Mémoires de l'Institut impérial de France, Académie des inscriptions et belles-lettres, Volume 24,Deel 2

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Populaire passages

Pagina 291 - Il me semble qu'on ne saurait trop remarquer ce jeu instinctif et fécond des forces organiques, qui se développe sur les débris d'une langue morte et en fait sortir un idiome nouveau. Mais un autre moyen, peu observé jusqu'ici, par lequel notre langue a enrichi la classe des noms abstraits, consiste à retrancher ou abréger la terminaison d'un infinitif pour faire de cet infinitif un nom qui prend alors, à l'égard du verbe, le rôle apparent et quelquefois trompeur d'un mot racine à l'égard...
Pagina 217 - Recueil des inscriptions grecques et latines de l'Egypte étudiées dans leur rapport avec l'histoire politique, l'administration intérieure, les institutions civiles et religieuses de ce pays depuis la conquête d'Alexandre jusqu'à celle des Arabes, Paris i 1842 u 1848.
Pagina 292 - II est bien entendu que l'on prend ici le mot loi et le mot principe dans le sens où l'emploient les physiciens et les naturalistes. La loi , c'est la formule qui exprime le caractère commun de tous les phénomènes d'un même genre. Elle constate donc et résume des ressemblances dans l'ordre des faits historiques, elle fixe la tradition du passé; elle ne prescrit rien pour l'avenir. Tout au plus nous autoriset-elle à prévoir le retour de certains phénomènes sous l'action continue d'une même...
Pagina 177 - C'est un pays stérile, mais que la « richesse des Gerrhéens a couvert de villages et de châteaux « forts. Il s'étend sur lès bords de la mer Erythrée; Laba et Saba « étaient deux villes de cette région. Les Gerrhéens supplièrent « le roi de ne pas les .priver des biens que les dieux leur avaient « départis : une paix continuelle et la liberté. Antiochus, après « qu'il eut pris connaissance de leur demande, déclara qu'il ac« cédait à leurs prières; il s'engagea même à respecter...
Pagina 245 - Hérodote nous apprend que Darius, fils d'Hystaspe , soumit à son autorité toute la vallée de l'Indus; ce qui donne lieu de croire qu'il fit aussi occuper la côte de la Gédrosie. Mais il suffit de lire la relation de Néarque pour se convaincre que cette occupation ne pouvait pas être complète et qu'elle n'avait de l'intérêt pour la monarchie perse qu'en vue du commerce maritime plus ou moins actif à cette époque. Il en fut de même plus tard pour les Arabes , quand ils eurent fait la...
Pagina 280 - Si les rédacteurs du Dictionnaire ont voulu constater que dans les exemples ci-dessus le verbe est historiquement antérieur au substantif qui y correspond, il faudra leur faire honneur d'une observation aussi juste qu'elle était neuve alors, et qui depuis a été longtemps négligée. Ce qui est certain, c'est que le principe en question se trouve assez régulièrement appliqué dans le Dictionnaire de...
Pagina 307 - ... donnent : je tiens, tu tiens, il tient; tandis qu'aux deux premières personnes du pluriel on revient, en français même, au radical simple, nous tenons, vous tenez, cette syllabe cessant d'être finale et accentuée. Ces observations m'empêchent de croire, avec Ménage et M. Burguy, que le français rênes vienne de retinere (d'où retinacalam dans le latin classique), devenu en français retenir.
Pagina 172 - Une objection qu'on pourrait faire contre un maintien aussi long de la puissance séleucide dans la partie inférieure de la vallée du Tigre et de l'Euphrate...
Pagina 329 - On a remarqué plus haut comment deux dérivés nous viennent souvent d'un seul mot latin, avec deux sens plus ou moins différents, et cela par des variantes d'orthographe répondant d'ordinaire à deux âges différents dans l'histoire de la langue française. C'est ce que Catherinot appela les doublets, et ce que Butet nomme plus justement des dérivations divergentes.
Pagina 248 - L'Inde est un vaste pays, et, morcelé comme il l'a presque toujours été, on ne peut pas se représenter des ordres partant des bords du Gange pour être mis à exécution dans le Béloutchistan. Le fait est que, chez les écrivains sanscrits, le Béloutchistan et la vallée de l'Indus elle-même ne sont pas censés appartenir à l'Inde proprement dite l.

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