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la vidence peut m'appeler, »je prêt; les germes que j'ai >> tâc de semer fructifieront. Je » pademain pour la campague >>d'de mes amis je rends grâce »aciel de m'avoir accordé la » dière faveur que je deman»d. » Le jour suivant, il se rendit à hay, près de Sceaux, où était si tula maison de campagne de M. Loir-Laroch, aujourd'hui pair drance (il vient de mourir: février 1.5). Après un léger repas, il s'etira dans sa cambre, où il eut e attaque d'apolexie. Quoique langue fût emberassée, il put ependant se faire étendre de ses mis réunis auprès lui. Peu de nomens après il expi sans agonie et sans douleur, le13 octobre 1893. Saint-Martin beaucoup écrit, et ses ouvrages nt été de plus commentés et tradits en partie, mais principalemet dans les langues du nord de l'Erope. Cependant il était si peu conu dans le monde, que les feuiles publiques, annonçant sa mort le confondirent avec Martinez Psqualis, son maître, mort à Saint Domingue, en 1779. Bien que lelisciple ait passé pour être le che d'une doctrine religieuse, ses sedimens étaient bien loin d'avoir leusource dans des vues particulières ou exclusives. Les ouvrages de SaintMartin ont pour but, non-seulement d'expliquer la nature par l'homme, mais encore de ramener 'toutes nos connaissances au prineipe dont l'esprit humain peut devenir le centre. Voici ses principaux ouvrages: 1° Examen des erreurs et de la vérité, ou les Hommes rappelés au principe universel de la science, Edimbourg (Lyon),

1775, in-8°. Cet ouvrage a donné naissance au suivant, imprimé sans nom d'auteur, intitulé: Suite des erreurs et de la vérité, etc., Salomonopolis (Paris), 5784, in-8°. Les autres ouvrages de SaintMartin sont : 2° Tableau naturel des rapports qui existent entre Dieu, l'homme et l'univers, avec l'épigraphe (tirée de l'ouvrage précédent, suivant l'usage de l'auteur): Expliquer les choses par l'homme, et non l'homme par les choses, Edimbourg (Lyon), 1782, in-8°. Ces deux premiers ouvrages de Saint-Martin ont été traduits en allemand avec un commentaire, par un anonyme, 2 vol. in-8°, 1784.3° L'Homme de désir, Lyon, 1790, in-8°, réimprimé à Metz, an 10 (1802), in-12; 4° Ecce homo, de l'imprimerie du CercleSocial, 1792, in-12. Dans cet opuscule, l'auteur se propose de montrer à quel degré d'abaissement l'homme infirme est tombé, et de le guérir du penchant au merveil leux d'un ordre inférieur. 5° Le Nouvel Homme, Paris, 1792, in-8°; 6° De l'esprit des choses, ou Coupd'œil philosophique sur la nature des êtres et sur l'objet de leur existence, Paris, an 8 (1800), 2 vol. in-8°; 7° Lettres à un ami, ou Considérations politiques, philosophiques et religieuses sur la révolution française, Paris, an 5 (1795); 8° Eclair sur l'association humaine, Paris, an 5 (1797), in-8°; 9° Réflexions d'un observateur sur cette question proposée par l'Institut: Quelles sont les institutions les plus propres à fonder la morale d'un peuple, an 6 (1798); 10° Discours en réponse au citoyen Garut, professeur d'entendement

humain aux écoles normales, prononcé à la suite d'une conférence publique, le 9 ventôse an 3 ( 27 février 1795); 11° Essai relatif à la question proposée par l'institut: -Determiner l'influence des signes sur la formation des idées, an 7 (1799), in-8°; 12° Le crocodile, ou Guerre du bien et du mal, arrivée sous le règne de Louis XV, poème épico-magique, en 102 chants et en prose, mêlé de vers, œuvre posthume d'un amateur de choses cachées, Paris, an 8 (1799), in8° de 460 pages; 13° le Ministère de l'homme-esprit, Paris, Migneret, an 11 (1802), in-8° : ouvrage assez ténébreux, quoique plus clair que les précédens. 14 Traductions' d'ouvrages de Bæhm, savoir : l'Aurore naissante; les Trois principes de l'essence divine; de la Triple vie de l'homme; quarante questions sur l'âme, d'après l'édition. allemande de Gichtel, 1682, pur le philosophe inconnu, avec line notice sur Jacob Bohm, Paris, ang in-8° (1800): ces diverses traductions forment à peu près le tiers des œuvres de Boehm. 15° OEuvres posthumes de Saint-Martin, 2 vol. in-8°, Tours, 1807.

SAINT-MARTIN (JEAN-ANTOINE), membre de l'institut, est né à Paris, le 17 janvier 1791. Il était à peine sorti du collége, lorsque l'étude des langues orientales lui offrit une vaste carrière à parcourir. La fréquentation assidue des cours de M. Silvestre de Sacy, dont il est un des élèves les plus distingués, et les progrès rapides qu'il fit principalement dans la langue arménienne, ne tardèrent pas à en faire un homme fort instruit, et ses connaissances déjà

étendues, quoiqu'il fût bien jeune, le mirent de bonne heure en relation avec les savans les plus célèbres de la capitale. Admis à l'académie celtique, aujourd'hui société royale des antiquaires de France, il en devint secrétaire, mais il cessa quelque temps après de prendre part à ses travaux. M. SaintMartin,connu comme orientaliste, ne l'est pas moins par ses profon des recherches sur la chronologie, et quelque remarquables que soient les écrits qu'il a publiés jusqu'à ce jour sur cette science, encore si peu avancée, ils ne sont toutefois que le prélude d'un ouvrage qui aura pour titre : Chronologie de l'Histoire ancienne. On sait quelle immense érudition nécessite un travail de ce genre: dans celui-ci, seront traitées et résolues toutes les questions relatives à la chronologie ancienne. M. Saint-Martin, nommé d'abord inspecteur de la typographie orientale à l'imprimerie royale, devint, au mois de septembre 1820, membre de l'académie des inscriptions et belles-lettres, et, en janvier 1824, administrateur de la bibliothèque de Monsieur, à l'Arsenal. Les ouvrages de ce savant sont : 1° Mémoires historiques et géographiques sur l'Arménie, 2 vol. graud in-8°, 1818 et 1819. Le premicr volume contient la première description qui ait été faite de ce pays, d'après les auteurs grecs et latins de différens siècles, combinés avec les écrivains orientaux ; de plus, beaucoup de documens sur les antiquités de l'Arménie et un précis de l'histoire complète, suivi d'amples tables chronologiques. On chercherait vainement

ailleurs une histoire plus authentique de ce pays, resté inconnu jusqu'à présent. Le second volume renferme la traduction, avec le texte en regard, de plusieurs ouvrages arméniens. 2° Histoire des Orpelias; 3° Geographie attribuce à Moise de Khorene; 4° Geographie de Vartan; 5° Nouvelles Recherches sur l'époque de la mort d'Alexandre et sur la chronologie des Ptolémées, in-8°, 1820; 6o Notice sur le zodiaque de Denderah, in-8°, 1822. Cette brochure contient une description de ce monument célèbre, et des conjectures sur son antiquité. 7o Des Memoires insérés dans le Journal des Savans, parmi lesquels on en remarque deux, dont l'un renferme l'explication de plusieurs inscriptions en langue lycienne, et est suivi de cet alphabet non déchiffré jusqu'à nos jours, 1821. L'autre mémoire traite de l'histoire ancienne de l'Égypte, et peut être regardé comme l'introduction d'un travail complet sur ce pays avant Alexandre, 1823. 8° Discours sur l'origine et l'histoire des Arsacides: c'est le résumé de deux volumes in-4° sur l'histoire des Parthes. Ce morceau se trouve daus le Journal asiatique, août 1822. Dans le même journal (février 1823) est inséré l'extrait d'un mémoire relatif aux anciennes inscriptions de Persépolis, dans lequel l'auteur donne l'expli. cation de quelques-unes des inscriptions en caractères cuneiformes ou à têtes de clous, qui se trouvent dans les ruines de Persépolis. 9° Histoire de Palmyre, où est discuté tout ce que les anciens et les auteurs orientaux nons

ont transmis sur cette ville fameuse, de l'imprimerie royale, un fort vol. in-8°, avec une carte et des planches; 10° un grand ouvrage inédit sur la géographie de la Babylonie, et sur l'histoire de l'Arabie; 11° un grand nombre d'articles dans la Biographie universelle; 12° Histoire du BasEmpire, de Lebeau, nouvelle édition, revue, corrigée et auginentée d'environ un quart, d'après les écrivains orientaux : c'est en quelque sorte un ouvrage nouveau, par les additions de l'éditeur, Paris, Firmin Didot, 20 vol. in-8°, avec atlas; le premier a paru en 1824. Enfin, M. Saint-Martin coopère à l'édition continuée jusqu'à nos jours de l'Art de vérifier les dates."

SAINT-MARTIN DE LA MOTTE (LE COMTE FÉLIX DE), né à Turin, d'une des premières familles du Piémont, fit d'excellentes études, et fut reçu docteur en droit. Membre du collège de droit à l'université de Turin, et membre de l'académie des sciences de cette ville, il s'appliqua surtout à la littérature et à la botanique, et consigna le fruit de son travail dans la Bibliotheca oltramontana (tom. XII, pag. 260), sous le titre de Osservazioni botaniche, sur la topographie médicale de Chamberi, dont il relevait quelques inexactitudes; ce qui établit une sorte de polémique entre lui et le docteur Daquin, auteur de cet ouvrage, qui lui répondit par une défense de la Topographie médicale, etc. M. de Saint-Martin, partisan modéré de la révolution française, se montra favorable aux changemens qui s'opérèrent dans

sa patrie, en 1799, et fit successivement parti du gouvernement provisoire à cette époque, et du corps municipal en 1800 et 1801, En septembre 1802, il fut nommé par le premier consul Bonaparte, préfet du département de la Sésia, où il soutint la réputation d'homme probe et d'administrateur habile, qu'il s'était faite dans des places inférieures; il fut appelé peu de temps après au sénat conservateur. En 1814, il vota le rétablissement de la famille des Bourbons; il continua d'habiter Paris jusqu'en 1816, époque où il se retira dans sa patrie avec sa famille. Quelques intrigues de cour le firent exiler de Turin en 1818, et reléguer dans ses terres, où il mourut à la fin de la même année.

SAINT-MARTIN-VALOGNE (CHARLES), homine de loi à l'époque de la révolution, dont il adopta les principes avec sagesse, fut élu à des fonctions municipales. Au mois de septembre 1792, il fut nommé par le département de l'Aveyron, député à la convention nationale, et vota, dans le procès de Louis XVI, la reclusion pendant la guerre et le bannissement à la paix. Elu secrétaire en juin 1795, il devint après la session, membre du conseil des cinq-cents, d'où il sortit en mai 1797, pour rentrer dans la vie privée.

SAINT-MORYS (LA COMTESSE DE), née Valicourt, nièce de M. de Calonne, ancien ministre des finances, avait épousé à Coblentz, en 1791, le comte Bourgevin-Vialart de Saint-Morys, que la restauration de 1814 éleva au grade de lieutenant des gardes-du-corps, avec le rang de maréchal-de-camp.

T. XVIII.

Madame de Saint-Morys, ayant perdu son mari, tué en duel le 21 juillet 1817, par le colonel Barbier Dufay (voy. ce nom), donna à sa douleur un éclat, et fit entendre des plaintes dont M. Barbier Dufay ne fut pas l'unique objet. Me de Saint-Morys accusa de complicité dans la mort de son mari, le comte de Poix, lieutenaut des gardes-du-corps de la compagnie de Noailles, et le duc de Mouchy, capitaine de la même compagnie, et les cita devant la chambre des pairs, qui se constitua en chambre de justice pour entendre sa plainte elle la rejeta. Cette dame ne réussit pas mieux à la cour royale de Paris, qui jugea que les anciennes ordonnances sur le duel n'étaient pas applicables au cas présent. Elle fut plus heureuse contre le sieur Blayfair, qui fut condamné à trois mois de prison, comme auteur d'un article réputé injurieux, inséré dans un ouvrage periodique anglais, imprimé en France, M de Saint-Morys, citée elle-même en calomnie par le colonel Barbier Dufay, pour raison des faits diffamatoires renfermés dans les mémoires qu'elle avait pu bliés, se vit condamnée, ainsi que sa fille, M de Gaudechard, à 50 fr, d'amende et aux frais, par le tribunal de police correctionnelle de Paris.

me

SAINT-MARCEL (N. DE),homme de lettres, faisait partie, avant la révolution, des gardes-du-corps de M. le comte d'Artois, aujourd'hui (1825) S. M. Charles X. M. de Saint-Marcel ne paraît pas avoir pris part aux événemens politiques, qui pendant 30 ans ont agité la France. Il n'est connu

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que comme littérateur, et à ce titre, il a publié les ouvrages suivans: 1o l'Harmonie, ode, 1777, in-8°; 2° Fables nouvelles; elles sont suivies de quelques élégies de Tibulle, que M. de Saint-Marcel a traduites en vers français, 1778, in-8", nouvelle édition, in-8°, 1781. 3 Caton d'Utique, tragédie; 4° Charles Martel, ou la France délivrée des Sarrasins, poëme épique. Cet ouvrage, l'un des trois poëmes épiques qui, lors du concours décennal, en 1810, furent soumis à l'institut impérial pour le grand prix de première classe, fut, aux termes du rapport, ainsi que l'Oreste, de M. Dumesnil, jugé trop faible d'intention, trop défectueux dans la conduite, trop dépourvu de couleur, de mouvement et de poésie dans le style, pour être soumis à une analyse détaillée et à une discussion sérieuse. » Le poëme de la Bataille d'Hastings, ou l'Angleterre conquise, par M. Do riou, fut jugé plus favorablement, mais il n'obtint pas le prix.

SAINT-NON (JEAN-CLAUDE RICHARD DE), conseiller-clerc au parlement de Paris, membre de l'ancienne académie royale de peinture et sculpture, connu généralement sous le nom d'ABBÉ DE SAINT-NON, naquit à Paris vers l'année 1727, et y mourut le 25 novembre 1791. Il fit des études pour suivre la carrière de la magistrature, et acquit en même temps des connaissances dans les beaux-arts. Richard de Saint-Non est particulièrement connu par son Voyage pittoresque de Naples et de Sicile, Paris, 1781, 5 vol. in-fol., avec 417 planches. Cet important ouvrage, qui valut à

l'auteur son admission à l'académie royale de peinture et sculpture, doit, pour être complet, renfermer dans le second volume, l'estampe des Phallums, et dans la seconde partie du tome IV, les 14 planches ou médailles des anciennes villes de Sicile. Richard de Saint-Non était un des amateurs des arts les plus éclairés; artiste distingué, il gravait avec beaucoup de facilité. Comme littérateur, il a composé et fait représenter, en 1770, une comédie en trois actes et en prose, intitulée : Julie, ou le Bon père.

SAINT-OURS (N.), peintre, membre correspondant de l'institut, naquit à Genève, vers 1752, et mourut dans la même ville en 1809. Il reçut de son père, excellent dessinateur, les premiers élémens de son art. Saint-Ours, père, l'envoya, en 1771, à Paris, et le fit admettre dans l'atelier de Vien (voy. ce nom), qui commençait, à cette époque, à préparer la restauration de l'école française. Le jeune élève fit des progrès rapides. En 1772, il obtint la première médaille de l'académie, et en 1780, pour son tableau de l'Enlèvement des Sabines, le grand prix qui le fit aller à Rome, en qualité de pensionnaire du roi. Il y perfectionna son talent, et composa, entre autres tableaux remarquables, celui de la Lutte aux jeux olympiquès, où l'on remarque une composition riche et une très-bellc exécution. Effrayé par les troubles de la révolution, Saint-Ours retourna à Genève, où il donna plusieurs compositions historiques et de très-beaux portraits. On cite parmi ses tableaux d'histoire, un

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