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SUR

LA VIE ET LES TRAVAUX

DE

JACQUES-CHARLES BRUNET

I

Jacques-Charles Brunet, né à Paris le 2 novembre 1780, est mort dans la même ville le 14 novembre 1867. C'était le fils d'un libraire qui ne descendait pas, comme on pourrait le croire, et comme on l'a dit quelque part, soit des imprimeurs, soit des libraires du même nom, cités par Lottin, dans son catalogue chronologique, au nombre de vingttrois, et dont le plus ancien, qui n'était que libraire, remonte à l'année 1614 (1).

Une note manuscrite (autographe de l'auteur du Manuel) m'apprend que son père, Thomas Brunet, né à Morigny, près de Vire, le 13 mai 1744, était le fils de cultivateurs chargés d'enfants. Il vint à Paris chercher fortune, et, après avoir essayé de plusieurs professions, il se fit libraire. De son mariage avec Élisabeth Crozat, il eut un fils et une fille. Le fils, JacquesCharles Brunet, reçut pendant quelques années une bonne éducation; mais bientôt il se vit forcé de rentrer chez son père à cause des événements qui suivirent la Révolution de 1789, environ vers 1792. Thomas Brunet demeurait avec sa

(1) Catalogue chronologique des libraires et des libraires-imprimeurs de Paris, etc., 1789, 1 vol..pet. in-8.

sœur, bonne et sainte fille, qui prit soin du jeune Brunet. Celui-ci se livrait à l'étude de la bibliographie, pour laquelle il avait dès son enfance un goût très-vif, qui devint bien vite une véritable passion. Son père voyait avec peine que, s'il aimait beaucoup les livres, il n'avait guère de goût pour le commerce, et qu'à vrai dire il était un mauvais marchand. Du reste, il ne contrariait pas son goût pour la bibliographie. Le jeune Brunet ne tarda pas à tirer profit de ses études, car, malgré sa répugnance pour le commerce, il savait travailler quand cela était nécessaire : « Je ne fus pas à «< charge à mes parents, dit-il, et je crois même que j'ai « contribué à rétablir un peu notre petite fortune, qui avait « bien besoin d'être refaite. » Dès 1802, c'est-à-dire à peine âgé de vingt-deux ans, il avait rédigé plusieurs catalogues et publié un supplément au Dictionnaire bibliographique des livres rares, de Cailleau, dont je parlerai plus loin.

M. Brunet reprend ainsi ses souvenirs relatifs à son père : « Je voyais bien que mon père, déjà dans un âge avancé, << n'ayant que strictement le nécessaire, ne pouvait guère << m'aider de sa bourse; bien qu'arrivé à l'âge de vingt-huit «< ans, je ne m'inquiétais pas, livré entièrement à l'étude de << la bibliographie, qui avait le plus grand charme pour « moi; je pensais que tôt ou tard mon travail pourrait m'è« tre avantageux. Je ne me trompais pas dans mes conjec« tures; car, à peine ai-je eu publié la première édition du « Manuel du Libraire (c'est-à-dire en 1810), que je vis la « fortune me sourire, et je puis dire que, si je l'avais cultivée « avec plus de soin, elle m'aurait prodigué ses faveurs.... » Suivent quelques détails intimes sur son père, sur sa mère et sa sœur; principalement sur son père, et sur la satisfaction qu'éprouvait celui-ci à voir son fils réussir, non-seulement comme libraire, mais encore, et par-dessus tout, comme bibliographe. Il termine cette note en disant que sa sécurité était grande au moment où son père, qui venait d'atteindre sa quatre-vingtième année, fut frappé de paralysie, le 9 mai 1824, et mourut le 26 du même mois : «Il suc<«< comba, »> dit-il, «le 26 mai, à midi, après avoir commencé sa « quatre-vingt-unième année. La douleur que je ressens reste << renfermée en moi; à qui puis-je la manifester? Qui pourra

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