Pagina-afbeeldingen
PDF
ePub

103. JULIANI qui natus XVIII Kal. Oct. MDCCXLVII in Galliam confugit pridie Kal. Oct. MDCCCIX, colloquium cum Musis. In-4° de 2 feuilles 1/2. Imp. de Delalain, à Paris.

104. LA RÉPUBLIQUE de Cicéron, d'après le texte inédit, récemment découvert et commenté par M. Mai, bibliothécaire du Vatican, avec une traduction française, un discours préliminaire et des dissertations historiques; par M. Villemain, de l'Académie française. Tome Jer. In-8° de 28 feuilles 5/4. Imp. d'Egron, à Paris. — A Paris, chez. L. G. Michaud.

Ce volume ne sera mis en vente qu'avec le second et le dernier.
La feuille d du Discours préliminaire est paginée xxxiij à xlviij.

LIVRE ESPAGNOL.

105. FILOSOFIA de Voltaire, traducida al espanol. In-18 de 9 feuilles 3/4. Imp. de Belin (1822), à Paris. A Paris, chez Bossange père, chez Bossange frères. Prix..

Les ouvrages de voltaire, dont ce volume contient la traduction, sout;

I. Le Poëme sur la lo naturelle.

II. Le Poëme sur le désastre de Lisbonne.

III. Il faut prendre un parti, ou le Principe d'action.

IV. Idées républicaines, par un citoyen de Genève.
V. Les Droits des hommes, etc.

Vi. De la Paix perpétuelle, par le docteur Goodheart.
VII. Fragment des instructions pour le prince royal de ***.
VIII. Le Cri des nations.

LIVRE ANGLAIS.

13-0

106. GALIGNANI's monthly review and magazine published on the 15 th of every mont., n. XI, décember 1822. In-8° de 7 feuilles. Impr. de Boucher, à Paris. A Paris, chez Galignani.

Prix pour trois mois, 11 fr. ; pour six, 20 fr.; pour un an, 36 fr. pour les déparmens, 12, 22, 40 fr., pour l'étranger, 13 9 24, 44 fr.

GRAVURES.

1. Album comique de pathologie pittoresque, 21 planches. A Paris, chez Ambroise Tardieu, rue du Battoir, n. 12. (Voyez n. 25 des LIVRES.) 2. Scenes champêtres, par Hte Lecomte, n. 1 à 15 inclus. Etudes d'apres nature, par C Bourgeois, 1822, n. 1 à 12 inclus. A Paris, chez Delpech, quai Voltaire.

-

3. Bouquet de fleurs coloriées, composé de pivoines, tulipes, roses ponceau et valériane grecque, par Mantois. A Paris, chez A. Chazal, d'Enfer, n. 4.

court.

rne

4. Le Soldat français, trait historique, gravé à l'aqua-tinta par DubuLa Vivandiere, id. Deux feuilles de quatre images chacune, dont sainte Marthe et sainte Julie, vignettes gothiques. A Paris, chez Basset, rue Saint-Jacques, n. 64.

[ocr errors]
[ocr errors]

Le Soli

5. Le Solitaire s'oppose à l'enlèvement d'Elodie, aqua-tinta. taire est frappé d'anatheme, id. Le Solitaire se fait connaitre à Elodie, id. Premiere entrevue d'Elodie et du Solitaire, id. - Sainte Genevieve secourant les prisonniers, id., par Charon. Sainte Geneviève ranimant le courage des soldats, id. Sainte Geneviève recevant une médaille de saint Germain, id.—Sainte Genevieve distribuant du pain aux pauvres, id.—Sainte Vierge, au pointillé, d'après Gautier, par Badoureau.-Saint Jean-Baptiste, d'après Léonard de Vinci, par Massol. A Paris, chez Bulla, rue Saint-Jacques, 0.75.

TRIBUNAUX.

y

Le tribunal de police correctionnelle de Paris (7o chambre), a rendu, le 28 décembre dernier, son jugement dans l'affaire du sieur Barrot-Roullon, éditeur d'un ouvrage intitulé: Des Peuples et des gouvernemens, extrait de l'Histoire philosophique de Raynal. Les plaidoiries ont eu lieu il quinze jours; le ministère public avait conclu contre le sieur Barrot-Roulfon a six mois d'emprisonnement et à 500 fr. d'amende, et contre le sieur Pollantru, libraire, à trois mois d'emprisonnement et à 200 fr. d'amende. Voici le texte du jugement:

Attendu que l'ouvrage intitulé: Des Peuples et des gouvernemens, pensées extraites de Raynal, contient dans son ensemble des outrages envers la religion de l'état, notamment, 1° dans le passage qui commence par ces mots, page 4 : « On a dit qu'il y avait deux mondes » et finissant par ceux-ci : « L'ordre périodique des différens gouvernemens; »

» 2°. Dans celui qui commence par ces mots, page 73: « Pour expliquer l'énigme de son existence » et finissant par ceux-ci; page 82: « Cette force lui manquera ; »

» 30. Dans celui qui commence par ces mots, page 85 : « S'il m'était permis de m'expliquer » et finissant par ceux-ci : « Comment la religion pourrait-elle prescrire par sa durée; »

» 4o. Dans celui-ci commençant par ces mots, page 89 : « Point d'autres apôtres » et finissant par ceux-ci : « Le bien de la république ; »

Attendu que cet ouvrage contient aussi dans son ensemble des attaques contre la dignité royale, l'ordre de successibilité au trône, les droits que le Roi tient de sa naissance, son autorité constitutionnelle;

» Notamment : 1o dans le passage commençant par ces mots, page 10: • Point d'individus qui, mécontens de la forme du gouvernement » et fi→ nissant par ceux-ci : » Les sociétés sont comme au moment de leur civilisation; »

» 2o. Dans le passage commençant par ces mots, page 11 : « Toute autorité et finissant par ceux-ci : « Elle peut finir légitimement; >>

> 30. Dans le passage commençant par ces mots, page 136: « Qu'est-ce donc qu'un homme?» et finissant par ceux-ci : « Si vous ne savez pas être libres; >>

» 4°. Dans celui qui commence par ces mots, page 137 : « Voilà le tableau de tous les peuples de la terre » et finissant par ceux-ci : « Vengent enfin la gloire de l'espèce humaine ; »

» Attendu en outre que cet ouvrage est manifestement empreint d'un esprit d'hostilité, dont l'effet est de rendre l'autorité odieuse, d'aliéner les cœurs, de les disposer à la révolte; que la doctrine professée dans cet ouvrage peu de tems après une révolution, et lorsque les passions ont besoin d'être calmées, est capable de répandre l'inquiétude et d'agiter les esprits en les trompant;

Attendu qu'on y remarque également un système constant d'attaques contre la religion, le but d'en éteindre le sentiment dans les ames en l'insultant;

Attendu que l'auteur de cet écrit exciperait en vain de la faculté de vendre et de réimprimer les @uvres de Raynal, dont il dit avoir extrait les passages;

Qu'en fait, le tribunal n'a point à examiner si les ouvrages de Raynal ont été récemment imprimés, et que ce délit ne lui est point déféré en e moment; qu'en admettant même le fait comme constant, il y aurait entre ce genre de délit et celui qui est l'objet des poursuites actuelles une différence notable;

1o. La propagation de ces doctrines toujours dangereuses, et qui peut à la longue produire des effets plus ou moius désastreux, les produit bien

plus difficilement et en nombre moindre lorsqu'elle a lieu dans un ouvrage composé de beaucoup de volumes d'un prix élevé; que ces doctrines, répandues çà et là dans des volumes nombreux, deviennent déjà, sous ce rapport, moins dangereuses; que l'élévation du prix, qui les tient hors de la disposition de la multitude, diminue aussi le danger, parce qu'il n'est acheté que par des lecteurs dont le plus grand nombre n'est pas intéressé aux mouvemens révolutionnaires, et doit même les redouter; parce que parmi les mêmes lecteurs, plusieurs auront acquis par leur éducation l'expérience des choses et une véritable instruction qui les mettra en garde contre les sophismes qu'ils y trouveront répandus;

» Attendu au contraire qu'un ouvrage qui renferme, comme celui dont il est question, l'extrait de doctrines subversives des principes conservateurs de l'ordre, qui les présentera rapprochées, et, pour ainsi dire, à chaque page, dans un seul volume, qui, par sa dimension et l'exiguité de son prix, le rendra facile à répandre, soit dans les dernieres classes de la société, et parmi celles que leur inexpérience permet de séduire et d'égarer plus facilement, et qui sont aussi disposés à voir dans les troubles publics une chance en leur faveur, soit dans la jeunesse dont la cupidité ne craint pas de corrompre les principes jusque dans les maisons d'éducation, où de pareilles productions peuvent pénétrer, et y trouver malheureusement débit, et que, par conséquent, un pareil ouvrage peut produire en peu de tems de plus fâcheux excès que celui dont il est extrait.

» Attendu qu'en thèse générale, il est faux de dire que l'extrait d'un ouvrage doit être assimilé à l'ouvrage même, qui quelquefois présente le correctif d'un passage dans ce qui précède ou ce qui suit; et que le passage isolé laisse dans l'esprit du lecteur une impression différente de celle que l'auteur s'était proposé; qu'autrement et en supprimant la réfutation des doctrines les plus pernicieuses, on pourrait présenter un extrait des auteurs les plus graves et les plus sages qui serait en sens opposé de ce qu'ils ont écrit ;

» Attendu qu'il résulte des faits et des passages ci-dessus rapportés, que Barrot-Rouilon, en publiant ledit ouvrage, est contrevenu aux articles I et 2 de la loi du 25 mars 1822;

» Le tribunal le condamne à six mois de prison et à 500 fr d'amende et aux dépens;

» Déclare la saisie des exemplaires trouvés bonne et valable, ainsi que de tous ceux qui pourraient être trouvés, et en ordonne la destruction; » A l'égard de Pollantru;

» Attendu que le peu de tems qui s'est écoulé entre l'impression et la saisie ne lui a pas permis de connaitre le danger de l'ouvrage, le tribunal le renvoie de la prévention. »>

VARIÉTES.

Depuis le 25 décembre 1822, il parait un journal purement littéraire, Intitulé: l'Impartial. C'est un article de plus pour le tableau que je me propose de donner incessamment des journaux quotidiens qui se publient à Paris. Pour prévenir les erreurs ou omissions, les éditeurs sont priés de m'envoyer, le plus tôt possible, leurs notes à mon domicile, rue de l'Abbaye, n. 6.

M. Beffara, à qui l'on doit une intéressante Dissertation sur J. B. Poquelin Moliere (voyez n. 212 de 1821), s'est livré à de grandes recherches sur les époques de la naissance et de la mort (jusqu'à présent inconnues, ou du moins incertaines), de J. Fr. Regnard. M. G. A. Crapelet, à qui le travail de M. Belfara a été communiqué, va le faire imprimer, et le délivrera gratis aux souscripteurs des OEuvres de Destouches et de Regnard, éditions en 12 volumes in-8°, tirées à do et entièrement achevées. (Voyez n. 4.)

Il sera tiré des Recherches de M. Beffara un certain nombre d'exemplaires sur petit papier pour être mis dans le commerce.

NECROLOGIE.

JORDAN (CAMILLE), membre de la chambre des députés, né à Lyon le 11 janvier 1771, est mort à Paris le 19 mai 1821. On a de lui:

I. (avec M. Degerando) Lettre à M. Lamourette, se disant évêque de Rhône et Loire, et métropolitain du sud-est, 1791, in-8°. L'Ami du Rot et de la Religion (23 juin 1821, page 206, du tome XXVIII) a confondu cet opuscule avec celui de M. l'abbé de Guillon sur le même sujet. Voyez la réclamation de l'auteur, page 396, de 1821.

II. Seconde Lettre, 1791, in-8°.

III. Histoire de la conversion d'une dame parisienne, 1792, in-8°, de

6 pages.

IV. La religion et la loi vengées des violences commises aux portes des églises de Lyon, 1791, in-8°. Cet opuscule est signé SIMON. Le titre que je lui donne étant différent de celui qu'il porte dans l'Annuaire nécrologique, je dois déclarer que je n'ai d'autre autorité qu'une note que m'a transmise une personne qui m'a dit avoir un exemplaire.

V. Discours et rapport fait par Camille Jordan sur la liberté, lexer cice et la police de tous les cultes, dans la séance du 29 prairial an V. 1797, in-8°.

VI. Avis à mes commettans, daté du 19 fructidor an V, in-8°.

VII. Camille Jordan, député du Rhône, ♣ ses commettans sur la révolution du 18 fructidor; à Hambourg (en France), 1798, in-8°; de ij, et 144 pages, plus le frontispice. J'ai sous les yeux cette édition. Ily en a eu d'autres. John Gifford en a donné une traduction anglaise.

VIII. Vrai sens du vote national sur le consulat à vie, 1802, in-8•. L'édition entière fut saisie, à la réserve de six exemplaires. L'éditeur, M. Duchesne, fils du tribun, fut emprisonné; et, malgré trois interrogatoires et de terribles menaces, ne voulut pas nommer l'auteur. L'auteur cependant s'adressa directement au premier consul, et l'éditeur fut relâché. L'affaire n'eut pas de suite; mais tout en louant les principes contenus dans l'ouvrage, le ministre de la police ne voulut point ordonner la restitution des exemplaires saisis, qui serait, disait-il, un blâme du zèle qu'avait montré le préfet de police en faisant la

saisie.

Ce fut alors que l'un des frères de l'auteur me proposa de faire réimprimer l'ouvrage. Je n'hésitai pas; et bientôt fut faite une édition en 52 pages. Elle était en petits caractères et très-incorrecte. Au lieu de l'émettre nous en fimes sur-le-champ une autre édition, sans date, in-8° de 60 pages. A la dernière page on ajouta cette note: AVIS de l'édi1. La première édition de cet écrit ayant été saisie et l'éditeur arrêté par une erreur de police, on dit que l'auteur s'est fait connaître ⚫et a réclamé son ouvrage. On assure que c'est CAMILLE JORDAN, de » Lyon, ex-législateur.

IX. Opinion sur la loi de la liberté individuelle (dans le recueil intitulé Discussion à la chambre des députés, etc. Voyez n° 652, de 1817.)

X. Opinion sur la loi des journaux (dans le recueil intitulé : Discussion sur la loi des journaux, session 1816, in-8° de douze feuilles trois quarts. Imprimerie de Gueffier, 1817, in-8°. Voyez no 1032, de 1817.)

XI. Opinion sur la loi relative à la répression des abus de la presse, séance du 13 décembre 1817. In-8° de 59 pages.

XII. Réponse de M. Camille Jordan à M. Cotton, député du Rhône, à un discours sur les troubles de Lyon, 1818, in-8°. (Voyez no 1835, de 1818.)

XIII. La session de 1817 aux habitans de l'Ain et du Rhône, 1818, in-8°.

XIV. Discours prononcé dans le comité secret du 31 janvier 1821 (dans le recueil intitulé : Discours prononcés, etc. Voyez n° 867, de 1821.)

Plusieurs discours de Camille se trouvent soit dans l'ouvrage publié, sous le titre de Session de 1819. Paris, Corréard, 1820, 3 vol. in-8°, soit dans le Choix de rapports, opinions, etc., publiés par M. Lallement, chez M. Eymery.

XV. Des fragmens de Klopstock et de Schiller, traduits en prose (dans l'Abeille.)

[ocr errors]

On avait mis son nom dans le prospectus des Archives littéraires dont la collection forme dix-sept volumes in-8°; il réclama contre cette insertion.

Il a laissé en manuscrits: Discours sur l'influence réciproque de l'éloquence sur la révolution et de la révolution sur l'éloquence; Eloge de Servan, avocat général au parlement de Grenoble; Eloge de M. Fay de Sathonay, maire de Lyon; Etudes sur Klopstock. Ces morceaux et quelques autres devaient faire partie de l'édition de ses Euvres choisies, dont le prospectus a été annoncé sous le n° 2677, de 1821. Cette édition paraît au moins ajournée; mais l'Eloge de Servan sera imprimé dans l'édition des OEuvres choisies de Servan que prépare M. des Portets pour le compte de M. Rusand.

AVIS.

Il paraît tous les mardi, jeudi, et samedi de chaque semaine, et depuis le 16 novembre dernier, un nouveau journal sous le tire de Feuille commerciale de France et bulletin de commerce qui donne aussi les prix courants des principales villes de France, cette feuille se recommande par la précision et l'étendue des renseignemens qu'elle renferme, et la modicité du prix de l'abonnement qui est fixé, pour Paris et les départemens, à 13 fr. pour six mois, et 25 fr. pour l'année, 15 et 28 fr. pour l'étranger, franc de port.

Les éditeurs, dans l'intention de servir le commerce, ont publié (Voy. n. 5140 de 1822) un ouvrage in-8° de 160 pages, caractère petit-romain, et sous le titre de Manuel des commerçans, etc., pour en faire hommage d'un exemplaire à chacun de leurs souscripteurs à la Feuille commerciale de France. Les bureaux sont rue des Deux Portes Saint-Sauveur, n. 26, à Paris.

Etat des ventes du 6 au 11 janvier 1823.

MAISON SILVESTRE, rue des Bons- Enfans, n. 30, le 9, commencement d'une vente qui finira le 16. Catalogue: M. Solvet. (V. n. 5565 de 1822.) BEUCHOT, PILLET AINÉ.

DE L'IMPRIMERIE DE PILLET AINÉ, RUE CHRISTINE,

NÓ.

« VorigeDoorgaan »