pas fait affez de réflexion làdeffus. Il y a encore des allufions aux peuples mêmes, & à leurs mœurs; qu'il faut

favoir, pour entendre les Prophetes, qui ne les expliquent pas, mais fuppofent que leurs Lecteurs les favent; comme on les favoit communément de leur tems, fur tout dans le Voifigage. On lit encore, dans les difcours de Job & de fes Amis, de certaines choses, qui regardent les mœurs des A. rabes, dont plufieurs font encore en ufage à préfent; comme il paroît par ceux qui ont décrit dans leurs Voyages les coûtumes & les opinions de ces peuples; qui ont mieux confervé leurs anciens ufages, parce qu'il ne s'eft

s'est guère mélé d'étrangers, parmi eux.

Mais ce n'est pas ici le lieu d'entrer en aucun détail de tout cela. En deux ans ou plûtôt, s'il eft poffible, ceux, qui fe plaisent à ces fortis de lectures, auront dequoi verifier, par eux mêmes, ce que je viens de dire. Cet Ouvrage fera imprimé, chez Mrs. Wetstein & Smith, Marchands Libraires à Amfterdam.

Quelcun, que je ne nommerai pas, demanda un jour à un autre, d'où venoit qu'il faifoit tant de livres ? C'eft dit celui, à qui on faifoit cette question, parce que vous autres Meffieurs n'en faites prefque point. Comme vous driez, fans doute, de meil

leures

leures chofes que moi; vû le loifir & le favoir, que vous avez; je me croirois obligé de me taire. Mais pendant que vous gardez le filence, Jouffrez que d'autres fervent le Public, du mieux qu'il leur eft poffible.

Malgré la vanité de nôtre fiecle, il faut avouer qu'on n'a que trop de fujet de parler ainfi à ceux, qui favent tout; fans avoir rien apris, ni s'être donné feulement la peine de cultiver leur efprit. Ces Mrs. réüffiffent admirablement à entretenir la fainéantife, mais nullement à augmenter les lumiequ'ils éteindroient même s'ils pouvoient, à en juger par leur conduite; foit en ce qu'ils ne font rien,

res;

foit en ne difant rien, que de trivial, & en regardant, avec dédain, ceux qui ont pris une route differente,

BIBLIOTHEQUE

ANCIENNE

E T

MODERN E.

ARTICLE I.

I. NEGOCIATIONS SECRETES, touchant LA PAIX DE MUNSTER & D'OSNABRUG, ou Recueuil Géneral des Préliminaires, Inftructions, Lettres, Mémoires, &c. touchant ces Négociations; depuis leur commencement, en MDCXLII, jufqu'à leur conclufion, en MDCXLVIII. Avec les Dépêches de Mr. de VAUTOR- ́, TE, & autres Piéces, au fujet du même Traité, jufqu'en MDCLIV inclufivement. Le tout tiré des Manufcrits les plus authentiques. Othe vrage abfolument nécessaire à tous ceux, qui se pourvoiront du CORPS DIPLOMATIQUE, ou Grand Recueuil des Traitez de Paix & d'aur Tom. XXVII. P.1. A tant