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frages de l'Académie, pour des fonctions identiques, du moment où cette Compagnie l'avait admis au nombre de ses membres titulaires. Cette consécration éclatante de nos votes doit être un adoucissement à notre douleur. Mais l'assiduité à nos séances, telle qu'il l'avait pratiquée jusqu'alors, devenait impossible à notre collègue, dont les loisirs doivent payer un large tribut au Conseil de salubrité, à la Commission centrale de statistique, sans parler des fonctions de bibliothécaire dont M. Fraisse est investi, et des obligations de sa position médicale. Après vingt ans d'exercice, votre secrétaire perpétuel, qui ne sait pas remplir à demi des devoirs même de pure faculté, a donc préféré voir se dissoudre des liens dont le relâchement eût trop coûté à ses principes d'exactitude. Devant une résolution irrévocable, nos instances ont été inutiles et, après une vacance d'un an, comme pour témoigner bien haut de l'étendue de la perte, et aussi comme pour vous préparer à l'accomplissement de ce sacrifice, vous avez accepté la démission de M. Fraisse, où plutôt vous avez conservé votre secrétaire perpétuel, en le déchargeant de toutes fonctions et en lui conférant l'honorariat. Au moyen de cette combinaison, qu'une affection ingénieuse vous a suggérée, vous êtes arrivés, tout en assurant le bien du service, à vous dispenser de déclarer une vacance qu'il ne

vous a pas été donné de pouvoir conjurer, mais à laquelle il vous eût été trop douloureux et trop difficile de pourvoir, résolution également honorable et pour celui qui en est l'objet et pour vous, preuve bien claire de l'excellent esprit de confraternité qui préside à nos réunions et qui n'est pas moins essentiel que le talent à la prospérité de notre Compagnie. Car si le son de la lyre (1), pour répondre au vœu de nos fondateurs, doit toujours se faire entendre parmi nous, l'amitié aussi doit toujours doubler le prix de ces accords.

Gaspard BELLIN

(1) In circulo consonet semper, telle est la légende inscrite autour de la lyre placée au milieu de l'exergue de nos jetons. Sur la face principale est représenté un lion tenant une branche de laurier. Au-dessus sont ces mots: Circ. litter., et au-dessous, Lugud. M.D.CCC.IX.

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TABLEAU STATISTIQUE

DU PERSONNEL

ET DES TRAVAUX DE LA SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE

DE LYON (1).

FONDATEURS.

1807-25. Molard (Etienne), professeur de belleslettres, né le 29 mars 1761, à Lyon, où il est mort le 6 mars 1825.

Dissertation sur l'éducation de la jeunesse (30 juillet 1807).Conseils à ma fille, épître en vers (30 septembre).- Rapport sur les candidatures de Richard, Cartier et Revoil (2 juin 1808), sur celle de Chinard (2 juillet).-Vers à M. Chinard, au nom d'une dame qui avait perdu sa fille, et à laquelle le ciseau de l'artiste avait du moins rendu l'image de l'objet de son amour et de ses regrets (4 août).-Rapport sur la candidature de Vitet (15 décembre), sur celle de Sainte-Marie (6 avril 1809), de Girod (3 août), de M. Champanhet (23 novembre). - Rapport sur l'Abrégé des

(1) La partie nécrologique et bibliographique est extraite des notes communiquées par M. Péricaud ainé, doyen de la Société, le dépouillement des procès-verbaux et autres documents subsidiaires est de M. Bellin, secrétaire.

Plusieurs lacunes existant, dans les procès-verbaux, la nomenclature des communications se trouve incomplète pour toutes les séances qui ont eu lieu du 23 novembre 1809 au 12 mars 1812, du 28 janvier au 6 mai 1819, du 1er juillet 1819 au 19 juin 1823, juillet 1823, mars 1824, du 17 juin 1824 au 15 décembre 1825, du 12 janvier 1826 au 22 juin 1827, du 12 juillet 1827 au 3 août 1831 et enfin du 4 mai 1837 au 26 juillet suivant,

Vies de Plutarque, par Acher, membre honoraire (26 janvier 1815), sur le Cours de littérature de C.-L. Grandperret (4 février 1820, Gazette du 12). — Notice sur Pierre Morel et sur Jean Brunel, grammairiens, et Vers pour être récités à un banquet (17 mars, 30 juin et 29 juillet 1824, ( Tablettes historiques, t. 3 et 4).

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1807 1814-51.*(1) Coste aîné (Jean-Louis-Antoine), * conseiller à la Cour impériale de Lyon, né le 2 juin 1784, mort conseiller honoraire, le 5 mai 1851. Sa Bibliothèque lyonnaise, dont le Catalogue, rédigé par M. Aimé Vingtrinier, a été publié par le frère du défunt, Lyon, 1853, 2 vol. in-8), a été acquise par la Ville. V. son Éloge, par M. Fraisse. Lyon, 1851.

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Discours sur l'origine et les progrès de la musique, depuis l'époque de sa naissance jusqu'à nos jours (20 août 1807). — Mémoire pour proposer de diviser chacune des séances en deux parties, l'une pour les lectures diverses et l'autre pour l'histoire locale (1er mai 1817).

1807-41. Passet (Jean-François), avocat, bâtonnier, juge au Tribunal civil, né à Grésy-sur-Isère en Savoie, le 24 juillet 1766, mort à Lyon, le 11 février 1841. Fut l'un des défenseurs du général MoutonDuvernet son plaidoyer dans cette affaire a été imprimé (Lyon, 1818, in-8).

Épithalame à Hortense, Chanson à un ami qui avait couru quelques dangers, à cause de ses opinions politiques. - Chanson d'adieux à ses amis et quelques scènes d'une Comédie en vers inédite, ayant pour objet la critique de la manie de la science chez les femmes (3 septembre 1807). Discours sur les progrès de l'esprit humain chez les différents peuples (10 mars 1808). Fragment en vers sur la guerre des Français en Italie (7 juillet).

(1) L'astérisque désigne ceux des membres de la Société qui ont fait ou font partie de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon.

1807-21. Segaud (Pierre-Dominique), avocat et littérateur, né à Montluel en Bresse, le 18 mars 1784, mort à Lyon, le 27 septembre 1821. Biog. lyonn.

Discours sur l'état de l'homme de lettres dans le monde. Analyse critique de l'ouvrage intitulé Réflexions morales sur les délits publics et privés, par Delacroix, juge au Tribunal de Versailles (2 novembre 1807). Suite et fin (7 avril 1808). Rapport sur le Cicéroniana de MM. Breghot et Péricaud aîné (9 juillet 1812). Suite et fin (11 février 1813).

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1807-22. Acher fils (Joseph-Jean), juge auditeur à la Cour d'appel, conseiller à la Cour impériale, né à Dijon, le 8 avril 1779.

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Caractère de la coquette (7 avril 1808). Sur la rose, pièce Traduction de la première ode d'Anacréon (30 no

de vers. vembre 1814).

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1807-26. Monier (Jean-Humbert), avocat, avocat général, ☀ né à Belley, le 9 mai 1786, mort à Lyon, le 11 avril 1826. Biographie lyonnaise.

Petit traité sur la mélancolie (2 juin 1808). Entretien avec un membre de la Chambre des députés sur les embellissements qui ont été faits à la capitale, sous Napoléon (26 janvier 1815). -Éloge de Pascal, destiné à l'Académie des jeux floraux (10 juillet 1817). — Nouvelle édition du même Éloge (17 décembre 1818).

1807-17. Butignot (Jean - Marguerite), défenseur avoué, né à Lyon, le 22 août 1779, mort le 10 octobre 1830, à Saint-Louis (Sénégal), où il était président du Tribunal de première instance.

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Élégie ou romance à Odalie (30 juillet 1807). Pièce de poésie fugitive, le Dimanche (21 janvier 1808). - Pièce de poésie intitulée l'Espoir (10 mars). Ode Grandeur de Dieu 17 novembre). Exposé des travaux de la Société, pendant les années 1807-8 (15 décembre).- La Tombe du troubadour (12 janvier 1809). Poésie: La Méditation (6 avril). Ode dithyram

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