Pagina-afbeeldingen
PDF
ePub

évêque, et assista en 1059 au sacre de Philippe I, dont son père Henri, roi de France, fit faire la cérémonie de son vivant. Guillaume-le-Conquérant devenu maître de l'Angleterre après la bataille d'Hastings, ayant appelé près de lui Mathilde sa femme, Gui la suivit en qualité d'aumônier. Il mourut en 1075. Il est auteur d'un poème latin sur la conquête de Guillaume, que les écrivains du temps disent n'être point sans mérite, mais qu'on n'a plus. On lui attribue quelques autres poésies.-GUI ou Guimar d'Étampes, évêque du Mans, né dans l'Armorique d'une famille illustre, fit ses premières études dans la cathédrale du Mans sous l'évêque Hildebert. Le désir de perfectionner ses connaissances le fit voyager; il visita les maîtres les plus savants, et alla jusqu'en Angleterre pour y entendre saint Anselme, archevê que de Cantorbéry. De retour en France, il enseigna en divers endroits, puis revint près d'Hildebert, qui le chargea de la direction de l'école de son église. Cet évêque ayant été transféré sur le siège métropolitain de Tours, Gui lui succéda, sans que ses nouvelles occupations lui fissent discontinuer l'enseignement. Il abolit parmi son clergé la pluralité des bénéfices, abus qui s'y était perpétué, et mourut en 1135 après avoir donné tout son bien aux pauvres. GUI, abbé de Citeaux, était né en Bourgogne. Ayant été obligé de faire un voyage à Rome les affaires de son ordre, il plut tellement à Urbain IV par son esprit et ses connaissances que ce pape le fit cardinal-prêtre, du titre de Saint-Laurent in Lucina. Cette création est du mois de mai 1262. Urbain, en même temps, adressa au chapitre de Cîteaux, pour l'élection d'un nouvel abbé, une bulle dans laquelle il comblait Gui d'éloges. Clément IV, successeur d'Urbain, envoya Gui en Danemark pour

pour

[ocr errors]

terminer des différends survenus entre le roi et l'archevêque de Lunden. Après s'être acquitté heureusement de cette mission, Gui revint par l'Allemagne, convoqua un synode à Breslau et un autre à Vienne, et y prêcha la croisade. Il mourut de la peste, au concile général de Lyon, le 20 mai 1272. Gui de Munois, ainsi nommé du lieu de sa naissance, village de Bourgogne près de Flavigny, l'un des historiens les plus exacts de la fin du XIIIe siècle, fut abbé de Saint-Germain d'Auxerre, depuis l'an 1285 jusqu'en 1309. Né avec le goût des recherches historiques, il s'y livra avec ardeur. Il dépouilla les archives de son monastère, en déchiffra les titres, recueillit toutes les chartes qu'il put trouver, les fit transcrire avec soin et en forma un recueil. Ce Cartulaire subsistait encore dans le siècle dernier. Dom Mabillon et Baluze en ont tiré plusieurs chartes, et l'abbé Lebeuf, des preuves pour ses Mémoires. On doit à Gui de Munois l'histoire de son monastère, depuis l'abbé Holdric, c'est-à-dire depuis 989 jusqu'à son temps. Gui abdiqua en 1306 pour passer le reste de sa vie. dans la retraite. Il choisit pour son séjour un lieu nommé Summa casa, aujourd'hui Somecaise ou Soncaice, dans le diocèse de Sens, à sept lieues d'Auxerre; il y mourut en 1313. Aymon, religieux de son monastère, a écrit sa vie, insérée au Ier tom. de la Bibliothèque du P. Labbe. abbé de Saint-Denis, succéda dans cette abbaye à Gilles de Pontoise, en 1325. Il est auteur d'une œuvre intitulée: Sanctilogium. Ce sont des observations sur le Martyrologe d'Usuard, religieux de Saint-Germain-des-Prés, qui vivait au IX° siècle. Elles forment une sorte de légende partagée en XIV livres, compris en deux tomes; cet ouvrage existait dans la bibliothèque de Saint-Victor. On attribue encore à

15

-GUI,

[ocr errors]

Gui des sermons sur les fêtes du Seigneur, et pour l'Avent et le Carême. Il mourut, selon l'Histoire littéraire de France, en 1333. Cependant l'abbé Lebeuf en parlant du Sanctilogium, dit qu'il fut composé vers l'an 1340.-Un autre GUI, II du nom, aussi abbé de Saint-Denis, vivait sous Charles V et Charles VI et était du conseil de ces rois. Docteur en droit canon et civil, il passait aussi pour trèssavant dans les lettres divines et humaines. Il assista en 1380 au sacre de Charles VI, et en 1389 au couronne ment d'Isabelle de Bavière. Il mourut le 28 avril 1398.-GUI de Boulogne ou d'Auvergne, premier des enfants du second lit de Robert VII, comte d'Auvergne et oncle du roi Jean, commença par être chanoine et chancelier de l'église d'Amiens. Il fut élu archevêque de Lyon en 1340. Deux ans après, Clément VI le créa cardinal; ce pape, en 1350, l'envoya en Hongrie pacifier le différend qui s'était élevé entre Louis, roi de Hongrie, et la reine Jeanne de Naples, au sujet de la mort violente du roi André, frère de Louis. De retour en France, il assista au pardon accordé par le roi à Charles, roi de Navarre, à cause de l'assassinat de Charles d'Espagne, connétable de France, et ce fut lui qui prononça l'acte de grâce. Après plusieurs négociations heureusement terminées, comme il revenait de Castille en France par l'Aragon et la Catalogne, il mourut à Lérida, le 25 nov. 1373; son corps rapporté en France fut inhumé à l'abbaye du Bouchet, diocèse de Cler

[blocks in formation]

lité à répandre ses rêveries, il affectait un costume propre à se faire remarquer. Il portait un habit et une ceinture de peau, et il disait qu'il ne quitterait point ce vêtement, quand même le pape le lui ordonnerait. Arrêté et interrogé, il soutint obstinément sa mission. Les juges le condamnèrent à être brûlé, supplice que la justice séculière infligeait alors sans miséricorde aux coupables de délits contre la religion, souvent même quand ils donnaient des marques de repentir et se rétractaient: illo ovo qui errores hujus modi professi erant, justitiæ seculari traditi, sine misericordia cremabantur, dit un historien contemporain. Guiard néanmoins échappa au feu en abjurant son erreur; mais il fut condamné à être enfermé entre quatre murailles pour le reste de ses jours et subit cette punition: quelques-uns ont dit, mais à tort, qu'il avait péri sur l'échafaud. Le continuateur de Guillaume de Nangis remarque que, malgré la sévérité dont on usait dans ce temps, il y avait beaucoup de fanatiques et de gens qui se livraient aux prestiges et à la magie. L-Y.

GUIARD (ANTOINE), religieux bénédictin de la congrégation de SaintMaur, né en 1692 à Saulieu en Bourgogne, mort à Dijon en 1760, est auteur des ouvrages suivants : I. Entretiens d'une dame avec son directeur sur les modes du siècle, Nancy, 1736, in-12. II. Réflexions politiques et intéressantes sur la régie du temporel des bénéfices consistoriaux, 1738, in-12. III. Dissertation sur l'honoraire des messes, 1748, 1757, in-8°. Il prouve dans cet ouvrage que l'usage des messes particulières n'est établi par aucune loi de l'église, et que ce n'est que depuis le XII ou le XIIIe siècle que les prêtres ont reçu une rétribution pour célébrer le saint sacrifice sous la condition d'en

appliquer le mérite à un objet spécial. Il montre ensuite les abus de cette pratique, qu'il ne craint pas de nominer une véritable simonie, et en demande la suppression, sauf à prendre les moyens nécessaires pour fournir aux besoins des curés par le rétablissement des of frandes, et la réduction des chapitres et des couvents qui se sont multipliés, au point, dit-il, d'être devenus une charge pour le public. W-s. GUIBALD, abbé de SaintAvelo, au diocèse de Liège, florissait au commencement du XIIe siècle, et fut un de ceux qui, dans ces temps reculés, contribuèrent le plus aux progrès des lettres par l'ardeur avec laquelle ils les cultivaient et les soins qu'ils mettaient à les enseigner. Il était élève de l'école de Vassor, monastère de l'ordre de Saint-Benoît, dans le même diocèse, et fut ensuite appelé à la diriger. Quoiqu'il fût chargé de différentes négociations pour le bien de l'état, et qu'on lui eût donné à administrer pendant quelque temps les monastères du Mont-Cassin et de Corwey, ces occupations ne l'empêchaient point de se livrer à l'étude, pour laquelle il savait trouver du temps aux dépens de son sommeil. Ses doctes veilles ne furent point infructueuses, et les monuments de cette époque le représentent comme un des hommes les plus versés dans la littérature sacrée et profane. Il avait profondément médité les saintes Écritures, et s'était pénétré de la doctrine des Pères. Transféré à l'abbaye de Saint-Avelo, il y remplit les fonctions d'écolâtre, et eut pour disciples des hommes qui occupèrent avec distinction les premières places de l'église et de l'état. Enfin, élu abbé de Saint-Avelo en 1130, il gouverna ce monastère jusque vers 1148, et en soutint honorablement la réputation.

L-Y. GUIBERT (ALEXANDRINE LOUISE BOUTINON DE COURCELLES,

comtesse de), femme du célèbre tacticien, naquit en 1758. Son père avait été commissaire des guerres du régiment des gardes-suisses. Elle était douée d'un esprit très-distingué et très-cultivé. Mariée à l'âge de dixsept ans, veuve en 1790, elle employa fréquemment ses loisirs à quelques traductions de l'anglais; mais elle se fit surtout remarquer par le culte religieux qu'elle avait voué à la mémoire de son mari, le comte de Guibert, homme de talent comme militaire et comme écrivain, qui a été apprécié avec plus de justice et de justesse, peutêtre, dans les pays étrangers qu'en France. Il a, dans un de ses livres surtout, consigné, détaillé, les éloges singulièrement flatteurs dont il voulait rendre madame de Guibert l'objet. Par suite de l'admiration exaltée de cette dame pour tout ce qu'avait produit l'auteur de l'Essai général de Tactique, elle consacra la plus grande partie de son temps, pendant une trentaine d'années, à faire imprimer la plupart des ouvrages qu'il avait laissés manuscrits, à en recueillir et classer d'autres encore. Elle disait s'être refusée aux demandes de plusieurs cabinets de l'Europe, où l'on désirait acquérir les portefeuilles de Guibert, tout au moins choisir parmi les mémoires relatifs à l'art de la guerre, qui restaient encore de lui. Mme de Guibert préféra mettre ces documents à la disposition des chefs de l'armée française. Napoléon en avait désigné de sa main quelques-uns pour son cabinet particulier : ils doivent être déposés aux archives de la guerre. Pendant la vie de Guibert, elle recevait dans sa terre de Courcelles-le-Roi, près Chatillon-sur-Loire, une société composée d'hommes d'esprit, d'hommes aimables, dont quelquesuns même ont été célèbres, entre autres l'abbé Delille. C'est là que Guibert aimait à venir se reposer près de sa

femme et de sa fille, Mme la comtesse de Villeneuve, propriétaire de Chenonceaux, de sa vie toute agitée, toute passionnée. Celle de Mme de Guibert, devenue veuve, fut retirée jusqu'à ses dernières années. C'est elle qui a fait imprimer les lettres de Mlle de L'Espinasse au comte de Guibert. Ceux des lecteurs qui n'ont pas été entraînés jusqu'à une sorte d'enthousiasme pour tout ce que cette fille célèbre, au XVIIIe siècle, avait déployé de passion et d'éloquence dans cette correspondance, témoignage d'un amour ardent, mais qui n'avait pas été exclusif, et pourtant lui donna la mort, se sont montrés sévères : ils ont su mauvais gré à la veuve d'un homme qui avait eu de l'importance et de la considération, d'une publicité que la victime, car on peut l'appeler ainsi, était loin d'avoir désirée, qu'elle avait même redoutée, au point de demander souvent la suppression de toutes ces lettres-là. Bien d'autres lecteurs se sont écriés felix culpa! heureuse faute de l'éditeur! Mme de Guibert mourut en 1826, dans d'excellents sentiments de religion. On a d'elle: I. Margaretta, comtesse de Rainsford, 1797, 2 vol. in-12. II. Fedaretta, 1806, 1 vol. in-12. III. Leçons sur la nature, ou Description morale de quelques objets de physique et d'histoire naturelle, 1816, in-18. Ces trois ouvrages sont traduits de l'anglais.

L- P-E.

GUIDE (PHILIBERT), dit Hégemon, né à Châlons-sur-Saône d'une famille noble et ancienne, le 22 mars 1535, fils d'un procureur du roi au bailliage de cette ville, publia sous le pseudonyme d'Hégemon un grand nombre de poésies, notamment des fables assez remarquables pour le temps; ce qui a fait dire qu'il était le prédécesseur immédiat de La Fontaine. Ses vers ne sont pas élégants, et ils of frent trop souvent l'emploi des enjam

bements; mais, en faisant la part du temps où il les composa, on y trouve encore de l'invention et de la verve. Guide mourut à Mâcon, le 29 nov. 1585, en revenant de Genève où il était allé embrasser le calvinisme, après avoir long-temps adopté cette devise: Dieu pour guide. M-Dj.

GUIDI (JULES), né à Calvi en Corse, d'une famille très-distinguée de cette ville, avait étudié la science des lois à l'université de Padoue en 1584. Après avoir mérité par son érudition les éloges de ses savants professeurs, il étonna tous les habitants instruits de cette ville, par sa mémoire extraordinaire qui lui permettait de réciter, de suite et avec ordre, des milliers de noms tirés de toutes les langues connues. Marc-Antoine Muret, l'un des plus illustres latinistes de son temps, à qui l'on racontait ce fait qui tient du prodige, manifesta le désir de voir Guidi, pour s'assurer par lui-même de la réalité de ce singulier phénomène; en conséquence il fit venir le jeune Corse chez lui, l'enferma dans sa chambre avec quelques nobles Vénitiens, et lui demanda s'il était prêt à leur donner la preuve du miracle qui faisait le sujet de l'admiration générale. Sur sa réponse affirmative, il dicta à un des assistants un nombre infini de noms; ensuite il dit à Guidi qu'il se contenterait bien d'en entendre réciter seulement la moitié, pour être convaincu qu'il n'avait pas été induit en erreur. Apeine eut-il fini de parler, que le jeune Corse se mit à répéter tous les noms écrits sous la dictée de Muret; il le fit d'abord dans l'ordre qu'on avait suivi; ensuite il recommença en partant du dernier, et proposa même de les réciter encore tous en partant du nom que quelqu'une des personnes présentes lui aurait indiqué. Cette scène frappa d'étonnement tous les assistants. Au reste, l'antiquité et les temps modernes

nous offrent des exemples d'une mémoire prodigieuse. Sénèque le père dit avoir répété deux mille noms dans le même ordre qu'il les avait entendu prononcer une seule fois. On peut citer aussi Pic de La Mirandole, le cardinal Duperron, etc. L'abbé Cancellieri (Voy. ce nom, LX, 59) a publié un opuscule sur les hommes doués d'une grande mémoire. Guidi mourut fort jeune dans sa ville natale; et, dans la confrérie à laquelle il appartenait, on lit encore aujourd'hui, au jour des Morts, son nom placé en tête du tableau, où l'on trouve écrit: Giulio Guidi della gran memoria. G-RY. GUIDO. Voy. VIDUS, XLVIII, 426.

GUIENNE (CHARLES de FRANCE, duc de) (*), quatrième fils du roi Charles VII, naquit au château de Montils-lezTours, le 28 déc. 1446, et porta d'abord le titre de duc de Berri. Če prince, que l'on peut comparer, sous beaucoup de rapports, au duc d'Orléans, frère de Louis XIII (Voy. ORLÉANS (Gaston, duc d'), XXXII, 83), remplit aussi le royaume de troubles, et fut l'instrument des factieux qui abusèrent de la faiblesse de son esprit; mais, moins heureux que Gaston, un fratricide termina la lutte où le duc de Guienne n'apportait que son nom, son insouciance et sa légè reté; tandis que Louis XI ne cessa de montrer l'activité d'une haine profonde, et les sentiments les plus bas de cupidité et d'envie. «< Charles, dit l'historien de Berri (La Thaumassière), était d'un naturel doux et paisible, inconstant et variable, susceptible de

(*) Cette notice, destinée à réparer une grave omission, nous avait été confiée par l'auteur pour en user à notre volonté. Au lieu de tronquer un travail que son étendue place, il est vrai, en dehors du plan de la Biographie uni verselle, nous le publions tout entier, parce qu'il complète très-bien nos premières recherches sur Louis XI (XXV, 119), et les articles des divers personnages qui ont figuré dans la Guerre du Bien Public, une des époques les plus importantes de notre histoire. M-D j.

toutes sortes de persuasions, se laissant gouverner par ses favoris et ses domestiques; ce qui causa bien du désordre à la

France. » Il n'avait pas dix-huit ans que, dans le but de faire augmenter son apanage du duché de Berri, et sa pension qui s'élevait à douze mille livres tournois seulement, il consentit à se laisser placer à la tête de la ligue dite du Bien Public, « pour ce qu'elle s'entreprenoit, dit Comines, soubs couleur de dire que c'estoit pour le bien public du royaume. »>-Louis XI, parvenu à la couronne (22 juillet 1461) par suite des chagrins qui conduisirent son père au tombeau, et dont il était seul l'auteur, n'avait point encore montré ces talents supérieurs qu'il déploya plus tard: on n'avait remarqué en lui qu'un esprit absolu, tracassier, haineux et vindicatif. Il suivit un plan de conduite, entièrement opposé à celui de Charles VII, prince sage, habile autant que brave, adoré de ses peuples, et que les historiens et les littérateurs modernes ont pris à tàche de défigurer (Voy. CHARLES VII, t. VIII, 120). Il ta les charges et les emplois aux officiers et aux magistrats nommés par le feu roi, pour les donner aux compagnons de ses révoltes. Il traita la France en pays conquis, dépouilla les grands, accabla le peuple d'impôts, et le fatigua par un despotisme qui s'étendait jusque sur les liens de famille (1). Enfin, quoique dévot, il mécontenta le clergé en cherchant à abolir la

(1) En 1464, le roi avait mandé à un mar. chand de Rouen de donner sa fille en mariage à un de ses varlets. Cet ordre fit grand bruit. Les marchands de la ville s'assemblèrent, et déclarèrent « que la Normandie étoit pays libre; que ce que le roi vouloit étoit une servitude. » Il fut convenu que l'on répondrait que la fille «< n'avoit vouloir de se marier. » Louis XI n'osa pas insister; mais, lorsqu'il entra dans Rouen en vain. queur irrité (1465), le père de la jeune Normande paya de sa tête le refus de sa fille. Tous les habitants soupçonnés d'être du parti du duc Charles furent jetés dans un sac à la rivière, ou décapités; et leurs têtes restèrent exposées aux portes de la ville et dans les villages, sans que le peuple connût ni leur crime ni leur jugement.

« VorigeDoorgaan »