Louis XIV: sa cour, et le régent, Volume 3Moutard, 1789 |
Veelvoorkomende woorden en zinsdelen
affez ainfi auffi auroit avoient avoit Beauvilliers befoin Boufflers c'eft c'étoit caufe ceffe Chamillart cheffe chofe Choin complaifance Confeil conferva confoler connoiffance Cour Courtifan croyoit d'efprit Dame Dauphin derniere difoit Duc d'Orléans Duc de Bourgogne Duc de Noailles Duc du Maine Ducheffe de Bourgogne efpece efprit étoient étoit faifant faifoit falloit fans fanté favoir fe trouva feconde fecret Fénelon fentiments feroit fervir feul fienne filence foit fon fils fon mari fon pere fous fouvent fur-tout graces homme Jéfuites jufqu'à laiffer Lettres Louis XIV Madame de Main Madame de Maintenon Madame Guyon Mademoiſelle Maifon Mainte maniere Maréchal Marly ment mettoit Meudon Miniftres Monfeigneur mort n'avoit n'eft Noailles paffer paroît penfer perfonne perfuader phine plaifir plufieurs poifon pouvoit préfenter preffa prefque premiere Prince Princeffe propofer refte réuffir rien Saint Saint-Si Saint-Simon Teffé tion Urfins Vendôme venoit Villars vouloit voyoit دو رو وو
Populaire passages
Pagina 180 - C'est un homme né pour faire la plus grande fortune quand il ne l'auroit pas trouvée toute faite chez lui. Sa taille assez grande mais épaisse , sa démarche lourde et forte , son vêtement uni ou tout au plus d'officier , voudraient montrer la simplicité la plus naturelle ; il la soutient avec le gros de ce que, faute de meilleure expression , on entend par une apparence de sans façon et de camarade.
Pagina 77 - Mademoiselle le sut , s'em« porta , le marqua même avec ses ongles , et voulut « le chasser de sa présence. Je lui en signifiai l'ordre , « et la princesse parut au bout de la galerie pour << l'appuyer. De l'autre extrémité où il étoit, il en fit « toute la longueur sur ses genoux jusqu'aux pieds « de Mademoiselle, qui lui pardonna. Des scènes pa« reilles et même plus fortes se renouvelèrent.
Pagina 61 - Vous favez dans quelle intention j*ofai vous donner la connoiflance & les écrits de Mr. de Cambray. C'étoit un homme d'une grande réputation , & qui me parut un Saint: je n'ai jamais eu rien de bon que je n'aye voulu le partager, avec vous : dans cette vue, je remplis votre maifon de fes ouvrages.
Pagina 219 - On le trou» vait toujours poli , modeste et très n respectueux. On lui rend ce lémoi» gnage qu'il était obligeant, juste, ni »vindicatif, ni entreprenant, fort » jésuite, mais sans rage et servitude. » Le roi rapportait de lui une réplique » qui fait plus d'honneur à l'un qu'à » l'autre : Je lui reprochais , dit-il , un » jour qu'il était trop bon. Il me repon
Pagina 38 - Elle a toutes les graces de onze ans , & déja les perfeftions d'un ;1ge plus avancé. Je n'ofe mêler mes admirations à celles qui feules doivent être comptées : mais je ne puis m'empêcher de remercier VAR de nous donner un enfant, qui , felon toutes les apparences, fera les délices de la Cour & la gloire de fon fiecle. Vous me faites trop d'honneur, Madame, d'approuver que je lui donne mes foins : VAR m'a...
Pagina 209 - On veut me lapi« der, parce qu'on suppose que je ne lui dis rien de « fâcheux, de peur de lui faire de la peine. Cependant » le Roi a diminué sa table de Marly; il a envoyé sa « vaisselle d'or à la monnoie ; il met ses pierreries
Pagina 38 - chargée de vous faire mille amitiés "dé » fa part, & de vous demander la vô» tre pour moi : apprenez-moi bien , je » vous prie , ce qu'il faut faire pour plaire
Pagina 43 - Soyez compatiffante envers ceux qui re; courent à vous pour obtenir des graces: mais ne (oyez pas importune à ceux qui les diftribuent ou qui les donnent. N'entrez dans aucune intrigue , quelque intérêt & quelque gloire qu'on vous y faffe envifager.
Pagina 209 - On fe font ces murmures ? à fa porte : par qui? par des gens à qui il a tout donné. Pour moi on veut me lapider, parce qu'on fuppofe que je ne lui dis rien , comme s'il n'ouvroit pas lui-même toutes les lettres, & ne donnoit pas lui-même fes ordres. Cependant le Roi a diminué fa table de Marly : il a envoyé fa vaiffelle d'or à la monnoie : il met fes pierreries entre les mains de M. Defmaretz , pour les...
Pagina 208 - KO pouvoit en. donner. Louis XIV lui-même voyoit les horreurs de la misère autour de lui. .Dans ce superbe salon de Marly , où l'on étaloit autrefois des monceaux d'or , on s'occupoit alors à goûter du pain d'orge , d'avoine et d'autres grenailles ; à les comparer pour savoir lesquelles étoient plus propres, non à nourrir , mais à tromper la faim du peuple épuisé. {juin. ) AIR : Du branle. A. l'Etang on voit Chamillard Danser un triste branle ; Ses parens l'ont mis à l'écart; On fait...