Notes d'Archéologie.

Deux mémoires importants, dus à

notre collaborateur, M. le Docteur Marcel Baudouin, viennent de paraître sur des curiosités archéologiques de la Garnache, restées jusqu'à présent non étudiées.

L'un est relatif à un grand menhir qui se trouve à la Grande Emonnière, près de Challans. Malheureusement, il est tombé et ij faudrait que le propriétaire le fit relever, ce qui est très aisé.

Le second est consacré à la Motte féodale qui est dans le bourg même, et a été le point de départ du Donjon du Château et de la ville fortifiée du Moyen-Age, aujourd'hui disparue.

Ajoutons que les fouilles récentes, faites autour de l'église n reconstruction, ont amené plusieurs découvertes intéressantes dont nous entretiendrons prochainement les lecteurs de la Revue.

Notre collaborateur M. le Docteur Boismoreau, a découvert é cemment dans le pays de Pouzauges, plusieurs sépultures néolithiques, sous-galgal et tumulus, qu'il doit bientôt fouiller et dont il a promis de nous rendre compte.

Monuments à classer. Notre Directeur a demandé au Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts, dont il est le correspondant en Vendée, le classement des ruines de l'abbaye de Saint-Jean d'Orbestier, dont on annonce la mise en vente, et aussi celui des ruines de l'abbaye de la Grainetière et du château de Tiffauges.

Au château de Terre-Neuve. A l'entrée du château de Terre. Neuve, sur l'un des pilastres du grand portail de la magnifique allée, la municipalité de Fontenay, suivant délibération du Conseil et à la suggestion de M. Fernand Bodroux, le distingué professeur de la Faculté des Sciences de Poitiers, a récemment fait apposer une plaque de marbre rouge pour rappeler, en lettres d'or, que Nicolas Rapin, le poète charmant du xvre siècle, et Octave de Rochebrune, l'éminent artiste aquafortiste du XIXe siècle, ont illustré, en l'habitant, la logis qui est en même temps un bijou d'architecture, d'où se déroule sur la Plaine et nos marais du Sud-Est vendéen, un splendide panorama.

A la Société des Belles Lettres de La Rochelle (séance du 8 juin 1925), notre distinguée collaboratrice, Mademoiselle Charlotte Roy, qui excelle dans le sonnet, à donné lecture de deux nouveaux: L'Asphodèle des Morts et le Martinet.

Nos Ecrivains.

Le jury littéraire, nommé par le Comité France-Amérique, a désigné, parmi les dix volumes récents choisis

pour avril 1925, dans les dix catégories prévues, le « Drame de l'Allemagne », le remarquable ouvrage de notre très distingué collaborateur, M. Joseph Aulneau.

Ajoutons que notre ami vient de mettre la dernière main à un ouvrage d'un égal et puissant intérêt: L'Equilibre de l'Europe Centrale.

Notre compatriote Edmond Pasquier, fondateur de l'« Union des Jeunes », avait été chargé par la Société des Mussettistes, de faire une conférence sur Alfred de Musset.

Cette conférence a eu lieu dans la salle du Parthénon, sous l présidence du poête Auguste Dorchain qui, en termes excellents, a présenté notre compatriote à une assistance nombreuse et des plus choisie.

Distinctions Méritées. Nous avons été particulièrement heureux d'apprendre la nomination comme chevalier de la Légion d'honneur de notre très distingué compatriote et ami, le vicomte Jacques du Chaffault, secrétaire d'ambassade à Oslo (Norvège); et celle de notre très cher ami, Alphonse de Châteaubriant, l'éminent auteur de Monsieur des Lourdines et de La Brière.

M. Fallourd, instituteur public à Mouilleron, et notre fidèle abonné a été également nommé officier d'Académie. Nos meilleures félicitations.

Grâce aux démarches de M. René Vallette, correspondant du Ministère de l'Instruction Publique et maire de Saint-Germain l'Aiguiller, l'Institut de France a accordé un prix de 1.500 francs a Mademoiselle Adèle Alineau, qui pendant plus de 50 ans s'est dévouée à l'enseignement des enfants, et dont on garde à Mouilleron-en-Pareds, un fidèle et reconnaissant souvenir.

En vue de la Canonisation du Père de Montfort. Le cardinal Mercier, primat de Belgique, que le monde entier vénère comme un saint, vient d'élever la voix en faveur d'une cause qui nous est chère entre toutes à nous Vendéens: la canonisation de notre bon Père de Montfort.

Audition Musicale. Le 5 juillet dernier, Mademoiselle H. Grenon, l'artiste professeur, dont le talent est si apprécié et l'enseignement si goûté, a donné avec un plein succès au théâtre de Fontenay, sa 19 audition générale d'élèves.

Comme toujours elle avait su s'entourer d'artistes de valeur dont la

précieuse collaboration a grandement contribué au succès de cette charmante matinée.

Nous en félicitons donc très vivement Mademoiselle Grenon, sés élèves et ses collaborateurs.

De Fontenay-le-Comte à Ciboure. Dans l'une de ses récentes chroniques de Paris, Gérard Bauer, parlant de la réception de Camille Jullian à l'Académie française, nous révèle ces piquants détails:

<< Maintenant qu'il ne professe plus à Bordeaux, sa ville d'adoption, qu'il a célébrée à l'égal de Marseille, sa ville natale, M. Camille Jullian n'en a pas moins choisi le Sud-Ouest pour lieu de repos et de travail, et c'est à Ciboure qu'il passe quelques mois de l'année.

» Un autre habitant de Ciboure qui est un peintre et un aquafortiste d'un talent sensible et pittoresque (il vient de donner à Paris une exposition très réussie de ses œuvres) m'a conté qu'il rencontrait M. Camille Jullian chez le pharmacien de Ciboure, fort bien acha landé et où se réunissent les beaux esprits. Si j'en juge par M. Ca mille Jullian qui ne cache pas son goût pour les galėjades et par M. Pierre Labrouche, qui raconte les plus belles histoires du monde on ne doit pas s'ennuyer chez le pharmacien de Ciboure. »

Or ce pharmacien de la coquette bourgade assise sur l'estuaire de la Nivelle, en plein pays basque, et dans l'officine de qui se rassemblent volontiers les hommes cultivés, n'est autre que le fils de notre concitoyen, M. Picherit, l'horticulteur bien connu de la rue du Puits-Saint-Martin.

Le 59o Congrès des Sociétés Savantes se tiendra à Poitiers du 6 au 10 avril 1926..

Parmi les questions relatives au Poitou à traiter, signalons particulièrement: l'organisation des villas mérovingiennes et carlovingiennes, la formation des villes au moyen-âge, l'organisation d'un monastère, l'instruction publique avant 1789; les vestiges de l'âge du Cuivre et du premier âge du bronze dans le Poitou, l'étude d'un Cimetière de l'époque Barbare; la Peinture sur Verre en Poitou; ¡es écoles de peintures murales en Poitou, etc...

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Extrait de la Délibération du Conseil Municipal de Fontenay. « La famille De Rochebrune a fait don à la ville pour son Musée, d'une collection intéressante; elle a en outre donné 1,500 francs destinés aux frais d'installation.

D'autre part, MM. René Vallette, Jean Robuchon, Emile Amédée

et différentes autres personnalités ont fait à la Bibliothèque municipale des dons de livres.

Des remerciements leur sont votés. »

Prix Littéraires.

Parmi les récents lauréats de l'Académie française, nous sommes très heureux de trouver les noms de nos excellents confrères et amis, Armand Praviel, Henry Clouzot, Charles Foley, et J. Aulneau.

Aux uns et aux autres nous adressons nos plus cordiales félicitations.

Nos Compatriotes.

Monseigneur l'évêque de Poitiers a procédé, samedi dernier, en la chapelle du monastère de Sainte-Croix, à l'ordination de M. l'abbé Pierre Chappot de la Chanonie, d'une ancienne famille, honorablement connue et estimée en Poitou et en Vendée.

Ce jeune prêtre, élève du séminaire français de Rome, a fait la guerre comme soldat, puis sergent au 114 régiment d'infanterie. Grièvement blessé à Chavigny, dans la contre-offensive de 1918, il est titulaire de la Croix de guerre.

M. l'abbé de la Chanonie prend place dans le clergé du diocèse de Poitiers, pays auquel le rattachent des liens multiples, comme fils du sympathique notaire honoraire de cette ville, et descendant direct d'un maire de Poitiers en 1667.

Ajoutons que M. de la Chanonie père a été aussi notaire à SaintFlorent-des-Bois. Retiré aujourd'hui du notariat, il réside à SaintJean-de-Monts.

Nous apprenons avec plaisir que notre collaborateur et ami M. Henri Clouzot, conservateur du Musée Galliera, de Paris, vient d'être nommé officier de l'ordre de la Couronne de Belgique. Cette distinction lui a été décernée pour le récompenser de la si intéressante Exposition d'Art belge qu'il avait organisée au Musée Galliera. Nos félicitations.

CARNET MONDAIN

FIANÇAILLES

Nous sommes très heureux d'apprendre les fiançailles:

Du Vicomte ANTOINE DE PÉRIGNON, fils du comte et de la comtesse de Pérignon, avec Mademoiselle D'AUBRY DE PUYMORIN.

MARIAGES

Le 2 juillet 1925 a été célébré en l'église Saint-Sulpice le mariage de M. HENRY POIRIER-COUTANSAIS, ingénieur agricole, avec Mademoiselle SUZANNE PERVINQUIÈRE.

Le 10 septembre, a été célébré en l'église d'Olonne, le mariage de Mademoiselle YVONNE COUTANT, avec M. LOUIS DUBOIS, ingénieur chimique des Facultés Catholiques de Lille, chimiste aux usines Saint-Gobain, de Nantes.

Nous apprenons également avec plaisir le mariage de notre très distingué collaborateur PIERRE MENANTEAU, de Poitiers, avec Mademoiselle MARIE-LOUISE VERGNES.

La cérémonie a été célébrée en l'église Notre-Dame de Talence le 15 septembre 1925.

Le 17 septembre a été célébré en l'église de Montravers (DeuxSèvres) le mariage de Mademoiselle ADELINE SAVARY DE BEAUREGARD, fille du comte et de la comtesse Savary de Beauregard, avec le baron FRANÇOIS MAUSSION DU JONCHERAY, décoré de la Croix de Guerre.

Le 28 septembre a été célébré dans l'église Notre-Dame du BonPort, aux Sables d'Olonne, le mariage de M. MAURICE LOISEAU, le distingué et sympathique romancier vendéen avec Mademoiselle MARIE ROUX.