ראות חסד מתי ארצו תמוך עני נכה תליון סמוך דוה עלי ערשך Ire. VOIX. QU'IL est agréable devant l'Éternel, quand les habitans de la terre exercent les lois de la charité, lorsqu'ils soutiennent l'indigent qui souffre, qu'ils soulagent le malade délaissé, et que, sur son lit de douleur, ils lui offrent un bras secourable. Dieu de bonté, répands tes grâces sur cet édifice bâti des mains de ton peuple ; protege ce peuple, prends-le sous ton égide; et puissent encore des bienfaits ignorés être cachés pour lui dans les trésors de ta miséricorde. א. שעה עליון לניב אביון והט אוזן לקול רחשו '. תנה פדיון וסך רפיון ולא תרד שאול נפשו LA Ire. VOIX. Tourne tes regards, Dieu tout-puissant, vers l'asile de l'indigent; prête l'oreille à la voix de ses souffrances guéris-le; qu'en expiation de ses tourmens, ses fautes lui soient pardonnées, et que le sombre abîme n'attende pas son amme. O couvre de ta protection hienveillante quiconque se réfugie à l'ombre de cette maison consacrée à ton nom, tous ceux dont les regards se tournent vers toi, dont les cœurs te sont dévoués ! א ו נ. מנע כליון שלס פדיון רפא רפיון וסר חליון וכל רעיון ובל הגיון בשיר ירון לאל עליון Ire. et 2. voix. O! détourne des calamités menaçantes; en échange de tourmens expiatoires, envoie les arrêts de ta clémence ; qu'à ta voix souveraine s'évanouissent toutes les douleurs, et qu'avec des accens d'allégresse toutes les raisons et tous les cœurs élevent, vers ton trône consolateur et redoutable, la voix de la reconnaissance. il me semble, pour En vous envoyant ces travaux, ainsi dire, remonter vers l'enfance; car mes premières années d'étude, comme celles de tous les Israélites qui, à l'époque du changement que les circonstances opérèrent dans l'éducation de nos familles, cherchèrent à joindre l'instruction sociale à une instruction religieuse plus relevée, étaient employées en grande partie à des essais de ce genre; et depuis je les ai quelquefois renouvelés dans des circonstances différentes. Mais puisqu'un écrivain, à l'instruction solide duquel je rends entièrement justice, a jugé à propos de jeter un intérêt nouveau sur cet ancien sujet de nos travaux communs, j'ai cru devoir ne pas rester en arrière de son zèle ; et, en complétant son travail, chercher à mériter la continuation d'honorables encouragemens, qu'à diverses époques de ma vie j'ai dus à mes faibles titres dans ce genre de littérature, et qui, dans votre illustre et respectable société, ont dû être pour moi le sujet d'une nouvelle émulation. J'ai l'honneur etc. MICHEL BERR. Réponse de M. ZOHRAB, Docteur arménien, à une Brochure publiée par M. Cirbied. NOTE DU Rédacteur. En insérant dans le Journal Asiatique la première lettre de monsieur le docteur Zohrab, nous avions annoncé que nous admettrions également les réclamations dont nous pouvions prévoir qu'elle deviendrait l'objet. Après avoir réclamé l'exécution de cette promesse, que nous étions bien décidés à tenir, M. Cirbied a tout d'un coup renoncé à sa demande, et publié séparément sa réponse aux observations relatives à sa grammaire. Heureusement M. C. a pris lui-même le soin de justifier la Commission du Journal Asiatique; car il est évident, par les lettres qu'il a fait imprimer, qu'il a refusé le moyen de défense qui lui était offert. Pouvait-il raisonnablement exiger que, dans un recueil si peu étendu, on eùt inséré une brochure de quarante pages, remplie de choses étrangères à la discussion? Tout le monde peut juger à présent s'il n'eût pas mieux valu, dans l'intérêt de l'auteur, en retrancher les personnalités, les injures et les calomnies qui l'alongent sans utilité. Les observations toutes littéraires du docteur Zohrab ne touchaient en rien la personne de M. C.; elles sont graves, il est vrai; mais seulement en ce qu'elles sont relatives à un Arménien, qui devait connaître les premiers élémens de sa langue. Un juge impartial n'a rien de plus à dire. C'est à la partie attaquée à prouver que son adversaire est dans l'erreur. On en offrait les moyens à M. C.; mais il a préféré offenser plusieurs membres d'une société dont il ne fait pas partie, et des personnes que sa querelle n'intéressait en rien; il a même été jusqu'à insinuer que le rédacteur du Journal Asiatique était le véritable auteur de la critique dirigée contre lui; supposition calomnieuse qui ne mérite pas une réfutation. M. C. peut lui-même se désabuser, en demandant à voir l'original de M. Zohrab, que nous avons déposé dans les archives de la Société. Il verra que la personne qu'il lui plaît d'accuser s'est bornée, en sa qualité de rédacteur, à retrancher des qualifications trop fortes ou des incorrections de style, sorte de service qu'il aurait rendu très-volontiers à M. C., et ce n'aurait pas été pour la première fois. Le rédacteur n'est pas embarrassé, et il ne craint nullement de dire son opinion sur une production littéraire. S'il n'a pas encore parlé de la grammaire de M. C. dans le Journal Asiatique, c'est qu'il n'a pas cru qu'il fût convenable d'entretenir si souvent ses lecteurs d'un même ouvrage, et que d'ailleurs chargé d'en rendre compte dans le Journal des Savans, il avait cru devoir se borner à exprimer une fois le jugement qu'il en porte, sauf à le reproduire ici, si cela paraît nécessaire. J. S.-M. a Au moment même où je m'occupais de rédiger une seconde lettre, au sujet de la nouvelle grammaire ar ménienne de M. Cirbied, j'appris qu'il venait de faire paraître une brochure contenant une prétendue réfutation de ma première lettre insérée dans le onzième cahier du Journal Asiatique. Bientôt après je reçus un exemplaire de cette brochure, accompagné d'une lettre de M. C. écrite en arménien, et remplie de flatteries, d'injures et de menaces, écrites d'un style très-incorrect, et bien extraordinaire pour une personne qui se vante de ne jamais blesser les convenances. Le tout me parvint avec une adresse en français qui n'est pas de M. C., mais peut-être de quelque protecteur. Je me propose d'insérer cette pièce curieuse dans la traduction arménienne de ma lettre, avec la défense de mon adversaire; elle divertira mes compatriotes du Levant, qui pourront apprécier le discernement des personnes qui admirent la science d'un tel professeur. Dans cette lettre et dans sa brochure, M. C. s'efforce de me prouver que je ne suis pas l'auteur de la lettre que j'ai publiée; il prétend même que je n'étais pas à Paris à l'époque où elle parut je puis l'assurer que ses amis l'ont mal informé. Pour l'impression de cette lettre, j'ai retardé de quinze jours un voyage que je devais faire; et pour en avoir des exemplaires tirés à part, je n'ai quitté Paris que quinze jours après la publiblication du cahier du Journal Asiatique où ma lettre est insérée. On comprendra facilement les raisons qui portent M. C. à faire une pareille supposition. Des critiques, qui tendent à prouver qu'il ne sait pas assez |