Nouveaux mélanges philosophiques, historiques, critiques, etc. etc, Volume 14

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Pagina 45 - Mais sur le point d'être jeté Au fond de la nuit éternelle, Comme tant d'autres l'ont été, Tout ce que je vois me rappelle A ce monde que j'ai quitté. Si vers le soir un triste orage Vient ternir l'éclat d'un beau jour, Je me souviens qu'à votre cour Le temps change encor davantage.
Pagina 77 - Je crois Ferney plus beau. Les regards étonnés, Sur cent vallons fleuris doucement promenés, De la mer de Genève admirent l'étendue ; Et les Alpes de loin, s'élevant dans la nue, D'un long amphithéâtre enferment ces coteaux Où le pampre en festons rit parmi les ormeaux.
Pagina 77 - Enfin cette Comté, franche aujourd'hui de nom, Qu'avec l'or de Louis conquit le grand Bourbon : Et, du bord de mon lac à tes rives du Tibre' Je te dis, mais tout bas : « Heureux un peuple libre ! » Je le suis en secret dans mon obscurité.
Pagina 47 - Rome et d'Athène. On me dit: Partez promptement; Venez sur les bords de la Seine, Et vous en direz tout autant, Avec moins d'esprit et de peine.
Pagina 41 - M"" de Pompadour : Les esprits et les cœurs et les remparts terribles, Tout cède à ses efforts, tout fléchit sous sa loi, Et vous et Berg-op-Zoom, vous étiez invincibles; Vous n'avez cédé qu'à mon roi. Il vole dans vos bras du sein de la victoire, Le prix de ses travaux n'est que dans votre cœur; Rien ne peut augmenter sa gloire, Et vous augmentez son bonheur.
Pagina 81 - J'ai vécu plus que toi; mes vers dureront moins. Mais au bord du tombeau je mettrai tous mes soins A suivre les leçons de ta philosophie, A mépriser la mort en savourant la vie, A lire tes écrits pleins de grâce et de sens, Comme on boit d'un vin vieux qui rajeunit les sens.
Pagina 48 - Et l'art est si laid dans ses vices ! Croyez-moi , vos renards, vos loups, Sont bien moins cruels que les nôtres ; Et nos chiens...
Pagina 42 - Je serais mort de plaisir au premier. Il m'a montré votre portrait ; ne vous fâchez pas , Madame , si j'ai pris la liberté de lui rendre les deux baisers. Vous ne pouvez empêcher cet hommage , Faible tribut de quiconque a des yeux.
Pagina 81 - Aussi lorsque mon pouls, inégal et pressé, Faisait peur à Tronchin, près de mon lit placé ; Quand la vieille Atropos, aux humains si sévère, Approchait ses ciseaux de ma trame légère, II a vu de quel air je prenais mon congé ; II sait si mon esprit, mon cœur était changé.
Pagina 85 - D'un plus rapide élan fut jamais emporté! Ton génie a voulu, dans ses vastes ouvrages, Embrasser tous les arts, dominer tous les âges. Par-tout il jette au loin des rayons éclatants, Que n'éteindra jamais le long oubli des temps.

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