Œuvres du Cardinal de Retz: Mémoires, seconde partie (suite et fin) 1872-76

Voorkant
 

Geselecteerde pagina's

Overige edities - Alles bekijken

Veelvoorkomende woorden en zinsdelen

Populaire passages

Pagina 174 - ... chute imprévue des grandes affaires et par l'habitude au bonheur. Ce défaut a fait qu'avec l'âme du monde la moins méchante, il a fait des injustices; qu'avec le cœur d'Alexandre, il n'a pas été exempt, non plus que lui, de...
Pagina 182 - Elle lui donnait même assez souvent des ouvertures (aperçus, idées) si brillantes, qu'elles paraissaient comme des éclairs ; et si sages, qu'elles n'eussent pas été désavouées par les plus grands hommes de tous les siècles. — Ce mérite, toutefois, ne fut que d'occasion. Si elle...
Pagina 121 - Mme de Longueville, dit Retz, la petite vérole lui avoit ôté la première fleur de sa beauté; mais elle lui en avoit laissé presque tout l'éclat, et cet éclat, joint à sa qualité, à son esprit et à sa langueur qui avoit en elle un charme particulier, la rendoit une des plus aimables personnes de France.
Pagina 36 - ... qui peuvent arriver dans le désordre. Les affaires brouillent les espèces, elles honorent même ce qu'elles ne justifient pas, et les vices d'un archevêque peuvent être, dans une infinité de rencontres, les vertus d'un chef de parti...
Pagina 140 - L'après-dînée, l'on tint la police générale par les députés du Parlement, de la Chambre des comptes, de la Cour des aides, M.
Pagina 180 - ... en avoir besoin, ce qui, joint à ses Maximes, qui ne marquent pas assez de foi en la vertu, et à sa pratique, qui a toujours été de chercher à sortir des affaires avec autant d'impatience qu'il y était entré, me fait conclure qu'il eût beaucoup mieux fait de se...
Pagina 195 - Paris , j'allai chez la reine d'Angleterre, que je trouvai dans la chambre de mademoiselle sa fille qui a été depuis madame d'Orléans. Elle me dit d'abord : « Vous voyez , je viens tenir » compagnie à Henriette. La pauvre enfant n'a » pu se lever aujourd'hui , faute de feu...
Pagina 525 - SA brièveté, montroit assez qu'il étoit au désespoir d'être obligé de leur en faire. Il parut interdit. Son audace, sa hardiesse et la force de son esprit ne l'empêchèrent pas en cette occasion de sentir •ce respect et cette crainte que la coutume et le devoir ont si fort imprimés dans nos âmes pour les personnes royales.
Pagina 177 - Il avait presque toutes les vertus comme naturelles; il n'a jamais eu le brillant d'aucune. On l'a cru plus capable d'être à la tête d'une armée que d'un parti, et je le crois aussi, parce qu'il n'était pas naturellement entreprenant: mais toutefois, qui le sait? Il a toujours eu en tout, comme en son parler, de certaines obscurités qui ne se sont développées que dans les occasions, mais qui ne se sont jamais développées qu'à sa gloire.
Pagina 33 - Meilleraie, n'a rien oublié pour témoigner à la Reine et au Cardinal la vérité; mais que l'un et l'autre se sont moqués de lui; qu'il ne les peut excuser dans cette injustice, mais qu'aussi il ne les peut assez admirer du mépris qu'ils ont toujours eu pour le tumulte; qu'ils en ont vu la suite comme des prophètes; qu'ils ont toujours dit que la nuit ferait évanouir cette fumée; que lui maréchal ne l'avait pas cru, mais...

Bibliografische gegevens