des personnes différentes, ne seront, au Journal, l'objet que d'un seul article, attendu qu'il n'y a qu'un compte général d'employé. (V. art. 30 et 953.) Le compte de Marchandises générales sera donc crédité par le débit des trois acheteurs. Journal, art. 13, et voir art. 253. C'est dans cette circonstance que l'on s'aperçoit de l'avantage du livre de détails des Comptes généraux : car, si, au lieu d'y ouvrir des divisions, on avait ouvert un compte à chaque genre de marchandises, pour passer les ventes dont il s'agit, il eût fallu trois articles. Du 13 janvier 1845. 143. M. CORMENIN, banquier, me remet, d'après ma demande, 3 effets, savoir: Valeur aux échéances et en compte courant, avec 25 c. % sur le Lyon et 50 sur le Lille de bonification. Créditer Cormenin par le débit de Titres à recevoir. Journal, art. 14, et pour les détails art. 138. Cette remise étant valeur en compte courant, le calcul des intérêts et des bonifications ne sera fait que lors de la remise du compte. Du 14 dit. 144. Je remets, par correspondance, à M. AUBIN 2,500 fr. en 3 billets qu'il me demande par sa lettre du 12 courant, savoir : Débiter Aubin par le crédit de Titres à recevoir. Du 15 janvier 1845. 145. M. BAZILE m'avise d'un achat qu'il a fait en Compte à demi avec moi et de l'expédition de la marchandise, savoir: 1000 mètres indienne à 1 fr. 50 c. 1,500 fr. Il m'avise également de sa disposition pour ma part de cet achat, ordre Robert, de 750 fr. au 25 courant. J'inscris la traite sur la copie des Titres à payer. Je crédite Bazile de son envoi par le débit de Marchandises générales, et je le débite de sa disposition par le crédit de Titres à payer. Journal, art. 16 et 17, et pour les détails art. 139. Du 15 dit. 146. Divers fournisseurs me remettent leur facture, que je paie comptant. La Caisse doit être créditée de tout l'argent sorti, et chacun des Comptes généraux sera débité des sommes qui lui appartiennent. Ainsi Meubles et ustensiles doivent être débités des dépenses faites pour le mobilier, et Frais généraux de celles faites pour les fournitures de bureau et d'emballage. Le livre de détails des Comptes généraux sert, dans cette circonstance, à répartir par nature les dépenses portées au compte de Frais généraux, de manière à savoir, à la fin de l'année, quelle est la somme appartenant à chacune d'elles. (V. art. 253.) C'est la Caisse journalière qui reçoit les articles aussitôt la sortie de l'argent, et ensuite le Journal. Journal, art. 18. Du 16 janvier 1845. 147. Je fais acheter à la Bourse 10 actions du chemin de fer d'Orléans à 750 fr. Je paie avec un bon de 6,000 fr. que je forme sur M. Cormenin, notre banquier, et le solde avec l'argent de la Caisse Je crédite Cormenin de l'argent qu'il remet pour mon compte par le débit de Caisse, comme si l'argent y était entré, et je la crédite du total de l'argent remis pour le paiement des actions par le débit de Titres à recevoir pour l'importance des actions, et par Profits et Pertes pour la commissíon de l'agent de change. Les actions sont copiées sur le copie des Titres à recevoir, et sont consignées à ce compte, attendu qu'elles ont une valeur de circulation. Cette copie est nécessaire en cas de perte du titre. Les articles d'argent se portent à la Caisse journalière aussitôt le paiement fait, celui de la commission au Brouillard, et le tout au Journal. Journal, art. 19 et 20. 148. Observations.- Si on était amené à traiter, en dehors du commerce ordinaire, de différentes natures de valeurs, telles que des actions, etc., etc., on ferait bien d'ouvrir un compte à Valeurs diverses. Ensuite, pour avoir le résultat de chacune d'elles, on ouvrirait des colonnes au Livre de détails des comptes généraux, afin de les séparer, et cela tant au dé bit qu'au crédit. En opérant ainsi on évitera de passer beaucoup d'écritures et d'ouvrir une multitude de comptes qui ne feraient qu'embrouiller l'ensemble de la tenue des livres. En passant les articles au Journal, on aurait soin de disposer le libellé de manière à bien distinguer les différents genres de valeurs. Du 20 janvier 1845. 149. ALEXIS me remet pour solde de mes factures des 9 et 13 janvier courant, s'élevant à 3,018 fr. 75 c., 2 effets, savoir: Il me donne avis en même temps qu'il dispose de l'excèdant de sa remise, soit : 1,071 fr. 80 c. qui, avec le montant de ce qu'il doit, balance son compte. Pour passer les écritures de ces remises et de cette disposition, Après avoir copié les effets réunis sur le copie des Titres à recevoir, et la disposition sur celui des Titres à payer, on crédite le compte d'Alexis par le débit de Titres à recevoir pour les valeurs remises, et par Profits et Pertes pour l'escompte retenu. On le débite ensuite par le crédit de Titres à payer pour le montant de sa disposition, et le compte se trouve balancé. Ces articles se passent au Brouillard, aux deux livres de Copie des titres, puis au Journal. Journal, art. 21, 22, 23. Du 20 janvier 1845. 150. M. BARBE me remet un effet sur Bordeaux à vue, et m'autorise à faire traite pour le solde de son compte, après avoir déduit l'escompte de 3% sur 1,557 fr. 50 c. qu'il me Le compte de Barbe doit être crédité de la somme totale par Titres à recevoir pour sa remise et ma traite, et par Profits et Pertes pour l'escompte accordé. Journal, art. 21 et 23. V. art. 138. Du 20 janvier 1845. 151. M. AUBINEAU me remet son billet pour solde de ma facture du 12 courant de 550 fr. Créditer de même qu'à l'article précédent Aubineau par Titres à recevoir. Journal, art. 21. V. 138. Du 20 dit. 152. M. ADRIEN me remet pour solde de ma facture du 13 courant, s'élevant à 918 fr. 75 c. : Je crédite Adrien par Titres à recevoir de sa remise, et par Profits et Pertes de l'escompte et du raccourt. Journal, art. 21 et 23. V. art. 138 et 153. 155. Observations sur la réunion des articles. - Les remises consignées dans les propositions nos 149 à 152, ayant été faites le même jour, peuvent être réunies en un seul article; il en |