Contes populaires inédits de la vallée du Nil

Voorkant
Yacoub Artin
J. Maisonneuve, 1895 - 287 pagina's

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Populaire passages

Pagina 13 - Il faut encore que j'attire ici l'attention sur la croyance généralement répandue; que le lecteur des Mille et une Nuits éprouve un malheur personnel dans le courant de l'année où il a lu ce livre. Cette croyance est entretenue, et non sans succès, par les lettrés et les gens religieux. Mais, malgré cette croyance, ou plutôt cette superstition, les contes des Mi Ile et une Nuits sont très connus de tous ceux qui, par plaisir ou par métier, aiment à conter. Je suppose que c'est précisément...
Pagina 195 - Ainsi il vivait heureux, dans une quiétude absolue. Cependant, en face des fenêtres de la chambre, de l'autre côté de la rue, il y avait une boutique de boucher. La jeune femme voyait tous les jours le boucher, un jeune homme fort et beau, actif et gai. Il chantait tout en servant ses clients, sans désemparer, toute la journée. Elle devint amoureuse du jeune boucher... Un jour le Turc rentra à l'improviste. Dès que sa femme entendit le grincement de la clef dans la serrure de la porte, vite...
Pagina 124 - Laulak (1) a été prononcé. Il est le lion du désert de la prophétie, le khalifat a été scellé sur lui dans le monde. Il n'est pas éloigné de sa bonté que mon service soit agréé par lui. Que la bénédiction de Dieu soit sur lui et sur sa famille ! J'espère en ses mérites. Actuellement, le pauvre et malheureux, qui est content du bon plaisir de Dieu...
Pagina 11 - Pharaon ! pourquoi tyrannises-tu ainsi le peuple ? » Pharaon ne répondit pas. Il ordonna qu'on prît deux fois quarante rats, qu'on les enfermât dans deux sacs en cuir et qu'on les apportât devant lui. » Lorsqu'on apporta les deux sacs de cuir contenant chacun quarante rats, Pharaon commanda qu'on déposât un des sacs à terre. Il fit prendre l'autre par quatre hommes vigoureux et leur dit de le secouer jusqu'à ordre contraire. » En quelques minutes le sac déposé à terre fut percé de...
Pagina 186 - N'aie nul souci, mon père, va de ce pas chez le voisin, emprunte-lui son ânon nouveau né. Lorsque tu monteras dessus, tes pieds toucheront le sol; de la sorte, tu marcheras tout en étant monté sur un animal ! Le Sultan furieux, mais ne pouvant rien contre le marchand de fèves, ni lui couper le cou, jura de tuer sa fille. Il l'aimait bien, cependant il voulait s'en venger à cause de son dédain.
Pagina 194 - La vieille laveuse se mit en campagne sans en demander plus long. Au bout de quelques jours elle avait trouvé la compagne désirée. C'était, disait-elle, une jeune fille forte, alerte et jolie; jamais elle n'avait dépassé le seuil de sa maison. Lorsque sa mère lui fit part des conditions posées par le Turc, la jeune fille avait répondu : « Ici, ou chez ce Turc, n'est-ce point la même chose ! » La description que fit la vieille de la beauté de la fille, et sa réponse empreinte de naïveté,...
Pagina 189 - As-tu trouvé bon ce que tu as mangé hier ?... J'espère que cela t'a fait du bien ! » Le Sultan comprit tout de suite que celui qui s'était annoncé comme « le diable, fils du diable » n'était autre que cette troisième fille du marchand de fèves, et il jura de la perdre sans plus tarder. Il fit donc venir le marchand de fèves en sa i. Sorte de serviette en soie, généralement jaune. rayée de couleurs vives. Les hommes s'en servent pour envelopper leur tête, leur nuque et leurs épaules,...
Pagina 122 - Lorsqu'il fut bien établi pour les deux dames que le beau marchand préférait la plus jeune d'entre elles, la plus âgée prenant la parole lui dit : « Par le Prophète, hier tu n'avais pas assez de tes yeux pour me regarder !... Aujourd'hui c'est ma fille qui captive ton attention!... Par le Prophète, ce n'est pas pour t'en faire un reproche, car si tu désires l'épouser, tu n'as qu'à la demander et je te la donne en mariage.
Pagina 197 - ... haleine... Alors, comme elle tenait dans ses mains un autre drap, elle le lui passa sur la tête et le serra très fort, comme ceci... » Ce disant, elle lui avait passé réellement le drap sur la tête et le serrait de toutes ses forces en riant aux éclats.

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