méridionale avec le Levant, la découverte du passage par le cap de BonneEspérance et l'établissement des Portugais dans l'Inde. »

Sociéte d'encouragement pour l'industrie nationale. Mars, Avril et Mai 1826. M. Laignel demande l'examen d'un bateau remorqueur de son invention. M. Cordier, de Beziers, adresse un mémoire sur une pompe hydraulique.-M. Lescher présente une chaussure en métal. Sur un moyen propre à nettoyer le froment infecté de la carie; par le comte de Montlosier. Description d'un nouvel instrument pour planter la vigne. Rapport sur les pendules astronomiques de M. Cœur, horloger.-Rapport sur un moyen proposé par M. Petey, pour mettre des pompes en mouvement. Sur une machine à vapeur, inventée par M. Brunel, et qui a pour moteur le gaz acide carbonique; par Payen. M. BeurTier fils, à Abbeville, présente un modèle de grue destinée à faciliter et à abréger la durée du sondage.-M. Champion sollicite l'examen des taffetas hygiéniques de son invention.-Description et dessins de plusieurs appareils de chauffage; par Picard, de Rouen.M. Fortier présente un poële économique en fonte de fer. - Rapport sur le moteur à tout vent de M. Müller. Rapport sur le moyen proposé par M. Schertz, pour préserver les émouleurs d'armes blanches de la poussière des meules. Rapport sur des échantillons d'huile de Savignon. M. de Fahnemberg communique à la Société: 1o Une note sur un nouveau procédé pour préparer le sucre de betteraves; 2 la description d'un procédé pour fumer la viande à l'acide pyroligneux; par Lampadius; 3° une note de M. Hartig, de Berlin, sur les moyens de garantir les bois de la pourriture. M. Planton sollicite l'examen d'une machine à vapeur de son invention. Lettres de M. Bosc, à Besançon, sur

un moyen de préparer le papier, de manière que l'encre y devienne indélébile.-M. Finot soumet de nouveaux instrumens propres à repasser les rasoirs. Dessin d'une glacière économique; par de Baussaux. Moyen de sauver les naufragés; par Castéra. Sur la possibilité d'extraire en France, avec avantage, l'indigo du pastel; par Siryeis de Mayrinhac. — M. Despiou sollicite l'examen d'une machine de son invention, propre à nettoyer, ouvrir et opérer un commencement de peignage pour les laines. M. Bouvier, peintre, soumet une machine à broyer les couleurs.-M. Bontems présente des échantillons de verre rouge de sa fabrique.-Rapport sur la reconstruction de Salins. - Dessin et description d'une machine propre à déblayer les terres des canaux; par Rodier, de Nismes. M. Nicole soumet un modèle de machine à faucher. ·M. Etienne sollicite l'examen d'un mécanisme propre å tamiser la fécule de pomme de terre.— M. Cœur, horloger, présente un échantillon d'huile pour l'horlogerie.-Rapport sur l'appareil de M. Samuel Hall, pour griller les tissus de coton:-Rapport sur un nouvel'outil à repasser les rasoirs, inventé par M. Finot. Sur la formation d'une société industrielle et agricole en Corse. Sur une nouvelle machine à gaz acide carbonique ; par Brunel. M. Castera présente le

-

modèle d'un bateau rendu insubmersible. Sur un moyen proposé par M. de Rochelines, pour empêcher les voitures de verser. Sur le meilleur mode de lampe propre à éclairer l'intérieur des écuries. - Sur les avantages de la charrue à déblayer les neiges. Rapport sur l'échelle à incendie de M. Kermarec. M. Caye sollicite l'examen d'une machine à rogner le papier. M. Maillard-Dumeste communique un nouvel appareil distillatoire de son invention. Mémoire sur les fontes propres au moulage; par Dumas.-Sur un procédé pour dissou

ce.

Société royale d'agriculture. Mars, Avril et Mai 1826. Mémoires et Rapports: Sur l'huile extraite des fruits d'un arbrisseau nommé Sanguinelle.— Sur le dépiquage des blés. Sur l'amélioration des races de chevaux en FranSur la construction des citernes. Sur les échantillons de laine de l'animal nommé Pacos. Sur le croisement des chèvres à duvet de cachemire avec les boucs d'Angora. Sur les moyens d'augmenter la culture du chanvre en France. Expériences de M. Mirbeck sur les abeilles. - Dessin et description d'une charrue nouvelle.Sur les moyens de détruire le jonc. Sur la culture de l'œillette. Sur une machine à battre les grains. Sur le calendrier agronomique de Turin.-Sur la charrue araire de Virginie. — La Société décerne 'des médailles d'or pour des inventions, découvertes et mémoires.

In

Académie roy. de médecine. Juin, Juillet et Août 1826. Mémoires et Rapports sur les matières suivantes : Variole. Influence de la pesanteur sur le cours du sang; diagnostic de la syncope et de l'apoplexie. Expériences sur les causes des monstruosités.-Fièvres intermittentes. -Abcès profond des parois abdominales. Constitution médicale de la ville de Beaune. jection de matière putride dans la veine jugulaire d'un cheval. Stethoscope. - Médication endermique.-Croup.— Expériences sur l'acide hydrocyanique. Morsure de la vipère. — Cancers multiples. - Pupilles artificielles. Bourrelets. Ostio-sarcôme de la mâchoire inférieure. Galvanisme dans les hernies étranglées. - Imper

Epilepsie, aliénation mentale, etc. Perforation de l'œsophage et de l'estomac. - Blessure du cœur.Calcul vésical chatonné. Luxation spontanée du fémur. Amputation d'une partie de la mâchoire inférieure. -Nouvel instrument pour le traitement des polypes utérins. Hydrocèle. Croup et polybe utérin. Fistule de la glande salivaire sous-maxillaire. Verre pilé.-Police médicale et remėdes secrets. Sur la nature des crises. - Des virus. Expériences touchant l'effet de la compression dans les plaies empoisonnées. Irritation intermittente. - Dyssenterie bilieuse.-Emploi du bicarbonate de soude contre les calculs urinaires. Suicide par strangulation et sans suspension. de la compression dans les plaies empoisonnées. Expériences sur l'exhalaison pulmonaire. - Hermaphrodisme apparent. Amputation du col de l'utérus. Calculs urinaires. Amputation du bras: ligature de l'artère fémorale droite : ostéosarcome. Pathologie des dents. Descente de l'utérus.-Fracture incomplète du péroné. Extirpation de la glande parotide. Noyés. Acétates mercuriels. -Pavot des environs de Paris.-Feuilles du Diosmate cremata. Mine de Manganèse.

1

Société royale de Marseille. Prix proposé pour 1827. «Quel est l'état actuel de nos connaissances sur les maladies primitives des parties génitales, réputées syphilitiques.-Détailler ces mêmes affections et leurs périodes où le mercure est utile, inutile et nuisible. Déterminer le traitement local et gé. néral de ces maladies, etc. » — · Prix proposé pour 1828. « Déterminer, par des observations cliniques, quels sont les signes qui peuvent faire distinguer les diverses espèces de phlegmasies de la membrane muqueuse des voies digestives, en indiquant plus particulièrement le siége, les variétés }, et surtout le degré d'analogie de ces phlegmasies avec les maladies éruptives de la peau.»

Académie des sciences, arts et belleslettres de Dijon. Prix proposé pour 1827. « Indiquer, d'après l'observation clinique et les connaissances anatomiques, quelles sont, dans les maladies aiguës et chroniques, les circonstances qui doivent faire préférer la saignée locale, soit par les sangsues, soit par les ventouses scarifiées, à la saignée générale, et réciproquement; et quel est, dans les mêmes circonstances le lieu d'élection pour l'emploi des différentes espèces de saignées ? »

Société Linnéenne des sciences phyques et chimiques. Prix proposé pour 1827.« Déterminer des faits, par quels sont les avantages et les abus qui peuvent résulter de l'application de la physique et de la chimie à la médecine. »

Société des lettres, sciences et arts de Metz. Prix proposé pour

27.

« Déterminer le courbe que forme une eau courante, en amont d'un barrage.»

Le prix suivant a été remis au concours: « Quel est le système d'études publiques le plus propre à rendre la France riche et puissante ? »>

ANNONCES.

La Législation civile, commerciale et criminelle de la France, ou commentaire et complément des Codes français, tirés, savoir: Le COMMENTAIRE, de la confé rence avec le texte des Codes, et entre eux, des procès-verbaux, en partie inédits, du Conseil d'état qui contiennent la discussion du CODE CIVIL; des Procès-verbaux entièrement inédits de la discussion du CODE de Commerce, du CODE DE ProCÉDURE, du CODE D'INSTRUCTION CRIMINELLE et du CODE PÉNAL; des observations, également inédites, de la section de législation du Tribunat sur les projets des trois premiers Codes, et de celles des commissions du Corps législa tif sur les deux derniers ; enfin, des Exposés de motifs, Rapports et Discours faits ou prononcés, tant dans l'Assemblée générale du Tribunat, que devant le Corps législatif; le COMPLÉMENT des lois antérieures auxquelles les Codes se réfèrent; des lois postérieures qui les étendent, les modifient; des discussions dont ces lois sont le résultat; des Ordonnances, Décrets, Avis du Conseil, et autres Actes du pouvoir exécutif et réglementaire destinés à en procurer l'exécution; le tout précédé de PROLEGOMÈNES, où l'on expose, dans une première partie, le mode de porter la loi qui en usage lors de la confection des Codes, et quels travaux

était e

préparatoires il a produits; où, dans une seconde, on trace l'histoire générale de chaque Code. Par M. le baron Locré, ancien secrétaire général du Conseil d'état, auteur de l'Esprit du Code civil, de l'Esprit du Code de commerce, de l'Esprit du Code de procédure civile, etc. 20 à 24 volumes in-8. dont il paraîtra au moins un volume tous les mois, à dater du 1er octobre 1826.1

Ce livre contient tout à la fois le Commentaire et le Complément des Codes français. Le Commentaire est incontestablement le plus sûr de tous, puisqu'il est fait par le législateur luimême son autorité n'est donc pas inférieure à celle de la loi, de laquelle il révèle l'esprit et la véritable intention. Le Complément n'est que l'exécution de l'ordonnance du 17 juillet 1816, qui veut que les lois accessoires soient placées à la suite des Codes. Si le nom sous lequel paraît un ouvrage entièrement composé d'élémens officiels, pouvait ajouter quelque chose à son mérite, il en est peu qui se recommanderaient plus que celui-ci à l'attention publique. Il se compose en grande partie des propres travaux de M. le baron Locré ; c'est-à-dire des discussions du Conseil d'état, que les devoirs de sa charge l'obligeaient de recueillir et de rédiger. La révision qu'ont faite de leurs opinions les membres qui ont parlé, garantit la fidélité de ces actes. Les arrêtés du Conseil, lequel pendant le cours de la discussion s'est plus d'une fois reposé sur eux du soin d'empêcher qu'on ne saisit mal le sens de la loi, et les arrêtés du Gouvernement leur ont imprimé le cachet de l'authenticité. Le public verra sans doute avec plaisir paraître au grand jour ces procès-verbaux du Conseil d'état qu'il a tant d'intérêt à connaître. Ceux du Code civil n'ont été publiés qu'en partie, et la partie

qui manque n'est assurément pas la moins intéressante sous plus d'un rapport. Ceux des autres Codes sont entièrement inédits. Et quand, aux lumières que donnent les procès-verbaux du Conseil, viendront se réunir celles qui jaillissent des autres travaux préparatoires, il ne sera plus possible de se tromper sur l'esprit de la loi. Voilà les élémens du Commentaire; reste à dire de quelle manière ils sont employés. Rien n'est morcelé, tout est entier; et néanmoins, par un procédé trèsingénieux, M, Locré place dans la main de son lecteur un fil qui lui sert à se retrouver dans ce vaste dédale. Ce procedé consiste dans deux opérations : L'auteur, disciple et grand admirateur de Domat, fait, à son exemple, précéder les divers travaux préparatoires, de sommaires analytiques qui en contiennent la substance et en font saisir le plan lorsqu'on veut les lire de suite, et retrouver facilement les détails lorsqu'on ne veut les interroger que sur quelque point particulier. A chaque article, ou plutôt à chaque disposition d'un article, sont attachées des notes, également analytiques et raisonnées, où l'on fait ressortir les doutes et les questions qui naissent de la disposition, les explications et les développemens dont la disposition peut avoir besoiu, et qui renvoient par des chiffres correspondans à ceux du sommaire, précisément aux passages où les solutions et les éclaircissemens se trouvent. A ce moyen, M. Locré concilie deux avantages qui, au premier aspect, semblent s'exclure mutuellement d'un autre côté, il conserve le drame des discussions, drame des plus intéressans, même pour l'homme du monde, et il laisse également subsister dans leur entier les exposés de motifs, les rapports, les discours, dont plusieurs sont des modèles de raisonnement, de méthode, d'éloquence, ce qui facilite les études suivies; d'autre part, il dispense de longues et laborieuses recherches les personnes qui n'ont besoin de connaître