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historique lorrain, deux statues de la collection de M. Moreau, enfin le bas-relief de la Mise au tombeau de M. Morey. D'après M. Dauban, Jean Richier mourut en 1624.

Comme Jean Richier, fils de Gérard, fut aussi sculpteur et mourut en 1525, MM. les pasteurs O. Cuvier et Dannreuther ont bien voulu nous faire observer qu'il y aurait peut-être lieu de restituer à celui-ci tous les faits que M. l'abbé Souhaut a mis au compte de Jean petit-neveu de Ligier, l'acte de baptême étant le seul acte dont l'attribution soit incontestable. Toutefois, comme le premier, appartenant à la religion réformée, habitait Metz, tandis que le second est dit « demeurant à Nancy », nous préférons, jusqu'à production de documents nouveaux, respecter l'ordre établi par nos devanciers.

M. Souhaut ayant signalé (p. 310) les actes de baptême de deux autres Jean Richier, en 1592 et 1605, nous avons pensé qu'il importait de rechercher et de publier ces actes; nous ne croyons pas non plus qu'ils se rattachent à la même famille; ils font voir combien le nom était répandu à Saint-Mihiel.

1592, octobre.

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«Le 7 a esté baptisé Jehan, filz à Jehan Richy et Jeanne, sa femme. Parain: George Gombaux; maraine Xptienne (Chrétienne), femme à Claudin Pierresson. » 1605, septembre. « Ce 9 a esté baptizé Jean, fil Jean Richier et Pasquotte, sa femme. Pour parain: Monsieur Warin Gondrecourt, conseillier en la cour souveraine; et pour marraine damoiselle Susanne, la vefve de feu François Rutant. » Les prénoms féminins Pasquotte et Pentecoste n'étaient pas rares à cette époque.

Nous avons fait connaître Warin Gondrecourt, en parlant de son tombeau, œuvre de l'un des Richier.

François Rutant et Suzanne, dont on ne connaît pas le nom de famille, furent les parents de Florentin Rutant, dit la Rose, né en 1582, anobli en 1599, et marié à l'une des filles de Warin Gondrecourt.

Nous estimons, avec M. l'abbé Souhaut (p. 365), que Jean Richier a pu être le père de Claude, qui suit.

ARRIÈRE-PETIT-NEVEU DE LIGIER.

Claude II.

« Je croirais volontiers », dit M. Souhaut, en parlant de Jean IV, « qu'il eut pour fils ce Claude Richier, qui fut occupé par les architectes du palais ducal, en 1628, à réparer les désastres d'un terrible incendie, et refit « les corniches de pierre » de taille qui étaient sur la galerie de la salle du côté des » jardins. »

A titre de simples renseignements, nous rappellerons qu'au nombre des officiers municipaux de Saint-Mihiel, M. Dumont (Hist. de St-Mih., III, 353, 355) mentionne :

En 1666, Claude Richier, épinglier;

En 1669, Claude Richier;

En 1709, C. Richier.

Nous avons terminé. Mais, peut-être rendrons-nous service en présentant dans son ensemble le résumé de tout ce qui vient d'être dit touchant la famille de Ligier Richier. M. Natalis Rondot, si expérimenté dans ces sortes de recherches, nous invite lui-même à dresser une généalogie. « Ce premier essai figuré, nous dit-il, pourra être inexact en quelques points, mais il aura l'avantage de bien préciser l'état actuel des connaissances. Ce sera un point de départ. Les mêmes faits consignés dans le discours n'ont pas la même valeur; on les remarque moins. »

C'est donc, en suivant ce bienveillant conseil, que nous offrons, dans le tableau suivant, les résultats de notre travail.

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ép. MARGUERITE ROYER, 1530, qui lui survécut

GÉRARD, né en 1534, † 1600 ép. MARGUERITE GROLOT ou GROULOT née 1542, † 1614

JEAN II (??)

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Lecture faite dans la séance du 7 mai 1884.

On désigne généralement sous les noms graffito, — graffiti, les inscriptions antiques tracées à la pointe sur les monuments, les murailles, les vases, et parfois aussi sur les monnaies. Les fouilles faites à Pompeï en ont fait connaître un grand nombre, et, si les anciens n'ont point connu la réclameaffiche qui pénètre partout, et couvre aujourd'hui les façades des maisons dans les endroits les plus écartés, on doit reconnaître que dans tous les temps les murailles ont présenté un tableau, mis pour ainsi dire à la portée des passants, sur lequel ils traçaient, soit au charbon, soit à la pointe, leurs plaisanteries, leurs acclamations, leurs accusations même, parfois aussi la charge plus ou moins réussie de certains de leurs

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