Collection universelle des mémoires particuliers relatifs à l'histoire de France, Volume 3

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Pagina 120 - J'ai rapporté les termes entiers de ce Cérémonial, afin de n'estre pas obligé de les diviser dans la suite de ce discours, et aussi pour avoir sujet de les examiner et de les conférer avec ce que les auteurs ont écrit des bannerets. Et pour commencer par les premières conditions qu'il requiert pour parvenir à cette dignité, il remarque qu'il faut que celui qui veut se faire banneret soit chevalier, et qu'il ait esté souvent dans les occasions de la guerre : il est constant que ceux qui...
Pagina 361 - ... jeunesse et la grande adresse, et la surprenante hardiesse. Il luy promit qu'à l'avenir il l'assisteroit de tout ce qu'il auroit besoin , de chevaux et d'argent, pour busquer fortune dans la guerre, pour laquelle il avoit des dispositions si heureuses; et sa mere et sa tante qui se trouverent là ne se pouvoient tenir de joye , de voir dans ce jeune homme les glorieux premices de ce qu'on leur avoit dit qu'il devoit devenir un jour. CHAPITRE III, Où l'on verra l'artifice -et le courage avec...
Pagina 262 - Tous les auteurs latins , qui ont parlé de cette entreveuë de ces deux princes, conviennent que le roy de France fut reçu dans Constantinople avec beaucoup d'appareil et de magnificence, que tous les princes du sang, et les grands seigneurs de la cour sortirent de la ville , pour aller au devant de lui, ce que Cinnamus témoigne aussi en termes formels...
Pagina 374 - Bertrand s'appercut que cet homme luy parloit fort sincerement, il se tourna du côté de ses gens, et leur representa qu'il y avoit un beau coup à faire , et que s'ils avoient assez de courage et de resolution pour le suivre, il pourroit avec eux delivrer Rennes des mains des Anglois. Ils luy promirent tous de ne jamais l'abandonner quand même il les voudroit mener à une mort certaine. Le duc de Lancastre ayant quité son camp avec ce qu'il avoit de troupes choisies, envoya des espions de tous...
Pagina 43 - notre clémence : nous lui avons accordé la vie, et « rendu les honneurs qu'exigeoit sa qualité. Nous « avons repris Damiette. » Le Sultan , avec la lettre, envoya le bonnet du Roi, qui étoit tombé durant le combat; il étoit d'écarlate, garni d'une fourrure de petit-gris. Le gouverneur de Damas mit sur sa tête le bonnet du roi de France, pour faire en public la lecture de cette lettre. Un poète fit ces vers à l'occasion de ce bonnet : Le bonnet du Français étoit plus blanc que du papier;...
Pagina 221 - ... législateurs y ont apporté le remède par l'adoption, et ont suppléé par le secours de la loy aux défauts de la nature ; car ce qui a donné la première occasion aux adoptions , a esté le défaut des enfans, et particulièrement des mâles.
Pagina 177 - Denys, et là, après la célébration de la messe , ils recevoient des mains de quelque prélat le bâton de pèlerin et l'escarcelle , et mêmes l'oriflamme , ensuite de quoy ils prenoient congé de S.
Pagina 138 - ... aucun reproche, soit en ce qui concerne la personne, soit pour la naissance et l'extraction ; en un mot , qui estoient gentils-hommes de nom et d'armes : d'autant qu'en France on a toujours tant fait d'estime de la noblesse, qu'il n'estoit pas permis aux gentils-hommes de prendre alliance ailleurs que dans les familles nobles, à peine de décheoir des principales prérogatives qui appartenoient aux nobles, et d'estre notez, en quelque façon , d'infamie : ce qui a eu lieu dés le commencement...
Pagina 17 - Le Roi de France, avant de commettre aucune hostilité, envoya par un héraut une lettre au Sultan Nedjm-Eddin; elle étoit conçue en ces termes : « Vous n'ignorez point que je suis le Prince de ceux « qui suivent la Religion de Jésus-Christ, comme vous » l'êtes de ceux qui obéissent à la loi de Mahomet ; » votre pouvoir ne m'inspire aucune terreur, et com...
Pagina 52 - Abonl-Mouassen, autre auteur musulman, rend plus de justice à saint Louis; voici le portrait qu'il fait de ce prince: « Le roi de France étoit d'une belle figure; il avoit de l'esprit, •• de la fermeté et de la religion : ses belles qualités lui attiraient la vé« nération des Chrétiens , qui avoient en lui une extrême confiance.

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