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OUVRAGES NOUVEAUX.

ANGLETERRE.

Remarks on the external commerce and exchanges of Bengal, with Appendix of Accounts and Estimates, by G. A. Prinsep, 1823, un vol. in 8°.

Letters on the State of Christianity in India, etc., ou Lettres sur l'état du christianisme dans l'Inde, dans lesquelles on regarde la conversion des Hindous comme impraticable, avec une défense des Hindous de l'un et de l'autre sexe, etc., par l'abbé Dubois, missionnaire dans le Maïssour. Londres, 1823, in 8°.

A Memoir of Central India, etc., ou Mémoire sur l'Inde Centrale, comprenant le Malwah et les provinces adjacentes, avec des éclaircissemens historiques sur l'état actuel de cette contrée, une carte, des tables de revenus et de population, une notice géologique etc., par le major-géné– ral sir John Malcom, 1823, 2 vol. in 8o.

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ALLEMAGNE.

J. Chr. Frederich, discussionum de christologia Samaritanorum liber, accedit appendicula de columba dea Samaritanorum. Leipsik, 1821, in 8°.

Hitopadesi particula; libri introductionem et fabulas duas priores complectens; edidit G. H. Bernstein, Breslau, 1822, un vol. in 4° avec cinq planches lithographiées.

Descriptio codicis manuscripti, qui versionem Pentateuchi arabicam continet, asservati in bibliotheca Universitatis Vratislaviensis ac nondum editi, cum speciminibus versionis arabicæ. Commentatio bibliographica, auct. J. A. Theiner, Breslau, 1823, in 4°.

Nachricht über die Hebraeische Gesellschaft, etc., ou No

la

tice sur la société hébraïque dirigée par G. Ben. Winer, prof. de théologie à Leipsik, précédée d'une dissertation SHR question: Si la langue hébraïque est facile à apprendre. Leipsik, 1823. in 8o.

Grammatik des arabischen Schriftsprache für den ersten Unterricht, mit einigen Auszügen aus dem Koran, ou Grammaire de la langue littérale des Arabes, avec quelques extraits du Koran, par T. Chr. Tychsen, Gottingue, 1823. in 8°.

De interpretibus et explanatoribus Euclidis arabicis, Schediasma historicum, auct. J. C. Gartz. Halle, 1823, in 4°.

Bhagavad-gita id est Jonétov phos sive almi Krishnæ et Arjuna colloquium de rebus divinis Bharateæ episodium. Textum recensuit adnotationes criticas et interpretationem latinam adjecit, Aug. Guilelm. a Schlegel. Bonn, 1823, in 8°. xxvj et 190 pages dont 96 en sanskrit.

SUISSE.

Discours sur l'utilité de la langue arabe, prononcé le 16 juin 1823, aux promotions du collège de Genève, par M. J. Humbert, professeur d'arabe dans l'académie de Genève. Genève, 1823, Broch. in 8°.

Dans ce discours sur un sujet déjà un peu rebattu, on remarque quelques idées et quelques observations neuves et intéressantes. L'auteur est déjà très-avantageusement connu des amateurs de la littérature orientale, par une Anthologic arabe, publiée en 1819, un vol. in 8°. Paris, à l'Imprimerie Royale.

FRANCE.

Essai sur la littérature persanne par M. Edouard Gauttier, Paris, 1823, un vol. in 18.

L'auteur avertit que son ouvrage ne se vend pas.

Novembre 1823.)

JOURNAL ASIATIQUE.

DE L'ÉDUCATION CHEZ LES CHINOIS, Par M. FULGENCE FRESNEL.

(Premier Article.)

Le morceau suivant est extrait d'un long article du Dictionnaire par Clés, formant la première partie du Dictionnaire Chinois-Auglais du docteur Morrison. C'est vérițablement un petit traité sur l'éducation, tiré des divers auteurs chinois, dont le savant anglais rapporte les textes, pour ainsi dire phrase par phrase, et à mesure qu'il les traduit. La première partie de cet article est relative à l'éducation primaire; la seconde aux études privées; la troisième offre l'ensemble des réglemens sur les examens publics, et la quatrième et dernière renferme un abrégé des règles de la composition suivant les rhéteurs chinois.

PREMIÈRE PARTIE.

Kiao-hio (enseigner, apprendre) est l'expression par laquelle les Chinois désignent l'éducation en gé néral. On trouve dans le Li-ki un chapitre consacré à ce sujet; il se nomme Hio-ki, et l'on peut conclure de ce qu'il renferme que les Chinois ont reconnu, à une époque très-reculée, l'importance de l'éducation; car dans ce chapitre, écrit cinq cents ans avant l'ère

T. III.

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chrétienne, il est question de l'ancien système d'instruction Kou-tchi-kiao-tche, d'après lequel chaque famille (1) devait avoir une salle d'étude nommée cho; chaque hameau (tang), une école appelée siang; cha que village (chu), une école appelée siu, et chaque principauté ou koue, une institution nommée hio.

Les Chinois recommandent comme une chose nécessaire de commencer de très-bonne heure l'éducation des hommes. Ils exhortent les mères « à instruire l'enfant dès le sein », en se tenant droites sur leur chaise, en évitant tout ce qui peut nuire à leur fruit, etc. Toutefois, Tching-tseu, célèbre écrivain de la dynastie des Soung, passant cette exhortation sous silence, dit que les anciens commençaient l'éducation des enfans dès qu'ils pouvaient parler et manger seuls.

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«Comme les enfans n'ont point ce qui sert à déterminer, à asseoir les pensées », c'est-à-dire, le jugement, le même auteur recommande de leur repré senter journellement les maximes et les vérités essentielles, « d'en remplir leurs oreilles et d'en bourrer leur ventre », c'est-à-dire, leur esprit, afin de les prémunir contre la séduction des faux principes.

Tchou-fou-tseu veut qu'on les familiarise avec le siao-hio (l'étude des petits), afin de les préparer au ta-hio (la grande étude ou l'étude des adultes), qui traite de la morale et de la politique.

(1) Je ne sais pourquoi le docteur Morrison a traduit kia, famille, par a few families. Il y a dans le texte kia yeou cho, tang yeou siang, etc., littéralement : famille cut cho; hameau eut siang, etc.

On trouve encore dans un chapitre du Li-ki appelé. Nei-tse (règle intérieure ou domestique), des renseignemens sur les opinions des anciens relativement à l'éducation. Il y est enjoint d'apprendre aux enfans à se servir de leur main droite aussitôt qu'ils peuvent manger seuls, et de les faire compter à l'âge de six ans.

L'objet d'une éducation hâtive est, selon Tchoufou-tseu, de réprimer la tendance à la dissipation et de nourrir (cultiver ) la disposition à la vertu. Dans l'énumération des occupations journalières des enfans, il commence toujours par l'aspersion et le balayage du plancher.

On inspire de bonne heure aux Chinois une haute estime pour leurs maîtres, dont on leur représente la dignité comme très-honorable (1). Cela n'empêche pas que quelques-uns de ces maîtres ne soient accusés de se livrer à la paresse, de négliger leurs devoirs, de perdre leur tems et de faire plus de mal que de bien à leurs élèves.

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Il n'y a rien en Chine qui réponde aux grandes écoles européennes ou aux académies instituées chez nous pour les classes moyennes. Les gens riches de ce pays confient à des maîtres particuliers l'éducation de leurs enfans et de ceux qui tiennent à leur famille. Les colléges nationaux ou Hic-koung (2),

(1) Le docteur Morrison traduit tsoui-tsun, par the most honourable, et fait ainsi de tsoui, l'indice d'un superlatif absolu.

(2) On les nomme encore fou-hio, écoles de département ; ou hian-hio, écoles d'arrondissement.

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