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M. Méquignon-Marvis laisse un fils, M. Emile Méquignon, employé de la librairie Hachette.

Les lecteurs du Journal de la Librairie ont le goût de ce qui se rattache à l'histoire de notre profession; ils trouveront bon, je l'espère, que je joigne à cette notice une esquisse de l'arbre généalogique de la famille Méquignon. Je m'aiderai du Catalogue chronologique des libraires et des libraires-imprimeurs de Paris depuis l'an 1470 jusqu'à présent [dressé par A. M. Lottin] (Paris, 1789)1.

En 1735, Charles MEQUIGNON, apprenti de Jacques Vincent, est reçu libraire, rue de la Pelleterie, paroisse de Saint-Jacques-la-Boucherie. François Didot était alors adjoint au syndicat. Charles Méquignon mourut en 1763. Sa veuve, Claude Bridel, lui succède et meurt en 1782, rue de la Juiverie, paroisse SaintPierre-des-Arcis.

Charles Méquignon avait eu cinq enfants, dont trois furent libraires.

1. Nicolas-Toussaint Méquignon, reçu libraire en 1777, éditeur d'ouvrages de médecine, devenu libraire de la Faculté de médecine, mort vers 1830 2.

Son fils, Augustin-Claude-François Méquignon, connu sous le nom de MéquignonMarvis, s'est établi vers 1808 ou 1809, rue de l'Ecole-de-Médecine. Il devint l'éditeur des ouvrages de médecine de J. B. G. Barbier (1819-1820, 1824); Guibourt (1822, 1826); Magendie, Formulaire (de 1821 à 1836, sept éditions), Pécis de physiologie (1816-1817; 3o édition, 1833); des ouvrages de chirurgie de J. Delpech (1816), Gerdy (1826), Legouas (1812), Marjolin (1814), Ph. J. Roux (1813); Velpeau, Manuel d'anatomie chirurgicale (1837), Traité d'anatomie chirurgicale (1833, 1837); des Ouvrages d'entomologie de Godart et Duponchel, Histoire naturelle des lépidoptères (1820)

1. Ce volume, dit A. M. Lottin, est le fruit de « quarante-deux ans de travail, c'est-à-dire trente-six « ans de recherches et de confection et de six ans de « révision et d'impression. >>

Où trouver aujourd'hui un bénédictin pour continuer un semblable travail?

Notre siècle n'est pas l'époque des recherches patientes et laborieuses. L'art de cataloguer s'en va. D'estimables essais de catalogues, d'importantes encyclopédies bibliographiques ont cependant été entrepris dans ces derniers temps en différents pays. J'essayerai prochainement d'en grouper l'indication.

2. Ce nom ravive dans mon cœur un pieux souvenir, dont le lecteur me pardonnera de lui faire la confidence. C'est chez Nicolas-Toussaint Méquiquon que mon père, M. J. B. Baillière, entrait commis en 1812, à l'âge de quatorze ans. C'est dans cette maison que mon père, après avoir quitté le pays natal, la Picardie, fut accueilli à ses débuts.

du comte Dejean, Iconographie et Histoire naturelle des coléoptères (1829-1836), de Boisduval, Monographie des zygénides (1829); des ouvrages de botanique de Mérat, Nouvelle Flore des environs de Paris (1831-1834 et 836), Sinopsis de la Nouvelle Flore des environs de Paris (1837), etc.

Le Dictionnaire de médecine et de chirurgie pratiques, rédigé par Andral, Bégin, Blandin, Bouillaud, Dupuytren, etc. (4829-1836), et le Dictionnaire universel de matière médicale et de thérapeutique générale, rédigé par Mérat et Delens (1829), avaient été publiés en participation par A. Cl. F. Méquignon et J. B. Baillière.

En littérature, il a attaché son nom aux OEuvres de Bernardin de Saint-Pierre, 1818-1820, 12 vol. in-8° ornés de 20 gravures, et 18201821, 19 vol. in-18; aux OEuvres de Cervantes trad. par H. Boucbon-Dubournial, 1820-1822, 6 vol. in-8° avec planches 1; aux Odes d'Horace trad. en vers français par Léon Halévy, 2o édition, 1824, in-8° 2.

Augustin-Charles-Adolphe Méquignon-Marvis, récemment enlevé à l'affection de sa fa-. mille et dont j'ai parlé au début de cette notice, était son fils.

II. Claude-Charles Méquignon, second fils de Charles Méquignon et connu sous le nom de Méquignon du Palais, fut reçu libraire en 1774 et tenait boutique au Palais de justice. Il est mort vers 1810 sans enfants.

III. Paul-Denys Méquignon, dit Méquignon junior, était le troisième fils de Charles Méquignon. Il fut reçu libraire en 1777. Son ma. gasin était rue de la Harpe, au coin de la rue Richelieu-Sorbonne. Il tenait les livres de théologie, et a laissé deux fils qui ont été libraires :

1o Méquignon fils aîné, connu plus tard sous le nom de Méquignon-Havard;

2o Méquignon Sainte-Marie, qui a succédé à son père sous le nom de Méquignon junior, et dont la librairie est aujourd'hui continuée par MM. Jouby et Roger.

Cette esquisse généalogique que je viens d'ébaucher sera l'occasion de rappeler un des précieux avantages des professions d'imprimeur et de libraire. Plusieurs générations d'une même famille s'éteignent successivement, par suite elle cesse un jour d'occuper un rang dans nos industries, mais son nom reste attaché aux publications qui ont marqué son passage dans le champ des produits de

1. Le prospectus annonçait qu'il y aurait 12 volumes. Les tomes 6, 7, 8, 9 (Le Don Quichotte, 4 vol.) et les tomes 11 et 12 (Persiles et Sigismonde, 2 vol.) ont seuls été publiés.

2. Il y a des exemplaires de cette 2e édition qui portent sur le frontispice: conforme aux éditions classiques. Ces derniers ont près de cinq feuilles de moins.

de l'esprit humain; il demeure gravé d'une façon impérissable sur le frontispice d'œuvres qui font honneur à notre civilisation, à notre angue, aux arts graphiques.

Un livre a deux pères : l'auteur d'abord, celui qui lui donne la vie ensuite l'éditeur. Comme dit Crapelet, « c'est un enfant chéri sur qui reposent des espérances de fortune, de renomniée, d'immortalité peut-être. »>

Il est offert à l'éditeur, qui s'en empare et dirige l'imprimeur dans la forme nouvelle à lui donner. L'éditeur, s'il est digne de ce nom, concurremment avec l'auteur et l'imprimeur, en lit les épreuves, et quand le livre est une fois sorti de l'imprimerie, cette « noble manufacture », avec l'empreinte de sa marque de fabrique, il le lance sur le marché des deux mondes.

Est-il une profession qui fasse naître entre le commerçant et les individus avec lesquels il a des rapports journaliers une intimité aussi flatteuse que celle qui a existé de tout temps entre les hommes qui honorent nos professions et les princes de la science, de la littérature, et les maîtres de l'art? Non, sans doute; c'est une raison pour nous d'aimer nos industries, de creuser profond et droit le sillon que nous nous appliquons à tracer dans le champ que nous cultivons.

En même temps que nous recueillerons le fruit de notre labeur, nous nous procurerons les plus douces, les plus pures jouissances, nous serons honorés de l'estime des littérateurs et des savants les plus distingués de notre époque; nous trouverons dans nos travaux l'oubli des calamités qui accablent notre malheureuse patrie, et le nom de ceux qui auront bien mérité de la civilisation sera conservé par la postérité.

La mort rapprochera dans cette notice les noms de deux médecins dont la vie, la direction scientifique et la fin forment un contraste. L'un, M. le docteur FALRET, a terminé au mois d'octobre dernier, loin de Paris, dans le département du Lot, une longue carrière, L'interruption des correspondances nous a fait apprendre ces jours derniers seulement celte perte regrettable. L'autre, le docteur COINDET, est mort le mois dernier, à Paris, d'une façon tragique, lamentable, dans le plein développement du talent.

M. FALRET (J. P.), docteur en médecine de la Faculté de Paris, médecin de l'hospice de la Salpêtrière, membre de l'Académie de médecine, était né à Marcillac (Lot), en 1794. Il

fut élève de Pinel et d'Esquirol, et son attention se porta toujours avec prédilection sur l'étude des maladies mentales. Il publia successivement son Traité de l'hypochondrie et du suicide, Paris, 1822, in-8° (Croullebois), ouvrage traduit en plusieurs langues; Observations sur le projet de loi de 1837 (relativement aux aliénés), réimprimées depuis à la fin de son volunie, en 1863; les articles Alienation mentale et Délire du Dictionnaire des études médicales pratiques (1838), également reproduits plus tard dans son ouvrage; collabora à la Gazette médicale, au Dictionnaire de médecine usuelle, aux Annales médico psychologiques, aux Archives générales de médecine; fit enfin paraltre la première partie de ses Leçons cliniques de la Salpêtrière, sous le titre de Symptomatologie générale des maladies mentales (Paris, 1854, in-, J.-B. Baillière); lut à l'Académie de médecine d'importantes communications consignées dans les Bulletins de l'Académie, je rappellerai seulement un mémoire sur la folie circulaire (1854) et sur les rapports de la congestion apoplectiforme et de l'épilepsie (février 1861). En 1863, il réunit en un seul volume toutes ses publications sur les maladies mentales et les asiles d'aliénés jusque là éparses dans les divers recueils et dictionnaires que nous avons cités, et fit précéder ce volume d'une introduction qui résume brièvement et magistralement toutes ses idées.

COINDET, médecin principal de 1re classe, est mort le 22 janvier dans sa 42° année. Il a publié sur le Mexique considéré au point de vue médico-chirurgical un ouvrage justement estimé (Paris, Rozier, 1867 à 1868, 2 vol. in-8°), a collaboré au Recueil de mémoires de médecine militaire et à la Gazette hebdomadaire. Après avoir bravé comme médecin militaire les épidémies, les fatigues et les périls des campagnes de Crimée, du Mexique, et s'être échappé de Sedan, au prix de mille dangers, pour venir se consacrer à l'armée de Paris, il a été frappé le 19 janvier, dans son salon, avenue Victoria, par le ricochet d'une balle pendant l'échauffourée de la place de l'Hôtel-de-ville.

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París, au Cercle de la Librairie, de l'Imprimerie ei de la Papeterie, rue Bonaparte, 1,
SOMMAIRE: Don patriotique des libraires anglais.

DON PATRIOTIQUE DES LIBRAIRES ANGLAIS.

Aussitôt que fut connue à Londres la nouvelle de la convention qui mettait fin à la résistance de Paris (28 janvier 1871), M. Whitaker, éditeur du journal The Bookseller, proposa à quelques libraires de Londres de venir en aide aux libraires parisiens éprouvés par le siége, de leur donner un témoignage de haute estime, et de leur montrer combien ils éprou vaient de douloureuse sympathie pour les malheurs de la France.

Le premier avis de cette détermination fut adressé à M. Amb.-F. Didot et à M. Bréton par une lettre en date du 31 janvier, de M. Whitaker, qui faisait connaître la prochaine réunion d'un meeting, l'ouverture d'une souscription, et qui donnait à entendre que l'on pouvait compter sur une somme d'environ 250 livres sterling (6,250 francs).

Nos confrères d'outre-Manche ne perdaient pas de temps: time is money, et le meeting annoncé le 4 février devait être tenu le 6. Nous croyons devoir donner une traduction complète de la circulaire, qui explique le but de la réunion et qui montre le caractère à la fois pratique et élevé des mœurs anglaises. Londres, 4 février 1871.

LES SOUFFRANCES DE PARIS.

Les éditeurs et libraires de la Grande-Bretagne ont eu l'idée de se réunir dans le projet bienveillant de venir en aide aux malheureux commis des libraires et autres professions en rapport avec le commerce de librairie de Paris, lesquels ont à souffrir si cruellement non-seulement du siége de la ville elle-même, mais de la dévastation de tant de provinces françaises et du vide qui s'est produit dans toutes les classes d'acheteurs. Supposant que les éditeurs de Paris accueilleront avec satisfaction cette aide fraternelle et que les membres du commerce anglais répondront avec em

pressement à un appel en faveur du fonds de secours pour les libraires de Paris, nous annonçons avec plaisir qu'une réunion des éditeurs et libraires et de leurs employés aura lieu le lundi 6 février (avec autorisation) dans la salle de Stationers' Hall, Ludgate Hill.

Le fauteuil de la présidence sera occupé par M. Thomas Longman, à deux heures et demie."

L'objet de la réunion est de recevoir des souscriptions et d'aviser aux meilleurs moyens de donner une assistance immédiate.

En attendant, et comme par anticipation, un premier envoi était adressé, par la voie de Dieppe, et aux soins de MM. Hachette et Ce (dès le 4 février il en était donné avis); M. Whitaker disait que ce premier ravitaillement consistait en une tonne de riz, une tonne de farine, 1,000 kilos de lard, viande conservée, fromage et café, des haricots, des fèves et des lentilles; il demandait en même temps quelques indications sur les besoins qu'il serait plus particulièrement utile de satisfaire.

Malheureusement l'état des communications ne permit pas de nous faire parvenir immédiatement les lettres de nos confrères, et, parti le 4 de Londres, l'avis n'arrivait que le 14 entre nos mains.

Le meeting eut lieu au jour dit, à Stationers' Hall, sous la présidence de M. Thomas Longman le comité prit le titre de The Paris Booksellers' and Booksellers' Assistants' Relief fund. Nous nous faisons un devoir de reproduire intégralement les propositions qui ont été émises et adoptées à l'unanimité, ainsi que la liste complète des souscripteurs.

LES SOUFFRANCES DE PARIS. Fonds de secours pour les libraires et les commis en librairie de Paris.

Dans une réunion des libraires et éditeurs tenue le lundi 6 février dans la salle de la Librairie centrale, sous la présidence de M. Thomas Longman, les propositions suivantes ont été émises et adoptées à l'unanimité:

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1° Que les noms des souscripteurs et le montant de leur souscription seraient reçus immédiatement, que des souscriptions ultérieures seraient recueillies et les fonds consacrés au soulagement des commis d'éditeurs, libraires, marchands de musique et autres individus tenant à la littérature, comme il serait jugé convenable par le comité formé à Paris pour cet objet.

2o Qu'on priera M. Marston d'être secrétaire et de recueillir les souscriptions, et M. John Miles d'être trésorier des fonds réunis dans ce meeting et postérieurement.

3o Que l'assemblée prie MM. Butterworth, Chapman, Chappell, Galpin, Hudson, W. Kent, Thomas Longman, Sampson Low, John Miles, J. J. Miles, John Murray, Sotheran, Stanford, Stewart, Trübner, Whitaker, R. Fouret, de la maison Hachette et Ce de Paris 1 et H. Kleinau, de se former en comité (cinq membres suffisant à le constituer) avec faculté de s'adjoindre de nouveaux membres.

4o Que les fonds réunis ne seront pas employés sans l'autorisation de trois membres du comité au moins.

5o Que MM. Didot et Hachette ayant été avisés le 3 février, il est désirable que le comité attende leur réponse avant de décider aucun emploi des fonds.

6o Que dans le cas où le comité trouverait qu'il y a trop de délais et d'obstacles à distribuer séparément les fonds recueillis dans le but spécial indiqué, on convoquerait une assemblée générale des souscripteurs pour prendre leur opinion relativement au versement de ces fonds dans la caisse de secours du lord maire.

Malgré l'annonce à courte échéance du meeting, la réunion fut considérable pour le nombre et l'importance des membres, et les souscriptions suivantes furent notifiées.

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l. s. d.

500

1 1 0

1 1 0

030

1 1 0

500

050

050

10 0 0 550

1 0 10 10 0 550 1 1 0

10 10 0

1 1 0

050

0 10 0

10 10 0

2 2 0

5 5 0 1 1 026

500 220

Brough, William, Birmingham.

...

Brown, Alex., Edinburgh...

1 1 0 1 1 0

Bumpus, E......

2 2 0

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.2 2 0

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Cazenove, Mr.....
Chambers, W. and R..
Chapman and Hall..
Chappell and Co.
Churchill, J. and A..............
Clark, T. and T., Edinburgh.
Clowes and Sons....
Cocks (Robert) and Co..
Collier, Fleet Street..
Cooke and Son, Warwick..
Coomes, Mr....

Cornish Brothers, Birmingham...
Cornish, Mr., Manchester...
Courtier and Sons....
Cowie, Bruce..
Cox, Rev. G. W..
Cundall, Joseph..

Davies and Co, Finch Lane...
Davies and Son, Gloucester, viz.-
Mr. T. R. Davies..
Mr. T. B. Davies..
Miss Gregory..
Mr. A. Huke....
Mr. W. Huke.

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Deighton, Bell, and Co, Cambridge..
Dennett, Mr., Cranbrook.....
Dickinson and Higham....
Dixon, Thos., Cambridge..
Dulau et Co......

Dunn and Fry, Nottingham..
E. K.......

Eland, Mr., Exeter....
Ellison, Mr., Croydon..
Fannin and Co., Dublin...
Fitze, Miss, Exeter....
Gent, L. C., Manchester,
Gilbert and Rivingtons..
Golder, J., Reading...
Gray, John, Croydon...
Griffith and Farran..
Griffin, Mr., Portsea..
Hankin, Mr., St. Ives.

Hardwicke, R.....

Harrison, E., Salisbury Square..
Hatchard and Co......

Do. Assistants....
Hayes, Thos., Manchester.
Heath, Mr., Oxford Street..
Heywood, John, Manchester.
Higham, Mr. Faversham...
Hills, W. H., Sunderland..
Hodder and Stoughton...
Hodgson, B. B. and H. H...
Holdich, C. H., Hull...............
J. B., Brighton...

J. R.....

Johnston (W. and A. K.)............. Jones, Jos. jun., Hereford. Kent, W. and Co....

Do. Assistants.

Kerby and Son......

Kerslake, Thos., Bristol..

King, P. S......

Kleinau, H....

20 00

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Do. Assistants...

Wright, C. N., Nottingham...

050

500

550

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Young Ladies' Journal (Proprietors of)..

Les souscriptions ultérieures seront reçues par le trésorier, M. John Miles, à la Librairie centrale, par tout membre du comité, ou par M. Edward Marston, 188, Fleet Street.

La souscription avait produit environ 600 livres sterling (15,000 francs), et cependant le comité anglais nous informait à cette date qu'obligé d'aller vite pour arriver à temps à notre secours, il n'avait pas pu encore avertir tous les libraires de Londres, que tous ne figuraient pas sur la liste de souscription, qu'aucun des libraires des provinces n'avait pu prendre part à cette manifestation confraternelle, mais qu'il espérait bien voir le chiffre s'élever quand l'œuvre serait mieux connue.

Le comité anglais s'est beaucoup préoccupé de la question de savoir s'il devait, pour le mieux des intérêts des libraires parisiens, employer les fonds mis à sa disposition en nature, ou les envoyer en espèces; c'est là

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