Collection universelle des mémoires particuliers relatifs a l'histoire de France..

Voorkant
Et se trouve à Paris, 1785
 

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Populaire passages

Pagina 177 - ... faire panser de sa blessûre. On luy banda le bras ; et ce prince le voyant estropié de la sorte , luy demanda quel sentiment il avoit des chevaliers de sa nation. Mathieu luy répondit qu'il avoit été bien puny de sa vanité ; que celuy qui l'avoit traité de la sorte n'cloit pas un des apprentis dans le métier.
Pagina 111 - ... cardinal se le tint pour dit, et partit sur l'heure, pour venir incessamment rendre compte au Pape de tout ce qui se passoit. Ceux- d'Avignon, dans l'impatience d'apprendre quel seroit leur sort, l'arréterent sur son chemin pour lui demander en quelle assiette étoient les affaires, et s'il avoit des bonnes nouvelles à leur apporter. « Je crois, leur dit-il, que tout ira bien si (0 Et lin-Iran lui dist :.» Sire, il convient avoir en present tout ce • que le mareschal demande.
Pagina 125 - ... de ses honnêtetez. Toutes ces paroles , quelques insinuantes qu'elles fussent ne servirent qu'à les endurcir encore davantage et à les rendre plus fiers et plus impratiquables. Quand Bertrand sceut d'Henry la brutalité de ces gens, il jura dans son langage ordinaire, disant à ce prince, à Dieu le veut, ces gars ne vous doutent en rien, mais je vous le rendray bien brief.
Pagina 285 - Prince pouflant toujours fon cheval & fes gens contre eux, les rencoigna jufques dans leurs portes. Le Gouverneur encore plus aigri de toutes les tentatives d'Henri, fit jetter une grêle de cailloux & de pierres fur lui, criant que tous fes efforts étoient vains, puifqu'il étoit réfolu de fe faire enfevelir fous les ruines de la ville de Tolede plutôt que de la rendre : qu'ils mangeroient leurs chevaux pour vivre...
Pagina 17 - Le grand maître des arbalêtriers demanda quelle route il falloit prendre pour aller à la rencontre des Anglois et des Navarrois. Le comte de Beaumont dit qu'il étoit d'avis qu'on envoyât auparavant des coureurs pour les reconnoître. Bertrand fit marcher droit au pont de l'Arche, et dépêcha quelques cavaliers du côté de Cocherel et de la Croix Saint Leufroy, pour observer la contenance des ennemis, et pour aller par tout à la découverte. C'étoit un...
Pagina 52 - ... sous ce mur. Hugues de Caurelay , qui n'étoit pas un malhabile homme en matiere de siege , n'en fut pas plûtôt averty, qu'il fit contreminer aussitôt, et l'ouvrage fut poussé , de part et d'autre, avec tant de diligence et d'assiduité, que les mineurs et contremineurs étoient déja bien prés les uns des autres , quand on vint avertir Bertrand que s'il vouloit faire un coup hardy, l'on pourroit , à la faveur de cette mine, faire glisser du monde jusques dans l'église de la place. Il...
Pagina 13 - Normandie , de luy rendre incessamment la place ; et que s'il refusoit d'obeïr , il luy en coûteroit la tête, jurant ' qu'il ne sortiroit point de là , ny luy ny ses gens , qu'il n'en fût le maître de gré ou de force. Le gouverneur ne témoigna point d'être ébranlé de ces menaces ; et se mettant à plaisanter , il luy demanda s'il avoit appris à voler, et si le Ciel luy avoit donné des aîles pour monter si haut. Bertrand, se retirant tout en colere , luy dit qu'il le feroit bientôt...
Pagina 67 - ... qu'on fit aucun mouvement pour luy disputer ce passage. Il se campa fort avantageusement. Les deux princes se voyoient de trop prés pour ne pas ouvrir le combat. Il fut commencé par les gens de trait: •mais cette premiere attaque ne fit pas grande...
Pagina 449 - ... étant à Paris auprès du Roi, et prêt à retourner au marché de Meaux, je l'ai supplié de me permettre d'aller trouver la reine Jeanne (d'Evreux), veuve de Charlesle-Bel et tante du roi de Navarre, qui m'avoit écrit pour me prier de l'aller trouver à Château-Thierri, où elle étoit , ou dans d'autres endroits où elle pourroit être ; que je l'ai encore supplié de changer le lieu de ma prison , et de me permettre de demeurer à Paris...
Pagina 12 - ... donc la ville au pillage de leurs soldats, qui se jetterent avec tant de furie dans les maisons, que les bourgeois s'estimoient trop heureux d'avoir la vie sauve et de se mettre à rançon, si bien que la soldatesque s'enrichit non seulement de leurs dépouilles, mais du prix qu'elle leur faisoit payer pour leur liberté. Les habitans qui gardoient le pont, craignans la fureur de Bertrand, ne balancerent point à le rendre, de peur qu'à la chaude, on ne les fit passer au fil de l'épée s'ils...

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