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TORRE (ALONZO de la), auteur traite des arts libéraux, de la méespagnol, étudiait en 1437, au taphysique et de la nature; la secollége de Saint-Barlhélemy, plus conde roule sur la philosophie, et tard, à celui de Salamanque et explique comment les vertus moparut dans cette année à la cour dèrent les passions. Telle fut l'esde Jean Ier, roi de Navarre et d'A- time que les contemporains d'Alonragon. Quelques pièces de vers zo de la Torre concurent pour son de sa composition, se rencontrent œuvre, que le manuscrit original dans le Concionero general; elles fut déposé dans la chambre même sont loin d'être sans mérite. Il at- du roi d'Aragon, où il était conservé tacha son nom à une œuvre de avec soin. Ces longues conversaplus longue haleine; la Vision de- tions entre des personnages alléleytable de la filosofia y artes libe- goriques étaient alors fort goûtées. rales metafisica y filosofia moral, Il y a de la pompe et de la granSevilla, 1526. Cet ouvrage fut réim- deur dans le style de l'auteur de la primé dans la même ville, en 1538, Vision. Ses préceptes moraux sont et il fut en 1554 mis sous presse à toujours fort sages, ses pensées ne Ferrare. Avant de paraître en es- manquent parfois point de finesse. pagnol, il avait vu le jour en lan- Des expressions proverbiales se gue catalane ou ancien dialecte rencontrent assez souvent, et télimousin. Deux éditions in-folio, moignent du goût que les Espase succédèrent l'une à Barcelon- gnols ont toujours eu pour de ne, en 1484, et à l'autre Tolosa, pareils adages. Il n'est guère d'auén 1489. Elles sont devenues teur moderne qui se soit occupé excessivement rares; la dernière avec quelque détail de l'écrit, oun'avait jamais passé sous les yeux blié aujourd'hui, d'Alonzo de la d'Antonio, le laborieux auteur de Torre. H. Clarus, dans son Tala Bibliotheca hispana; il en existe bleau (en allemand) de la littérature un exemplaire dans la riche biblio- espagnole au moyen ùge, lui a thèque qu'avait formée un diplo- donné une analyse assez dévelopmate anglais, Th. Grenville, et qu'il pée, et en a traduit quelques paraa léguée au Musée britannique. - graphes (tome II, page 169-185). Une circonstance presque sans exemple dans les fastes de la littérature légale, se présente au sujet TORRE (FLAMINIO), peintre bode la Vision deleytable. Un Italien, lonais, surnommé degli Oncinelli, Domenico Delfion, la traduisit et la fut élève de Simon Cantarini, dont donna comme son œuvre, sous le il suivit les leçons, après avoir d'atitre de Sommario di tutte le scien- bord étudié quelque temps sous le ze, Venezia, 1556 et 1568. Ce pla- Cavedone et le Guide. Son grand giat fut si peu remarqué, qu'un talent fut d'imiter parfaitement et siècle après, un Espagnol, Fr. de sans efforts la manière de tous les Caceres, fit passer, en langue cas- maîtres; aussi, ses copies des tillane, le livre de Delfino, et cette grands peintres furent-elles soutraduction fut imprimée à Franc- vent payées plus cher que les orifort, en 1623. La Vision deleytable ginaux mêmes. Quoique peu versé est une espèce d'encyclopédie, di- dans la théorie, il sut se rendre provisée en deux parties; la première pre de cette manière le style de

B.-N.-T.

Cantarini, dont il ne prit pas, toute son successeur, Innocent X, le carfois, la couleur cendrée; souvent dinal Antoine se réfugia en France, aussi, il en revint à la manière du où il fut parfaitement accueilli. Guide. Il obtint le titre de peintre (Voy. INNOCENT. X, XXI, 258). de la cour de Modène : c'est sur- II. Astrolabio di stato sopra Cornetout à Bologne, que l'on conserve lio Tacito (1), Venise, Bertani, 1647, 'en plus grand nombre qu'ailleurs, in-4°. Dans la préface de son édiune foule de compositions histori- tion de Tacite, le P. Brotier met della ques, sacrées et profanes, dont les Torre au nombre des savants qui figures sont de la grandeur de celles ont recueilli et commenté les divers du Poussin, ou peu s'en faut. Celles passages qui, dans les chefs-d'œu que l'on voit dans le palais Natta, vre de l'illustre historien, peuvent sont d'un coloris parfaitement con- servir de leçons aux hommes de servé; ce qui est d'autant plus rare, toutes les conditions, mais surque la plupart de ses tableaux ont tout aux hommes d'État. III. Diseu à souffrir de l'emploi de cer- sidentis desciscentis, receptæque taines huiles dont il abusait ordi- Neapolis, libri VI, Isola, 1651, nairement. C'est pourquoi ses pein- in-49, volume peu commun. tures d'églises, particulièrement C'est l'histoire des événements une Déposition de croix, qu'on voit très-remarquables arrivés à Naples, à Saint Georges, ont souffert da- en 1647, lors de la révolution opévantage parce qu'on en a eu moins rée par Masaniello. « Après y avoir de soin. Après la mort de Cantarini, « fait un tableau abrégé de l'état il succéda à son école, comme son « économique, politique et militaire premier élève, et dirigea plusieurs « de la ville et du royaume sous les des jeunes gens qui s'y trouvaient, a vice-rois, l'auteur raconte avec parmi lesquels se distinguent par- clarté et élégance tout ce qui ticulièrement Girolomo Rossi « s'y est passé, depuis le commenLorenzo Pasinelli et Jules-César a cement de la révolution jusqu'à Milone, celui de tous qui reproduisit le mieux sa manière. Il était encore à la fleur de son âge lors qu'il mourut, en 1661. P.-s. TORRE (RAPHAEL DELLA), historien, naquit à Gênes en 1579, d'une famille distinguée. On manque de renseignements sur sa vie. Seulement on sait qu'il s'acquit une grande réputation par sa connaissance du droit civil, et qu'il mourut vers 1667, âgé de près de 88 ans, après avoir publié les ouvrages suivants: I. Fuga del cardinal Antonio Barberini male interpretata e peggio calunniata, Pérouse, 1646, in12 (anonyme). Lorsque le pape Urbain VIII fut mort, les Barberini, ses parents, étant poursuivis par

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l'emprisonnement du duc de

« Guise.» (Voy. la page 82 des pièces préliminaires de la 3e édit. des Mémoires du comte de Modène, publiée par M. J.-B. Mielle). A la fin de son ouvrage (2), della Torre a

(1) Il le termine par ces mots; Hæc ego ra phaël de Turri henuensis commentabar septua

genarius in meo suburbano... anno 1619, mense septembri.

(2) On a oublié de mentionner cet ouvrage dans la Bibliographie de Tacite qui tèrmine le dernier volume des œuvres de cet historien, traduites par phie, du reste fort étendue, quelques autres omissions de ce genre. Par exemple, nous n'y voyons tus, per Adam Samuel Frenstein, Francfort, G. Muller, 1653, petit m-12. Sous l'année 1648, on cite verbis op, Pauli de Inanicze leanicki (chevalier bien deux éditions de l'Institutio politica Taciti polonais) concinnata, etc., mais on ne parle Pas de

M,C.-L.-F. Panckouke. Il y a dans cette Bibliogra

pas le Consiliarius et C. Cornelio Tacito formec

volutions.

B. L.

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U.

TORRELLA (GASPARD), médecin espagnol de la fin du quinzième sièle et du commencement du seizième, offre ces circonstances toutes particulières, qu'il a été évêque, médecin de deux papes, qu'il s'est surtout occupé de la maladie syphilitique, et qu'il est un des premiers qui aient traité de cette maladic dans deux opuscules, dont les éditions originales sont fort rares et fort recherchées des curieux. A ces titres, Torrella avait droit à une mention dans cette Biographie. Il naquit à Valence d'un père qui

placé une déclamation intitulée: secrets, etc., III, 348). Il ne faut pas Detestatio controversiarum juris- oublier que Gorani était disposé à dictionalium inter ecclesiasticam juger favorablement toutes les réet politicam potestatem. IV. Squitinio della republica di Venetia, d'autore incognito, squitinato. Gênes, 1653, in-12 (Haym le dit in-49. Nous avons suivi M. Brunet, Man. du libr. dern. édit. IV, 334. On trouvera là tout ce qu'il est nécessaire de savoir sur le fameux écrit qui a donné lieu au Squitinio squitinato; seulement il faudra corriger une interversion de lettres dans un des noms propres de l'article, et, au lieu de Vesler, lire Velser). V. Per gli affari Finarini di Genova, Gênes, Ferroni, 1655, in-fol. (Haym). VI. Storia della congiura di Giulio Cesare Vac- exerçait avec distinction l'art de chero contro la nobilita di Genova, l'anno 1620. Ce livre ne paraît pas avoir été imprimé. Notre bibliothèque nationale en possède deux manuscrits, l'urf in-8° de 200 pages, et l'autre d'un même nombre de pages grand in-4o (Marsand, Manoscritti ital., J, 481 et 632). Le comte Joseph Gorani s'est ainsi exprimé sur la conjuration de Vacchero: «Elle pensa renverser la « république; mais elle fut décou« verte à temps, et produisit un bien « que l'on était très-éloigné d'en at« tendre. Une réforme générale en « fut le fruit.Legouvernement s'em« pressa de réparer les griefs du « peuple. L'esprit de justice, de tolé«rance, de sagesse se propagea, et «<les tribunaux reçurent alors l'or«ganisation qu'ils ont conservée « jusqu'à nos jours. » (Mémoires

la traduction de ce livre par un anonyme, publiée sous le titre de Maximes politiques tirées de Taeite, etc., Bruxelles, P.-J. de Griech, 1757, in-8. (Traduction dédiée à l'archiduc d'Autriche Joseph Benoît, dépuis empereur sous le nom de Joseph II).

guérir. Ainsi que ses deux frères aînés, il se fit recevoir docteur en médecine, et parvint bientôt à une grande réputation. Il embrassa aussi l'état ecclésiastique et s'attacha à la personne du fameux Lenzuoli Borgia, comme lui né à Valence, archevêque de cette ville, puis cardinal, enfin pape sous le nom d'Alexandre VI. Celui-ci, peu de temps après son exaltation, qui eut lieu en 1492, nomma son médecin ordinaire Torrella, qu'il avait emmené à Rome, et l'éleva successivement aux honneurs de l'Église. (1) Vers 1497, il lui donna l'évêché de Sainte-Justine dépendant de la métropole d'Oristagni, en Sardai

(1) Alexandre avait aussi appelé près de lui un

autre do ses compatriotes, Pierre Pintor, de Va

lence, duquel il fit également son médecin. Comme

Torrella, il écrivit sur la maladie vénérienne. Son

ouvrage, qui est rare et curieux est intitulé: Tractatus de morbo fœdo et occulto his temporibus affligente, Romæ per Eucharium Silber, anno 1500 in-40, goth. En le dédiant au pepe, dit M. Brunet fait avec une simplicité remarquable, des voeux l'auteur pour que sa sainteté soit préservéé de ce vilain mal. Pintor mourut en 1503 dans un âge avancé, Pour un autre ouvrage de ce médecin. voyez le Manuel du libraire.

etc. Venise, 1566-1567, 2 vol. in-fol., et dans la nouvelle édition que Boerhaave publia de cette collection précieuse, sous le titre d'Aphrodisiacus sive de lue venerea, Leyde, 1728, 2 tom. en un vol. in

gne. Alexandre, étant mort empoi- de Louis Luvigini (Luisinus), de sonné en 1502, eut pour succes- Morbo gallico omnia quæ extant, seur Pie III, qui ne régra que 24 ou 25 jours. Jules II monta alors sur le trône pontifical. Il confirma le médecin de Valence dans ses emplois, et ayant, en 1504, réuni l'évêché de Sainte-Justine à la métropole, il en conserva le titre à fol. Comme nous l'avons dit,. Torrella, qui le prenait encore au Torrella est un des premiers écriconcile de Latran auquel il assista vains qui aient parlé de la syphilis en 1512. Il y joignait celui de prélat et qui aient donné des histoires domestique de Sa Sainteté. Nous ne suivies sur le traitement des perpouvons dire s'il poussa bien loin sonnes attaquées de cette maladie, sa carrière au delà de cette époque, qu'il assure s'être montrée d'abord ni même s'il survécut à Jules II, en France, vers 1493, dans l'Audécédé en février 1513. On a de vergne. Il en explique l'origine par Torella: Judicium generale depor- les rêveries de l'astrologie, et il tentis, prodigiis et ostentis (2), l'attribue à la rencontre de Saturne Roma, 1477, in 4o. Nous ne citons dans le signe du Bélier. Il ne la cette édition, dont la date nous in- faisait consister que dans des ulcéspire des doutes, que d'après la rations de la peau et des pustules. Biogr. du Dict. des sciences médi- Si l'on en peut croire Astruc, il emcales. II. Tractatus cum consiliis ployait déjà le mercure pour la circa pudendagram, seu morbum guérir. IV. De Ægritudine bovilla gallicum... (Roma), per Petrum (la clavelée?) consilium, Roma, de Lature, 1497, in-4o, dédié à 1505, in-4 V. De regimine seu Louis de Bourbon, évêque d'A- præservatione sanitatis, de esculenvranches. « Il y en a, dit M. Brunet, une seconde édition, imprimée à Rome, sans date; mais probablement vers 1498. On y remarque quelque différence tant dans le titre que dans le texte. » III. Dialogus de dolore, cum tractatu de ulceribus in pudendagra evenire solitis, Romæ, per Joan. Besicken et Martinum de Amsterdam, 1500, in-4o (3). Ce traité et le précédent ont été réimprimés dans le recueil

(2) La biographie du Dictionnaire des sciences

médicales le nomme par erreur Saint-Just.

(3) Duverdier (Suppl. Epit. Biblioth. Oesn., p: 77), en indique une, plus moderne d'un siècle, sous

ce titre développé; Gasparis Torrella, Valentini episcopi (erreur que l'éditeur ne relève point), judicium universale de portentis, præsagiis, et ostentis rerum admirabilium, et solis et lunæ defectibus, atque cometis, Tergernsæ, 1577, in-40.

tis et potulentis dialogus, Romæ, 1506, in-4°. La Biographie, qui fait partie de l'Encyclopédie médicale, récemment publiée, rapporte la suscription de ce vol. imprimé par Jean Besicken.

B.-L.

- U.

TORRES - NAHARRO (BARTHELEMI DE), poëte dramatique espagnol, naquit, après le milieu du quinzième siècle, au bourg de Torrès, sur les frontières du Portugal. Il ajouta à son nom celui de son lieu natal. Les circonstances de sa jeunesse sont peu connues. Seulement, on sait qu'il était doué de beaucoup d'esprit, qu'il acquit une grande instruction et qu'il embrassa l'état eclésiastique. Dans un voyage sur mer, qu'il entreprit, on ignore à quelle occasion, il fit naufrage et

encore à cet écrivain, très-versé dans tout ce qui a rapport à la littérature et, en général, aux choses de l'Espagne, que nous emprunterons cette courte appréciation des compositions dramatiques de Naharro. « On trouve dans la plupart « une heureuse invention de sujet, des caractères bien tracés, un dialogue plein de sel et de vivacité. On y trouve le ton licencieux des comédies italiennes de cette époque, et des traits d'une mali«gnité hardie propre à l'au« Quand Naharro fit imprimer ses comédies, dit toujours M. Viardot, il joignit, pour donner à la fois la leçon et l'exem

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devint prisonnier des Algériens.
Après une longue captivité, pen-
dant laquelle il eut diverses aven-
tures, il fut racheté et se rendit à
Rome sous le pontificat de Leon X,
qui, dit-on, le prit sous sa protection.
Là, il composa des poésies et plu-
sieurs comédies dans la langue de
son pays, y entremêlant toutefois
des mots italiens pour les rendre
plus intelligibles aux personnes
devant lesquelles elles se récitaient.
On prétend que ces pièces, quoique
fort libres, furent représentées à la
cour pontificale. Aucun écrivain ita- « teur...»
lien, à notre connaissance, ne parle «
de ce fait, et Roscoë est également
muet à cet égard (1). Bouterwek dit
qu'il est plus probable qu'elles n'ont
été jouées qu'à Naples, où il y avait
assez d'Espagnols pour les écouter,
et où Naharro se rendit, lorsque
quelques désagréments qu'il s'était
attirés à Rome, l'eurent obligé de
quitter cette ville. Quoi qu'il en soit,
il ne paraît pas que ces comédies
aient été jouées en Espagne, soit,
comme le pense Bouterwek, parce
qu'on n'y avait pas encore de théâ-
tre propre à la représentation; soit
plutôt, suivant, M. Louis Viardot
(ETUDES SUR L'ESPAGNE, p. 325),
parce que l'inquisition les proscri-
vit, soupçonnant l'auteur de pro-
testantisme. En effet, pendant son
séjour à Rome, et tout prêtre qu'il
était, il avait fait contre l'Eglise des
satires, qu'au jugement de l'habile
écrivain que nous venons de citer,
on croirait dictées par Luther. C'est

(1) Dans son Histoire comparée des littératures espagnole et française, M. A. de Puibusque dit, d'après Moratin, qu'en dépit des assertions contraires les pièces de Naharro ont été jouées à Rome; c'est un fait que constate l'épitre dédicatoire (au marquis de Pescaire) de l'édition de 1517. (Voyez tome Ier, p. 482; voyez aussi dans le même vol., p. 202 et suiv. les curieux détails que donne M. de Puibusque sur le théâtre de Torris Naharro.

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ple, des préceptes sur l'art dramatique, les premiers aussi qui parurent en langue castillane. Ces préceptes sont presque tous fort judicieux. » Ce fut Naharro qui inventa l'introito (prologue), nommé depuis (a) et qui donna à chaque acte le nom de jornada (journée), mot qui ne signifie point la durée d'un jour, mais un temps d'arrêt pour la marche de l'action ou, comme il le définit lui-même, un lieu de repos (descansadero). D'après ce qui précède, il n'est pas étonnant que Naharro ait été qualifié par quelques-uns de fondateur du théâtre espagnol. Cependant la prohibition qui frappait ses pièces les ayant fait presque oublier, il n'eut que longtemps après des imitateurs; et c'est seulement vers le milieu du seizième siècle que Lope Rueda, marchant sur ses traces et le surpassant peut-être, ravit à Naharro, ou du moins partagea avec lui l'honorable qualification

(a) On trouve une traduction de cette comedie de cinq journées, par M. A. L. Baumelle, dans les chefs-d'œuvre des théâtres étrangers, et publiés à Paris, chez Ladvocat.

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