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séance son bureau, composé d'un président, d'un vice-président et d'un secrétaire, qui sont rééligibles, a été ainsi modi. fié: Chacun de ces trois Comités élit dans sa première séance son bureau, composé d'un président, d'un vice-président, d'un secrétaire et d'un secrétaire adjoint qui, sont rééligibles.

L'assemblée générale vote sur chacun des huit nouveaux articles séparément et ensuite sur leur ensemble. Ils sont adoptés après une discussion à laquelle ont pris part MM. Dufey (de l'Yonne), Napoléon Caillot, Eug. de Monglave, Dréolle,

le docteur Blagny, le lieutenant-colonel d'Artois, le comte d'Aunay et Pigalle, et qui a principalement roulé sur le scrutin prescrit par l'article 47 (bis) pour le renvoi des mémoires ou rapports au Comité du journal, les uns y voyant une perte de temps regrettable, les autres y trouvant au contraire le seul moyen de mettre un terme à ces renvois en masse, qui pourraient dégénérer en œuvre de camaraderie.

Rien n'étant plus à l'ordre du jour, la séance est levée à 10 heures moins un quart.

CHRONIQUE.

-C'est par erreur qu'on a confondu,, l'Institut Historique. Trois larges portidans un de nos derniers cahiers, les Are chives du Nord avec un recueil qui ne parait plus, quoiqu'il fût loin d'être sans mérite. Les Archives du Nord, publiées à Valenciennes par MM. Aimé Le Roy et Arthur Dinaux, seront l'objet de l'attention particulière de l'Institut Historique, dans le rapport qui doit lui être fait. sur les travaux qui honorent le plus nos départements, c'est-à-dire la France tout entière.

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ques et trois portes ordinaires y donnent accès. Sa surface est assez bien conservée. Elle est bombée en, forme de segment sphérique, avec une pente générale vers un petit conduit pratiqué dans l'angle nord-est, qui débouche à ciel ouvert au niveau du sol extérieur. Les compartiments qui la composent sont de quatre couleurs: rouges, bleus, jaunes et blancs; les premiers en terre cuite, les deux suivants en marbre commun, et les derniers en pierre de liais. L'ensemble de la composition est du plus bel effet, surtout lorsqu'un lavage récent a rappelé ses couleurs. Le monument est à peu près entier; le mode de construction des murs de l'édifice en général n'offre rien de particulier. Dans tous les pavages des parties voisines on ne trouve que quelques larges carreaux de terre cuite arrachés ou brisés. Un résultat accessoire et assez remarquable des fouilles, est l'énorme quantité (60 m. cubes environ) de fragments

de terre cuite, et notamment de larges tuiles, véritables médailles d'une époque aussi remarquable. Les carreaux de pavage sont de forme et de dimension assez diverses. Un chapiteau de marbre blanc de forme corinthienne; un second chapiteau en marbre plus commun et à forme écrasée; quelques fûts de colonne également en marbre ordinaire; des bases en marbre blanc à profil dorique ; des fragments nombreux d'autres marbres variés; deux petites médailles en bronze, presque frustes, de 8 et 10 lignes, sont autant de débris d'objets d'art extraits des fouilles. Une autre, mosaïque, découverte à côté, est d'une superficie semi-circulaire de 26 m. environ. Une torsade d'encadrement très simple, un réseau de losanges, un champ d'écailles, quelques dessins de. forme arabesque, et une riche guirlande de feuilles aux couleurs rouge, bleue et blanche, sont les seuls indices de sa composition. Ces découvertes établiraient qu'il est passé des colonies romaines dans cet endroit; cependant nous avons encore d'autres traces d'habitations et de monuments. Placées comme Mienne, et à un kilomètre environ en remontant, sont encore les ruines d'un édifice dont la pièce principale renfermait une mosaïque de même style que celle de Mienne. La forme, l'ensemble, d'où ressort une vaste salle et ses portiques, l'extrême solidité des murs, la disposition du terrain, qui est limité par deux chemins, tout concourt à placer sur ce point, légèrement élevé d'ailleurs, un édifice consacré au culte, et probablement le sacrarium de la villa de Mienne. Deux petits fragments du plus beau marbre de Paros, ayant fait partie sans doute d'un vase antique; la partie inférieure de la jambe

d'une petite statue; une médaille constantine (bronze de 12 lignes); quelques tuiles plates et creuses; quelques ossements et les mosaïques, tels sont les résultats donnés par les fouilles peu profondes qui viennent de constater l'état actuel du monument. Une église voisine, située à Saint-Martin et actuellement détruite, peut guider les étymologistes sur l'indication d'un temple dédié à Mars. Plus loin encore que ce temple, et en se rapprochant de la rivière, on trouve un vaste emplacement consacré jadis aux inhumations, et connu depuis longtemps dans le pays. M. de Boisvillette a obtenu de quelques fouilles dirigées sur ce point la découverte d'un grand nombre de sarcophages en pierre calcaire tendre.

Un monument druidique trop peu connu, quoique cependant le plus remarquable de tous ceux que possède l'Armorique et, parconséquent, la France entière, est la Roche-aux-Fées, située à quelques lieues de Rennes. Sa forme est celle d'un corridor rectiligne, long de 56 pieds, ayant vers le fond 12 pieds de largeur. Cinq tables en forment la couverture, et en avant se trouvent deux prétables plus basses, qui sont de hauteur et de proportion inégales. Il y a un péristyle qui est séparé du corps principal de l'édifice par un espace d'environ 3 pieds. Son entrée sur la première couverture, resserrée par deux pierres établies comme des pierres de refend, n'a que le tiers environ de la largeur du corridor. Du côté du nord-est, une seule pierre est placée de cette manière ; mais, du côté opposé, trois autres forment trois compartiments destinés à quelques parties mystérieuses des cérémonies, ou à

la retraite des prêtres suivant leur ordre hiérarchique. Ces compartiments correspondent au côté qui reçoit directement le soleil vers les trois heures de l'aprèsmidi. Le monument se compose de trentetrois pierres en totalité, dont deux importantes par les noms que la tradition lear a conservés ; l'une d'elles s'appelle

le Berceau, l'autre le Poélon. Il est une autre pierre qui occupe une place remarquable, en ce qu'elle est là penchée comme une barrière qui fermait la moitié du devant d'une demi-cellule. Le sol est d'une nature argileuse, graveleux, entremêlé de pierres brutes; il n'a qu'une hauteur moyenne relativement aux principales éminences de la contrée. Dans les environs, il n'existe pas d'autres monuments druidiques. La Roche-aux-Fées est entièrement isolée, au milieu d'une forêt épaisse et étendue.

On peut, du reste, consulter la description qu'a donnée de ce curieux monument, notre savant collègue M. Ernest Breton, dans son Introduction à l'Histoire de France, ouvrage qu'il a publié avec un historien de mérite M. de Jouffroy.

-Dans le cimetière du bourg d'Esse, M. de La Pilaye rencontra une croix appartenant, par sa forme, à la classe de celles qui furent apportées avec la religion dans l'Armorique. Cette croix, d'un travail soigné, était haute de 14 pieds, large de 7 pouces 1/2 environ, sur 4 pouces d'épaisseur. Les angles du fût sont abattus et remplacés par un petit plan large de 21 lignes. Les deux branches transversales formant la croix sont extrêmement courtes, et élargies un peu en forme de croix grecque à leur extrémité,

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Des tombeaux renfermant plusieurs objets précieux en or et en argent ont été trouvés à la métairie d'Ugnac, à peu de distance de Peneautier (Aude). La commission des arts et sciences de Carcassonne a envoyé un de ses membres sur les lieux.

-Un ouvrier occupé à extraire de la tourbe dans un marais de la commune de Tilques (Pas-de-Calais), sentit toutà-coup l'instrument dont il se servait, s'arrêter au fond de l'eau contre un corps qui résistait à sa pioche. Désireux de connaître ce que cela pouvait être, il redoubla d'efforts, et parvint, après plusieurs tentatives inutiles, à déterrer l'ob

jet qu'il avait heurté avec son instrument. C'était un magnifique vase gallo-romain qui a été acheté pour le musée d'Arras.

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nommée pour présider à l'érection du sujet est également laissé au choix des

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1° Une couronne de chêne en argent à l'auteur de la meilleure Notice biographique sur le père Vanière, justement surnommé le Virgile français, et un rameau de chêne, aussi en argent, à l'auteur de la Notice qui aura mérité l'accessit ;

20 Deux rameaux de chêne en argent, savoir l'un à l'auteur de la meilleure Notice biographique sur Pierre Gaveaux, artiste dramatique et compositeur, né à Beziers; l'autre à l'auteur de la meilleure Notice biographique sur un évêque de Beziers;

30 Une couronne d'olivier en argent à l'auteur du meilleur Annuaire historique, statistique, administratif et commercial de l'arrondissement de Beziers, et un rameau d'olivier, aussi en argent, à l'auteur de l'Annuaire qui aura mérité l'accessit ;

4° Enfin, trois rameaux de laurier en argent, savoir: l'un à l'auteur de la meilleure pièce de vers patois sur un sujet tiré de l'Écriture sainte; le second à l'auteur de la meilleure pièce de vers patois sur un sujet qui est laissé au choix des concurrents; le troisième à l'auteur de la meilleure pièce de prose patoise dont le

concurrents.

Les Notices biographiques et les Annuaires ne seront admis au concours qu'autant qu'ils seront en langue française.

Quant aux pièces patoises, les idiômes de tous les départements de la France, compris entre les rives du Var et les bords de la Gironde, seront admis au

concours.

Les pièces adressées à la Société devront être arrivées au secrétariat avant le 15 mars 1859. Ce délai est de rigueur. Les lettres et paquets seront affranchis et adressés au secrétariat de la Société archéologique de Beziers, à Beziers (Hérault). Chaque pièce envoyée devra porter en tête une devise qui sera répé tée dans un billet clos où sera écrit lisiblement le nom de l'auteur.

Tous les prix qui seront distribués ont été ou seront envoyés à la Société archéologique avant le 9 mai, par le généreux anonyme dont la munificence est inépuisable.

M. le maire de la commune de Caumont, canton d'Hesdin, vient tout récemment de faire terminer une école, un presbytère, et restaurer l'église. Les ouvriers, en enlevant des décombres à la place de l'ancien chœur de cette église, ont trouvé, il y a quelques jours, plusieurs boîtes en plomb renfermant les restes des seigneurs de ce village. Sur l'une de ces boîtes en forme de cœur, très bien conservée, on lit l'inscription suivante, que nous reproduisons littéra

lement :

<< Ichi est le cœvr de havlt seignevr messire Maximilien Demelvn, chevalier

viconte de Gand baron de Cavmont scignebvr de Hevterne Bvsquoi etc. gov. verneur des ville et cité d'Arras et capitaine dvne compagnie dordonnance décédé Ao. 1572 âgé de 45 ans sans postérité. »

Cette boîte ayant reçu un coup de pioche, il s'est formé un trou par lequel on voyait facilement le linge qui enveloppait ce cœur et que près de trois siècles avaient laissé dans un état parfait de conservation. Les boîtes ont été replacées dans l'intérieur de l'église de Caumont.

En badigeonnant tout récemment le mur extérieur du minck ou halle aux poissons à Dunkerque, on s'aperçut qu'il existait des chiffres sur la banderole en plomb fixée au bas de la niche où est une image de la Vierge: Ces chiffres, recou

verts de plusieurs couches successives de badigeon, quoique en relief, ne saillaient presque plus. Après avoir enlevé la chaux qui les empâtait, on put lire le millésime 1431 on 1435. Si cette date est celle de la construction, l'édifice remonterait à l'époque où Jeanne de Bar, qui épousa Louis de Luxembourg, comte de Saint-Pol, était dame de Dunkerque, à charge d'hommage au comte de Flandre. Cette ancienneté n'aurait rien d'extraordinaire; le minck se trouve d'ailleurs dans le quartier le plus ancien de la ville. On sait que la dénomination de minck vient du mot flamand min (à moi), parceque dans une vente de poisson le lot, objet d'une criée de prix décroissant, appartient à la marchande qui la première arrête cette criée rapide en disant min.

Le Secrétaire perpétuel, EUGÈNE GARAY DE MONGLAVE.

TABLE DES MATIÈRES

CONTENUES

DANS LE NEUVIÈME VOLUME.

LIVRAISONS 49 ▲ 54. -AOUT 1838 ▲ JANVIER 1839.

SUITE ET FIN DES SÉANCES DU TROISIÈME CONGRÈS HISTORIQUE.

SÉANCES DU TROISIÈME CONGRÈS HISTORIQUE,

49° Liv. Suite de la Quatorzième séance (lundi a octobre 1837). Présidence de M. DUFRY. Quinzième et dernière séance (mercredi 29 septemb. 1837). Présid. de M. DUPEY. 50° Liv. Suite et fin de la Quinzième et dernière séance (mercredi 4 octobre 1837). Présidence de M. DUFEY (de l'Yonne)....

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...

49

63

QUATRIÈME CONGRÈS HISTORIQUE Convoqué pour le samedi 15 septembre 1838.
MÉMOIRES.

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50 Liv. Documents relatifs aux Iles Canaries, par M. S. Berthelot. 51° Liv. Recherches historiques sur les systèmes de physiologie et de psychologie des anciens Hindous, par M. le docteur Cerise..:

66

97 145

Sur la manière dont on doit écrire le nom de famille que portait la Pucelle d'Or. léans. Mémoire de M. Aug. Vallet、....

155

52° Liv. La Pierre de Taunston, - Mémoire de M. Moreau de Dammartin.

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