Pagina-afbeeldingen
PDF
ePub

DICTIONNAIRE

DES

ABRÉVIATIONS

OBSERVATIONS ESSENTIELLES

Le mode d'abréviation le plus généralement suivi au moyen âge consistant à supprimer dans un mot une ou plusieurs lettres pour leur substituer des signes conventionnels et de petites lettres supérieures, il a été possible d'employer l'ordre alphabétique pour ce Dictionnaire.

Chaque abréviation est représentée dans l'ordre des lettres qu'elle a conservées; mais, pour plus de méthode, on a figuré: 1° les abréviations latines des chartes et des manuscrits dans le caractère de l'écriture, si régulière et si facile à comprendre, du XIIIe siècle : époque où toutes les formes d'abréviations furent très-multipliées; 2o les abréviations des inscriptions avec des lettres capitales dites antiques; 3° et les abréviations françaises dans l'écriture soit du XIVe, soit du XVe, soit même du XVIe et du XVIIe siècle, suivant la nature et l'origine de la forme abréviative.

Parmi les sigles simples contre-signés, il s'en trouve qui représentent à la fois un mot et une syllabe; quand cela a lieu, la syllabe est indiquée entre parenthèses.

· Comme chaque mot abrégé n'a pu être représenté ici avec toutes ses désinences, on s'est borné à donner la forme abréviative la plus générale du mot, laquelle aidera à interpréter les autres formes par analogie.

- Quand une abréviation donne lieu à plusieurs interprétations, le besoin de la phrase indique nécessairement celle qu'il faut préférer. Dans les abréviations par suspension, dépourvues de petites lettres supérieures, la terminaison se fait reconnaitre par l'accord grammatical.

[ocr errors]

· Les astérisques mis à la suite de l'interprétation annoncent que l'orthographe ancienne ou barbare a été rendue selon la construction de l'abréviation.

Toute abréviation commençant par un signe au lieu d'une lettre a été classée à part. (Voy. p. 109, 113, 115, suivant qu'elle est précédée du signe 9 [cum, com, etc.], d'un chiffre arabe, ou d'un signe particulier.)

Autant pour habituer l'œil à saisir les différentes formes données à chaque lettre par la succession des siècles que pour soulever des difficultés matérielles d'écriture, on a donné, en suivant l'ordre alphabétique dans la première ligne, les capitales particulières aux inscriptions; dans la deuxième, les initiales cursives des chartes et des manuscrits, et dans la troisième, les minuscules de l'écriture courante et posée.

Les abréviations propres aux inscriptions chrétiennes antérieures au VIIe siècle ont été classées à part. (Voy. p. 143.)

Si une abréviation est difficile à interpréter, quoique les signes et les lettres qui la composent soient bien connus, on devra examiner si elle ne serait pas construite d'après une orthographe vicieuse. Pour s'en assurer, on consultera la table où se trouvent par ordre alphabétique les différentes formes orthographiques données aux mots anciens par le changement, l'addition, la suppression de telle ou telle lettre. (Voy. p. 157.)

On n'oubliera pas, pour dernière observation, que toute abréviation manquant d'indices propres à en déterminer la véritable signification doit s'accommoder au style et à la nature du texte où le mot abrégé se trouve. Ainsi, dans une inscription, S. D. pourra signifier sub die; dins un sceau, sigillum dòmini; dans un manuscrit, salutem dicit, etc., etc.

[merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small]
« VorigeDoorgaan »