Ah! pourquoi donc ça, c'est qu'ça m'plair. DENISE. Vas, tu s'ras tancé d'importance, Oh! que j'l'affom'rois d'ben bon cœur ANDRÉ. Oh! ventre-guenne! j'n'ai pas peur. SCENE VII. DENISE, ANDRÉ, LA FRANCE survenant , ANDRÉ. Et par la morgué, j'ai ben fait. Mais du moins, vous l'aurez pulire, Et non j'n'ai pas eu l'temps de l'lire. Oh! ma foi y a d'quoi crever de rire. DENISE ET LA FRANCE Butor, qu'as-tu donc tant à rire ? ANDRÉ. Quoi! faquin!. FRANCE, ANDRÉ. Tout doux, s'il vous plaît. LA FRANCE à Denise. Eh! bien! tout haut, je vais vous dire Le contenu de mon billet. DENIS E. Toi! belle... Ah! morgué, quen sottise! Vois-tu pas ben qu'i's'moque de toi. Paix donc. DENISE. Ou va-t'en, ou tais-tol. Comment, va-t'en ! J' veux rester, moi. Comment, paix done! J' veux parler moi. DENISE, LA FRANCE. 1 Allons, ou va-t'en, ou tais-toi. All' souffre tout ça, la traîtresse! Vous, à ses genoux ? Vous, son époux ? Morgué, l'vez-vous, Et r'tirez-vous, Avec yos biaux sermens d'redresse: 'Ah ça, Monfieur André, tout doux. Tout doux, vous-même, entendez-vous ? Monfieux d'la France, André, tout doux. SCENE VII. Madame HUBERT, DENISE, LA FRANCE; ANDRÉ, qui menace toujours la France. ANDRÉ. Oui, j'ons déchiré c'biau billet : Et par la morgué j'ons ben fair. LA RANCE, bas à Madame Hubert. A l'instant vous ferez au fait, Il s'agit d'en écrire un autre. (haut.) Avoir déchiré mon billet ! Madame HUBERT. Ton cœur! c'biau cadeau qu'tu m'as fait. J'sens ben qu'il a tort, en effer. Vous devez punir ce forfait. Madame HUBERT. Non, j'veux préférer l'indulgence Oh! jarnigoi! queulle indulgence: Queu désespoir pour mon jaloux. Ah! j'adopte cette vengeance. (à Denife.) Daignez me choisir pour époux. DENISE. Bon! j'allons yoir si c'te vengeance ANDRE. Crains ma fureur, crains ma vengeance. a DENISE. Va, va, je n'crains pas ta vengeance, J'prendrai qui j'voudrai pour époux. Va, nous craignons peu ta vengeance C'est moi qui ferai son époux. CHEUR DE PAYSANS. Allons, v'nez donc en diligence Pour la Fête, on n'attend plus qu'vous. Fin du premier Acte. АСТЕ I I. SCENE PREMIERE. DENISE, feule. 'N'EN peux déjà plus d'lassitude, Ceux qui croyont d'bonne foi qu'leux mérite en impose; COUPLETS. Bon Dieu ! bon Dieu! comm'à c'te Fête, |