O lux alia tuis, spes clara et magna potestas, In te certa salus, sit per te reddita virtus, Hos autem versiculos licet non eodem metro quo cudimus, sed quasi quadam metri similitudine eodem tamen sensu, rithmico gradientes cognamine descriptos, condiscipuli eius frequentare soliti memorantur. Discipulusque denique sancti Patricii, propter hanc causam, usque ad obitum eius appellatus est. IV. Préface du second livre. (Fol. 34 v°.) Hactenus in isto libello pauca de plurimis, quæ in teneriori quidem ætate peraegerit signis, sive ex antiquis recolligentes scriptis, sive ex maiorum relatione mirabilium dictis, elucidare prout potuimus curavimus. Hæc autem quæ de beatissimis eiusdem actibus, quos iam robustior ætate et merito perfecerit, a bene scientibus discentes, sive ex scriptis, sive relatu, aliis adhuc non plane scientibus depromere cognoscimus, prout ipse dominus noster Ihesus Christus concesserit, si vita comes fuerit, in subsequenti codice prosequemur; æquum rati hunc tali debere concludi termino, quo finem conversandi huc usque discipulus habuit, in eo quo imbutus fuerat loco, justum vero incipi oportere cum iam aliorum preceptor existens, mutans locum, non morem, sed meliorans, egrediens a magistro, doctor cœperit perspicuus haberi. Explicit prefatio. V. Hæc autem vii capitula quæ sequuntur per heroicum metrum XV. De humili Gradoloni Cornubiensium regis apud eundem et familiari allocutione. Interea ad regem volitabat fama Gradlonum, Barbara prostrate gentis post bella inimicæ; Talia commemorans : « Quænam te munera placant, MIX. De altitudine et nobilitate Cornubiae. (Fol. 55 v°.) Quam bene candelis splendebant culmina ternis Ante tamen dictum iam scanderat ipse sacratum Cum meritis monachus, multorum exemplar habendus; Non tetigit flamma, sed leni rore madescit. BULL. DES TRAV. HIST. - N° 4. 30 XX. Item de eiusdem contritione et subiectione. At nunc pressa iacet heroum orbata potentum Ast aquila, veteres membris quia de omnibus plummæ XXI. Item de eius futura reparatione. Hæc est Cornubia magnorum magna parentum NOTE SUR LE SCEAU DE THOMAS JAMES, ÉVÊQUE DE LEON ET DE DOL. Communication de M. A. Ramé, membre du Comité. (Séance du 11 décembre 1882.) Le sceau, provenant des archives de la Loire-Inférieure, communiqué au Comité par M. L. Delisle, est une pièce intéressante pour l'histoire de l'art. Il a été exécuté pour Thomas James, évêque de Léon, ainsi que l'annonce la légende en capitales romaines : S THOME EPISCOPI LEONENSIS. Thomas James a été nommé évêque de Saint-Pol-de-Léon en 1478, à une époque où le style gothique de la décadence était ex clusivement employé en France pour la décoration des sceaux. Celui-ci cependant appartient au plus pur style de la Renaissance, sans la moindre réminiscence gothique. Le sujet principal est une Annonciation, représentée avec une extrême délicatesse, à l'intérieur d'un édifice d'architecture classique, que surmonte une petite coupole décorée d'imbrications. Dans le fronton triangulaire de l'édifice apparaît le Père éternel bénissant. L'extrémité inférieure du sceau, qui est oblong comme il convient pour un homme d'église, est occupée par les armes du prélat, surmontées de la mitre, entourées d'une couronne de laurier et supportées par deux petits anges. L'ensemble forme un type d'une rare élégance et d'une exécution parfaite, mais absolument nouveau en France, en 1478. Comment ce type a-t-il pu faire son apparition sous les auspices d'un prélat, né à Saint-Aubin-du-Cormier, successivement évêque à Saint-Pol-de-Léon et à Dol, et qui, aussi bien par son origine que par la situation des sièges qu'il a occupés, paraît avoir eu toutes ses attaches dans une province rebelle aux innovations? La biographie de Thomas James explique cette anomalie. D'après le Gallia christiana, son père Pierre était devenu, sans qu'on sache comment, gouverneur du château Saint-Ange. M. L. Delisle, dans la notice qu'il a consacrée au missel de Dol (Bibl. Éc. des Ch., t. XLIII, p. 311), nous a appris que Thomas lui-même avait été investi de ce titre, sans doute par une sorte de droit successoral. Il est certain qu'au moment de sa nomination à l'évêché de Léon, il se trouvait à Rome, car c'est dans cette ville, le 30 septembre, qu'il donna procuration à certains mandataires de prêter en son nom serment de fidélité au duc de Bretagne, à l'occasion de sa promotion. Il n'avait pas encore de sceau à ce moment, et pour y suppléer apposa à côté de son signet personnel le sceau ovale «sigillo oblongo» du cardinal d'Estouteville, archevêque de Rouen. La formule du serment à prêter au duc François II se termine aussi par cette clause: En tesmoin des choses et chacune dessusd. nous avons signé ces présentes de nostre seing manuel, et en deffault de nostre grand scel, y avons mis nostre propre signet, duquel nous avons coustume de uzer, et d'abondant y avons, à nostre requeste fait apposer le scel de très reverend père en Dieu, Monseigneur le cardinal d'Estouteville archevêque de Rouen et chambellan de nostre saint Père le pape, pour la plus grande fermeté des choses dessusd. Donné à Rome le premier jour d'octobre l'an mil quatre cent septante huict. (Bibl. nat., mss. f 2707, fol. 271 v°.) " Quand Thomas James fut transféré à l'évêché de Dol, le 28 mars |