DES ABRÉVIATIONS LATINES ET FRANÇAISES USITÉES DANS LES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES ET MÉTALLIQUES LES MANUSCRITS ET LES CHARTES DU MOYEN AGE PAR L.-ALPH. CHASSANT PALEOGRAPHE Ancien correspondant du Ministre de l'Instruction publique CHEZ AUGUSTE AUBRY, LIBRAIRE 18, RUE SÉGUIER SAINT-ANDRÉ-DES-ARTS M DCCC LXXVI 1 A rapidité avec laquelle s'est écoulée la précédente édition prouve encore une fois de plus l'utilité indispensable du Dictionnaire que nous venons de rééditer. Nous n'insisterons pas sur l'attention scrupuleuse que l'auteur a donnée à la révision des épreuves pour qu'aucune faute ne pût se glisser surtout dans la traduction des abréviations, et sur les soins apportés par l'éditeur pour que l'exécution matérielle ne laissât rien à désirer aux amateurs les plus difficiles. Ce que nous tenons à constater, c'est le mérite du livre attesté par des hommes compétents, entre autres par M. Siméon Luce, qui, dans la Revue de l'instruction publique 1, disait de la deuxième édition : « Une coïncidence heureuse m'a permis de soumettre le travail de M. Chassant à la plus sûre des épreuves, à celle de l'expérience. Au moment où j'étais chargé de rendre compte, dans la Revue, du Dictionnaire des abréviations, l'Académie des inscriptions et belleslettres me confiait une mission scientifique dans les archives du midi de la France. Depuis plusieurs mois que je travaille à remplir cette mission, je me rencontre tous les jours en 123 octobre 1862. |