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bile chirurgien Morris (1788); mais sans abandonner son projet d'appartenir de près ou de loin au service mé dical d'une administration. Ce vœu fut rempli en 1790, par sa nomination à la place d'aide-chirurgien, sur la frégate la Proserpine, qui l'emporta en Amérique, et du bord de laquelle il passa sur l'Aquilon en 1791. Grand ami des voyages, Gray alla ainsi visiter la Méditerranée après l'Océan, Nice, Gênes, Livourne, Naples, Cagliari, Tanger, Salé, Mogador, et put se dire que si le navire fût entré un peu plus tôt dans ce fort, il eût couru gros risque lui et l'équipage: quelques jours auparavant était venu de l'empereur de Maroc, au gouverneur de la ville, un ordre portant qu'on lui expédiàt soixante têtes d'Européens. Sa Hautesse était piquée de ce que naguère les Européens en général eussent incliné en faveur d'un de ses compétiteurs. Les années suivantes le virent passer successivement sur divers vaisseaux, parfois descendre à terre, par exemple à l'hôpital de Grbraltar (mai 1793), où il fut lui-même très-gravement malade, puis à l'hôpital de Toulon ou bien au fort Mulgrave pendant le siège de cette ville par l'armée révolutionnaire française. L'année suivante (mars 1794), lord Hood le plaça chirurgien sur la Gorgone, qui bientôt alla bloquer le fort de Bastia, de concert avec le navire l'Agamemnon aux ordres d'Horace Nelson. Ce fut pour lui l'origine de liaisons utiles avec la famille du célèbre amiral. Il fut ensuite placé sur le Dauphin, qui devint un hôpital mobile; et après divers voyages devant Calvi, à Rome, à l'ile d'Elbe, il vint à l'hôpital militaire de Lisbonne (1797), où il fut employé, et qu'il quitta pour celui de Gibraltar; enfin il passa à celui de Malte. La paix d'Amiens lui permit de revenir en Angleterre (1802); il n'y resta que peu de temps et reprit le che

min de Malte dès le commencement des nouvelles hostilités (1803); mais bientôt la faiblesse de sa santé lui fournit le moyen de demander à Nelson un congé que cet amiral ne put lui refuser, mais qu'il accordait à contre-cœur. Gray prit le plus long pour regagner sa patrie, et parcourut pendant ses vacances improvisées Trieste, Pola, Venise, Padoue, Vicence, Prague, Dresde, Berlin, Hambourg et pousse jusqu'en Danemark, avant de mettre le pied à Londres. Nelson, vainqueur de Villeneuve, ne tarda point à s'y trouver lui-même. Il rencontra Gray, lui notifia qu'il comptait sur lui, ajoutant qu'il était sur le point de mettre à la voile. Cependant il partit sans lui : Gray même ne devait plus le revoir; il apprit en route la mort héroïque du vainqueur de Trafalgar et joignit Collingwood (1805), auquel il fut attaché quatre ans, soit comme médecin de l'hôpital maritime de Gibraltar, soit comme inspecteur des hôpitaux. Ramené en Angleterre sur le vaisseau qui conduisait l'ambassadeur de Perse à Londres, en 1809, il ne tarda point à obtenir la place de second médecin à l'hôpital royal d'Haslar, et plus tard il en devint médecin unique (1819-21). Dans l'intervalle il avait fait deux voyages, l'un en Suisse, l'autre en compagnie du comte Saint-Vincent aux îles d'Hyères. En 1821, il donna sa démission, et il se préparait à partir pour la France et l'Italie, lorsqu'une atteinte de paralysie le confina six mois sur un lit de douleurs: il ne se remit qu'imparfaitement de cette rude atteinte, et n'y survécut que de quatre à cinq ans: sa mort_eut lieu le 26 mars 1825, à Londres. Il a laissé manuscrit un journal que ses amis ont dit très-piquant et qu'on peut regretter de ne pas avoir vu imprimé. Les voyages de Gray, sa familiarité avec de grands personnages, les évènements

graves et variés auxquels il assista pendant sa vie de mer, les nombreuses anecdotes qu'il pouvait conter en témoin oculaire rendraient sans doute la lecture de ces notes aussi attrayante que celle de tant de mémoires dont la littérature mercantile a encombré les cabinets littéraires. Si ceux de Gray n'eussent rien offert de très-important, l'on y eût du moins trouvé du vrai, du neuf et de l'amusant; c'est ce que démontrent les échantillons qu'en a laissé deviner son frère Simon Gray, dans la notice biographique qu'il inséra tome XI de l'Obituary, 1827. P-or. GRAZIANI (JEAN-BAPTISTEBALLANTI, dit), sculpteur italien, na quit à Faenza en 1762. Après lui avoir donné une éducation élémentaire, son père, le destinant à l'art de la gravure, l'envoya à l'école de dessin tenue par Boschi, dit le Carloncini, graveur en taille-douce; mais le jeune homme, au lieu de répondre aux soins de son maître, s'amusait à modeler de petites figures en terre ou en cire. Alors ses parents, comprenant que son génie l'entraînait vers la sculpture, ne contrarièrent pas sa vocation. Il se livra donc avec ardeur à cette étude; et, pour perfectionner ses talents, il visita Rome et parcourut l'Italie, dont les principales villes possèdent quelques-uns de ses ouvrages. Il fit en plàtre une statue de Saint Michel, pour l'église de ce nom à Faenza, cuvre qui se recommande par la pose de l'archange et l'exactitude du dessin. Appelé à Imola pour travailler dans l'église de Saint-Cassien, il y exécuta en plâtre une statue de l'Assomption de la Vierge. Etant venu à Assise, il fit pour l'église de Notre-Dame-des-Anges un groupe remarquable, représentant Saint François soutenu par un ange. Nous citerons encore de lui douze statues de la plus grande beauté, qu'on voit dans l'église du monastère de

Fagnano. Graziani mourut à Faenza en juillet 1835. Il a laissé deux élèves distingués, MM. Pierre Piani et Pascal Laviotti. G-G-Y.

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GREATHEAD ou Grossetéte (ROBERT), savant évêque anglais, ami et contemporain de Roger Bacon, naquit vers 1175, de parents si pauvres, qu'il fut d'abord réduit à mendier. Le maire de Lincoln frappé de son esprit naturel, lui donna asile dans sa maison, et l'envoya aux écoles publiques. Il étudia successivement à Cambridge, à Oxford et à Paris, où il acquit une profonde connaissance des langues française, latine, grecque, hébraïque, et des sciences qui existaient alors. Il donna à Oxford, avec beaucoup d'éclat, des leçons publiques de théologie, obtint plusieurs bénéfices dans l'église, et, sacré, en 1235, évêque de Lincoln, se fit autant remarquer dans cette dignité, par son éloquence et par la pureté de ses mœurs, que par la fermeté qu'il opposa aux entreprises de la cour de Rome. Le pape Innocent IV ayant réclamé pour un de ses neveux, encore enfant, la première place de chanoine qui viendrait à vaquer dans l'église de Lincoln, trouva, dans l'évêque, un obstacle auquel il ne s'attendait point. Une lettre de reproches, que celui-ci écrivit à cette occasion, mit le pontife en fureur. Les cardinaux parvinrent cependant à le calmer, en lui représentant le danger d'élever sans nécessité des troubles dans l'église, et de précipiter une révolte et une séparation qui devait s'effectuer tôt ou tard. C'était comme le prélude de la réformation. L'évêque de Lincoln mourut peu de temps après, à Buckden, en 1253. Sentant sa fin approcher, il appela auprès de lui son clergé auquel il adressa un long discours, tendant à prouver qu'Innocent IV était l'antechrist. Quoi qu'on puisse penser

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de sa conduite, les lettres lui durent une protection généreuse, et il les cultiva toute sa vie. Roger Bacon dit que « Robert Grossetête, et son ami, frère « Adam de Marisco, étaient les deux plus savants hommes qu'il connût, «et qu'ils surpassaient tous les autres «<< dans les sciences divines et humai« nes. » Il laissa un grand nombre d'ouvrages, entre autres des commentaires sur Aristote, et des traductions du grec. On trouve dans tous un bon jugement; mais le style en est boursouflé, diffus, et sans harmonie, comme celui des écrivains du même temps. On rapporte qu'un laboureur, de ses parents, lui ayant un jour de mandé un emploi civil, l'évêque lui dit: << Mon cousin, si votre charrette est brisée, je la ferai raccommoder; si << votre charrue ne peut plus servir, je vous en donnerai une neuve, et même « du grain pour ensemencer votre champ; mais laboureur je vous ai trouvé, et laboureur je vous laisserai. » Le docteur Swift pensait de même, et conseillait à son ami Delany, sorti, comme Robert Grossetête, d'une condition obscure, d'y laisser ses parents, en la leur rendant supportable. S-D. GREATHEED (BERTIE), de Guy's Cliff, au comté de Warwick, naquit en 1759 de riches et nobles parents, reçut une éducation brillante, et, lorsqu'il entra dans le monde, se livra trèsspécialement aux études littéraires. Mais,en sa qualité de membre de la fashion et de l'aristocratie, il ne voulut point suivre les routes frayées où rampe le vulgaire, et, après avoir long-temps hésité entre les lakistes et l'école florentine, il se déclara pour cette dernière et vint siéger entre les Parsons et les Pindemonte, entre les lady Mellar et Mme Piozzi. C'était en 1785 : il était alors à Florence, achevant son éducation par les voyages, et dans cette ville délicieuse trouvant par con

tre-coup tout délicieux, même les improvisateurs indigènes et les exotiques bas-bleus, si vertement flagellés depuis par le pédant Gifford, dans la Braviade et la Méviade. Peu de temps après son retour, Greatheed fit jouer à Drury-Lane une pièce intitulée Le Régent. John Kemble et mistriss Siddons prêtèrent au drame l'appui de leurs talents. Cependant le succès ne répondit point à ce qu'espérait l'auteur; ce fut au plus ce que l'on appelle un succès d'estime. Et quoi pourtant de plus favorable à un auteur de talent qu'un sujet tout palpitant d'actualité comme celui qu'avait abordé Greatheed? Car son régent à lui, ce n'était pas l'ami de Law, l'élève de Dubois, l'amant de mesdames de Phalaris et de Parabère, c'était le fils de Georges III, et Georges III venait de tomber pour la première fois dans un de ces actes d'imbécillité qui finirent par passer à l'état chronique; et le parlement venait de voter, non sans de vifs débats, le bill qui conférait la régence au prince de Galles. La pièce ne tomba pas précisément, mais elle fut écoutée avec froideur, fit peu d'argent et bientôt disparut du théatre; Greatheed aussi, en tant qu'auteur. Soit que la difficulté de plaire au public l'épouvantàt, soit que sa veine poétique fût épuisée, il cessa d'écrire et mena une vie de grand seigneur et de maître de chateau dans sa belle résidence de Guy's Cliff, où pendant long-temps il reçut un monde aussi nombreux que brillant. La mort d'un fils unique, dessinateur et peintre habile, qui s'était marié en France et qui en mourant ne laissa qu'une fille, mêla depuis à son goût pour la société un penchant prononcé pour la solitude. Sa maison en fut moins animée. Cependant, un surcroît inespéré de richesse lui eût permis de vivre plus splendidement que jamais à la mort du jeune Brandow

Charles Colyear (fils de lord Millington), les domaines des ducs d'Ancaster firent retour à Greatheed, dont la mère appartenait à cette illustre famille. I expira lui-même sept ans après, le 16 janv. 1826. Sa petitefille épousa le fils du comte de Beverley. P-OT. GREATOREX (THOMAS), organiste de l'abbaye de Westminster, naquit à North-Wingfield, près de Chesterfield, le 5 octobre 1758. Son père avait confié son éducation, en 1772, au docteur Cooke. Quatre ans après, lors de l'établissement des concerts de l'ancienne musique, il chanta dans les chœurs; et, en 1780, il fut nommé organiste de la cathédrale de Carlisle. En 1786, il se rendit en Italie, et visita particulièrement sir William Hamilton, ambassadeur d'Angleterre à Naples, et le comte de Cawdor, résident à Rome. C'est pendant son séjour dans cette dernière ville qu'il fut présenté au prétendant, Charles-Edouard qui le pria de lui chanter un air. Greatorex choisit l'air Farewell to Lochaber (Adieu au Lochaber). Le prince fondit en larmes, et serra la main du chanteur avec une vive émotion. Greatorex vint ensuite à Florence et à Ve- ́ nise, où il séjourna quelque temps. Passant en Hollande, il retourna en Angleterre, à la fin de 1788, et se fixa à Londres. Il y acquit une sigrande réputation, comme professeur de musique, qu'il gagnait par an deux mille livres sterling (cinquante mille francs). En 1793, Bates ayant donné sa démission, il fut élu chef d'orchestre aux concerts de l'ancienne musique du roi. Il garda cet emploi trente-neuf ans, et ne fut jamais absent une seule fois aux répétitions, aux exécutions publiques, et aux assemblées des directeurs. A l'un des diners donnés par les directeurs, le prince de Galles (depuis Georges IV), voulant le retenir à table

plus long-temps que son devoir ne le lui permettait, il répondit qu'il devait payer d'exactitude, surtout en présence du roi et de la reine. Le prince lui répliqua en riant: « My father is « Rex, I confess, but you are a Grea« ter Rex (mon père est roi, je l'avoue, «< mais vous êtes un plus grand roi).» Le sel des mots anglais est que Greater rex se prononce comme Greatorex (1). C'est en 1819 que Greatorex remplaça son ami le docteur Cooke à l'abbaye de Westminster, dans les fonctions d'organiste, qu'il a remplies jusqu'à sa mort arrivée le 18 juillet 1831. F-LE.

GREBEL (CONRAD), célèbre anabaptiste, naquit à Zurich vers la fin du XVe siècle; en 1516, il se rendit à Paris, et de là à Vienne : il avait fait de très-bonnes études, et, à Paris, Lascaris fut son précepteur en grec. De retour à Zurich, il se fit partisan zélé de la secte des anabaptistes : le fameux Thomas Munzer devint le chef de l'église que Grebel, Manz, Hetzer et d'autres jeunes gens préconisaient en Suisse. Pendant long-temps le gouvernement et le clergé ne furent occupés que de leurs excès. Vadian, beau-frère de Grebel, donne quelques détails sur son compte et sur celui de ses compagnons, dans son Antilogia ad G. Schwenkfeldium. Grebel mourut fort jeune en 1526. On peut croire que la haine fanatique contre le fanatisme du fils causa le supplice du père, le conseiller Grebel, qui fut décapité à Zurich dans la même année, pour avoir reçu, contre la défense des constitutions de cette ville, et au nom de son fils Courad, des pensions étrangères..

(1) Georges IV avait souvent de ces jeux de mots. I disait de Thomas Moore qui venait de publier la Vie de Sheridan: «Il ne l'a pas « tué, mais il a attenté à sa vie. » Une autre fois, il dit à Walter Scott, qui avait publié

beaucoup de romans sous le vole de l'anonymie: « C'est le petit connu qui invite à dîner le grand

inconnu.»

Les écrits de Grebel en faveur de la secte des anabaptistes sont tombés dans un profond oubli.

commença

U-I.

GREBNER (PAUL), visionnaire allemand, naquit à Schneeberg en Misnie, vers le commencement du XVIe siècle. Il étudia la théologie, fit des vers latins, fut maître d'école à Brême vers 1560, entra ensuite dans le service militaire en Hollande, puis devint professeur à Lunebourg. Ce fut alors qu'il à faire du bruit par ses prophéties, lesquelles il prétendait lui avoir été révélées par Dieu même. Il poussa l'audace jusqu'à se présenter devant le souverain, pour l'inviter à envoyer ses prophéties au roi d'Espagne par un ambassadeur. On essaya, par des représentations, de le guérir, puis on le tourna en ridicule : tout échoua contre sa folie. Il alla ensuite essayer ses prédications à Magdebourg, et y composa son Sericum mundi filum, dans lequel il prédit la chute du pape et du grandTurc, ainsi que beaucoup d'autres évènements. Il fut si content de cet ouvrage, qu'il en fit plusieurs copies, et le colporta lui-même dans presque toute l'Allemagne et dans une partie de l'Europe, afin de tirer plus de profit de tout ce qu'il annonçait de favorable aux divers potentats auxquels il le dédiait. Mais il paraît qu'il ne fut pas toujours récompensé magnifiquement; car, dans une lettre adressée au duc de Holstein-Gottorp, il se plaint amèrement de sa pauvreté, et lui demande un habit neuf. Fatigué de ses courses, il revint à Magdebourg où il exerça paisiblement les fonctions de prédicateur. Sa tête semblait guérie, lorsque l'apparition d'une comète en 1618 vint de nouveau la déranger. Il se remit à prophétiser, prenant Dieu à té moin de la vérité de ce qu'il annonçait, et de ce qu'il ne pouvait garder sous silence, puisque autrement il lui en coûterait la vie. Dans toutes ses prédictions,

an

qui s'étendaient sur les évènements qui devaient arriver de 1630 à 1640, il n'eut pas le bonheur de deviner un seul des faits de la guerre de trente ans. Son dernier effort l'avait probablement épuisé: il mourut en 1621. On a de lui: I. Paraphrasis elegiaca Cantici Salomonei et Threnorum Jeremice, Anvers, 1562, in-4°. II. Oda de conjunctione fidelium cum Christo, 1563. III. Vaticinium Europa, seu fata tristia et bella cruenta anno 1573, junii 23. Cet ouvrage ne se trouve qu'en manuscrit dans plusieurs bibliothèques, de même que le suivant: IV. Sericum mundi filum, seu Vaticinium, quo nunciatur subita et plusquam miraculosa orbis terrarum mutatio; h. e. ti-christi pontificis occidentalis et Mahometi orientalis horribilis interitus, atque ecclesiae Dei in toto terrarum orbe et septentrione per verbum et linguas lætissima restitutio. Il en parut un extrait sous ce titre : Vaticinia ex serico mundi filo, libro, jussu divino, Augusto electori Saxonai in Arce Annabergensi exhibito, Amsterdam, 1631, in-8°. Cette rapsodie fut traduite en allemand, en hollandais et en anglais. Grebner s'y qualifie de prophète de Dieu, de second apôtre Paul, de foudre et de lumière du pape: il prédit que le pape et le Turc ne tarderont pas à être exterminés ; que la maison d'Autriche est bien près de sa ruine, que le roi de Danemark conquerra les Pays-Bas catholiques, et la reine Elisabeth l'Espagne et l'Amérique; qu'alors le règne de mille ans commencera, et que tous les fidèles réunis sous un pasteur, vivront dans l'union la plus parfaite. Comme le prophète avait promis une infinité de belles choses à l'électeur de Saxe et à sa race, dans l'exemplaire de sa rêverie qu'il lui avait présenté, on s'avisa de dire, quand Auguste fut élu roi de Pologne

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