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tous les temps, mais qui trouverait surtout son usage dans le nôtre; il est intitulé: Flores de consolacion

sagacité de son initiative. Le talent d'organisation que le maréchal Valée déploya dans le gouvernement de l'Algérie, et princi- a todo christiano para pasar las tem

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pestades deste mundo. Très-proba-
blement ce livre a été imprimé,
mais le père Echard n'en dit rien
dans l'article qu'
qu'il a consacré à l'ail-

"teur Script. ord.prædicat 11.178).

Quoi qu'il en soit, on en possède une traduction italienne par Pierre Lauro, de Modène, publiée sous ce titre: Fiori di consolazione ad ogni fedel christiano; Venise, Giolito, 1557 et B-L-U. 1562, in-8°.

tégrité quireuve (1) Son qu'il crut

de

palement dans la province de ConsCantine, a a ouvert à ses successeurs une source fé féconde d'améliorations et a puissamment contribué à asseoir sur des bases fortes et res- t pectables la domination française dans la colonie. Valée se recommandait personnellement par plusieurs qualités solides et estimables. Ses formes extérieures n'étaient pas exemptes de cette brusquerie que développent la vie des camps et VALENS (PIERRE), savant proun usage plus ou moins prolongé fesseur de grec, naquit à Groeningue So de l'absolutisme militaire; mais il vers 1570 (1). Son vrai nom était nissant, était loyal, équitable. et d'une in- Stark ou Sterck (fort, puissant, etc.), à traduire en latin, suivant désintéressement irréprochable ne la coutume de l'époque. Ayant tersaurait être loué à une ene miné ses premières études dans sa où la soif immodérée de l'or com- patrie, la réputation de l'Université mençait à envahir toutes les classes de Paris l'attira dans cette ville vers la société ter et à prendre ce scan- 1588. Il y suivit les cours des meilonstituera triste- leurs maitres, prit le grade de malment le trait le plus tre ès-arts, obtint droit de bourcaractéristique peut-être de la seconde moitié du xix geoisie, français, et siècle. Le maréchal Valce n'a laissé entra bientôt dans la carrière de qu'une fille, d'un mérite remarqua- l'enseignement. On croit qu'il réble, mariée au général de division de genta d'abord au collège de Reims(2), Salles, ancien aide-de-camp de son Il était, en 1604, attaché à celui de années beau-père, et qui a figure honora- Montaigu. Quelques années plus celui de Boncourt blement dans la guerre de Crimée. tard, il rassa à A. B en devint principal. Enfin, en 1619, EE. VALENCE (THOMAS de), ainsi le célèbre Nicolas Bourbon (le jeune) appelé soit parce qu'il était né dans se démit de sa chaire de littératu la ville de ce nom, en Espagne, soit re grecque au Collège de France en en Esbit de faveur de Valens, qui en prit posparce qu'il y avait pris 21011 3 161 Saint-Dominique, florissait vers le session au mois d'avril et prononça, milieu du seizième siècle. C'était un le jour de son installation, une bareligieux fort instruit et d'une piété rangue solennelle (Oratio solemnis) exemplaire. On n'a pas d'autres ren- qui fut imprimée en 1622 (Paris, seignements sur sa vie, et l'époque Ant. Estienne, in-8° de 37 de 37 p.), qu'il de sa mort est inconnue. Il a laissé un ouvrage qui peut être utile dans

daleux essor qui

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fut naturali

(1) Suivant Paquot, Goujet et d'autres disent en P1561, ce qui nous paraît bien moins probable. (2) Fondé à Paris vers 1410. Voy. l'art. Gui de Roye (xxxix, 199). 26

(4) Histoire de la conquête d'Alger, par M. Net-* tement, p. 587, 615.

LXXXIV.

dédia au cardinal de La Rochefou- in-8°; peu commun. IV. De laudicauld. Dans cette pièce, le nouveau professeur fait un éloge brillant de l'Université, du collège royal, du roi Louis XIII, du cardinal que nous venons de nommer, du chanchelier, et de plusieurs autres personnes, sans oublier son prédécesseur, auquel il témoigne sa reconnaissance. Valens se montra digne V. Lacrymarum Heracliti, et risus

bus Homeri, oratio, etc.; Paris, id 1621, in 8°. Dans l'épitre dédica toire à M. de Mesme, prévôt des marchands et aux échevins de Paris, Valens dit qu'il avait commencé ses leçons de professeur royal par l'ex plication d'Homère, et qu'il prononça ce discours à cette occasion.

et

de celui qui lui avait cédé sa chaire, Democriti scena; Paris, id., 1623, et, après l'avoir occupée pendant 22 in-8°; morceau lu ou récité à son ans avec une rare distinction, il mou- auditoire avant l'explication de rut en 1641, comptant environ soi- l'Hécube d'Euripide. — VI. Elogia xante-douze ans d'âge et quarante- æternæ memoriæ Ludovici XIII, etc. huit de professorat. Il fut inhumé Paris, Robert Estienne, 1629, in-8", à Saint-Etienne-du-Mont, comme Ces éloges sont en vers latins, le professeur Marcile, dont il avait l'on trouve à la fin De Rupelld été le disciple et l'ami, et dont il avait receptá, oratio, B-L-U célébré la mémoire (Voy. Marcile, VALENS (VECTIUS), médecin XXVI, 617). On trouvera des détails romain du temps de Claude, se fit plus circonstanciés sur Valens dans un certain renom comme chef d'é les Mémoires du P. Nicéron, le Mo- cole. Mais quelle était sa théorie! réri de 1759, l'Hist. du Collège de Onl'ignore. N'était-ce qu'une modi France, par Goujet, et les Mémoires fication, légère sans doute, de la doc littér, de Paquot. Ces deux derniers trine méthodique de Thémison (1) donnent la liste de vingt-six opus- On le présume, mais rien ne le cules du professeur. Un seul est en prouve. Au total, on est tenté de français; les autres sont écrits en penser que Vectius Valens, pour se bon latin et annoncent un homme poser comme chef d'école, ne se de bien, d'une piété éclairée, un mit pas en grands frais d'invention, habile humaniste et un excellent hel- et que beaucoup de vent el de pa léniste. La plupart de ces ouvrages roles, beaucoup d'adresse el de ont perdu aujourd'hui l'intérêt qu'ils charlatanisme, furent les vraies ont pu offrir aux contemporains; causes de sa vogue. Bien entendu nous ne citerons que les suivants : qu'il faut y joindre encore la faI. De munere officioque præceptorum ac discipulorum, deque discendi vid ac ratione, oratio; Paris, P. Pautonnier, 1602, in-8°.-II. Erricea, sive Henrici IV... felix in urbem Parisiorum adventus oratione celebratus; Paris, Est. Prevosteau, 1604, in-8°.-I. Le Mercure des Arts et des Sciences, avec un brief Discours de la dignité royale, et petit recueil de ses noms plus exquis; Paris, Ant. Estienne, 1615,

veur de Messaline, dont, lui cen tième ou lui millième, il obtint un favorable coup-d'œil. Cette distinc tion, si c'en était une, comme Pune le Naturaliste a semblé le droite (car c'est lui qui nous dit : « adul terio Messalina Claudii nobilitatus est, » XXIX, 3, au graud àønfement de ceux qui sent, dans Joe

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(1) Voyez l'art. Méthodique (secte) dans le cupt Dict. des sciences médicales de Panchouck XXXIII, 223.

vénal, à combien de favoris de toute l'empereur Adrien, et les autres, dit race la meretrix augusta avait ac- Scholl, croient reconnaitre en luf cordé de ces titres de noblesse; cette l'astrologue que, d'après le récit de distinction, disons-nous, n'avait pu Zonaras (et de Cedrenus), Constanfaire naître chez l'adroit praticien tin-le-Grand interrogea sur la desl'ambitieuse prétention de monopo- tinée de la ville de Constantinople liser les bonnes grâces de l'impé- (Hist. de la littérat. grecque, V,238). ratrice. Libre de jalousie, il était Quoi qu'il en soit, Vettius avait comtoujours mêlé aux bandes dissolues posé plusieurs traités. Les deux qui formaient sa suite, il assistait suivants seulement sont parvenus à ses orgies. Quand Messaline ima- jusqu'à nous : Avoλogía gevebriann gina d'épouser Silius (pendant que Anthologie généthliaque, et ph Claude était à Ostie), Valens as- iμlàσews dorépov (de l'entrée des as-> sista au mariage, au sacrifice, au tres). Ces ouvrages n'existent qu'en banquet, à toutes ces fêtes bachi- manuscrit. Camerarius l'aîné paques dont Tacite a buriné la des- raît être le seulsavant qui s'en soit un cription. C'est lui qui, pendant que peu occupé. Il a traduit en latin un tous et toutes dansaient, l'impéra- fragment (de naturá planetarum, trice en Ménade, les cheveux épars, etc.) du premier livre de l'Anthologie le thyrse à la main, l'époux en Si- de Valens, et il a inséré sa version lène, couronné de lierre, chaussé du dans la collection qu'il a intitulée : cothurne et contrefaisant l'ivrogne, Anthologica ex Hephaestione, Vettio c'est lui qui escalada (nouvel épi- Valente et aliis, cum nonnullorum sode des Bacchanales) le sommet versione latiná et græca præfatione; d'un grand arbre, et répondit, comme Nuremberg, J. Petreius, 1532, in-4°, on lui demandait ce qu'il voyait volume devenu fort rare. B-L-U. « Je vois un orage furieux du côté VALENTIA (GEORGES-ANNEsd'Ostie. » En effet, l'orage éclata LEY), comte de Mountnorris, lordbientôt, et l'on en sait les suites. vicomte, pair d'Irlande, membre Tous, ou peu s'en faut, les compar- de la Société royale et de la Société sus de cette bacchanale payèrent des antiquaires et linnéenne, naquit leur démence de leur tête. Quel- le 4 décembre 1770, à Arley-Hill, ques-uns montrèrent du courage, principale résidence de la famille Silius entre autres. Pour Valens, il des Littleton, dont il descendait par avoua tout, et, pour racheter sa vie, sa mère. Il fut élevé par le docteur il offrit de faire des dénonciations, Butt, l'un des chapelains du roi, et des révélations.... Vaines lâchetés! termina son éducation à Oxford, où Il fut strainé pau» supplice (Tacite, il resta peu de temps, sa famille Annales, x1, 31). Dans son Apoko- l'ayant fait, de bonne heure, entrer lokyntóse (ou a méta norphose de dans un régiment. En 1789, il visita Claude en citrouille »), Sénèque n'a la France, et résida quelque temps pas oublié le trop prophétique mé- à Strasbourg, à cause de la facilité decins qu'il trouvait à y apprendre en mê- VALENS (VETTIUS), astronome me temps l'allemand et le français, ou plutôt astrologue grec, avait vu Au commencement de la révolution, le jour à Antioche. On n'est pas lord Valentia, prévoyant une rupd'accord sur l'époque où il florissait. ture entre la France et l'Angleterre, Les uns le font contemporain de retourna dans son pays, où il épou

Val. P.

que, de ses manuscrits, et d'un cit che cabinet d'antaomie qu'il s'était formé. Après avoir courus les plas grands périls, il parvint à se réfu gier sur le vaisseau le Jupiter, et aborda enfin, dans un dénuement absolu, les rivages de l'Amériqué

sa la fille du vicomte de Courtenay. de ses possessions, de sa bibliothè I quitta alors l'armée et s'établit dans le château d'Arley, que son oncle, lord Littleton, lui avait légué, Il y résida jusqu'au mois de juin 1802. A cette époque, il s'embarqua pour les Indes Orientales, afin d'exécuter le projet conçu depuis longtemps par lui de visiter cette con- septentrionale, où il retrouval sá trée. Il fut accompagné par un des- femme qui n'espérait plus le revoir, sinateur du nom de Salt, qui fut en et dont lui-même avait pleuré la même temps son secrétaire, visita perte. Le consul de France lui.conpendant cinq ans une grande partie fia la direction des hôpitaux deda -de l'Inde, Ceylan, les bords de la mer Virginie destinés à recevoir les ma Rouge, l'Abyssinie, l'Egypte, et pu- rins français. Valentin 'revitten blia la relation de ce voyage, rédi- France, en 1799, et se fixal d'abord agée par M. Salt et ornée des dessins à Nancy, puis à Marseille, quil de ce dernier. (Voyez Salt.) Lord abandonna de nouveau pour Nanes, Valentia retourna en Angleterre à la -où, sauf d'assez nombreuses excutfia de 1806, et deux ans plus tard -sions, il fixa désormais sonbdomi fut nommés au parlement par le scile. Doué d'une constitution fobusbourg d'Yarmouth. Il mourut à Pa-te, d'une activité infatigable et de la ris en 1816. Lord Valentia, son fils, mémoire la plus heureuse, Valentin aîné, succéda à ses noms, titres et ne pouvait rester dans d'inaction; biens.

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Z.

VALENTIN (Louis), médecin célèbre, naquit, le 14 octobre 1758, à -Soulanges, arrondissement de Vitry-de-Français, département de la Marne, d'une famille obscure et peu sfortunée. A peine âgé de seize ans, sil entra comme élève à l'école de chirurgie du régiment du roi-insfanterie, dont son oncle était chirur gien aide-major; peu d'années après, il obtint le titre de professeur à cette a école, et la place que son oncle laissa disponible. De 1784 à 1787, il prit à la faculté de médecine de Nancy sus trois degrés. En 1790, le licenciement du régiment du roi détermina le docteur Valentin à se mrendre, avec sa femme, à Saint-Domingue, où il exerça les fonctions de premier médecin des armées; mais il ne jouit pas longtemps de cette position. En 1793, le Cap fut incendié, et il eut à déplorer la perte

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aussi, abandonnant de temps ven temps la retraite sagréable qu'il s'était choisie, il voyageaben Angleterre, en Allemagne, en Italie et én Suisse. I observa dans ce pays, comme il l'avait fait en Amérique, les maladies qui s'y développent le plus fréquemment, les moyens employés pour des combattre, les institutions philanthropiques, et ikrechercha surtout l'amitié des savants, avec lesquels il conserva des relations jusqu'à la fin de ses jours. Ces voyages multipliés, les observations attentives les réflexions qu'elles firent naître dans cette vaşte et riche intelligence, ne devaunt point être stériles: Valentin en déposa les fruits dans de nombreux ouvrages, en même temps qu'il appliquait au soulagement de l'humanité les connaissances qu'il avait acquises, Un des premiers en Lorraine, il fit connaitre la vaccine,

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dep

propagea par ses efforts cette salu- ment du roi, sur l'introduction des taire méthode, et en 1814, lors de pièces métalliques dans l'estoFinvasion du territoire français, il mac, etc.; Cap français, ile Saintexposal ses jours en prodiguant ses Domingue, 1791. 7° Mémoire soins dans les hôpitaux, aux hom- sur l'incompatibilité dés différents més de guerre atteints de maladies virus dans l'économie animale, et contagieuses. Tant de travaux et de sur leur innocuité par rapport au services eurent leur récompense: danger de la petite vérole; Cap depdocteur Valentin fut nommé, à français, ile Saint-Domingue, 1792. la Restauration, chevalier de la lé- L'auteur présumait que ces deux gion d'honneur, et quelque temps derniers mémoires avaient été après il reçut le cordon de Saint-Mi- brûlés avec le local renfermant les chel. Un tremblement des extrémités archives, le muséum et la bibliosupérieures et des douleurs rhoma- thèque de la Société des sciences et lismales, suites inévitables de ses arts du Cap, où ils avaient été défatigues, l'engageaient chaque année posés après la lecture faite en séance à chercher dans les eaux thermales publique. -8° Mémoire sur le traiPlombières du soulagement à tement et l'extirpation des tumeurs ses maux. C'est là, pendant l'été de du cou, elc.; Boston, 1792.9-1828, qu'il fut attaqué d'une réten- 9° Traité historique et pratique de tion d'urine, symptôme d'une cys- l'inoculation, par F. Dezoteux et -tite chronique avec dégénérescence L. Valentin; Paris, an VII (1799), scancéreuse, qui termina sa vie le 11-in-8°. 10 Résultats de l'inocufévrier 1829, à l'âge de soixante-dix-lation de la vaccine dans les déparans. Le docteur Valentin a publié les tements de la Meurthe, de la Meuse, nouvrages suivants: 4° Dissertatio des Vosges et du Haut-Rhin; medica de optima methodo variolas Nancy, 1812, in-8°) — 11° Traité inoculandi et inoculatas tractandi; sur la fièvre jaune d'Amérique; Nancy, 1786, in-497———) 20 Dissertatio Paris, 1803, in-8°. L'auteur consimedico-chirurgica de struma bron- dère cette maladie comme épidéchocele dictalet de hemeralopia; mique et non comme contagieuse. Nancy, 1787, ain-40.3° Mémoire 12 Coup-d'œil sur la culture asurole goitre, ouvrage couronné de quelques végétaux exotiques apar d'Académie royale de chirurgie, dans les départements méridionaux seni 17.90upp4o Mémoire sur l'hé- de la France, et notices sur l'état méralopie et la nyctalopie, envoyé présent des sciences physiques et -allas ci-devant Société royale de naturelles, et sur quelques découamédecine, en 1790. Ce manuscrit vertes faites dans les Etats-Unis -n'a pas été retrouvé dans les ar- d'Amérique, etc., lus à l'Académie archives de la Société royale, et l'ori- de Marseille, de 1806 à 1808; Marsiginal a été la proie des flammes seille, in-8°. 13 Coup d'œil sur Jalors de l'incendie du Cap français. les différents modes de traiter le -34-59 Mémoire sur les bubons véné- tétanos en Amérique; Paris, 1811, Xriens | gangreneur observés dans in-8°. 14° Notice sur l'opossum -dest troupes de ligne pendant les et sur quelques animaux à bourses; - années 1789 et 1790. 6° Mé- Marseille, 1811, in-8°. — 15° Re— -moire sur un écu de six francs cherches historiques et pratiques -avalé par un grenadier du régi- sur le croup; Paris, 1812, in-8°.

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