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1558, in-8°; ibid., 1599, in-4°; - Discorso dell' acque Albule, bagni di Cæsare Augusto a Tivoli, etc.; Rome, 1564, in-4°; ibid., 1567, in-4o; Discorso dell' Alicorno, della natura dell' Alicorno e delle sue eccellentissime virtù; Florence, 1573, in-4°, et 1582, in-8°; - De thermis, lib. 7; Venise, 1571, in-fol.; - Tabula simplicium medicamentorum; Rome, 1577, in-4o;Tabula in qua ordo universi et humanarum scientiarum prima monumenta continentur; | Rome, 1581; Delle 12 pietre preziose che risplendevano nella veste sacra del sommo sacerdote; Rome, 1581, in-4°; De naturali vinorum historia, de vinis Italiæ, et de Conviviis antiquorum, deque Rheni, Galliæ, Hispaniæ et de totius Europæ vinis, etc.; Rome, 1596, in-fol.; Della gran bestia de a dagli antichi ALCE, e delle sue proprietà; Rome, 1587, in-4°; — Trattato delle gemme e pietre preziose; Francfort, 1603, in-8°; 1643;-De Venenis et Antidotis prolegomena; Rome, 1590, in-4°;

l'Origine dell' antică città Cluana, che oggi è la nobil terra di Sant' Elpidio; Ouvrage posthume.

Ginguené, Histoire littéraire d'Italie.

*BACCUET (Osée), médecin et philosophe genevois, mort en 1649. Devenu pasteur de l'Église réformée à Grenoble, il s'appliqua à soulager les infirmités de ses ouailles. On a de lui: l'Apothicaire charitable; Grenoble, 1670, in-8° : Baccuet s'y occupe particulièrement des substances alimentaires et médicamenteuses les plus usitées; Atrium Medicinæ Helvetiorum; Genève, 1691, in-12.

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Biographie médicale. Adelung, Supplément à Jöcher, Allgemeines Gelehrten-Lexicon.

*BACCUS (Henri), imprimeur et savant allemand, vivait dans la première moitié du dixseptième siècle. On a de lui: une description du royaume de Naples en italien, augmentée par César d'Eugenio, et que l'on trouve dans le Thesaurus antiquitatum et histor. Italiæ. Jöcher, Allgemeines Gelehrten-Lexicon.

* BACCUSÍ (Hippolyte), moine et compositeur italien, du seizième siècle. Il fut maitre de chapelle de la cathédrale de Vérone vers 1590, et fut un des premiers musiciens qui, pour soutenir les voix dans la musique d'église, y joignirent des instruments jouant à l'unisson des voix. Il laissa, entre autres compositions : Hippolyti Baccusii, eccl. Cath. Veronæ musicæ magistri, missæ tres tum voce, tum omni instrumentorum genere cantatu accommodatissimæ, cum octo vocibus; Venise, 1596;

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Hippolyti Baccusii, eccl. Cath. Verona musices præfecti, Psalmi omnes qui a sancta Romana Ecclesia in solemnitatibus ad vesperas decantari solent, cum duobus Magnificat, tum viva voce, tum omni instrumentorum genere cantu accommodatissimi, cum octo vocibus, num primum in lucem editi; Venise, 1597; quelques autres compositions (madri

gaux); Harmonia celeste di diversi excellentissimi musici; Anvers, P. Phalèse, 1593; -il Trionfo di Dori, recueil de madrigaux; Venise, 1592, et Anvers, 1596.

Fétis, Biographie universelle des Musiciens. BACELLAR (Antonio - Barbosa), écrivain Portugais, né à Lisbonne en 1610, mort en 1663. Il fit d'excellentes études chez les jésuites, et, après avoir pris ses degrés dans la faculté de droit, finit par être revêtu d'un emploi dans la haute magistrature de Porto. Bacellar s'occupait beaucoup de poésie à une époque de décadence; et nous ne dirons rien ici de ses vers, qui lui ont valu un certain renom : on les trouvera réunis dans un recueil bien connu, intitulé Feniz renascida. Comme historien, les services qu'il a rendus sont plus réels et regardent surtout le Brésil; il publia vers le milieu du dix-septième siècle le livre suivant: Relacão diaria do sitio

e tomada da forte praça do Recife, recuperação das capitanias de Itamaracá, Paraïba, Rio-Grande, Siara et Itha de Fernão de Noronha,por Francisco Barreto, mestre general do Stado do Brazile, governador de Pernambuco; Lisboa, 1654: ce livre obtint du succès, et fut traduit immédiatement en italien. Bacellar a donné un autre ouvrage concernant le siége d'Elvas, à l'époque où Alphonse VI, dirigé par Castel Melhor, soutenait une guerre active contre l'Espagne. FERDINAND DENIS.

Barbosa Machado, Bibliotheca Lusitana. * BACFARE (Valentin), luthiste hongrois, vivait au seizième siècle. On a de lui: Tablature du Luth; - Harmonix musicx in usum testudinis; Cracovie, 1565, in-4°. Il se pourrait que ce musicien fut le père du suivant, bien que les noms soient terminés de manière différente.

Fétis, Biographie universelle des Musiciens.

*

BACFART (Jean), luthiste hongrois, né à la fin du seizième siècle. On manque de détails sur sa vie. Il n'est connu que par quelques morceaux de sa composition insérés dans le Thesaurus musicus de Besard, 1603.

Fétis, Biographie universelle des Musiciens.

BACH (1), célèbre famille de musiciens qui remonte au seizième siècle, et qui, dans le cours de deux cents ans, a donné à l'Allemagne plus de cinquante artistes.

Le chef de cette famille fut VEIT BACH, boulanger à Presbourg, qui, forcé de quitter sa ville natale à cause de la religion protestante qu'il avait embrassée, vint s'établir meunier à Wechmar, village de Saxe-Gotha. Passionné pour la músique, qui charmait ses loisirs, il communiqua ce goût à ses deux fils. L'aîné devint père de trois enfants mâles qui, à leur tour, eurent chacun trois fils; et depuis lors la familie Bach devint très-nombreuse. Ses membres, dispersés plus tard dans différentes contrées de l'Allemagne,

(1) Ce nom peut se traduire en français par Rivière, qui est aussi un nom de famille très-répandu.

étaient convenus de se réunir une fois chaque année, à jour fixe, pour célébrer une fête mu sicale. Ces réunions eurent lieu jusqu'au milieu du siècle dernier; et, ce qui est un fait unique dans les annales de l'art, on vit quelquefois plus de cent musiciens du nom de Bach, hommes, femmes et enfants, jouant ou chantant ensemble des morceaux de leur composition. Un autre usage non moins remarquable s'était établi dans cette famille: elle rassemblait toutes les compositions de ses différents membres dans un recueil qu'ils appelaient les Archives des Bach. CHARLES-PHILIPPE-EMMANUEL les possédait en dernier lieu. Après sa mort elles ont été vendues, et une grande partie en a été acquise par M. Polchau, à Berlin, amateur distingué, qui possède une collection d'ouvrages de musique des plus rares et des plus précieux. L'espace nous manque pour parler de tous les Bach en particulier. Nous nous bornerons à citer les plus célèbres, qui sont les quatre suivants. [Enc. des g. du m.]

BACH (Jean-Sébastien), célèbre organiste et contrapuntiste allemand, né le 21 mars 1685 à Eisenach, mort le 28 juillet 1750. A peine âgé de dix ans, il devint orphelin, et fut obligé de chercher un asile auprès de son frère aîné JeanChristophe, organiste à Ordruff, qui lui donna les premières leçons de clavecin. Sébastien fit des progrès rapides; mais la mort de son frère survint peu de temps après, et, abandonné à lui-même, il se rendit à Lunebourg. Là, il trouva moyen d'entrer au gymnase et d'y suivre le cours d'études classiques. Mais il ne renonça pas à l'art pour lequel il était né; et, recherchant les occasions de se fortifier sur le clavecin et sur l'orgue, il fit plusieurs excursions Hambourg pour y entendre le célèbre organiste Reinke; il visita aussi la chapelle de Celle, composée en grande partie d'artistes français, dont la musique était une nouveauté pour lui. En 1703, il vint à Weimar, où il fut nommé musicien de la cour grand-ducale; mais il quitta cette place, l'année suivante, pour celle d'organiste de la nouvelle église à Arnstadt. Comme Buxtehude passait pour l'un des plus grands -organistes de l'époque, Bach fit le voyage de Lubeck pour l'entendre: il y resta trois mois, pour étudier en secret la méthode du célèbre virtuose, et revint ensuite à Arnstadt. En 1707 il se rendit à Mulhausen, où il accepta la place d'organiste; mais, dès l'année suivante, il quitta cette ville pour Weimar, où il fut nommé organiste de la cour, et plus tard, en 1714, maitre de concert. C'est là qu'il écrivit ses plus beaux morceaux de musique sacrée, et qu'il atteignit, sur l'orgue, un degré de perfection qui jamais n'a été égalé. Sa supériorité était tellement reconnue, que personne n'osait se mesurer avec lui; et l'on raconte à ce sujet une anecdote assez plaisante. Marchand, célèbre organiste français, était venu à Dresde, et avait obtenu beaucoup

de succès par son jeu brillant. Volumier, maître de concert de la cour de Dresde, invita Bach à venir en cette ville pour soutenir une lutte musicale avec l'artiste français. Bach s'y étant rendu, proposa le cartel à Marchand, qu'on lui avait fait entendre en secret. Bach fut exact à l'heure du rendez-vous; mais Marchand, qui avait accepté, se fit attendre. On envoya enfin le chercher, et grande fut la surprise lorsqu'on apprit que dans la nuit il avait pris la fuite. Bach alors se fit entendre seul à la société nombreuse que la curiosité avait rassemblée, et qu'il étonna par les prodiges de ses savantes improvisations. De retour à Weimar, il fut appelé à la cour du prince d'Anhalt-Koethen, devint maître de chapelle, et conserva cet emploi près de six ans. Dans la suite, la place de directeur de musique à l'école de Saint-Thomas de Leipzig étant devenue vacante en 1733, Bach l'accepta, et l'occupa jusqu'à sa mort. Il reçut plusieurs autres marques de distinction; en 1736, il fut nommé par le duc de Weissenfels maître honoraire de sa chapelle, et en 1736 il reçut le titre de compositeur du roi de Pologne, électeur de Saxe.

Toute l'Allemagne retentissait de la gloire de Bach. Frédéric le Grand ne pouvait résister au désir de l'entendre sur son invitation pressante, Bach se décida à faire le voyage de Berlin. Il joua devant le roi à Ptosdam, et son succès fut complet. Après avoir improvisé une fugue sur un thème donné par le roi lui-même, il en exécuta une autre à six voix, d'après un thème de sa propre invention. A Leipzig, il écrivit une fugue à trois parties sur le thème du roi, un Ricercare à six, et quelques canons avec la suscription : Thematis regii elaborationes canonica. Il les fit graver avec quelques autres compositions, et dédia le tout au roi, sous le titre d'Offrande musicale (Musikalisches Opfer ). L'excès du travail avait affaibli sa vue. Une maladie d'yeux le décida à l'opération de la cataracte, qui, deux fois manquée, finit par le rendre complétement aveugle. Sa santé s'altéra par l'usage des médicaments, et il succomba à une apoplexie le 28 juillet 1750, à l'âge de soixante-cinq ans. Il s'était marié deux fois, et avait eu, de sa première femme, sept enfants, et de la seconde treize; en tout onze, fils et neuf filles. Tous ses fils, élèves de leur père, furent musiciens de profession, mais quelques-uns seulement se sont distingués. Quant aux compositions de Bach, il en a laissé une prodigieuse quantité, qui sont des chefs-d'œuvre dans tous les genres. Quelques-uns de ses ouvrages ont été publiés durant sa vie; mais la plus grande partie se trouvait manuscrite dans les Archives des Bach, et entre les mains de ses élèves. De nos jours on en a gravé plusieurs, mais il en reste encore bon nombre d'inédits. En France, on connaît plus particulièrement son recueil de quarante-huit préludes et fugues pour le clavecin. Cet ouvrage,

admirable sous tous les rapports, suffirait sans doute à lui seul pour donner l'immortalité à son auteur; mais Bach a eu encore des titres plus importants à la gloire. Pour apprécier toute la portée du génie de cet homme, il faut connaître ses grandes conceptions de musique sacrée, telles que ses messes, l'oratorio de la Nativité de Jésus-Christ, et surtout la Passion d'après saint Mathieu. Cette dernière a été, en 1829, exécutée à Berlin devant une foule immense, et a excité l'enthousiasme des connaisseurs. Elle a été publiée la même année. [Enc. des g. du m.]

Son fils, Jean-Christophe-Frédéric, né en 1732, mort le 26 février 1795, fut maître de chapelle de Guillaume, comte de la Lippe-Schaumbourg, et passa toute sa vie à Bückebourg; ses compositions portent le cachet d'une simplicité noble et ferme. La plupart de ses œuvres sont encore inédites; parmi celles qui ont été publiées on remarque: Cantiques sacrés de Münster, deux collections; Leipzig, 1773-1774, in-4°; six Sonates pour le clavecin, violon et basse; Riga, 1777; trois grands Concertos pour le clavecin ; Francfort-sur-le-Mein, in-fol.

Fétis, Revue musicale, no 23 et 24 de 1833.

BACH (Charles-Philippe-Emmanuel), musicien allemand, deuxième fils de Jean-Sébastien, naquit à Weimar en 1714, et mourut à Hambourg le 14 décembre 1788. Destiné au barreau, il fit ses premières études à l'École de SaintThomas à Leipzig, fréquenta ensuite les cours de jurisprudence à l'université de la même ville, à et passa, pour terminer ses études de droit, l'université de Francfort-sur-l'Oder. Toutefois il ne négligeait pas la musique, dont son père lui avait enseigné les principes. Ayant organisé un concert d'amateurs à Francfort, il en dirigea l'exécution, et finit par renoncer à la jurisprudence pour se vouer entièrement à son art favori. En 1738, il se rendit à Berlin, où sa réputation musicale l'avait déjà précédé; et le grand Frédéric, alors prince royal, le reçut avec des marques de bienveillance. Devenu roi deux ans plus tard, ce prince le nomma musicien de sa chapelle et accompagnateur, emploi dont Bach s'acquittait avec beaucoup de talent, en accom-' pagnant les morceaux de flûte que le roi jouait en amateur distingué. Après un séjour de vingtneuf ans, Bach quitta Berlin pour se rendre à Hambourg, où on l'avait appelé pour être le successeur de Telemann, en qualité de directeur de musique. Avant son départ, la princesse Amélie de Prusse, voulant récompenser ses services, lui donna le titre de maître de sa chapelle. Arrivé à Hambourg en 1767, il y passa le reste de sa vie, refusant toutes les offres avantageuses que lui adressaient d'autres villes d'Allemagne.

Quoique moins célèbre que son père, Emmanuel Bach tient cependant un rang distingué dans les annales de l'art. Ses compositions

s'étant

portent l'empreinte de l'originalité aperçu de bonne heure que jamais il n'égalerait son père, il se fraya une route nouvelle, et se fit un style où la mélodie s'unit à une science profonde. « La musique, disait-il, doit toucher le cœur. >> Toutes ses compositions sont le commentaire de ces paroles, et il suivit le même principe dans son exécution. Son jeu était plein de grâce; faire chanter l'instrument était son principal soin. En 1753 il publia son Essai sur l'art de toucher du clavecin, ouvrage classique qui eut un succès immense, et servit de base à une foule de méthodes qu'on a écrites pour cet instrument. Mozart se plaisait à reconnaître qu'il devait tout son talent d'exécution à la méthode d'Em. Bach, et à l'étude assidue qu'il avait faite de ses œuvres. Le nombre de ses compositions est considérable. Elles consistent en 210 solos pour le clavecin, dont 70 sont restés inédits; 52 concertos de clavecin avec orchestre, dont 9 seulement sont publiés; 47 trios pour clavecin, violon et basse; ou pour 2 flûtes ou 2 violons et basses; 18 symphonies d'orchestre; 12 sonatines pour le calvecin, avec accompagnement de divers instruments; 19. solos pour instruments à vent, la viole da gamba, le violoncelle et la harpe; 3 quatuors pour clavecin, flûte, alto et basse. Parmi ses compositions pour le chant, on remarque 22 Passions; 2 Oratorio, des cantates, des motets, et une foule d'autres morceaux, dont il serait trop long de faire ici l'énumération. [Enc. des g. du m.]

Fétis, Biographie universelle des Musiciens.

*BACH (Guillaume-Friedemann), musicien allemand, fils aîné de Jean-Sébastien, et surnommé le Bach de Halle (à cause d'un séjour de vingt ans qu'il avait fait dans cette ville ), naquit à Weimar en 1710, et mourut à Berlin le 1er juillet 1784. Son père lui enseigna le clavecin, l'orgue et les principes de la composition. Il l'envoya ensuite à Leipzig pour y faire ses humanités à l'École de Saint-Thomas. Ses études terminées, le jeune Bach voulut se vouer à la jurisprudence, dont il suivit des cours à l'université de la même ville. Mais il revint bientôt à la musique, et s'établit en 1733 à Dresde, où il fut nommé organiste de l'église de Sainte-Sophie. Appelé en 1747 à Halle, pour remplir la place de directeur de musique et d'organiste à l'église de NotreDame, il y resta jusqu'à 1767. On ignore les motifs qui lui firent quitter cette place; mais il vécut depuis, en particulier, dans différentes villes de l'Allemagne, et mourut à Berlin dans la misère. G.-F. Bach a peu écrit, et presque toutes ses compositions sont restées manuscrites, à l'exception de deux sonates de clavecin, imprimées, l'une en 1739 à Halle, et l'autre en 1744 à Dresde. Cette dernière devait, selon le titre, être suivie de cinq autres, mais elles n'ont pas paru. Douze polonaises ont été publiées en 1829 à Leipzig. Tous ceux qui l'ont entendu impro

viser sur l'orgue s'accordent à dire qu'il était un des plus savants harmonistes, et que, pour la fugue, il ne le cédait qu'à son père. Ce qui l'empêcha d'obtenir dans le monde le succès qu'il méritait, ce fut son caractère sombre et misanthrope qui, refusant de se plier aux lois de la politesse, le priva d'amis, et finit par éloigner de lui toutes les personnes dont les services ou la protection auraient pu lui être utiles. [Enc. des g. du m.]

Fetis, Biographie universelle des Musiciens.

BACH ( Jean-Chrétien ), musicien allemand, fils cadet de Jean-Sébastien, et surnommé le Milanais ou l'Anglais, à cause de son séjour en Italie et en Angleterre, naquit à Leipzig en 1735, mourut à Londres en janvier 1782. Il fut l'élève de son frère Emmanuel, qui, après la mort de leur père, lui donna des leçons de clavecin et de composition. En 1754, il partit pour l'Italie et se fixa à Milan, où on lui confia l'emploi d'organiste de la cathédrale. Il y resta cinq ans, et ce séjour dans le pays de la mélodie forma son goût pour la musique vocale, qui lui valut de nombreux succès. En 1759 il se rendit à Londres, où il passa le reste de sa vie en qualité de maître de chapelle de la reine d'Angleterre. Peu de temps avant sa mort, il avait fait le voyage de Paris, où il fit graver la partition de son opéra d'Amadis de Gaule. Outre une foule de compositions pour le clavecin et autres instruments, on a de lui quatorze opéras ( Caton, Orion, Orphée, Thémistocle, etc.), gravés pour la plupart à Londres; un oratorio, un Salve regina, et quelques autres morceaux de musique sacrée. Dans ses compositions pour les instruments, il s'éloigna de l'école sévère de sa famille, et visa à la popularité. Aussi eurentelles, à l'époque de leur publication, un succès de vogue. Dans ses opéras il préféra la grâce à la force, et beaucoup de ses airs d'une mélodie flatteuse firent longtemps les delices des amateurs de Londres. Ses accompagnements, riches pour l'époque où il écrivit, se distinguaient par T'heureux emploi des instruments à vent. [Enc. des g. du m.]

Fetis, biographie universelle des Musiciens.

tige Kur der Natur oder Genesung der Kranken ohne Arzney (Traité des effets tout-puissants de la thérapeutique naturelle, ou guérison des malades sans le secours du médecin); Abhandlung über die einfachen FlussKrankheiten nebst einer Voraussetzung die Jahre des hohen Alters zu erreichen (Traité des hémorroïdes simples, avec des indications sur la manière d'atteindre l'âge le plus avancé); Breslau et Hirschberg, 1794, in-8°; - Sichere Anleitung wie man bey Krankheiten sich und dem Arzte eine glückliche Kur machen kanne (le Meilleur guide pour assurer au malade et au médecin une cure heureuse);

Abhandlung über die Elasticitæt oder Sprannkraft des Menschlichen Kærpers (Traite de l'élasticité du corps humain); Breslau et Hirschberg, 1794.

Callisen, Medizinisches Schriftsteller-Lexicon. - Bio graphie medicale.

*BACH (George), philosophe allemand, mort en 1649. Il était recteur du gymnase de Strasbourg. On a de lui : Vindiciæ pro analysi logica Corn. Martini; Strasbourg, 1626, in-8°; — Vindiciæ tertii generis communicationis adversus sophisticationes Joh. Combachii, in libro suo de communicatione idiomatum; ibid., 1641, in-8°; - Examen principiorum, quibus recentiores Physici opera naturæ male superstruunt, rerumque aliarum Aristoteli oppositarum, nominatim principiorum mundi, vaporis, spiritus et lucis, Jo. Am. Comonii ; ibid., 1649, in-8°.

Adelung, Supplément à Jöcher, Allgemeines GelehrtenLexicon

BACH (Jean-Auguste), jurisconsulte allemand, né à Hohendorf en Misnie le 17 mai 1721, mort à Leipzig le 6 décembre 1759. Il etudia à Leipzig, et y devint, en 1750, prefesseur de jurisprudence ancienne. On a de lui : Comment. de divo Trajano, sive de legibus Trajani; Leipzig, 1747, in-8°; — Historia jurisprudentiæ romanæ, ouvrage principal de l'auteur, qui eut plusieurs éditions : la meilleure est celle de Stockmann; Leipzig, 1806, in-8°; – de Mysteriis Eleusiniis; Leipzig, 1747, in-8°. Ce traite, et onze autres dissertations sur des sujets de jurisprudence, ont été recueillis par Klotz, sous le titre d'Opuscula ad historiam et jurisprudentiam spectantia; Halle, 1767, in-8°. On doit aussi à Bach une excellente édition

de l'Economique, de l'Apologie, de l'Agesilas, de l'Hieron et du Banquet de Xénophon; Leipzig, 1749, in-8°; ainsi que l'edition du grand ouvrage de Brisson de Formulis ; Leipzig, 1754,

* BACH ( Antoine ), médecin allemand du dixhuitième siècle. Il laissa entre autres ouvrages: Abhandlung über Kentnisse der Gesundheitspilege (Traite de la connaissance de l'art de guerir `; Neiss, 1787, in-8°; — Abhandlung über den Nutzen der gebräulichsten Erdgewachse in der Arzneywissenschaft, nebst einer phytologischen Voraussetzung für Liebhaber der Botanik (Traité de l'utilité des plan-in-fol., et de l'Economia juris de Berger; tes les plus usuelles, avec un exposé phytologi que destiné aux amateurs de botanique '; Breslau et Hirschberg, 1789, in-8°; — Abħandlung über den Nutzen der Blutigeln in der ArzneyWissenschaft Traité de l'utilité des Sangsues dans la pratique de la médecine); Breslau, 1789, in-8`; — Abhandlung über die eigenmæch- ¦

Leipzig, 1755, in-4°.

Platner, Eloge de Bach, Leipz., 1759, in-8°, reimprimė dans les Opuscules de Klotz.

*BACH Lothaire DE ), musicien et mathématicien francais, ne à Trèves le 27 août 1661, mort le 29 juillet 1797. Il fet musicien et mathematicien de Felecteur de Cologne. En 1688 il alla à

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Harzheim, Biblioth. Colon. Adelung, Supplément à Jöcher, Allgemeines Gelehrten-Lexicon.

BACH (Victor), médecin, né vers 1770 à Villefranche (Aveyron), mort à Paris vers la fin de 1799. Il exerçait sa profession à Paris lorsque éclata la révolution, dont il embrassa les principes avec enthousiasme. Pendant les luttes de la convention, il se montra partisan déterminé de la Montagne. En l'an VI, nommé électeur du département de la Seine, il manifesta hautement ses opinions démocratiques. Traduit devant un jury'd'accusation pour avoir attaqué dans une brochure (la grande Conspiration anarchique de l'orateur renvoyée à ses auteurs, par le citoyen Bach) le Directoire et les auteurs de la loi du 23 février an VII, il fut renvoyé absous, et continua sa lutte contre l'autorité directoriale. Après la chute de Larevellière-Lépaux et de ses collègues, il parla au club du Manége sur les dangers de la patrie, et proposa, pour la sauver, une constitution dont les idées se rapprochaient du système Babeuf. Bach avait plusieurs fois prédit que la république serait détruite par un soldat: l'événement du 18 brumaire vint justifier ses prévisions. Fidèle à ses principes, et ne voulant pas vivre sous le despotisme militaire, il se brûla la cervelle au pied de la statue de la Liberté, sur la place de la Concorde, à l'endroit même où fut guillotiné Louis XVI.

Le Bas, Dictionnaire encyclopédique de la France.

* BACHACZEK Ou BACHACIUS (Martin), cosmographe allemand, natif de Prague, mort le 17 février 1612. Il remplit d'abord à Vienne, auprès de l'évêque Miglicius, les fonctions de calligraphe, étudia ensuite à Leipzig, puis à Pardubitz, et devint recteur à Prague.

Le désir de se perfectionner dans ses études lui fit fréquenter les universités d'Altdorf et de Wittenberg, où il fut reçu docteur en théologie. Il retourna ensuite en Bohême, devint recteur à Zateck et professa à Prague. On a de lui une édition estimée de l'ouvrage de Honters: De Rudimentis cosmographicis; Prague, 1595, in-8°; et des notices académiques dans Mart. Giczinsky, Programmat. Acad. Prag.

Adelung, Supplément à Jöcher, Allgemeines Gelehrten-Lexicon. Voigt, Acta Liter. Bohem., I, p. 51, 123. Balbini, Bohemia docta, t. II, p. 274.

*BACHAIE-BEN-ASHER, rabbin espagnol, natif de Saragosse, vivait dans la seconde moitié du treizième siècle. On a de lui: Kad Hakkemach, etc. (Commentaire sur divers passages de l'Écriture); Venise, 1546;- Biur al Hattorah (Commentaire sur la loi), édition de

l'ouvrage estimé de Salomon ben Addereth, dont Bachaie fut l'élève.

Bartholoccius, Bibliotheca magna rabbinica. Wolf, Bibl. hebræa.

* BACHAIE ( Haddayan-Ben-Joseph-de-Pekuda), rabbin juif, vivait vers la seconde moitié du treizième siècle. Il laissa en arabe Khovath Hallevavoth (Obligation de cœur), trad. de l'arabe en hébreu par Judas-Aben-Tibbon. Il est question dans cet ouvrage de la vie spirituelle, des devoirs de l'homme envers Dieu, envers le prochain et envers lui-même; Constantinople, 1550.

Rossi, Dizionario degli Ebr. *BACHARTIER BEAUPUY ( Michel - Armand), général de division, fils de BachartierBeaupuy et de Jeanne Beaupuy de Vilar, né à Saint-Médard (Dordogne) le 14 juillet 1755, tué à la bataille de Reutlingen le 19 octobre 1796. Sous-lieutenant dans le régiment de Bassigny le 2 mars 1773, il passa par tous les grades, et fut nommé général de division le 15 mai 1795; il mourut à l'âge de quarante et un ans. Sur un certificat délivré par le ministre de la guerre, on lit: « Le ministre certifie que ce général a fait « aux armées du Rhin et de l'Ouest, et du Rhin «<et Moselle, les campagnes de guerre de la ré«<volution jusqu'au 19 octobre 1796, époque à

laquelle il fut tué à l'armée du Rhin et Mo<< selle. » Le nom de ce général est inscrit sur les tables de bronze du palais de Versailles. S. Archives de la guerre. Moniteur (réimpression),

t. XIX, 56-68; XXV, 705; XXXIII, 331, 338, 343, 355, 424.

BACHAUMONT ( François le Coigneux DE), littérateur et bel esprit, né à Paris en 1624, mort en 1702. Fils d'un président à mortier, il était lui-même conseiller-clerc au parlement de Paris, lorsque commença la guerre burlesque de la Fronde. Il figura parmi les ennemis du ministère, et ce fut même à lui que ce parti dut le nom que l'histoire lui a conservé. Il dit un jour que les opposants ressemblaient aux écoliers qui, jouant à la fronde dans les fossés de Paris, se dispersaient dès que le lieutenant civil approchait, et recommençaient quand ils ne le voyaient plus. Cette plaisanterie fut aussitôt adoptée par des gens qui se moquaient de tout et d'eux-mêmes; et dès lors les ennemis de Mazarin prirent pour signe de ralliement des cordons de chapeau en forme de fronde. Bientôt ce signe devint une mode générale, et tout fut à la fronde les nœuds d'épée, les rubans et même le pain. La plume était aussi bien, et plus que l'épée, l'arme des frondeurs; et Bachaumont, qui maniait les vers avec esprit et facilité, lança contre Mazarin maintes épigrammes et plusieurs chansons. Quand les troubles furent calmés, et que le parlement revint offrir de serviles homImages au ministre dont il avait mis la tête à prix, Bachaumont vendit sa charge de conseiller pour passer ses jours dans l'oisiveté et le plaisir avec Chapelle, le Broussin, et tous les aimables

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