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il s'agit de la Science, que l'on ap pelle la Méchanique, qui enfeigne les effets des puiffances

ou des forces mouvantes, appliquées à des Machines, faites par l'Art Humain;. le VIII. Ch. enfin eft employé à donner les principes de l'Hydroftatique & de l'Hydraulique.

La Section 11. traite des cinq fens. & de ce qui y a du rapport. L'Auteur ne dit point s'il continuera de traiter des autres objets de la Phyfique; mais nous apprenons, qu'il y a un II. Tome, qui eft à préfent. fous la preffe à Utrecht, & qui doit paroître bien-tôt. L'Ouvrage eft un peu long, s'il s'agit de l'expliquer, en un an, à ceux qui étudient en Philofophie; & fi on leur fait employer une autre année ou plus au II. Volume;'il faudra qu'ils foient Occupez bien du tems à la feule Phyfique. Si on y joint quelque inf truction fur la Logique qui est: plus utile aux Etudians, que la Phyfique; il leur faudra bien employerAu tems à la feule Philofophie, & pour le moins autant à la Théologie. En effet, en la plupart des Academies Proteftantes on employe trop peu de tems à étudier les

Sciences, qu'on y enfeigne; ce qui fait, pour m'exprimer en Latin, qu'une grande quantité de gens cruda ftudia in Suggeftum propellant & que nefciunt docere adgrediantur. Il n'y a que les Puiffances Souveraines, qui puiffent mettre ordre à cela.

ARTICLE VII.

Reverendi admodum, in Deo, Patris, Epifcopi, non ita pridem, Oxonienfis, SAMUELIS PARKERI, de rebus fui temporis Commentariorum Libri IV. E Codice M. S. ipfius Auctoris manu caftigato, nunc primùm in lucem editi. A Londres MDCCXXVI. En grand in 8. pagg. 376.

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E Parker, comine l'affure Mr. Burnet, Evêque de Salisbury; avoit été un violent Indépendant, au tems de Cromwel, jufqu'à celui ,, auquel Charles II. Roi d'Angleterre avoit été retabli; & faifoit une haute profeffion de la Pieté, felon les idées de ces gens-là. Mais il fut bien tôt changé, & prit haute,, ment le parti de l'Eglife Anglica

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,, ne, & écrivit plufieurs livres, pleins de mépris & de fureur, contre les Non-conformistes; par lefquels il les irrita extraordinairement comme Mr. Burnet l'a dit dans l'Hiftoire du Regne précedent. Il avoit exalté le Roi, en matieres de Religion, d'une maniere fi indécente, ,, qu'il condamnoit la maniere ordinaire de parler, que le Roi est au ,, deffous de Dieu & de Jéfus-Chrift, comme une expreffion mal digerée & profane; parce que fi le Roi eft au deffous de Dieu, comme il l'eft en effet, il n'eft pas néanmoins au deffous de Jefus-Chrift, mais au deffous de Dieu. Voyez PEdition Angloife, de l'Histoire du tems de Mr. Burnet pagg. 696.

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Cette piece de Parker eft digne d'un homme du caractere, dont on le décrit. Elle commence à l'an MDCLX. & finit à l'an MDC LXXIV. Ces Commentaires, Mémoires, ne font comparables en rien à l'Ouvrage de Jules Cefar, qui porte ce nom, & qui ne renferme pas, contre Pompée, la moitié de la paffion, que Parker en fait paFoître contre la République des Provinces-Unies; qui font les feules,

après

après Dieu, qui ont confervé la Religion Proteftante & le Gouvernement, tel qu'il eft, dans la Grande Brétagne; comme toute l'Europe en eft perfuadée. Je ne fai s'il y a des gens en Angleterre, qui foient inf pirez aujourd'hui, du même Efprit, que Parker; mais les Editeurs de cet Ouvrage ne paroiffent pas fort éloignez des manieres de cet Evêque; ou pour le moins, femblent jouer le même perfonnage; car enfin un femblable livre ne méritoit que d'être jetté au feu.

Ces Mémoires font partagez en quatre Livres, dont le premier commence au rétablissement du Roi Char les II. & de l'Eglife Anglicane; que les Fanatiques de ce tems-là avoient entierement ruinée; pour établit en fa place l'Indépendantisme, le Pres byterianifme, & autres fectes femblables. Tout ce Livre eft employé à raconter ce que la Cour & le Parlement firent pour les ruïner, & les Brouilleries, qu'ils tâcherent d'exciter dans la Grande Brétagne, pour s'y rétablir. Comme on ne peut guére fe fier à ce que le Zèle dicte à cette espece de gens: on ne doit pas non plus ajoûter foi à tout ce G 6 0 49

que la paffion de Parker lui infpire Après avoir été zèlé Indépendant & attaché au parti de Cromwel, qui étoit, comme on le fait, de la même forte; il auroit mieux fait d'en parler, avec plus de retenue, de peur qu'on ne crût qu'il ne témoignoit tant de chaleur, pour l'Eglife Anglicane, que pour s'y avancer; comme il le fut en effet, fous le regne du Roi Jaques II. fous lequel il auroit peut-être fait encore pis, en faveur de l'Eglife Romaine; fi ce Prince eût regné plus long tems, & l'ent fait prévaloir dans la Grande Brétagne. Parker avoit déja commencé à le faire, puis que n'étant pas parvenu à un avancement plus confiderable que ne l'étoit l'Evêché d'Oxford, if compofa plufieurs livres, pour élever l'autorité de l'Eglife, jufqu'à l'indépendance de l'autorité Civile, comme le dit l'Evêque, que l'on a déja cité. Il y avoit ait-il encore, dans fes Ecrits, une vivacité amufante, mais ils n'étoient ni affez ,, graves, ni affez corrects. C'étoit un homme plein de cupidité & d'ambition. Il ne s'intereffoit dans la Religion, qu'autant qu'elle lui étoit avantageufe, pour fes in te

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