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gouvernement est anti-religieux . . l'État a quelque ten

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dance à ne pas aimer beaucoup même la morale.'

It might be said, with equal truth, that every Church is anti-social and unethical and in each case the truth that it contains gives point to the paradox. To repel force, force is necessary. But it is an expedient, not a remedy: the victory over ignorance is won only by knowledge; that over darkness by light. The temptation of civil society is to forget this. Having to act for the moment, it looks for immediate results in a field where progress must be gradual; it leans on the arm of flesh. If the French Government has not been without reproach in this matter, the error has not been without provocation, and may be repaired. Will the Vatican meet the Republic halfway? Will Pius X, even at the last moment, refrain from destroying the modus vivendi which his predecessor created and maintained? The question is one of temper rather than of measures; of tact than of principle. But the times are revolutionary and

in revolutionary times moderate parties rarely produce much effect. A moderate man may be, and often is, the best informed, the most rational, the most highly gifted man of his time; but his very virtues, moral and intellectual alike, disqualify him for the position of a party leader. For this the requisite is enthusiasm, real or pretended; and for enthusiasm the first condition is, in most cases, either an intellectual incapacity for seeing more than one side of a question, or a moral obliquity which prevents a man from acknowledging another when he does see it.

Such times are not those on which later generations look back with most satisfaction; nor those which have contributed most efficaciously to the advancement of mankind. A Turgot does more for civilisation than a Robespierre: a Leo XIII for religion than a Pius IX. The State is not the stronger in the long run for being set in opposition to the Church, or the Church to the State. Public support is, as things stand, a condition of an efficient Church, public control of rational religion: the spiritual moralises the civil power, the civil humanises the spiritual; in idea, at least, the two

1 Faguet, Le Libéralisme, pp. 111, 113.

are one.

In fact, alas! it is otherwise. It is so ordered on high,' said the greatest Catholic divine of our generation, 'that in our day Holy Church should present just that aspect to my countrymen which is most consonant with their ingrained prejudice against her, most unpromising for their conversion.'1 Nor is this so in England only: over how great a part of Europe has religion forgotten her necessary, if underlying, harmony with reason, her hereditary mission to announce peace upon earth and goodwill towards men! If the harvest is disastrous, it is her own sowing: the crop follows the seed. But her vitality is greater than we conceive it. Distant as it may be, we look for a new seed-time, a second harvest following on a second spring. 'The Church,' wrote Warburton during the now forgotten controversies of the eighteenth century, 'like the ark of Noah, is worth saving not for the sake of the unclean beasts and vermin that almost filled it-and probably made most noise and clamour in it but for the little corner of rationality, that was as much distressed by the stink within it as by the tempest without.'

NOTE.-It may be of interest to our readers to have before them the actual text of the Concordat.

CONVENTION DU 26 MESSIDOR AN IX

ENTRE LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS ET SA SAINTETÉ PIE VII (Texte du Concordat.)

Le Gouvernement de la République reconnaît que la religion catholique, apostolique et romaine est la religion de la grande majorité des citoyens français.

Sa Sainteté reconnaît également que cette même religion a retiré et attend encore en ce moment le plus grand bien et le plus grand éclat de l'établissement du culte catholique en France et de la profession particulière qu'en font les Consuls de la République.

En conséquence, d'après cette reconnaissance mutuelle,

1 J. H. Newman, Via Media (ed. 1877), Preface.

L

tant pour le bien de la religion que pour le maintien de la tranquillité intérieure, ils sont convenus de ce qui suit :

ARTICLE PREMIER. La religion catholique, apostolique et romaine sera librement exercée en France. Son culte sera public, en se conformant aux règlements de police, que le Gouvernement jugera nécessaire pour la tranquillité publique.

II. Il sera fait par le Saint-Siège, de concert avec le Gouvernement, une nouvelle circonscription des diocèses français.

III. Sa Sainteté déclare aux titulaires des évêchés français qu'elle attend d'eux avec une ferme confiance, pour le bien de la paix et de l'unité, toute espèce de sacrifices, même celui de leurs sièges.

D'après cette exhortation, s'ils se refusaient à ce sacrifice, commandé par le bien de l'Église (refus, néanmoins, auquel Sa Sainteté ne s'attend pas), il sera pourvu par de nouveaux titulaires au gouvernement des évêchés de la conscription nouvelle, de la manière suivante :

IV. Le premier Consul de la République nommera, dans les trois mois qui suivront la publication de la bulle de Sa Sainteté, aux archevêchés et évêchés de la circonscription nouvelle. Sa Sainteté conférera l'institution canonique suivant les formes établies par rapport à la France avec le changement de gouvernement.

V. Les nominations aux évêchés qui vaqueront dans la suite seront également faites par le premier Consul, et l'institution canonique sera donnée par le Saint-Siège, en conformité de l'article précédent.

VI. Les évêques, avant d'entrer en fonctions, prêteront directement, entre les mains du premier Consul, le serment de fidélité qui était en usage avant le changement de gouvernement, exprimé dans les termes suivants :

'Je jure et promets à Dieu, sur les saints évangiles, de garder obéissance et fidélité au Gouvernement établi par la Constitution de la République française. Je promets aussi de n'avoir aucune intelligence, de n'assister à aucun conseil, de n'entretenir aucune ligue, soit au dedans, soit au dehors, qui soit contraire à la tranquillité publique; et si, dans mon diocèse ou ailleurs, j'apprends qu'il se trame quelque chose au préjudice de l'État, je le ferai savoir au Gouvernement.'

VII. Les ecclésiastiques du second ordre prêteront le

même serment entre les mains des autorités civiles désignées par le Gouvernement.

VIII. La formule de prière suivante sera récitée à la fin de l'office divin, dans toutes les églises catholiques de France Domine, salvam fac Rempublicam; Domine, salvos fac Consules.

IX. Les évêques feront une nouvelle circonscription des paroisses de leurs diocèses, qui n'aura d'effet que d'après le consentement du Gouvernement.

X. Les évêques nommeront aux cures.

Leur choix ne pourra tomber que sur des personnes agréées par le Gouvernement.

XI. Les évêques pourront avoir un chapitre dans leur cathédrale et un séminaire pour leur diocèse, sans que le Gouvernement s'oblige à les doter.

XII. Toutes les églises métropolitaines, cathédrales, paroissiales et autres non aliénées, nécessaires au culte, seront mises à la disposition des évêques.

XIII. Sa Sainteté, pour le bien de la paix et l'heureux rétablissement de la religion catholique, déclare que ni elle ni ses successeurs ne troubleront en aucune manière les acquéreurs des biens ecclésiastiques aliénés ; et qu'en conséquence la propriété de ces biens demeurera incommutable entre leurs mains ou celles de leurs ayants cause.

XIV. Le Gouvernement assurera un traitement convenable aux évêques et aux curés dont les diocèses et les cures seront compris dans la circonscription nouvelle.

XV. Le Gouvernement pendra également des mesures pour que les catholiques français puissent, s'ils le veulent, faire en faveur des églises des fondations.

XVI. Sa Sainteté reconnaît, dans le premier Consul de la République française, les mêmes droits et prérogatives dont jouissait près d'elle l'ancien gouvernement.

XVII. Il est convenu entre les parties contractantes que, dans le cas où quelqu'un des successeurs du premier Consul actuel ne serait pas catholique, les droits et prérogatives mentionnés dans l'article ci-dessus, et la nomination aux évêchés, seront réglés, par rapport à lui, par une nouvelle convention.

Les ratifications seront échangées à Paris, dans l'espace de quarante jours.

Fait à Paris, le 26 messidor de l'an IX de la République française.

VI. ANATOLE FRANCE

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IN M. Octave Mirbeau's notorious novel-a novel which it would be complimentary to describe as naturalistic-the heroine is warned by her director against the works of M. Anatole France. Ne lisez jamais du Voltaire. . . c'est un péché mortel ni du Renan ni de l'Anatole France. Voilà qui est dangereux.' The names are appropriately united: a real, if not precisely an apostolical, succession exists between the three writers. If it would be too much to say of Nature that

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.

To make the third, she joined the former two,

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it is certain that the author of La Rôtisserie de la Reine Pédauque' has much both of Voltaire and of Renan in his composition; without them he would have been other than he is. Nor is the prohibition of the director untrue to life; it is improbable that a spiritual adviser would recommend the works of M. Anatole France to those who consulted him as to their reading. If, indeed, these works are not on the 'Index Librorum Prohibitorum,' it must be due to an oversight on the part of the Congregation charged with its compilation. For M. France is an inveterate disturber of the dogmatic slumber to which the natural man takes so kindly, and from which the Church is slow to rouse him. A living note of interrogation, he takes nothing for granted; he questions, speculates, criticises; his instinct leads him, if not to deny, at least to doubt. And his scepticism is of the insidious sort that cometh not with observation; it is conveyed in an apostrophe, a parable, an apologue, and is most dangerous when least obvious and least direct. Pontius, te souvient-il de cet homme ?' is the question put

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