OEuvres complètes de Marmontel ...

Voorkant
Amable Costes, 1819
 

Geselecteerde pagina's

Veelvoorkomende woorden en zinsdelen

Populaire passages

Pagina 267 - ... entreprise, seul, je ferai le bien de mes peuples ; seul, je me considérerai comme leur véritable représentant ; et connaissant vos cahiers, connaissant l'accord parfait qui existe entre le vœu le plus général de la nation et mes intentions bienfaisantes, j'aurai toute la confiance que doit inspirer une si rare harmonie, et je marcherai vers le but auquel je veux atteindre avec tout le courage et la fermeté qu'il doit m'inspirer.
Pagina 268 - C'est moi jusqu'à présent qui fais tout pour le bonheur de mes peuples, et il est rare peut-être que l'unique ambition d'un souverain soit d'obtenir de ses sujets qu'ils s'entendent enfin pour accepter ses bienfaits.
Pagina 290 - ... les exposeriez-vous au soupçon de n'avoir cédé qu'à la crainte ? Ah ! l'autorité que tous les cœurs vous défèrent est la seule pure, la seule inébranlable ; elle est le juste retour de vos bienfaits, et l'immortel apanage des princes dont vous serez le modèle.
Pagina 27 - Comme il était bon théologien lui-même, et encore meilleur logicien, il établit d'abord ce principe évident et universellement reconnu, que de deux propositions contradictoires, si l'une est fausse, l'autre est nécessairement vraie. Il mit ensuite en opposition, sur deux colonnes parallèles, les trente-sept propositions réprouvées par la Sorbonne, et les trente-sept contradictoires, bien exactement énoncées. Point de milieu ; en condamnant les unes, il fallait que la faculté adoptât,...
Pagina 287 - C'est celui de Louis IX, de Louis XII, de Henri IV ; c'est le seul qui soit digne de vous. » Nous vous tromperions, Sire, si nous n'ajoutions pas, forcés par les circonstances : cet empire est le seul qu'il soit aujourd'hui possible en France d'exercer. La France ne souffrira pas qu'on abuse le meilleur des rois, et qu'on l'écarte, par des vues sinistres, du noble plan qu'il a lui-même tracé.
Pagina 267 - Vous venez, Messieurs, d'entendre le résultat de mes dispositions et de mes vues ; elles sont conformes au vif désir que j'ai d'opérer le bien public ; et si, par une fatalité loin de ma pensée, vous m'abandonniez dans une si belle entreprise, seul, je ferai le bien de mes Peuples ; seul, je me considérerai comme leur véritable représentant...
Pagina 3 - C'est à cet éclaircissement que Rousseau a donné le nom de perfidie. Dès qu'il apprit que j'avais fait pour lui un aveu qu'il n'avait pas fait , il jeta feu et flamme , m'accusant de l'avoir trahi. Je l'appris ; j'allai le trouver. — Que venez-vous faire ici? me demanda-t-il. — Je viens savoir, lui dis-je, si vous êtes fou ou méchant.
Pagina 317 - Messieurs, je vous ai assemblés pour vous consulter sur les affaires les plus importantes de l'État. Il n'en est pas de plus instante, et qui affecte plus sensiblement mon cœur, que les désordres affreux qui régnent dans la capitale. Le chef de la...
Pagina 250 - Je ferai mettre sous vos yeux la situation exacte des finances ; et, quand vous l'aurez examinée, je suis assuré d'avance que vous me proposerez les moyens les plus efficaces, pour y établir un ordre permanent et affermir le crédit public.
Pagina 286 - S'il avait pu en douter , n'aurait-il pas versé dans notre cœur ses chagrins paternels ? Que veut dire cet appareil menaçant? Où sont les ennemis de l'état et du roi qu'il faut subjuguer ? Où sont les rebelles , les ligueurs qu'il faut réduire?.... Une voix unanime répond dans la capitale et dans l'étendue du royaume :

Bibliografische gegevens