Lettres à S.A.R. le duc régnant de Saxe-Coburg et Gotha: sur la théorie des probabilités, appliquée aux sciences morales et politiques

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M. Hayez, 1846 - 450 pagina's
 

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Populaire passages

Pagina 28 - Ces mouvements forment avec ceux de révolution un ensemble de quarante-trois mouvements dirigés dans le même sens; or, on trouve par l'analyse des probabilités qu'il ya plus de quatre mille milliards à parier contre un, que cette disposition n'est pas l'effet du hasard; ce qui forme une probabilité bien supérieure à celle des événements historiques sur lesquels on ne se permet aucun doute. Nous devons donc croire, au moins avec la même confiance, qu'une cause primitive a dirigé les mouvements...
Pagina 384 - Pendant que la terre parcourt son orbite annuelle, il se développe à sa surface une série de phénomènes que le retour périodique des saisons ramène régulièrement dans le même ordre. Ces phénomènes, pris individuellement , ont occupé les observateurs de tous les temps: mais on a généralement négligé de les étudier dans leur ensemble, et de chercher à saisir les lois de dépendance et de...
Pagina 269 - Regarder les statisticiens comme des manœuvres chargés d'apporter des pierres brutes, et de les entasser pêle-mêle sur les lieux où doit s'élever l'édifice , en les abandonnant à des architectes qui n'en connaîtront pas la valeur, et qui, la plupart du temps, ne sauront pas les mettre en œuvre, c'est s'exposer à de fâcheux mécomptes.
Pagina 49 - L'écu que le pauvre a mis à part pour payer un impôt de nécessité, et l'écu qui complète les sacs d'un financier, n'ont pour l'avare et le mathématicien que la même valeur; celui-ci les comptera par deux unités égales, l'autre se les appropriera avec un plaisir égal, au lieu que l'homme sensé comptera l'écu du pauvre pour un louis, et l'écu du financier pour un liard.
Pagina 14 - En général, dans les différents jeux qu'on nomme jeux de hasard, le nombre des chances est limité et leur nature est connue; mais il n'en est pas de même dans ce qui se rapporte aux sciences d'observation. L'urne est ouverte devant nous ; il nous est permis de faire autant de tirages que nous voulons, de multiplier les épreuves à loisir, mais cette urne est inépuisable, et ce n'est que par induction que nous pouvons connaître ce qu'elle renferme.
Pagina 88 - Les tons compairs , dans le plain-chant, sont l'authente , et le plagal qui lui correspond. Ainsi le premier ton est compair avec le second , le troisième avec le quatrième, et ainsi de suite : chaque ton pair est compair avec l'impair qui le précède. (Voyez TONS DE L'ÉGLISE. ) COMPLÉMENT d'un intervalle est la quantité qui lui manque pour arriver à l'octave : ainsi la seconde et la septième, la tierce et la sixte, la quarte et la quinte, sont compléments l'une de l'autre.
Pagina 384 - D'une autre part, les lignes isanthésiques ou de floraison simultanée , auront-elles un parallélisme avec les lignes relatives à la feuillaison, ou à d'autres phases bien prononcées dans le développement de l'individu? On conçoit, par exemple , que, pendant que le lilas commence à fleurir à...
Pagina 390 - Villermé, en ouvrant un cours de statistique à l'athénée royal de Paris: « La statistique est l'exposé de l'état, de la situation , ou , comme l'a dit Achenwall , de tout ce qu'on trouve d'effectif dans une société politique, dans un pays, dans un lieu quelconque. Mais on est convenu que cet exposé, dégagé d'explications, de vues théoriques, de tout système, et consistant , pour ainsi dire, en un simple inventaire, doit être rédigé de telle façon, que l'on compare aisément tous...
Pagina 55 - Bernoulli a fait voir qu'en multipliant convenablement le nombre des épreuves, on peut atteindre à une probabilité aussi voisine de la certitude qu'on voudra, que la différence entre les résultats du calcul et ceux de l'expérience sera resserrée dans des limites aussi étroites qu'on voudra.
Pagina 67 - Cette distinction est de la plus haute importance ; j'emploierai même des mots différents pour mieux l'établir. Je réserverai le nom de moyenne pour le premier cas, et j'adopterai celui de moyenne arithmétique pour le second, afin de faire sentir qu'il s'agit ici d'une simple opération de calcul entre des quantités qui n'ont pas de relations essentielles.

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