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BAADER (Joseph-François de Paule), médecin allemand, né à Ratisbonne le 15 septembre 1733, mort en 1794. Il étudia successivement la théologie, la philosophie et la médecine. En 1759, il fut nommé physicien de la ville d'Amberg, et bientôt après attaché en qualité de médecin à la personne du duc Clément à Munich. En 1777, il obtint le titre de médecin de l'électeur Maximilien-Joseph III. On a de Baader: Dissertatio de Natura corporis humani viventis; Ingolstadt, 1757, in-4°; - Ankündigung eines balsamischen Seifen-syrups als eines beinahe specifischen Mittels in Schleim und Obstructions Krankheiten (Annonce d'un sirop savonneux balsamique, comme remède spécifique dans les maladies d'obstruction, etc.); Augsbourg, 1783, in-8°; trad. en français par l'auteur, Munich, 1784; Purgirender Mandelsyrup für Kinder (Sirop d'amandes purgatif pour les enfants); Munich, 1789, in-8°; trad. en français par l'auteur, Munich, 1789, in-8°.

Biographie medicale.

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*BAAK-HATTIGH (Jean), peintre flamand, vivait vers la seconde moitié du dix-septième siècle. Il peignit des paysages dans le genre de Pælenburg; ses tableaux se rencontrent peu dans les musées. On voit à Saint-Hiobs-Gasthuis une ceuvre de ce peintre datée de 1642, et qui mérite d'être remarquée. On en voit une autre dans la galerie d'un amateur de Rotterdam, M. Jacques Meyer.

Nagler, Neues Allgemeines Künstler-Lexicon.

BAAKE (Ferdinand ), pianiste et compoşiteur allemand, né le 15 avril 1800 à Hende

leer, près de Halberstadt. Il eut pour maîtres de piano et de composition Hummel et Fr. Schneider. Il remplit d'abord les fonctions d'organiste et de directeur du choeur à l'église principale de Halberstadt, et se fixa plus tard à Wolfenbüttel. On a de lui des chansons, rondeaux, sonates et walses, dont le catalogue se trouve dans Fétis.

Fétis, Biographie universelle des Musiciens.

*BAAL, roi de Tyr, mort l'an 592 avant J.-C. Il succéda à Ithobal, et fut détrôné par Nabuchodonosor. Après lui, les Tyriens furent gouvernés pendant quelques années par des juges dépendant des Assyriens.

Josèphe, Contra Appion., liv. III. - Moréri, Diction naire historique.

BAALE (Henry VAN), poëte dramatique hollandais, mort en 1822. Il laissa deux poëmes, intitulés De Saracenen et Alexander.

Rose, New Biographical Dictionary.

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BAAN (Jacques DE), peintre hollandais, fils de Jean Baan, né à la Haye en 1673, mort à Vienne en 1700. A dix-huit ans il peignait des portraits qui égalaient ceux de son père. Il suivit ensuite le roi Guillaume III en Angleterre, où il continua de peindre dans le même genre. Le portrait du duc de Glocester fut surtout remarqué. Plus tard Baan alla à Florence, où le grand-duc l'accueillit avec bienveillance, puis à Rome, où il s'appliqua à reproduire les œuvres des maîtres.

Bryan, Dictionnaire. - Nagler, Neues Allgemeines Künstler-Lexicon.

BAAN (Jean DE), peintre hollandais, né à Harlem le 20 février 1633, mort à la Haye en 1702. I peignit le portrait, et s'acquit dans ce genre une grande réputation. Il eut d'abord pour maître son oncle Pirmans, peintre peu renommé, puis Jean Backer, et s'attacha surtout à imiter Van Dyck, ayant fort peu de goût pour la manière de Rembrandt. En 1660, Baan vint à la Haye, où il fit les portraits des princes de Tarente, du comte de Horn et d'autres personnages considérables. Il se rendit ensuite en Angleterre où l'appelait le roi Charles II, qu'il peignit, ainsi que la reine Catherine de Portugal. L'envie qu'il avait déjà rencontrée sur son chemin, en Hollande, l'attendait aussi en Angleterre. Il revint alors dans son pays natal, où il peignit les de Witt (Corneille et Jean), qui laissèrent une si grande trace dans l'histoire des Pays-Bas. Leurs portraits donnèrent lieu à un de ces incidents qui caractérisent la populace de tous les temps. Après avoir massacré les deux frères de Witt, les meurtriers exigèrent de Baan les tableaux qui représentaient leurs victimes. On fouilla sa maison; mais il avait su mettre son œuvre en sûreté. La populace furieuse courut alors

à la maison de ville de Dordrecht, d'où elle arracha et mit en pièces un autre portrait de Jean de Witt, chef-d'œuvre de Baan. C'était un tableau de grandeur naturelle, où l'infortuné grand pensionnaire paraissait assis sur un trophée d'armes, un bras appuyé sur la bouche d'un canon. Au-dessus du héros, voltigeaient des enfants qui le couronnaient de lauriers, et une Renommée publiant ses louanges; à gauche, une femme et des enfants vidaient aux pieds du magistrat hollandais une corne d'abondance; dans le lointain, on apercevait la prise de Chatham et l'incendie de plusieurs navires.

Le courage et le patriotisme du peintre des de Witt furent mis à une autre épreuve. En 1672, il fut invité par le duc de Luxembourg, gouverneur d'Utrecht, à venir peindre Louis XIV, qui se trouvait alors à Utrecht. Baan refusa, après en avoir référé au prince de Waldeck. Louis XIV sut apprécier ce refus; et, loin d'en témoigner du mécontentement, il chargea le comte d'Avaux, son ambassadeur en Hollande, de consulter l'artiste hollandais dans tous les achats à faire pour la France. Plus tard Baan, conseillé en cela par sa femme, qui n'aimait pas l'étiquette des cours, refusa le titre de premier peintre de Frédéric-Guillaume, électeur de Brandebourg. A la cour de Frise, où il fut appelé ensuite, il peignit les princes et la princesse de Nassau, comme antérieurement il avait reproduit sur la toile un autre prince, le grand-duc de Toscane, qui avait fait placer dans sa galerie et parmi les tableaux des maîtres l'œuvre du peintre néerlandais. Ses succès dans le pays de Frise exposèrent Baan à des dangers sérieux, et c'est encore la main de l'envie qui tenta de le frapper. Un peintre frison conçut contre lui une telle haine, qu'il fit exprès le voyage de la Haye pour tuer l'artiste dont il était jaloux. Après avoir inutilement tenté de le frapper dans la rue à cause d'un chien qui accompagnait toujours Baan, le Frison se présenta chez son confrère, demandant à voir ses tableaux, et chercha, pendant qu'on les lui montrait, à frapper Baan, lorsqu'un ami de celui-ci survint assez à temps pour arrêter le bras de l'assassin, qui prit la fuite.

Dans une autre occasion, Baan n'échappa au poignard de ses ennemis qu'après avoir perdu un doigt de la main droite. Pour prouver à ses envieux qu'il n'était point privé de la vue, comme ils en répandaient le bruit, il fit encore, en 1692, le portrait du prince d'Anspach-Brandebourg. Celui du prince de Nassau-Ziegen, devenu la propriété du roi de Prusse, passe pour le chefd'œuvre de Baan. V. R.

Nagler, Neues Allgemeines Künstler-Lexicon. Deschamps, Vies des Peintres.

*BAANA, chef de brigands, vivait dans la première moitié du onzième siècle avant J.-C. En compagnie de Rechab son parent, il assassina Isboseth, fils de Saül, et, croyant plaire à David, lui porta la tête de la victime. David châtia les

meurtriers il leur fit couper les pieds et les mains, et les fit pendre dans cet état près de la piscine d'Hébron.

Rois, liv. II, ch. IV. - - Josèphe, Antiq., I. VII, ch. Ir Moréri, le Grand Dictionnaire historique. BAAR OU BAR (George-Louis DE). Voy! BAR.

BAARDT. Voy. BAART.

BAARLAND OU BARLAND (Adrien VAN), savant flamand, né en 1488, mort à Louvain en 1542. Il fit ses études à Gand sous le P. Schot, et enseigna le latin dans le collége de Busleiden en 1518 et 1520. De là, il se rendit en Angleterre avec Antoine, seigneur de Grimbergen, fils du prince de Bergen. Revenu à Louvain, Baarland professa la rhétorique à la place de Jean Paludanus. Il fit des élèves remarquables. Ses opuscules historiques et géographiques (de Urbibus inferioris Germaniæ; de Litteratis urbis Romæ principibus; de Ducibus Venetis; de Comitibus Hollandiæ; de Episcopis Ultrajectinis; Chronologia brevis ac historia ab orbe condito ad annum 1532; Chronicon ducum Brabantiæ) ont été imprimés à Cologne, chez Bernard Gualterus (Walther) en 1603, in-fol.

Val. André, Biblioth. Belgica. - Le P. de la Ruc, Gelehrtes Zeeland. - Nicéron, Mémoires. Moréri, le Grand Dictionnaire historique.

RAARLAND OU BARLAND (Hubert VAN), médecin flamand, natif de Baarland en Zélande, vivait dans la première moitié du seizième siècle.. Il exerça d'abord la médecine à Namur, et passa ensuite une partie de sa vie à Bâle auprès d'Érasme, qui fait de lui le plus grand éloge. On a de Baarland Epistola medica de aquarum distillatarum facultatibus; Anvers, 1536, in-8°; Velitatio medica cum Arnoldo Nootsio, qua docetur non paucis abuti nos vulgo medicamentis simplicibus, ut capillo Veneris, xylaloe, xylobalsamo, spodio; Anvers, 1532, in-8°: c'est une réfutation d'Arnoud Noots, médecin de Louvain. L'auteur y établit que les médecins ne savent point se servir des simples, du capillaire notamment, et relève plusieurs erreurs d'Avicenne à ce sujet. Baarland a aussi traduit du grec en latin : Sancti Basilii oratio de agendis Deo gratiis et in Julittam martyrem; De medicamentis paratu facilibus,

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tour, devint directeur de l'hôpital Puterryken, fondé en 1525. Il laissa tous ses biens à cet hô-| pital, pour servir à l'entretien d'enfants pauvres qui pouvaient y être admis, instruits et exercés à une profession, à partir de l'âge de neuf ans.

Moréri, le Grand Dictionnaire historique.

*BAART OU BAERT (Arnaud), jurisconsulte brabançon, né à Bruxelles en 1554, mort le 29 mai 1629. Il débuta par le barreau, et professa ensuite le droit à Douai. Plus tard, il revint à Bruxelles, où il exerça la magistrature et fit partie du conseil de Malines. La science de Baart était si profonde, qu'il savait, dit-on, par cœur les Pandectes et la plupart des autres lois romaines. Il laissa: Lectiones extraordinariæ Duaci habitæ ; des Remarques sur la Practica criminalis de Jacques de Bello-Visu. Jöcher, Allgemeines Gelehrten-Lexicon. le Grand Dictionnaire historique.

Moréri,

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Éloy, Dict. de la Méd. — Marchand, Dict. Hist., t. II, p. 94. - Adelung, Supplément à l'Allgemeines Gelehrten-Lexicon de Jöcher.

BAASA, roi d'Israël, fils d'Ahias, vivait dans la seconde moitié du dixième siècle avant J.-C. Il usurpa la couronne d'Israël, après avoir tué Nabad, fils de Jéroboam, et exterminé toute la race de ce prince; puis il déclara la guerre à Aza, roi de Juda, et se livra à toutes sortes de déréglements. Jéhu, qui vint, au nom du Seigneur, faire des remontrances à ce roi coupable, fut victime de sa mission: Baasa le fit mourir. Rois, III, 13.

*BAAT (Catherine), femme peintre suédoise. Elle ne se distingua pas moins par son savoir que par son talent pour la peinture. On a d'elle les Tables généalogiques de la noblesse de Suède, rédigées et peintes par Cath. Baat. Elle y releva les erreurs dé J. Messenius sur le même sujet.

Chaudon et Delandine; Nouveau Dictionnaire historique.

BAAZ OU BAAZIUS ( Benoît ), littérateur suédois, frère de Jean Baazius, vivait au commencement du dix-septième siècle, et mourut en 1650. Il exerça divers emplois considérables, entre autres celui de gouverneur du château royal, à Stockholm. On a de lui: Oratio de geminis germanis sororibus, sobrietate et castitate; Upsal, 1629, in-4o; — Disp. de Definitione animæ in genere; Riga, 1632, in-4°; Disp. de principiis corporum naturalium intrinsecus Resp. Erico Bergio; Dorpat, 1623,

in-4°; Disp. gradualis de Mundo, ejusque partibus ; ibid., 1633, in-4°.

Adelung, Supplément à Jöcher, Allgemeines GelehrtenLexicon.

BAAZ (Jean), théologien suédois, vivait dans la seconde moitié du dix-septième siècle. Il laissa Inventarium Ecclesix Sueo-Gothorum ; Lincoping, 1642;- Harmonia evangelica. Jöcher, Allgemeines Gelehrten-Lexicon.

*

BAB (Jean), théologien arménien, mort vers la fin du neuvième siècle. Il étudia la théologie et l'histoire au monastère de Meirawank en Arménie, et s'acquit un grand renom comme savant. Il laissa manuscrits: Commentaire des

quatre Évangiles;- Explication de l'Épître de saint Paul aux Romains; Chronologie de l'histoire ecclésiastique, depuis la naissance de J.-C. jusqu'au temps de l'auteur : c'est une controverse en faveur du rit arménien. Chaudon et Delandine, Nouveau Dictionnaire historique.

BABA, imposteur turc, vivait dans la première moitié du treizième siècle. Il parut dans la ville d'Amassée en l'an 1240 de J.-C., et fit adopter à ses disciples cette profession de foi : « Il n'y a qu'un seul Dieu, et Baba est son envoyé. » Les mahométans tentèrent de s'emparer de Baba; mais il leur échappa, et leva une armée avec laquelle il soutint contre eux de nombreux engagements. Secondés par les Francs, les musulmans finirent par le mettre en déroute et disperser sa secte. Chaudon et Delandine, Nouveau Dictionnaire historique.

* BABA (Sudai-Abiwerdi ), poëte persan, natif d'Abiverd dans le Khorassan, vivait au quatorzième siècle. Il prit le nom de Sudai à l'occasion de son initiation à une secte qui vivait dans la contemplation de la Divinité. Il fut fort estimé des poëtes et des princes de son temps. Les ravages qu'une tribu tartare exerça dans la ville natale de Baba, lui firent adresser au sultan Shahkokh un poëme qui exprimait les doléances des habitants. Cette requête éloquente eut un entier succès le sultan prit des mesures pour que ces malheurs ne pussent désormais se renouveler. Baba s'adressa aux autres princes ses contemporains, pour les arracher à la torpeur des sens. On répète encore en Perse et à la cour les bons mots du poëte. Ersch et Gruber, Allgemeine Encyclopædie. - Hammer, Geschichte der schoenen Redekunst Persiens, p. 376.

* BABA (Gabriel), abbé et théologien italien, natif de Venise, vivait dans la seconde moitié du dix-septième siècle. Il devint secrétaire du cardinal Bichi. Gabriel Baba laissa: Principi e Documenti della vita cristiana, tradotti del latino del card. Giov. Bona; Rome, 1676, 1677, in-12; · Discorso sopra l'esaltazione di papa Alessandro VIII; Rome, 1689; Vita del card. Lor. Brancati; Rome, 1699; la Statua equestre di Luigi XIV, scultura del Bernino, panegirico in rime; Rome, 1678, in-fol.; Bologue, 1679, in-12.

Mazzuchelli, Scrittori d'Italia. Catalogue de la Bibliothèque royale de Paris. - Adelung, Supplément à Jöcher, Allgemeines Gelehrten-Lexicon.

BABA-ALI, premier dey indépendant d'Alger, mort en 1718. Élu en 1710 à la place d'Ibrahim emporté par une révolution, Baba-Ali sacrifia dix-sept cents individus à sa sûreté. Il secoua ensuite le joug des pachas turcs. Baba-Ali fit arrêter et embarquer pour la capitale de la Turquie le pacha qui avait voulu empêcher l'élection de 1710, et envoya à Constantinople un ambassadeur chargé de présents, avec ordre de déclarer qu'Alger n'avait plus besoin d'un pacha; que le dey se chargerait parfaitement de ces fonctions. On fit droit à cette demande, et à partir de ce jour le dey gouverna seul le territoire algérien. Baba ne fut pas moins habile politique à l'égard des puissances étrangères. En 1716, il fit exécuter un Maure qui avait osé frapper le consul anglais. Ce fait cimenta l'alliance du dey avec l'Angleterre. Le fatalisme oriental devint funeste à Baba-Ali. Pris de fièvre, il ne voulut pas aller contre les décrets du ciel en recourant à un médecin français, et se laissa mourir sans secours.

Conversations-Lexicon.

* BÂBÂ-LÂL, chef de secte, naquit à Malwa, au commencement du dix-septième siècle. Il fut disciple de Chétana-Swâmi. Son système tient le milieu entre la philosophie Védanta et celle des sofis. Ses sectateurs se nomment Bábá-lálís. Il a laissé un grand nombre de vers hindis sur les matières religieuses. LANGLOIS.

M. Garcin de Tassy, Histoire de la littérature hindoue.

* BABA-NASIBI, marchand persan, mort en 1537. Il exerça à Tabriz l'état de confiseur, et fut en grande faveur auprès du sultan Yacub. Ersch et Gruber, Allgemeine Encyclopädie. Hammer, Geschichte der schoene Redekunst Persiens, p. 376. *BABAS, conseiller d'Hérode l'Ascalonite, vivait dans la première moitié du premier siècle avant l'ère chrétienne. Son mérite donna de l'ombrage à Hérode, qui, au lieu de récompenser Babas de ses conseils et de ses services, lui fit crever les yeux.

Josèphe, Antiq. Moréri, le Grand Dict. histor.

BABBAGE (Charles), mathématicien anglais, né vers 1790. Il est professeur de mathématiques à l'université d'Édimbourg, et membre. de la Société royale de Londres. On a de lui (en anglais): Sur les jeux de hasard (Transact. de la Soc. d'Édimb., 1821); — De l'application de l'analyse à la recherche de théorèmes sur les lieux géométriques (Transact. de la Soc. d'Édimb., 1822);-Observations sur la mesure des hauteurs par le moyen du baromètre (Édimb., Journal of sciences, 1824); — Magnétisme par rotation (Transact. de la Soc. de Lond., 1825);

Observations sur l'application des machines propres à calculer (Philos. Magaz., 1825); -Détermination du terme général de quelques nouvelles classes de séries infinies (Transact. de Comb., t. II); — Erreurs des tables

de logarithmes (ibid.); - De l'influence des signes dans le raisonnement (ibid.); Rotations électriques et magnétiques (Transact. de la Soc. de Londr., 1826); - Micromètre zénithal (Mém. de la Soc. astron. de Lond., t. I);

Sur les causes de la décadence des sciences en Angleterre; Londr., 1833. M. Babbage est aussi l'inventeur d'une machine à l'aide de laquelle on peut exécuter, avec précision, le calcul fastidieux des éphémérides astronomiques.

Biographie des Contemporains, supplément.

* BABBARD ( Ralph), mécanicien anglais, vivait dans la seconde moitié du seizième siècle. Contemporain d'Élisabeth, il adressa à cette reine la liste des inventions dont il était l'auteur. Les détails qu'elle contient sur l'une de ces inventions ferait croire que le mécanicien eut le premier l'idée du bateau à vapeur.

Halliwell, Rara mathematica, p. 87. phical dictionary.

*

Rose, Biogra

BABBI ( Christophe), compositeur italien, né à Césène en 1748. Il étudia le violon sous Paul Alberghi, et devint maître des concerts de l'électeur de Saxe en 1780. On a de lui des concertos de violon, des symphonies pour l'église et la chambre, des quatuors, des duos pour la flûte, et une cantate pour le clavecin ; Dresde,

1789.

Fétis, Biographie universelle des Musiciens.

* BABBI (Gregorio ), musicien italien, natif de Césène et frère du précédent. Il était, vers 1740, un des premiers ténors de l'Italie. Si on juge de l'importance de son talent par celle de ses appointements, on admettra qu'elle était grande, car il toucha 24,000 crusades (132,000 fr.) pour deux années d'engagement.

Fétis, Biographie des Musiciens.

BABBINI (Mathieu), chanteur italien, né en 1754, mort en 1816. En 1785 il fut engagé au théâtre de Vienne; en 1789 il chantait à Venise, et en 1792 il eut des succès à Berlin, dans l'opéra sérieux il Vario. Il voyagea ensuite dans les principales villes de l'Europe, revint en Italie, et chanta à Milan en 1802 dans l'opéra de Nicolini i Manlii, et dans i Misteri Eleusini de Mayr. Il se retira ensuite du théâtre.

Fétis, Biographie des Musiciens.

* BABE (Jean-Jacques), jurisconsulte allemand, vivait dans la première moitié du dix-septième siècle. On a de lui : Praxis juridica ad Camera Imp. processum.

Jöcher, Allgemeines Gelehrten-Lexicon.

*BABEK ou PAPEK, seigneur persan, vivait dans la première moitié du troisième siècle. Le prince régnant était Artaban ou Ardewan IV, dernier des Arsacides. Babek avait un serviteur nommé Sasan, en qui il découvrit de si hautes facultés, qu'il en fit son gendre. De ce mariage est issu le fameux Ardeschir Babegan, connu chez les Occidentaux sous le nom d'Artaxerxès ou Artaschir.

D'Herbelot, article Ardschir Babegan. Ersch et Gruber, Allgemeine Encyclopädie.

BABEK, surnommé Horremi ou Horremdin, sorte d'athée persan, vivait vers le huitième siècle de J.-C. (201 de l'hégire). On le surnomma Horremi ou Horremdin, c'est-à-dire professeur ou auteur d'une religion de joie ou de plaisir : un tel culte trouvera toujours des prosélytes. Babek eut donc bientôt à sa suite une multitude nombreuse, et ensuite une armée avec laquelle il vainquit et tua de sa main le général du khalife Al-Mamoun. Il fallut toutes les forces de Motassem, successeur du khalife, pour réduire et faire prisonnier ce singulier sectaire. On lui fit subir une mort cruelle: après avoir été promené sur un éléphant dans les rues de Samara, et exposé de la sorte aux outrages du peuple, il eut les bras et les jambes coupés, et fut mis à mort ensuite. On fit périr en même temps un des deux hommes employés par Babek à ses exécutions, et qui raconta qu'il avait pour sa part exécuté plus de vingt mille individus.

Moréri, Dictionnaire historique. — D'Herbelot, Bibl. orient. Chaudon et Delandine, Dict. hist.

* BABEL (P.-E.), orfévre et bijoutier français, mort en 1770. Il dessina et grava l'architecture et l'ornement. On trouve, dans l'ouvrage de Blondel sur l'architecture, des planches gravées par Babel, entre autres une Thétis avec ses Nymphes. C'est encore d'après cet artiste que Vivare grava un livre d'ornements et de dessins. On a de Babel: Nouveau Vignole, ou Traité des cing ordres d'après Vignole.

Heineken, Dictionnaire des Artistes.

*BABEL (Hugues), philosophe et rhéteur néerlandais, mort en 1556. Il professa à Louvain le latin, le grec et l'hébreu, et voyagea ensuite en Angleterre et en Hollande. On a de lui: Grammatica; Dialectica; Rhetorica, et des poëmes inédits.

Jöcher, Allgemeines Gelehrten-Lexicon.

*BABELL (Guillaume), compositeur anglais, né vers 1690, mort en 1722. Il reçut de son père, qui jouait du basson au théâtre de Drury-Lane, les premières leçons de musique, et devint plus tard élève de Hændel. Le jeune Babell fut ensuite nommé organiste de l'église de All-Hallows (dans Bread-Street), et musicien particulier du roi George Ier. Il composa d'abord des leçons de clavecin sur les airs de Pyrrhus et de Rinaldo. Les dernières sont excellentes, mais difficiles à exécuter. On a en outre de lui: Douze solos

Concertos

pour violon ou hautbois;· · Douze solos pour flute allemande ou hautbois ; pour de petites flûtes et des violons. Fétls, Biographie des Musiciens.

*BABELONIUS (Auguste), savant français, vivait dans la seconde moitié du dix-septième siècle. On a de lui: Suetonius, in usum Delphini; Paris, 1684, in-4°.

Jöcher, Allgemeines Gelehrten-Lexicon.

* BABELOT, cordelier, aumônier du duc de Montpensier, vivait dans la seconde moitié du seizième siècle. Il quitta le cloître pour suivre

cable qu'il portait aux calvinistes. «< Quand on luy amenoit (au duc de Montpensier) quelques prisonniers, dit Brantôme, si c'estoit un homme, il luy disoit de plein abord seulement : Vous estes un huguenot, mon amy ; je vous recommande à M. Babelot. Ce M. Babelot estoit un cordellier, sçavant homme, qui le gouvernoit fort paisiblement et ne bougeoit jamais d'auprès de luy, auquel on amenoit aussytost le prisonnier; et luy, un peu interrogé, anssytost condamné à mort et exécuté. » Ce simple récit fait connaître suffisamment le personnage. Il eut son tour: pris par les soldats du prince de Condé, Babelot fut pendu à un gibet extraordinairement haut. C'est encore Brantôme qui raconte le fait.

Brantôme, Vies des grands Capitaines, t. I. — Chaudon et Delandine, Nouveau Dictionnaire historique.

*BABENBERG, famille princière allemande, descendante des rois francs, établie d'abord en Franconie aux environs de Babenberg. Elle gouverna cette contrée avec le titre de Gaugraves à partir de la première moitié du dixième siècle, et compte parmi ses membres Léopold Ier, devenu margrave d'Autriche en 983. Cette maison s'éteignit en 1246 dans la personne de Frédéric le Belliqueux.

La ligne collatérale, fondée par le prince Henri, fils de Henri Jasomirgott, mort en 1177, et dont les chefs se faisaient appeler ducs d'Autriche-Moedling, s'était éteinte, dès l'an 1226, dans la personne de Henri le Cruel.

Conversations-Lexicon.

*BABENO ST.-HUBER (Louis), philosophe allemand, né à Leiningen (Bavière) en 1660, mort en 1726. Il entra dans l'ordre des Bénédictins en 1682; de 1695 à 1702, il fut régent à Salzbourg; de 1703 à 1706, il professa la théologie scolastique, et l'Écriture sainte de 1706 à 1716. Il fut aussi chancelier et vice-recteur de l'université. Il se retira ensuite, pour n'en plus sortir, dans le monastère de son ordre. On a de lui: Problemata et Theoremata philosophica ; Salzbourg, 1689; — Quæstiones philosophicx; Salzbourg, 1692; - Fundatrix Ettalensis, id est thaumaturga; Munich, 1694, in-4°; Regula morum seu distamen conscientiæ; Salzbourg, 1697;- Tractatus de jure et justitia, 1699.- Deus absconditus in sacramento altaris; Salzbourg, 1700; De Statu parvulorum sine baptismo morientium; ibid., 1700; Philosophia Thomistica Salisburgensis; Augsbourg, 1716, 1724, in-fol. ; - Principia bonitatis et malitiæ actuum humanorum; Salzbourg, in-4°; Vindiciarum prædeterminationes physicæ; Salzbourg, 1707, in-4°; Dissertationes theologica contra Quesnelii propositiones, in-8°; — Prolusiones academicæ, 1724.

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Adelung, Supplément à Jöcher, Allgemeines Gelehrten-Lexicon.

BABER OU BABOUR, prince persan, grandpère de Timour et fils de Baisankhor, mort en les armées, et donner carrière à la haine impla-1457. Il gouvernait l'Astérabad en 1446, époque

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