Total de la pluie en millimètres : 48,6 Abréviations et observations: B. Bourrasque. - Br. Brouillard. -Ecl. Eclair. blanche. Gr. Grêle. - - Ng. Neige. Or. Orage. Somme est prise à 6 b. du matin et à 6 h. du soir. Ton. Tonnerre. La température de la L'état du ciel, la direction du vent, l'état bygrométrique sont observés à 9 h. du matin. —L'état du ciel est mesuré de 0 à 10, en dixièmes de nébulosité. Les heures de soleil sont mesurées avec l'héliographe de Campbell. REMARQUES. OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. Abréviations et observations: B. Bourrasque. Br. Brouillard. Ecl. Eclair. Gl. bl. Gelée - Ton. Tonnerre. Gr. Grêle. Ng. Neige. Or. Orage. Somme est prise à 6 h. du matin et à 6 h. du soir. blanche La température de la L'état du ciel, la direction du vent, l'étal hygrométrique sont observés à 9 h. du matin. L'état du ciel est mesuré de 0 à 10, en dixièmes de nébulosité. Les heures de soleil sont mesurées avec l'héliographe de Campbell. SOCIÉTÉ LINNÉENNE DU NORD DE LA FRANCE BULLETIN MENSUEL No 290.- Septembre-Octobre 1896. - 25° Année. - T. XIII. ADRESSER Les Ouvrages, Manuscrits et Communications intéressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société, à Amiens. Les demandes d'abonnement et les cotisations, (en timbres-poste), à M. le Dr SPINEUX, rue S'-Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientifiques, par voie d'échange. -- : SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verbaux Séance générale du 11 juillet 1896, p. 113. Plantes hypocarpogées (suite), par M. V. BRANDICOURT, p. 114. Contributions à la Flore locale, par M. A. CACHELEUX, p. 121. Ouvrages reçus, p. 125. - Observations météorologiques, p. 127-128. EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX. SÉANCE GÉNÉRALE DU SAMEDI 11 JUILLET 1896. Présidence de M. GONSE. CORRESPONDANCE: 1° Lettre du Ministère de l'Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes annonçant l'envoi d'ouvrages venant des Etats-Unis. 2o Lettre du Ministère de l'Instruction publique contenant le programme du 35o Congrès des Sociétés savantes, dont la séance d'ouverture est fixée au mardi 20 avril 1897. Les manuscrits destinés à être lus publiquement devront être parvenus au 1er bureau de la Direction du Secrétariat et de la Comptabilité avant le 30 janvier 1897. 3o Le Comité d'initiative et d'organisation du Congrès international de Pêches maritimes, d'Ostréiculture et d'Aquiculture marines, invite la Société à participer aux travaux du Congrès qui doit se réunir du 3 au 7 septembre aux Sablesd'Olonne (Vendée). 25° ANNÉE. 8 4° Le Comité d'organisation du 7° Congrès géologique international de Russie adresse à notre Société des circulaires d'invitation pour être distribuées aux représentants des sciences géologiques de la Société Linnéenne qui n'ont pas reçu l'invitation du Comité. 5° Lettre de M. le Préfet de la Somme demandant à notre Société, au sujet de la subvention qui lui est accordée par le Conseil général, le compte rendu de ses travaux et l'exposé de sa situation financière. Notre Président a eu l'honneur de donner à M. le Préfet les renseignements demandés. 6o M. Michel Dubois annonce la capture de la Psylla Viburni, au bois d'Ailly-sur-Noye, par notre collègue M. L. Carpentier. Cette espèce ne figure pas au Catalogue de M. Puton (1886) comme ayant déjà été capturée. Notre collègue, M. A. Cacheleux, instituteur à Vitz-Villeroy, nous envoie une liste des plantes intéressantes qu'il a observées jusqu'ici dans la vallée d'Authie, et en même temps un lot des espèces rares pour l'herbier de la Société. Des remerciements lui sont adressés. Le Secrétaire-adjoint, F. CHOQUART. Plantes hypocarpogées (suite). Les espèces de ce genre, à fleurs épiées et à racines vivaces, se distinguent de celle-ci, laquelle se rapproche des autres espèces dont les fleurs sont solitaires et dont la racine meurt tous les ans. Mais ce rapport n'exclut point la différence essentielle sur laquelle est fondé son caractère spécifique que nulle autre espèce ne partage avec elle. Ce caractère consiste dans sa fructification souterraine. A cela près, en le comparant avec la Vesce ordinaire, on ne découvre aucun signe tant soit peu remarquable que ces deux espèces ne partagent; car les deux fleurs qu'on trouve souvent à la Vesce cultivée ne sont dues qu'au travail de l'homme, sans lequel cette plante n'en produirait naturellement qu'une à chaque aisselle. Il y a plus ces rejetons souterrains, ces principes d'une fructification, à peine ébauchés, dans lesquels on ne découvre aucun organe måle, ne sont tels que par accident; si les uns sont dépourvus de feuilles, si la corolle et les étamines sont imperceptibles, tandis que les autres parties de la fleur sont infiniment rapetissées, ce n'est qu'autant que ces parties restent enfouies, car, pour peu qu'elles se découvrent, les rejetons deviennent des branches garnies de feuilles, auxquelles succèdent des fleurs très apparentes. Lorsque cette plante se trouve dans un endroit penchant, sujet à être dégradé par les pluies, ou lorsqu'elle naît dans un terrain friable et légèrement crevassé, on remarque tout autour du bas de sa tige de petites fleurs moitié blanches, moitié bleues, qui semblent répandues sur le sol et on découvre dans leur intérieur les organes tant mâles que femelles. Ce n'est donc qu'à une position différente qu'il faut attribuer le changement qu'éprouve une partie de cette plante; mais, comme cette position lui est particulièrement affectée, et que nulle autre espèce de ce genre ne la partage avec elle, on ne peut disconvenir qu'elle ne constitue, par ellemême, une espèce à part bien distincte de la Vesce ordinaire. En exceptant ce caractère, on ne saurait d'ailleurs découvrir aucun signe tant soit peu remarquable, qui ne soit commun à ces deux espèces, dont le rapprochement se manifeste encore davantage à la première pousse de la graine. Tout ce que j'ai dit au sujet de la disposition et de la forme des feuilles naissantes leur est aussi parfaitement |