TABLE GÉNÉRALE. Proverbes basques, recueillis par Arnauld Oihenart.. 204 Fables, par M. Charles Lafosse... 207 Arrien, éd. par MM. Fr. Dübner et C. Müller; trad. par M. A. Turettini. 348 356 Le colon de Van Diemen, par Ch. Roweroft; ouvrage traduit par M. Lefebvre- 366 Les Chrétiens d'Orient, scènes poétiques, par M. L. de L.. 368 521 Histoire de la Gaule sous l'administration romaine, par M. Amédée Thierry.. 217 Histoire des évêques d'Évreux, par MM. Chassant et Sauvage... Le génie de la navigation, notice par M. F. Denis.. Histoire des deux Restaurations, par M. de Vaulabelle. (3o et 4 art.).. 239-590 3 art.)........ 250, 410 et 599 Les Olim, publiés par le comte Beugnot.... 556 Geschichte des Polnischen Volkes, par C. Goehring.. 565 Registres de l'hôtel de ville de Paris, pendant la Fronde, etc., publiés ‹ par 577 Czechja i Czechowie. Przy Koncu pierwzej połowy 19 go stulecia.—La Bohême GÉOGRAPHIE ET VOYAGES. .... 71 Description de l'Asie Mineure, par M. Charles Texier. ( 1er art.)..... Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, par M. Bouillet....... 628 TABLE GÉNÉRALE. ARCHÉOLOGIE ET BEAUX-ARTS. Recherches historiques, généalogiques et bibliographiques sur les Elzevirs, par Le palais Mazarin et les grandes habitations de ville et de campagne au xvn° Histoire de la bibliothèque Sainte-Geneviève, etc., par Alfred de Bougy.... MÉLANGES. .... 84 90 624 99 Lettre adressée à M. Letronne, sur les divers projets d'un recueil général des inscriptions latines de l'antiquité, par M. A. Noël des Vergers .. . .. .. Musée sigillographique des archives du royaume, par M E. de Stadler.... 273 Mes loisirs, ou Journal d'un bourgeois de Paris, ( Suite. ). .. .. 276-440-634 Lettre de M. Ozanam, relative à un article publié dans la Nouvelle Revue encyclopédique, sur l'ouvrage intitulé : Les Germains avant le christianisme. 287 Idée de la personne, de la manière de vivre et de la cour du roi de Prusse, Frédéric II... Balzac et Turnus.. académies et sociétés savANTES FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRES. 434 631 137-290-455-646 Bulletin bibliographique, ou nomenclature de tous les livres qui ont été publiés depuis le mois de septembre 1847, jusqu'au mois de janvier exclusi vement, en France, en Belgique, en Hollande, en Norvége, en Allemagne, en Angleterre, en Espagne, au Brésil, en Pologne, en Bohême et Moravie, en dialectes illyriens, et en Russie....... 149-305-468-652 Liste des principaux rédacteurs de la Nouvelle Revue encyclopédique..... 159 NOUVELLE REVUE ENCYCLOPÉDIQUE. SCIENCES. ÉLÉMENTS DE PHYSIQUE TERRESTRE ET DE MÉTÉOROLOGIE, par M. BECQUEREL, membre de l'Académie des sciences, et par M. Ed. BECQUEREL, aide-naturaliste au Muséum, etc. — Un vol. in-8° de 706 pages, avec 14 planches. Chez Firmin Didot frères. Paris, 1847. (Premier article.) La science qui a pour objet l'étude des conditions physiques au milieu desquelles nous sommes appelés à vivre, et la connaissance de leur action permanente sur tous les corps, cette science dont l'utilité est incontestable, en est encore à ses premiers essais. Cela ne nous étonne point. Ne voit-on pas, d'un côté, que l'homme ne s'intéresse d'abord qu'aux choses les plus éloignées, et ne s'attache que beaucoup plus tard à ce qui le touche immédiatement; en d'autres termes, qu'il finit par où il aurait dû commencer ? Examinez, d'un autre côté, avec quelle merveilleuse adresse il élude les difficultés dont il devrait franchement aborder la solution. Dans l'étude de la matière, il s'attaque à la forme, ce Protée qui se joue, quand nous voulons le saisir, de nos efforts; quant à l'étude des lois suivant lesquelles la matière se développe, se modifie, se transforme, adressez-vous aux géologistes, aux botanistes, aux minéralogistes. Ils prendront votre curiosité pour de la moquerie. Ils ont bien autre chose à faire, ces grands observateurs, qu'à s'oc cuper des lois qui président aux transformations de la matière ! N'ont-ils pas à décrire la forme ou la couleur d'un cristal, les dentelures d'une feuille, les pattes d'un oiseau, les dents d'un mammifère, pour créer, comme ils disent, des genres et des espèces ? Si l'on rencontrait sur le bord de l'Océan un homme occupé à compter les grains de sable, et à les grouper par petits tas suivant la différence de leurs angles, de leur couleur, de leur densité, etc., ne le traiterait-on pas de fou? C'est pourtant là l'occupation de tous ceux qui font consister l'idéal de la science dans l'étude de la forme; et, malheureusement, les hommes dont nous parlons ont pour eux le nombre, la fortune, la réputation. Les Titans voulurent jadis escalader le ciel pour détrôner Jupiter. Nos savants tentent de soumettre à des règles fixes les formes infinies que peut revêtir la matière. Leur sort est d'avance connu : dans moins de trois mille ans ils passeront aussi peut-être pour des êtres fabuleux. Mais ce n'est pas tout de signaler le mal, il s'agit d'y porter remède. Ces éternels compteurs de grains de sable ont le droit de nous demander où et comment ils pourront connaître les lois ou conditions suivant lesquelles la matière se développe, se modifie, se transforme. Qu'ils ouvrent un livre de météorologie, celui, par exemple, que MM. Becquerel père et fils viennent de publier. Ils y verront combien il importe de connaître l'action incessante et certaine des circonstances physiques au milieu desquelles nous vivons; ils pourront se convaincre que ces circonstances nous expliquent l'existence et la manière d'être de tous les objets de la nature; que ces objets ne sont ce qu'ils sont que relativement aux milieux où ils se trouvent, et que le changement de ces milieux implique nécessairement un changement de la matière, tant inerte qu'animée. Enfin, plus tard, ils s'apercevront combien est encore imparfaite cette science qui aurait dû être, qu'on nous permette l'expression, la nourrice de toutes les autres, et ils regretteront peut-être un jour que la météorologie ne date, pour ainsi dire, que d'hier. M. Kaemtz, de Halle, aujourd'hui professeur à l'université de Dorpat, a, l'un des premiers, songé sérieusement à réunir en un corps de doctrine les diverses notices ou observations météorologi ques, jusqu'alors dispersées dans des recueils ou journaux scientifiques. On n'avait jusque-là parlé de la météorologie que sous forme d'appendice dans les traités de physique. Le savant professeur dont nous parlons eut l'immense mérite de l'élever à l'état d'une science |