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mioptères; gravé par Delanaux et Talbaux.

Nota. Par le Prospectus, l'éditeur avait annoncé que l'ouvrage renfermerait neuf cents planches; ce nombre se trouve réduit à huit cent quatre-vingtseize. La publication sera terminée au 15 janvier 1827.

CARTES GÉOGRAPHIQUES. Atlas géographique général. infolio, dressé pour l'usage des collèges. Chez Johanneau. 14 fr.

Cet Atlas, adopté pour l'enseignement public, contient les trois parties suivantes : 1°) De la géographie ancienne. 2o) De la géographie du moyen âge. 3o) De la géographie moderne actuelle. Le premier contient 12 cartes, le second 14, le troisième 16,

Atlas général géographique. inoctavo. Chez le même. 11 fr.

Cet Atlas contient les mêmes cartes que le précédent,mais réduites au quart pour la surface; c'est-à-dire que ces cartes sont imprimées sur quart de feuille, et peuvent être reliées format in-8.

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Course dans la Gruyère, ou Description des mœurs et des sites les plus remarquables de cette intéressante contrée du canton de Fribourg. in-18. avec pl. Chez F. Didot.

Relation du Voyage du capitaine Guedon à la baie de Baffin, sur le bâtiment baleinier le Groenlandais, pendant l'année 1825. Par Nell de Bréauté. in-8. avec carte. Impr. roy.

Extrait des Annales maritimes.

Voyage de deux Anglais dans le Périgord, fait en 1825, et traduit sur le journal manuscrit. in-18. Périgueux. Chez Dupont père et fils.

Voyages et découvertes dans le nord et dans les parties centrales de l'Afrique • etc., etc. Par le major Denham, le capitaine Clapperton et feu le docteur Oudney. Traduit de l'anglais par MM. Eyriès et de la Renaudière. 3 vol. in-8. Chez Arthus-Bertrand. 33 fr.

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Le major partit le 22 mai pour Birnie avec cinq chameaux et quatre domestiques. Après avoir vu une trentaine de grandes villes que les Felatah avaient entièrement rasées, il visita les ruines du vieux Birnie, dont la population était autrefois de 200,000 âmes, et se rendit ensuite à Gambarou, ville que, les sultans du Bornou avaient autrefois choisie pour leur résidence. Les ruines que l'on y voit prouvent qne ses édifices étaient magnifiques; on remarque les murs d'une mosquée qui a plus de cent pieds carrés, et ceux du palais du sultan, qui a des portes sur la rivière. Le reste du récit est relatif à l'armée bornouenne que les voyageurs suivirent, et à la guerre que soutenait le cheikh. Le lac de Maggaby présen tait un spectacle singulier. Les bords et les endroits les moins profonds étaient couverts de chevaux qui pâturaient et d'hommes qui se baignaient; au milieu, les hippopotames montraient constamment leur muffle noir et faisaient jaillir l'eau. La partie du sudouest de la forêt avait pris feu les flammes, qui s'élevaient jusque dans les nues, répandaient sur tous les environs une clarté effrayante. L'armée bornouenne observe très-peu d'ordre avant d'approcher de l'ennemi; chacun semble savoir que l'on doit se rassembler à un point indiqué; mais du reste, il y arrive comme il peut. Le cheikh marche en tête; il est suivi du sultan de Bornou ; qui, dans ces occasions l'accompagne toujours, mais qui ne combat jamais. Le cheikh est précédé de cinq drapeaux: deux verts, deux rayés, un rouge, avec des passages du Koran écrits en lettres d'or; il était entouré d'une centaine de ses chefs et de ses esclaves favoris. Un nègre, qui a toute sa confiance, est à cheval derrière lui, portant son bouclier, sa cotte de maille, son casque d'acier et ses autres armes. Un autre, monté sur un maherhie agile, et coëffé d'un chapeau de paille avec des plumes d'autruche, porte son tambour, qui est

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la chose dont la perte, dans un combat. est regrettée comme la plus malheureuse et la plus honteuse. Après les maherhies, viennent les eunuques et les harem. Le cheikh n'emmène que trois femmes, qui montent à califourchon de petits chevaux, conduits chacun par un très-jeune esclave ou un eunuque. Le sultan a une suite cinq fois plus nombreuse et neuf femmes. Il est aussi accom. pagné d'hommes portant des from from (trompettes de bois creux, longues d'une douzaine de pieds), dont ils ne cessent de sonner. Le keigomba, ou porte étendard, marche devant le sultan; il porte une longue perche, dont le bout supérieur est entouré de bandes de cuir et de soie de différentes couleurs. A chaque côté du sultan, marche un mistroumba dondelmah, portant une très-longue lance, avec laquelle il est censé défendre le sultan dans la mêlée. Rien de plus grotesque que l'aspect de tout le train de ce prince. Les têtes, toutes entourées d'amulettes pendantes, et semblables par la forme et les dimensions à des barriques, les ventres saillans et les pourpoints rembourrés, forment un ensemble extrêmement risible Récit de la bataille, qu'il faut lire dans l'ouvrage. - Cérémonie d'un ma riage bornouen, à laquelle assistait le major. La femme était d'Angarnou ; les amis du prétendu, au nombre d'une trentaine, tous à cheval, et vêtns de leurs plus beaux tobés,allèrent à sa rencontre. Elle montait un bouvard dont le dos était couvert de torkadis bleus et blancs; quatre femmes esclaves, portant des paniers de paille, des gamelles et des pots de terre, la suivaient; deux autres bouvards étaient chargés du reste de la dot, consistant en une certaine quantité de torkadis et de tobés. La mère de la prétendue et six jeunes filles l'accompagnaient. Les voyageurs avancèrent plusieurs fois vers elle en galopant, ce qui est la manière de saluer. Les femmes se couvrent la figure, et expriment leur reconnaissance par des cris. Les hommes

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font tourner les chevaux avec promptitude et retournent les yeux baissés; car les jeter sur la mariée passe pour très-malhonnête. Ensuite elle va, avec sa mère, au logis du prétendu, et y reste enfermée jusqu'au soir; alors elle est remise à son seigneur, justement impatient: il est obligé de se promener toute la journée dans les rues, suivi d'une grande foule, ou de rester chez lui, assis sur un siége très-élevé, et paré de tous les beaux habits qu'il a pu emprunter ou acheter, pendant que le peuple fait retentir l'air du son des cors et des tambours, et des cris de : « Puisses-tu vivre à jamais! que Dieu te comble de prospérité! qu'il t'accorde des cheveux blancs!» (Engouboron degha! Alla kabouncho! Alla kiara! - Excursion en Loggoun. Le Loggoun est un pays très-peuplé; Kernok, sa capitale, a au moins 13,000 habitans. L'idiôme de cette nation ressemble beaucoup au beggaronien. Le Loggoun est tout entouré par les Chouâa, qui l'approvisionnent abondamment de bouvards, de lait et de graisse; ces denrées se paient en tobés, et en bandes de toile de coton bleu, que les habitans fabriquent et teignent très-bien. Ils ont aussi une monnaie métallique, la première que l'auteur ait vue dans le Soudan ou pays des nègres; elle consiste en plaques minces de fer, qui ont à-peu-près la forme d'un de leurs fers à cheval; on fait des paquets de dix à douze, suivant le poids; dix de ces paquets égalént la valeur de dix rottola ou une piastre. Les Loggouriens sont bien plus beaux et plus intelligens que les Bornouens on peut surtout le dire des femmes; elles l'emportent pour la tournure, le maintien et les manières sur les autres négresses; elles aiment passionnément le girofle; quand il est broyé et mêlé avec de la graisse, elles s'en frottent les cheveux et la peau. Voyage aux rives orientales du lac Tchad. Le major de retour à Kouka y trouva le capitaine Clapperton, revenu du Soudan avec une petite caravane. Ils étaient

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séparés depuis huit mois. M. Clapperton était décidé à aller par Woudic dans le Kanem, et à s'approcher le plus qu'il pourrait de Tangalia, pour repasser ensuite le désert, ayant complétement rempli la tâche dont il avait été chargé. -Retour à Tripoli. Les voyageurs franchissent les Alpes, et annoncent leur retour en Angleterre au comte Bathurst, sous les auspices duquel leur voyage avait été entrepris. Sur le Bornou. Chapitre supplémentaire. Le Bornou, royaume d'Afrique centrale, est compris entre les dixième et quinzième degrés de latitude nord, et entre les douzième et dix huitième degrés de longitude. Le pays est très-peuplé; on y compte treize villes principales; on y parle dix idiômes différens. Les Bornouens, ou Kanéry, ont des visages larges et insignifians, un gros nez comme .celui des nègres, la bouche très-fendue, les dents belles, le front haut. Ils sont paisibles, tranquilles et civils. Leur pays, à cause de leur caractère indolent, ne produisant guère que du grain, fait très-peu de commerce. Leur vêtement est composé, suivant la fortune, d'un, deux ou trois tobés, ou chemises amples; les personnes de rang ont la tête coiffée d'un bonnet bleu foncé ; les autres vont tête nue; on l'épile, de même que les autres parties du corps. Les gens de condition portent des bâtons longs de trois à quatre pieds, avec une grosse tête; ils en touchent la terre à chaque pas qu'ils font, et marchent avec beaucoup de solennité, suivis de deux ou trois esclaves. Un Bornouen, même riche, a rarement plus de deux à trois femmes à la fois; on divorce tant qu'on vent, en payant à la femnie répudiée son douaire. Les femmes sont très-propres, mais peu jolies; peut-on l'être avec une grande bouche, des lèvres trèsgrosses et un front haut ? Leur manière de se coiffer est moins agréable que celle des autres négresses; les cheveux sont ramassés sur le toupet en trois rouleaux épais, bien mastiqués avec de l'indigo et de la cire. Le skéria, ou ta

Journal général de la littérature de France. 1826. N° 10.

V

touage, par lequel ces nations se distinguent les unes des autres, est fort laid dans le Bornou. Il consiste en une vingtaine d'entailies ou balafres minces de chaque côté du visage, allant des coins de la bouche vers les angles de la mâchoire inférieure et de la paumette des joues. Les femmes n'approchent de leurs marisqu'à genoux; elles ne parlent à un homme que la tête et le visage couverts. Les villes sont en général grandes et bien bâties; elles ont des murs hauts de trente-cinq à quarante pieds, et épais d'une vingtaine de pieds; elles ont quatre entrées, munies.chacune de quatre portes faites de planches solides et jointes fortement de gros crampons de fer. Les habitations consistent en plusieurs cours entourées de quatre murs, avec des chambres extérieures pour les esclaves; puis il y a un passage et une cour intérieure qui conduit aux maisons des femmes; chacune a sa petite cour close de murs, et une jolie case couverte en chaume. De là un large escalier d'une demi-douzaine de degrés mène à la maison du propriétaire; elle est composée de deux corps-de-logis, ressemblant à des tourelles, qui communiquent ensemble par une terrasse ayant vue sur la rue par une fenètre crénelée. Les wurs sont en argile rougeâtre, aussi unisque du stuc; les toits sont voûtés intérieurement avec beaucoup de goût par des branches, et couverts extérieurement avec une herbe connue en Barbarie sous le nom de lidthour. Les cornes de gazelle 'et d'autres antilopes tiennent lieu de clous ét de chevilles; elles sont fixées dans plusieurs endroits des parois, et T'on y suspend les carquois, les arcs,

les lames et les boucliers des chefs. On dort sur des nattes couvertes de peaux d'animaux. La superstition des femmes mariées est d'avoir sur leur lit la peau de tel ou tel animal quand leur mari vient les visiter; elles ne manquent jamais de prédire, d'après cet arrangement, la destinée future de l'enfant. Une peau de panthère ou de léopard

doit produire un garçon ou rien. Une peau de lion passe pour prévenir la conception. Les passe-temps des Bornouens consistent à se réunir le soir, soit dans la cour d'une des maisons d'un grand personnage, ou à l'ombre de hangards faits de nattes et élevés sur les places publiques; c'est là que les prières sont rétitées par l'iman ou prêtre, aux heures déterminées. On y fait la conversation, et l'on y joue quelquefois à un jeu qui ressemble aux échecs; on se sert de haricots, et l'on fait douze trous dans le sable. Les Arabes ont un jeu pareil à celui-là; ils y jouent dans le désert avec des morceaux de fiente de chaJournal d'une excursion du capitaine Clapperton, de Kourka & Mourmour, où mourut le docteur Ondney. Fin du tome second.

meau.

(La suite au numéro prochain.)

Voyage à Madrid (Août et Sep1826.) Par Adolphe Blanqui. in-8. Chez Dondey-Dupré père · et fils.

L'intention de l'auteur avait été de voir de près et, pour ainsi dire, sur la scène les ruines d'un ordre de choses que certaines gens ont l'impudeur de vanter pour son excellence; mais les polices de France et de Madrid se sont opposées à ce projet, et cette relation n'est que le croquis d'un ouvrage qui eut intéressé le public. On a craint que M. Blanqui ne vint entretenir la France des tristes résultats de la guerre d'Espagne, Cependant le peu de faits que contient sa narration, forme le tableau dessiné d'après la nature la plus difforme, et il suffit pour confirmer tout ce que nous savons de ce malheureux pays. Nous ne suivrons pas l'auteur à travers les contrées désolées par la misère, le fanatisme et l'arbitraire: On lira ces tristes pages, pleines de l'affreuse vérité, et dont personne ne peut contester l'exactitude. On lira peut-être aussi avec quelqu'intérêt ce que l'auteur raconte de la position

des Cortès à Cadix, lorsque le major général de l'armée les déclara, ainsi que toute la population, garans et responsables de la conservation du roi, sur le palais duquel l'armée française faisait pleuvoir son artillerie. L'auteur trace ensuite le parallèle du gouvernement des Cortès avec l'anarchie qui lui a succédé. «On ne peut s'empêcher de reconnaître combien l'administration des Cortès a été douce et légale, en comparaison du régime sanguinaire des moines qui dévorent l'Espagne. Devant un tribunal équitable les Cortès obtiendraient gain de cause, et cette cause s'améliore chaque jour de toutes les perfidies de la faction apostolique. Qui peut dire à quel degré de splendeur l'Espagne aurait pu s'élever, si on avait laissé aux Cortès le temps de former leur expérience et de se juger ellesmêmés! Les tristes résultats de leur anéantissement n'ont abouti qu'à décréditer sans retour le dangereux système de l'intervention étrangère, dont l'Italie subit encore en frémissant, les désastreuses conséquences. 11 est prouvé désormais qu'on abrutit un peuple en exhumant les abus surannés des vieux âges, et en substituant les dogmes de la paresse et du monachisme, au mou. vement régénérateur de la civilisation. »

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Traité d'économie politique, ou simple exposition de la manière dont se forme, se distribuent et se consomment les richesses. Par J. B. Say. 5e édition, augmentée. 3 vol. in-8. Chez Rapilly. 18 fr.

Tableau des prisons de Marseille; précédé d'un coup-d'oeil rapide sur l'état actuel, physique et moral de cette ville. Par Ségaud. in-8, avec pl. Marseille. A Paris, chez Périsse frères. 3 fr.

Nouveaux Principes d'économie politique, ou de la Richesse dans ses rapports avec la population. Par L. Simonde de Sismondi. 2 édition. 2 vol. in-8. Chez Delaunay. 14 fr.

JURISPRUDENCE.

Pothier analysé dans ses rapports avec le Code civil, et mis en ordre sous chacun des articles de ce Code, ou les Législations ancienne et moderne comparées. Par A. Fenet, in-8. Chez l'Auteur, rue Saint-André-des-Arcs, n° 51. 9 fr.-11 fr. 40 c.

Consultation ni jésuitique, ni gal. licane, ni féodale; en réponse à la Consultation de Me Dupin. in-8. Chez Ambr. Dupont. 2 fr.

50 c.

Les Lois de l'organisation et de la compétence des juridictions civiles, expliquées par les principes de la théorie, les doctrines des publicistes et les cours souveraines. Par J. Carré. in-4. Rennes. Paris, chez Ch. Béchet.

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