Voyages dans l'Amérique Méridionale, Volume 2

Voorkant
Dentu, 1809
"A Spanish military official and naturalist, [Félix de] Azara spent the 1780s and 1790s demarcating the contested border between Spanish and Portuguese claims in the Río de la Plata basin (modern-day Argentina, Uruguay, and Paraguay). The five-volume Voyages dans l'Amérique méridionale documents the peoples and fauna of the region and includes over two dozen fold-out maps and engravings. Published in Paris in 1809, this French first edition was translated from an earlier (but no longer extant) Spanish edition [(first published in Spanish in Madrid between 1802 and 1805)]. Among its many admirers were naturalists Alcide D'Orbigny and Charles Darwin.... While Voyages dans l'Amérique méridionale is best known for its careful descriptions and plates of the birds and animals of the Río de la Plata basin (aimed at rebutting [the Histoire Naturelle by] the French naturalist [George-Louis Leclerc] the Comte de Buffon), Azara also provided significant descriptions of the region's Indigenous groups (notably the Charrúa, the Minuane, and the Guaraní). Written during a period of considerable societal flux following the expulsion of the Jesuit order and the abandonment of the famous mission system, such descriptions provide vital insights for archaeologists, historians, and anthropologists connecting the deep histories of the South American lowlands with the ethnographic present."--

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Populaire passages

Pagina 230 - ... pouvaient posséder aucune propriété particulière. Ce régime offrait la seule transition possible de l'état barbare où étaient les Indiens à une civilisation plus parfaite. Il est vrai que sous ce régime nul motif d'émulation ne pouvait porter les Indiens à perfectionner leurs...
Pagina 261 - Européennes, et ce sont les descendans de ces métis qui composent aujourd'hui au Paraguay la plus grande partie de ce qu'on appelle Espagnols. Ils me paraissent avoir quelque...
Pagina 261 - Ces métis s'unissent en général les uns aux autres, et ce sont leurs descendants qui composent aujourd'hui au Paraguay la plus grande partie de ce qu'on appelle Espagnols. Ils me paraissent avoir quelque supériorité sur les Espagnols d'Europe par leur taille , par l'élégance de leurs formes et même par la blancheur de leur peau. Ces faits me font soupçonner, non-seulement que le mélange des races les améliore, m.
Pagina 303 - ... souvent sans lui demander qui il est ni où il va , quand bien même il resterait pendant plusieurs mois. Sans morale, ils sont naturellement portés à voler des chevaux ou d'autres moindres objets ; mais étant aussi sans désirs , ils ne commettent jamais de vol d'argent.
Pagina 151 - Quand l'un d'eux meurt, ils disent que la mort était chez eux, et qu'elle a emporte avec elle la liste de ceux qui étaient en vie pour revenir les tuer ensuite ; qu'en changeant de nom, la mort ne retrouvera plus celui qu'elle cherchait, et qu'elle s'en ira le chercher ailleurs
Pagina 56 - ... moyenne des Guaranis est , selon Azara, moindre de deux pouces que celle des Espagnols , et par conséquent bien inférieure à celle des autres Indiens. Ils sont aussi plus carrés, plus charnus et plus laids. Leur couleur est moins foncée, et tire un peu sur le rouge. Les hommes de cette nation ont quelquefois un peu de barbe , et même du poil sur le corps, ce qui les distingue de tous les autres Indiens auxquels ils ressemblent en d'autres points. La taille moyenne des Charruas surpasse...
Pagina 41 - Leur taille ne me paroît pas inférieure à l'Espagnole; mais en général, ils ont les membres plus forts, la tête plus ronde et plus grosse, les bras plus courts, la figure plus large et plus sévère que nous et que les autres Indiens, et la couleur moins foncée.
Pagina 265 - Paraguay , se divisent en libres et en esclaves; et leur proportion est de iy4 à 100 , c'est-à-dire que pour 100 nègres ou mulâtres esclaves il y en ai^4 de libres. Si l'on compare cette colonie espagnole avec celles que d'autres nations possèdent en Amérique, on trouvera une différence énorme dans la proportion réciproque des blancs aux gens de couleur ; car dans les colonies qui ne sont...
Pagina 266 - Les femmes de leurs maîtres les soignent dans leurs maladies ; personne ne les empêche de se marier , et même avec des indiennes ou des femmes libres , pour procurer cet avantage à leurs enfans ; on les habille aussi bien ou même mieux que les blancs pauvres , et on leur fournit une bonne nourriture.

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