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trainé dans l'irreligion par un libelle intitulé: Le Militaire philosophe; 1770, in-12; Entretiens philosophiques sur la religion; Paris, 1772, 1781, 3 vol. in-12; · Dialogue entre un curé et un évêque sur le mariage des protestants; Paris, 1775, in-12; suite, 1776, in-12: dans ce livre Guidi 'établit la nécessité d'autoriser le mariage des protestants devant les magistrats; Lettre à l'auteur de la prédication sur les moyens de réformer les mœurs; 1780, in-12; L'Ame des Bétes; Paris, 1783, in-12. Le P. Guidi a laissé de nombreux manuscrits. J. V.

Desessarts, Les Siècles littéraires de la France. GUIDI (Jean-Baptiste-Marie), écrivain français, neveu du précédent, né vers 1732, mort à Paris, en juin 1816, doyen des gentilhommes ordinaires du roi et des censeurs royaux. Le garde des sceaux l'ayant chargé d'examiner Le Mariage de Figaro, Guidi refusa son approbation à cette pièce, la trouvant contraire à la morale; et sous le rapport littéraire, il y signalait des longueurs qui devaient nuire au succès. Il assista cependant à la représentation de cette comédie de Beaumarchais, jouée malgré son avis, et il y rit beaucoup. L'auteur se permit alors de lui rappeler son jugement; Guidi lui répondit : « Si l'on affichait que tel jour les nymphes de l'Opéra danseront sans prendre les précautions qu'exige la décence, croyez-vous, monsieur, que le parterre ne serait pas plein, et qu'on n'y rirait pas aux éclats?» On a de Guidi : "La véritable Dévotion, traduite de l'italien de Muratori; 1778, in-12; · Lettres contenant le journal d'un voyage fait à Rome en 1773; Genève (Paris), 1783, 2 vol. in-12. Chaudon et Delandine, Dict. univ. hist., crit. et bibliog. GUIDI (Guido). Voy. VIDIUS.

J. V.

GUIDICCIOLO (Levanzio Da), conteur italien, vivait en Lombardie au milieu du seizième siècle. On manque de renseignements sur son compte; il n'est connu que comme l'auteur d'un recueil de contes en prose intitulé: Antidoto della Gelosia, distinto in dei libri; Brescia, 1565; quelques exemplaires de la même édition portent la date de 1566 et l'épitre dédicatoire a été changée : l'imprimeur F. Rumpazatlo, à Venise, s'était hâté de réimprimer, en 1565, l'ouvrage sous sa forme primitive. Les Nouvelles que contient ce volume ont d'ailleurs reparu dans le Novelliero Italiano; Venise, 1754. Circonstance assez curieuse, mais dont le seizième siècle offre plusieurs exemples; quoique la décence y soit très-peu respectée, ces nouvelles virent le jour revêtues de l'approbation de l'inquisition de Brescia. G. B.

Cambu, Bibliografia degli Novellieri Italiani. GUIDICCIONI (Jean), prélat et littérateur italien, né à Lucques, le 25 février 1500 (1), mort à Macerata, au mois d'août 1541. Son oncle,

(1) C'est la date que porte son acte de baptême, conservé aux archives de l'église S.-Frediano de Lucques.

Barthélemy Guidiccioni, nommé cardinal par la suite, lui fit donner une éducation soignée. Guidiccioni fit des études brillantes aux universités de Pise, de Bologne et de Ferrare, où il obtint le grade de docteur en droit, puis il se rendit à Rome, où il se lia avec les principaux littérateurs, notamment avec Annibal Caro.

Bientôt après il entra au service du cardinal Farnèse, auquel son oncle, alors vicaire général de ce cardinal, l'avait recommandé. En 1534, le cardinal Farnèse, étant devenu pape sous le nom de Paul II, pomma Guidiccioni gouverneur de Rome, et l'appela la même année à l'évêché de Fossombrone (1). L'année suivante Guidiccioni fut envoyé comme nonce auprès de Charles Quint, qu'il accompagna dans l'expédition de Tunis et ensuite dans la campagne de Provence; il fit des efforts infructueux pour terminer le différend entre Charles Quint et François [er. De retour à Rome, il fut envoyé en 1539 dans la Romagne comme gouverneur de cette province, où il parvint à apaiser les troubles qui y régnaient. Un spadassin payé par les rebelles, s'étant un jour approché de lui pour l'assassiner, se sentit saisi de respect à la vue de la figure bienveillante du prélat, se jeta à ses pieds, et lui avoua son projet criminel; doucement repris par Guidiccioni, il alla racheter les fautes de sa vie dans un cloître. Après avoir été en 1540 commissaire général dans la guerre de Paliano, Guidiccioni fut nommé gouverneur de la Marche d'Ancône en 1541. Il mourut quelques mois après. Il avait cultivé les lettres pendant toute sa vie. Les poésies que nous avons de lui, sur des sujets graves et élevés, sont remarquables par la noblesse des pensées; mais elles sont quelquefois entachées d'obscurité, à cause de l'extrême concision du langage. Guidiccioni reussit moins dans la poésie légère. Ses lettres, qui ont trait aux événements de l'époque, sont instructives et remplies d'esprit. Ses ouvrages ont pour titres: Orazione alla Republica de Lucca; Florence, 1558, in-8° : c'est avant d'être évêque qu'il prononça ce discours, dans lequel il indique la manière de remédier à plusieurs abus existant dans le gouvernement de Lucques; Rime; Bologne, 1709, in-12; Bergame, 1753 ces poésies avaient paru par parties à Venise, 1567, in-12, avec celles de Bembo et de La Casa, ainsi que dans divers recueils; Lettere, dans la collection de lettres publiée par Dolce; Venise, 1554; les Œuvres complètes de Guidiccioni ont été réunies par le P. Al.-Pomp. Berti; Naples, 1718; Gênes, 1749 et 1767, in-8°; Lettere inedite, Lucques, 1855. E. G.

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Ghilini, Teatro d'Huomini letterati. Ughelli, Ital. sacra, t. 11, 835. Nicéron, Mémoires, t. XII. - Giornale de' Letterati d'Italia, t. I, p. 194. - Tiraboschi, Storia della Lett. Ital., t. VII, parte II, p. 8. J.-B.

(1) C'est alors seulement, et non en 1524, comme on l'a souvent écrit, que Guidiccioni fut nommé évêque, ainsi que le prouve Rota dans sa biographie de Guidiccioni, qui rectifie beaucoup d'erreurs admises auparavant sur le compte de ce dernier.

Rota, itu di Guidiccioni; en tête de l'édition des Rime de Guidiccioni; Bergame, 1753.

GUIDICCIONI (Christophe), prélat et littérateur italien, né à Lucques, en 1536, mort en 1582. Après avoir été recteur de l'église de SaintSynesius de Lucques, il fut nommé en 1578 évêque d'Ajaccio en Corse. On a de lui: Tragedie trasportate dalla greca nell' italiana favella; Lucques, 1747, in-4°; ce recueil contient la traduction de l'Electre de Sophocle, des Bacchantes, des Suppliantes, de l'Andromaque et des Troyennes d'Euripide, en versi sciolti, en décasyllabes non rimés. On reproche à Guidiccioni de trop laisser apercevoir dans son style les efforts du travail. E. G.

Jöcher, Allgem. Gel.-Lexikon. D. Fel. Leonardi, Vita di Guidiccioni, en tête des Tragedie de ce dernier.

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GUIDICCIONI (Zelio), littérateur italien, né à Lucques, vivait dans le dix-septième siècle. En 1635 il obtint un canonicat à Sainte-MarieMajeure de Rome. On a de lui: De Paulo V oratio; Rome, 1623, in-fol.; Rime; Rome, 1637, in-12; - L'Eneide tradotta in versi sciolli; Florence, 1701. Guidiccioni a encore laissé en manuscrit: Vita Pauli V; - Latine Epistolæ ;- Censura de' Poeti;- Lettere volgari. E. G.

Allatius, Apes urbanæ. n° 40.

· Rossi, Pinacotheca, parte II,

GUIDO D'AREZZO ou GUI, moine bénédictin de l'abbaye de Pompose, célèbre dans l'histoire de la musique au moyen âge par les inventions qui lui sont attribuées, naquit vers l'an 990, à Arezzo, petite ville de Toscane; on ignore l'époque de sa mort. Deux lettres, citées par Baronius et Mabillon, sont les seules sources où l'on trouve des renseignements sur sa vie et sa personne. Il résulte de ces deux lettres, et particulièrement de la dernière, que Gui d'Arezzo, qui jeune encore était entré au monastère de Pompose, n'aurait pas tardé à s'y faire remarquer par ses connaissances, surtout dans la musique et dans le chant ecclésiastique, qu'il fut chargé d'enseigner dans son couvent. Frappé des difficultés que présentait le mode d'enseignement musical usité de son temps, il imagina divers procédés, qui par leur simplicité permettaient d'apprendre en un an ce qui exigeait auparavant dix années de pénibles études. Les progrès de l'art musical au onzième siècle, la révolution qui s'opéra alors dans le système de notation et dans l'enseignement de la musique, l'invention de l'harmonie même et du contre-point, toutes ces innovations ont été considérées comme étant dues à Gui d'Arezzo, quoiqu'il soit constant, par la lecture de ses ouvrages, qu'il a ignoré les unes et que les autres étaient connues avant lui. Mais ce qui ne peut lui être contesté, c'est le système à l'aide duquel ce moine ingénieux simplifia la notation. Avant lui, on employait, pour désigner les sept sons compris dans l'octave, les lettres A, B, C, D, E, F, G. En l'absence du

maître, il n'existait aucun moyen d'étude pour les élèves, faute d'un instrument qui pût servir à régler les intonations. Le monocorde dont on a attribué l'invention à Gui d'Arezzo était connu depuis longtemps (1), mais il n'avait servi jusque là qu'à faire des recherches spéculatives sur les proportions de l'échelle des sons. Gui en fit un régulateur du chant, en faisant construire un monocorde d'une forme simple, sur lequel les lettres représentatives des sons étaient marquées ; un chevalet mobile se plaçait sur la lettre de la note que l'on cherchait et la corde pincée donnait l'intonation. A ce moyen, Gui joignit l'usage d'une certaine mnémonique des sons qui consistait à apprendre par cœur une mélodie connue, pour s'en servir comme d'un point de comparaison, en donnant pour nom aux notes de cette mélodie les syllabes placées sous chacune d'elles, afin de conserver ces mêmes sons à toutes les notes semblables. Dans la lettre à son ami Michel, il dit qu'il avait l'habitude de se servir, dans l'école qu'il dirigeait, du chant de l'hymne de saint Jean-Baptiste :

Ut queant laxis Resonare fibris
Mira gestorum Famuli tuorum,
Solve polluti Labii reatum,

Sancte Johannes.

Au commencement et à la fin de la leçon, Gui d'Arezzo faisait chanter à ses élèves cette strophe, dans laquelle l'intonation de la note, s'élevant d'un degré sur chacune des syllabes ut, re, mi, fa, sol, la, correspondait à une des lettres de l'échelle diatonique que nous avons citee. On a conclu de là qu'il avait voulu désigner par ces syllabes les notes de l'échelle, bien que dans aucun de ses traités il ne se soit servi de ces noms, ce qui tendrait à prouver, comme le pense M. Fétis, que Gui d'Arezzo n'aurait eu d'autre intention que de créer une méthode d'enseignement par analogie et ayant uniquement pour but de graver l'intonation des sons dans la mémoire de ses élèves. De là aussi l'opinion généralement admise qu'il fut l'inventenr de la gamme à laquelle il donna ce nom, à cause de la lettre grecque appelée gamma qu'il aurait ajoutée, dit-on, au-dessous de la note la plus grave de l'ancien système de saint Grégoire; mais Gui d'Arezzo nous apprend lui-même que cette adjonction avait eu lieu avant lui : In primis ponatur græcum a modernis adjunctum, dit-il au deuxième chapitre de son traité intitulé Micrologue. paraît toutefois que les noms ut, re, mi, fa, sol, la, furent bientôt adoptés pour indiquer les six notes de la gamme du plain-chant, car Jean Cotton, qui écrivait dans

(1) On trouve la description du monocorde dans le huitième chapitre des Harmonies de Ptolémée, dans le Traité de Musique de Boëce et dans d'autres écrits antérieurs à Gui d'Arezzo. Ce moine n'est donc pas plus l'inventeur de cet instrument qu'il ne l'est du clarecia, du clavicorde et d'autres instruments dont on lui a fait honneur; mais il est le premier qui enseigna à faire usage du monocorde pour apprendre la musique pra tique.

la seconde moitié du onzième siècle, dit que de son temps ces noms, dont il rapporte l'origine à l'hymne de saint Jean-Baptiste, étaient déjà en usage en France, en Allemagne et en Angleterre.

La méthode de Gui d'Arezzo était simple et claire, en comparaison de celle qu'on suivait avant lui; elle était cependant très incomplète, car elle n'offrait que les six syllabes ut, re, mi, fa, sol, la, pour solfier les sept notes de la gamme, Gui n'ayant pas donné de nom au son correspondant à la lettre B que nous désignons aujourd'hui par la syllabe si. L'absence de cette septième note, nécessaire pour arriver au complément de l'octave, et après laquelle seulement les tons et demi-tons se représentent dans un ordre régulier comme dans la formule grégorienne A, B, C, D, E, F, G, donna naissance à une méthode de solmisation hérissée de difficultés et digne des temps barbares. On ne trouva rien de mieux que de substituer à la division de l'échelle par tétracordes des Grecs, et à celle que saint Grégoire avait faite par octaves, conformément à la constitution des tons du chant d'église, une autre division, qui ne comprenait que six notes, et qui fut appelée hexacorde. L'échelle des sons alors employée dans la musique comprenait une étendue de deux octaves et une sixte, du sol grave de la voix de basse au mi supérieur de la voix de femme ou d'enfant; on la divisa en sept hexacordes, dont le premier commençait au sol grave, le second à l'ut, le troisième au fa, le quatrième au sol audessus de ce fa, le cinquième à l'ut de l'octave supérieure, le sixième au fa de la méme octave, et le septième au sol aigu. Dans cette nouvelle division, la gamme, qui commençait par ut, ne contenait pas le septième son que nous appelons si on lui donnait à cause de cela le nom d'hexacorde naturel; la gamme qui commen çait par fa avait pour quatrième note le si bémol on l'appelait hexacorde bémol; celle qui commençait par sol avait pour troisième note le si bécarre; on lui donnait le nom d'hexacorde dur. De là sont venues les expressions que l'on trouve souvent chez les anciens auteurs, chanter par nature, par bémol, par bécarre. Toutes les fois que la mélodie dépassait les limites d'un hexacorde, soit en haut, soit en bas, on était obligé de passer à un autre hexacorde ; ces transitions, qui se rencontraient fréquemment dans le cours d'un même chant, et qui forçaient de changer à chaque instant le nom des notes selon l'ordre dans lequel elles se présentaient, étaient appelées muances. Pour aider à reconnaître les sons dans la solmisation, on avait imaginé de tracer une main gauche ouverte, sur les doigts de laquelle étaient représentés les sons de l'échelle générale; on avait établi des règles pour le passage d'une note à l'autre, et cette main, qu'on appelait main harmonique, était placée comme un indicateur universel dans toutes les

écoles et dans tous les traités de musique élémentaire. On disait d'un musicien qui possédait toutes les règles des muances qu'il savait bien sa main. La chronique de Sigebert de Gemblours, terminée en 1112, et Angelbert d'Aimont, écrivain du treizième siècle, donnent la théorie de la solmisation par l'hexacorde et par les muances, dont la main harmonique est une conséquence, comme une invention de Gui d'Arezzo, bien que ce moine déclare dans ses ouvrages qu'il y a sept sons dans la musiqne de même qu'il y a sept jours dans la semaine, et qu'il faut sept lettres ou caractères pour représenter ces sons, preuve évidente qu'il reconnaissait les sept degrés de la gamme (1).

On a dit que pour la notation Gui d'Arezzo substitua des points aux lettres latines, et plaça ces points sur des lignes de différentes couleurs et entre les intervalles qui les séparent, afin de rendre sensible à l'œil les divers degrés de l'intonation. Les clefs d'ut et de fa déterminant la portée des voies dans l'étendue de l'échelle générale, lui sont aussi attribuées, de même que l'invention de l'harmonie et du contre-point, mais il est certain que les notes ou neumes, dont Gui recommande l'usage dans ses ouvrages, existaient avant lui. Réginon, abbé de Prum, qui écrivait en 885, a donné, à la suite de son exposition des huit tons du chant grégorien, les formules des neumes d'un grand nombre d'antiennes et de répons tirés en partie du chant de l'Église grecque, et Jean Cotton, que nous avons cité plus haut, avoue qu'il existait déjà avant Gui d'Arezzo une manière de noter les neumes par des lignes de convention dont on trouve l'explication dans le traité de musique d'Hermann, surnommé Contract. Dans son Micrologue, Gui d'Arezzo a traité de la diaphonie, sorte d'harmonie gros. sière, composée de successions de quartes et de quintes qui était alors en usage dans la musique d'église; de là est venu sans doute que l'on a considéré ce moine comme l'inventeur de l'harmonie et du contre-point; la diaphonie était cependant bien plus ancienne que Gui d'Arezzo; Isidore de Séville, écrivain de la fin du septième siècle, en parle dans ses sentences sur la musique, et Hucbald, moine de Saint-Amand au dixième siècle, en donne les règles dans son livre intitulé Musica enchiriadis. Quant à l'harmonie régulière, désignée communément sous le nom de contre-point, il n'en est pas question dans les ouvrages de Gui d'Arezzo, bien qu'elle fût connue à deux parties antérieurement à lui. Ce n'est pas ici le lieu d'entrer dans de plus grands détails sur le mérite des inventions de ce

(1) L'usage incommode des muances ne fut abandonnét

qu'au dix-septième siècle, époque à laquelle la septième

note de la gamme reçut le nom de si. Brossard dit que ce nom lui fut donné par un musicien nommé Lemaire, qui vivait en 1666. Diverses tentatives du même genre avaient déjà été faites, mais sans succès. Les Allemands sont les derniers qui aient continué à se servir des lettres de l'alphabet pour solfier.

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GUIDICCIONI

Rota, Vita di Guidiccioni; en tête de l'édition des Rime
de Guidiccioni; Bergame, 1753.

GUIDICCIONI (Christophe), prélat et litté
rateur italien, né à Lucques, en 1536, mort en
1582. Après avoir été recteur de l'église de Saint-
Synesius de Lucques, il fut nommé en 1578
évêque d'Ajaccio en Corse. On a de lui: Tra-
gedie trasportate dalla greca nell' italiana
favella; Lucques, 1747, in-4°; ce recueil con-
tient la traduction de l'Electre de Sophocle,
des Bacchantes, des Suppliantes, de l'Andro-
maque et des Troyennes d'Euripide, en versi
sciolti, en décasyllabes non rimés. On reproche
à Guidiccioni de trop laisser apercevoir dans
son style les efforts du travail.
Jöcher, Allgem. Gel.-Lexikon.
E. G.
Vita di Guidiccioni, en tête des Tragedie de ce der
D. Fel. Leonardi,
nier.

GUIDICCIONI (Zelio), littérateur italien, né à Lucques, vivait dans le dix-septième siècle. En 1635 il obtint un canonicat à Sainte-MarieMajeure de Rome. On a de lui: De Paulo V oralio; Rome, 1623, in-fol.; 1637, in-12; Rime; Rome, L'Eneide tradotta in versi sciolti; Florence, 1701. Guidiccioni a encore laissé en manuscrit : Vita Pauli V; Latine Epistolæ;- Censura de' Poeti ;- Lettere volgari. Allatius, Apes urbanæ. — Rossi, Pinacotheca, parte II. E. G.

n° 40.

GUIDO D'AREZZO ou GUI, moine bénédictin de l'abbaye de Pompose, célèbre dans l' toire de la musique au moyen âge par les ventions qui lui sont attribuées, naquit vers 990, à Arezzo, petite ville de Toscan ignore l'époque de sa mort. Deux lettres, par Baronius et Mabillon, sont les seules où l'on trouve des renseignements sur sa personne. Il résulte de ces deux lettre ticulièrement de la dernière, que Gni " qui jeune encore était entré au mor Pompose, n'aurait pas tardé à s'y quer par ses connaissances, surtout d sique et dans le chant ecclésiastionchargé d'enseigner dans son couv des difficultés que présentait le ment musical usité de son te,, ^.

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alors Florence, et se retira dans ses châlu Cosentin, où il offrit asile aux débris de parti. Charles d'Anjou etant entré dans le yaume de Naples, Guido Guerra alla le rejoindre to quatre cents gentilshommes gueltes, à la te desquels il prit part à la victoire de Grandela, en 1266. Dante place Guido Guerra dans l'Enfer, avec Jacques Rusticucci, en punition d'un vice honteux, quoiqu'il le cite en même temps comme un des plus grands hommes de 'Italie. J. V.

Sisinondi, Hist. des Républ. italiennes, tome III, Þ. 180. - Giovanni Villani, Stor. Fiorent., livr. VI. — Leonardo Aretino, liv. II. Dante, Enfer, ch. XVI,

V. 41.

GUIDO NOVELLO, capitaine italien du treizième siècle, appartenait à la famille des Guidi. Il s'attacha au parti gibelin, contribua en 1260 à la victoire de l'Arbia, et entra à Florence; il y présida l'assemblée où l'on discuta si l'on raserait cette ville. Dévoué à Mainfroi, il gouverna la Toscane jusqu'à la mort de ce prince. En apprenant la perte de la bataille de Grandella, Guido

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› voulut faire sa paix avec les guelfes. ceux-ci insurgèrent le peuple de Florence; o Novello abandonna cette ville le 11 nombre 1266, et se retira à Prato. Le lendemain voulut rentrer dans Florence,mais il fut repoussé et dut chercher un refuge dans les montagnes. J. V.

Sismondi, Hist. des Républ. italiennes, tome III, p. 358. - Giov. Villani, Stor. Fiorent., liv. VI.

* GUIDO DELLE COLONNE (en latin de Columnis ou de Columna), historien et poëte italien du treizième siècle. Peut-être appartenait-il à l'illustre famille romaine des Colonna ; ce qu'il y a de certain, c'est qu'il passa la plus grande partie de sa vie à Messine, où probablement il était né, et y exerça de hautes fonctions dans la magistrature: le titre de Messanensis judex qu'il se donne lui-même, et qui lui est conservé par tous les écrivains qui font mention de lui, entre autres par Dante, ne permet point de doute à cet égard. Ce fut aussi à Messine qu'il mourut, si nous en croyons une préface des savants académiciens de cette ville. Sa naissance est placée par Fazellus, auteur d'une histoire de la Sicile, sous le règne de l'empereur Frédéric II. Il composa son principal ouvrage sous le pontificat de Nicolas IV. La date de sa mort est inconnue. Guido se livra à l'étude avec autant de succès que d'ardeur, et acquit bientôt une grande réputation d'érudit. Le jésuite Oudin prétend même, d'accord en cela avec Vossius, qu'Édouard d'Angleterre, en traversant la Sicile au retour de la croisade, se prit pour le juge de Messine d'une admiration passionnée et l'emmena avec lui dans son pays; mais cette assertion, fondée sur le témoignage d'un noine anglais du quatorzième siècle, Jean Boston, a été victorieusement combattue par Tiraboschi. Nous croyons encore que Vossius s'est trompé quand il a attribué à Guido une Histoire d'Angleterre (De Regibus et Rebus Anglorum) et une Grande Chronique (Chronicon magnum) en vingt-six livres ; et nous pensons que ces deux ouvrages, que nous n'avons rencontrés nulle part, ne sont autre chose que la fameuse Histoire de Troie dont nous parlerons plus bas. Peut-être le texte de cette romanesque compilation, tel que nous le possédons aujourd'hui, n'est-il pas complet; peut-être la rédaction primitive, comme une vieille traduction espagnole que nous avons lue, commençait-elle par un préambule remontant au déluge, et poursuivait-elle l'histoire des descendants d'Enée jusqu'à la fondation de l'empire breton par les Brutus des légendes. Ajoutons que dans certains manuscrits, et spécialement dans le n° 5697 de la Bibl. imp., l'Historia Trojana est immédiatement suivie de l'Histoire des Bretons par Geoffroy de Monmouth; et l'on comprendra comment le savant hollandais a pu être induit en erreur, soit qu'il ait attribué au jurisconsulte sicilien l'œuvre du prélat anglais, soit qu'il ait pris pour des ouvrages différents les diverses rédactions d'un même ouvrage.

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