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IX. ROBERT D'AVESBURY,

fa Vie d'Edouard III. &c. 196

X. Le Texte de Rochester, Profef-
fions de Foi des Evêques d'Angleter-
re Antiquitez d'Oxford, & autres
Pieces Angloifes, on
Angleterre, publiées par Mr.

concernant

Libr
Thin
3-10-25

11201

Pag. I

BIBLIOTHEQUE

ANCIENNE

ET

MODERNE.

ARTICLE I.

1. JUSTINI, Philofophi & Martyris, APOLOGIE DUE & DIALOGUS cum TRYPHONE Judæo. Cum notis & emendationibus STYANI THIRLEBI. A Londres M DCC XXII. in folio. pagg. 712.

C'EST ici une Edition d'une partie des Oeuvres de Juftin Martyr, en très-beaux caracteres Grecs & Latins; auxquels on n'en avoit encore vû aucuns femblables, fi l'on excepte les Editions du Louvre. Comme les Oeuvres veritables de St. Justin le réduifent principalement aux trois Peces, dont on vient de lire les titres; on a pu les imprimer Tome XXNI. P.1.

A

en

en gros caracteres, fans rendre le Volume trop épais. On ne l'auroit pu faire, dans les Oeuvres des autres Peres Grecs, d'une plus grande étendue, comme St. Athanafe, Eufebe de Cefarée, St. Chryfoftome, St. Cyrille d'Alexandrie, Theodoret &c. dont on augmenteroit trop le prix & la groffeur ; fi l'on entreprenoit de les imprimer, en auffi gros caracteres, que celui-ci.

Feu Mr. Grabe avoit publié à Oxford en MDCC. in 8. les Apologies, l'Exhortation aux Grecs, la Harangue aux mêmes, & le livre de la Monarchie de Justin, en Grec & en Latin; avec quelques notes, tant de lui, que de quelques autres. Mr. Jebb a donné en fuite au Public le Dialogue, ou les Dialogues de Justin avec Tryphon, du même format, en MDCCXIX. Il y a, dans cette Edition, quelques livres, que l'on foupçonne n'être pas de Juftin. Mais les deux Apologies & le Dialogue avec Tryphon paffent, fans difficulté, pour être veritablement de lui. Nous avons autrefois publié quelques petites remarques, far St. Justin, dans le II. & dans le III. Volume de la Bibliotheque Choifie,

en

en parlant des deux Apologies de ce Martyr. Nous y avons relevé divers endroits de la verfion de Langus,qui paffoit pour la meilleure. Je vois que Mr. Thirlby a cru devoir auffi le faire. En effet le bon Langus ne favoit ni affez de Grec, ni affez de Latin; pour bien traduire Juftin, comme il le falloit. On fait que c'eft la coûtume de ne rien imprimer en Grec, qu'on n'y ajoûte une Verfion Latine, & en effet il y a une infinité de gens, qui en ont befoin ; & une Verfion, bien faite, fert de Commentaire à un Livre. On a beau dire comme le remarque nôtre Auteur qu'il n'y a point de gloire à corriger l'Ouvrage d'un autre; on rend en effet un bon fervice au Public, lors qu'on l'aide à entendre l'Antiquité dont les pensées ont fouvent été mal expliquées,dans des Verfions peu exactes.

On dit qu'il vaudroit mieux, que les Lecteurs de l'Antiquité la lûffent, en elle-même, & non dans les Verfions. Il n'y a rien de fi vrai, mais il y a peu de gens qui le puiffent faire, & il eft bon d'aider les autres, par une verfion nette & fidele. L'Auteur a raifon au refte de blâmer ceux qui A 2 regar

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