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historiens chrétiens de Rome); Carlsruhe, 1636; 2o Die Christlich-Römische Theologie (la Théologie romano-chrétienne); ibid., 1837; 3° Geschichte der Römischen Literatur im karolingischen Zeitalter; ibid., 1840. Dans son quatrième supplément l'auteur doit traiter de l'Histoire de la littérature romaine depuis l'époque carlovingienne jusqu'au treizième siècle. C'est surtout dans sa grande édition d'ouvrages sur Hérodote (Leipzig, 1832, 1835, 4 vol. in-8°) que l'auteur s'est distingué par une érudition aussi variée que solide. Parmi ses travaux moins connus peut-être, quoique tout aussi importants, nous citerons encore: De literarum universitate Constantinopoli quinto sæculo condita; Heidelberg, 1835; Die Entführung der Heidelberger Bibliothek nach Rom im Jahre, 1623 (la Transportation de la bibliothèque de Heidelberg à Rome en 1623); Leipzig, 1845; enfin un grand nombre d'articles de critique historique et archéologique dans Jahn, Jahrbücher für Philologie; dans Pauly, Real-Encyclopädie; dans Ersch et Gruber, Allgemeine Encyclopädie (depuis la lettre C), etc. M. Baehr est conseiller aulique intime du grand-duc de Bade, et chevalier de l'ordre du Lion de Zahringen. Depuis la mort de Muncke, 1847, il fut chargé de la rédaction en chef des Annales de Heidelberg.

Conversations-Lexicon.

* BAEHRENS ( J.-E.-F.), agronome allemand, né en 1760, mort en 1830. Le premier il sentit l'importance des engrais artificiels, pour ajouter à l'action des engrais naturels. Il exposa ses principes à cet égard dans un ouvrage intitulé System der natürlichen und künstlichen Düngemittel für praktische Landwirthe, mit Hinsicht auf englische Landwirthschaft (Système des engrais naturels et artificiels pour les cultivateurs praticiens, avec des vues sur l'agriculture anglaise); la 3o édition parut en 1820 à Dortmund, vol. in-8°. Des commissions nommées par les gouvernements de la Saxe, de la Westphalie et de plusieurs autres pays, pour examiner cet ouvrage, reconnurent l'exactitude des principes qu'il contient, et le soin qu'avait pris l'auteur de les appuyer sur la pratique. On a encore de Baehrens: Unterricht über die Cultur der Angorischen Kaninchen (Instrucbrotions sur la culture des lapins d'Angora), chure in-8°; Dortmund, 1796; Ueber das Westphalische Grobbrod genannt Pumpernickel (sur le gros pain de Westphalie connu sous le nom de Pumpernickel), brochure in-8°; Dortmund, 1798; - Beitrage zur Pastoralmedicin (additions à la médecine rurale), brochure in-8°; Halle, 1785. E. JAQUEMIN.

BAELHOLZ ( Daniel ), poëte allemand, natif d'Elbingen, mort en 1688. Il devint membre du conseil de sa ville, et laissa: un recueil de Sonnets intitulé Hylas, au nombre de cent, sous le pseudonyme de Balthis; Lubeck, 1674, in-12; · Der Denkwürdige Weinmonath (le Mémo

rable mois des vendanges ), sous le pseudonyine de Charydes; Hambourg, 1678, in-8°. Neumeister, De poetis Germanis. — Adelung, Supplément à Jöcher, Allgemeines Gelehrten-Lexicon.

BAELI (François), poëte et archéologue italien, né à Milazzo en Sicile le 15 décembre 1639, mort vers 1710. I séjourna sept ans à Paris, où il étudia les mathématiques; puis il demeura le même espace de temps à Madrid, et visita enfin presque tous les pays de l'Europe. De retour en Sicile, il publia: lo Statista ristretto; Venise, 1676, in-12; - la Pollisena, comédie en vers; Venise, 1676, in-12; la Corona, ovvero il gioco degli Asili, nuova invenzione; Venise, 1677, in-12; il Siciliano veridico, ovvero risposta e vera dimostrazione del presente e sussequente stato della città di Messina ; Francfort, 1676, in-12. Mongitore, Bibliotheca Sicula.

*BAENG (Christian-Étienne), géographe danois ou norwégien, vivait dans la seconde moitié du dix-septième siècle. On a de lui: Descriptio urbis Christianiæ in Norwegia ; Christiania, 1651, in-4°.

Sibbern, Bibl. Dan., p. 141. Adelung, Supplement à Jöcher, Allgemeines Gelehrten-Lexicon.

*BAENG ou BAENGIUS (Pierre), écrivain ecclésiastique suédois, mort en 1696. On ignore la date de sa naissance. Il devint évêque de Wybourg. On a de lui: Commentaire sur Epitre de Saint-Paul aux Hébreux; Chronologie sacrée ;- Vie de saint Anschaire Histoire ecclésiastique de Suède.

Chaudon et Delandine, Dictionnaire historique. *BAENA (Alfonse DE). Voy. ALPHONSE DE BAENA.

*BAENA (Antonio-Ladislau - Monteiro), historien géographe portugais, né en Portugal vers la fin du siècle dernier, mort vers 1851. H se destina de bonne heure à la carrière du génie militaire, et servit dans l'artillerie. Fixé d'abord à Rio-de-Janeiro, il fut revêtu de titre de moço fidalgo du palais impérial. Il alla ensuite au Para, dont il étudia la topographie, et prit part à quelques expéditions militaires qui eurent liet durant les derniers troubles. Établi dans ce pays avec sa famille, il y demeura jusqu'à la fin de sa carrière. Quelques années avant sa mort il avait pris sa retraite, et conservait un titre équivalant à celui de colonel. Les travaux entrepris par Monteiro Baena, sur la vaste contrée connue jadis sous la dénomination d'Amazone, ont aujourd'hui pour la France un double intérêt : ils doivent être recherchés des savants et des hommes d'État, puisqu'ils décrivent de vastes régions qui confinent avec nos possessions de la Guyane. Baena a donné, il y a une douzaine d'années, deux ouvrages malheureusement trop peu connus en France; le premier est intitulé Compendio das eras do Pará; Pará, 1838, in-8° c'est un abrégé historique dans lequel Barredo a été mis fortement à contribution, et

qui s'arrête aux événements de 1823. Le second est un traité spécialement consacré à la géographie et à la statistique, qui porte le titre suivant : Ensaio corografico sobre a provincia do Pará; Pará, 1839, in-8°. Malgré quelques erreurs de détail, c'est surtout ce dernier travail qui est digne de l'intérêt des savants, et qui peut rectifier les erreurs grossières qu'on trouve dans nos cartes; il est le résultat d'explorations successives qu'on ne peut attendre que d'un géographe fixé sur les lieux, et ayant acquis déjà des connaissances étendues sur la topographie de l'intérieur. La Corografia Paraense ayant soulevé une polémique acerbe dans la revue trimestrielle publiée par l'Institut historique de Rio-de-Janeiro, Baena y a répondu par une brochure rarissime en France, qui porte le titre suivant: Discurso dirigido ao instituto historico e geografico do Brasil, pelo seu socio correspondente A.-L.-M. Baena, etc.; Maranhão, 1844, in-8°. Dans ce travail, qui est presque un livre, le géographe se défend contre les critiques de M. Jozé-Joaquim Machado de Oliveira, ancien président de la province du Para. Nous tenons de bonne source que M. Baena possède en manuscrit un second volume faisant suite à son Compendio das eras. Il est vivement à désirer que sa famille se décide à publier ce livre, rempli, dit-on, de documents du plus haut intérêt. FERDINAND DENIS.

* BAENS (Robert), théologien anglais, vivait dans la seconde moitié du seizième siècle. On a de lui: De vita, fide et morte Jo. Calvini. Jöcher, Allgemeines Gelehrten-Lexicon.

BAER (Frédéric-Charles), théologien protestant, né à Strasbourg le 15 novembre 1719, mort dans la même ville le 23 avril 1797, associé correspondant de l'Académie des sciences, et professeur particulier de théologie à Strasbourg. Il a publié un grand nombre d'ouvrages, dont les principaux sont : Oraison funèbre du maréchal de Saxe, prononcée en 1751;- Essai sur les apparitions, traduit de l'allemand de Meyer, dans Lenglet-Dufresnoy, Recueil de dissertations, t. II, p. 277; — Mémoire sur la plantation et la culture des orties, tiré dụ recueil de l'Académie de Stockholm, et publié dans les Nouvelles Ephémérides économiques, 1776; - Lettre sur l'origine de l'imprimerie, servant de réponse aux Observations de Fournier jeune sur l'ouvrage de Schoepflin; Strasbourg, 1761, in-8°; - Essai historique et critique sur les Atlantiques; Paris, 1762; - Recherches sur les maladies épizootiques, traduction du suédois; Paris, 1776, in-8°; Dissertation philologique et critique sur le vœu de Jephté; Strasbourg et Paris, 1765, in-8°; Oraison funèbre de Louis XV, prononcée à Paris, 1774, in-4°; - Recueil de Cantiques, en allemand; Strasbourg, 1777, in-8°;— Sermon sur les devoirs des sujets envers leur souverain, traduction de l'allemand en français; Genève et Paris, 1775, in-4°.

Quérard, la France littéraire.

*BAER (Nicolas), poëte allemand, né le 11 juillet 1639, mort le 12 août 1714. I composa des poëmes latins qui ne sont point dépourvus de mérite. Il improvisait même avec facilité. Il a laissé Ornithophonia; Phalainodia; Crocodilophonia; — Regillicinium ; · Arctophonia;-une traduction des églogues de Virgile. Jöcher, Allgemeines Gelehrten-Lexicon.

BAEREBISTE, roi des Daces, contemporain de César et d'Auguste. Il rejeta les Sarmates au delà du Borysthène ( Dnieper), défit les Boïens, se rendit tributaires la Thrace, la Macédoine et une partie de la Pannonie, et allait soumettre

belles, peut-être envoyés par Auguste.
Biographie Universelle.

* BAER (Charles-Ernest DE), naturaliste et médecin russe, naquit, le 17 février 1792, en Esthonie. Il étudia à Dorpat. En 1817, il devint prosecteur à Koenigsberg, et, deux ans après, professeur ordinaire, et remplaça Burdach dans la direction du cabinet anatomique agrandi. En 1834, il fut nommé bibliothécaire de l'Académie de Saint-Pétersbourg. On a de lui un ouvrage sur l'Anthropologie, 1er volume, à Koenigsberg, 1824 (ouvrage inachevé);— Ueber die Entwick-l'Illyrie, lorsqu'il fut assassiné par quelques relungsgeschichte der Thiere (Histoire du développement des animaux); Koenigsberg: le 1er vol. parut en 1828; le 2o (incomplet), en 1837; - Epistola de ovi mammatium et hominis genesi; Leipzig, 1827, in-4°; suchungen ueber die Entwicklungsgeschichte der Fische (Recherches sur l'histoire du développement des poissons); Leipzig, 1835, in-8°. En 1837, Baer fit un voyage en Laponie et dans la Nouvelle-Zemble, dont il a publié la relation dans le Bulletin scientifique de FAcadémie de Saint-Pétersbourg, vol. 2 et 3. I a aussi fait insérer dans ce même Bulletin : Entwickelungsgeschichte der ungeschwæntzten Batrachier (Histoire du développement des batraciens sans queue); 1835. Les travaux de Baer portent le caractère d'une exactitude scrupuleuse. JAQUEMIN.

*BAERENSPRUNG (Sigismond ), théologien allemand, mort en 1738. H appartenait à la Unter-religion réformée, et se trouva engagé avec lltigen, Titio et Læschem dans des controverses violentes qui lui firent perdre son emploi. On a de lui, entre autres ouvrages: Vorstellung, was von den weltüblichen Zechen und Tanzen zu halten (Ce qu'il faut penser des danses et des banquets mondaiņs); Leipzig, 1700, in-4°; Collatio cum Th. Iltigio de confessione privata; Halle, 1704, in-4°; Unterschied der Evangelischen und Socinischen Lehre (De la différence qu'il y a entre le socinianisme et la doctrine évangélique); Francfort, 1717, in-8°; Leipzig, 1721, in-8°;- Grosse Gewalt des Teufels an zwey merkwürdigen Exempeln; Ber

Lucien, en allemand; Leipzig, 1743, in-8°; diverses thèses publiées dans les Aeta Eruditorum; - Courte Introduction à la grammaire allemande (ouvrage posthume); Leipzig, 1776, in-8°.

lin; 1719, in-8° (la grande Puissance du diable prouvée par deux remarquables exemples); Die Wiederherstellung aller Dinge in ihren ersten guten Zustand der Schoepfung (Rétablissement de toutes choses dans l'état primitif et parfait de la création); Francfort, 1739, in-8°; œuvre posthume.

Adelung, Suppl. à Jöcher; Allgem. Gelehrten-Lexicon. BAERLE (Gaspard VAN), plus connu sous le nom latin de BARLEUS, poëte, théologien et médecin, naquit le 12 février 1584 à Anvers, et mourut à Amsterdam le 14 janvier 1648. Il étudia d'abord la théologie à Leyde, puis il se livra à l'étude de la médecine, et devint en 1635 professeur de philosophie et d'éloquence à l'université d'Amsterdam. On a de lui: Orationes, 1632, in-fol.; Antiputeanus; 1633, in-4°; Medicea hospes, etc.; Amst., 1639, in-fol.; Marie de Médicis entrant dans Amsterdam, trad. du latin; ibid., 1638, in-fol.; Brisacum capta (en vers latins ); ibid., 1639, in-fol. ; - Poemata; Amst., 1645, in-12, 2 vol.; Epistolæ ; Amst., 1667, in-8°, 2 vol.; Lettres de J. de Vicquefort, avec les réponses de Barlée (en latin et en français); Amst., 1696, in-12; et Utrecht (en français), 1712, in-12; — Rerum in Brasilia gestarum Historia; Amsterdam, 1647, in-fol. ; Clèves, 1660, in-8°; Ens rationis, dans Admiranda rerum Encomia; 1677, in-12; Faces Augusta (en vers latins), de concert avec Cornélius Boyust, 1643, in-8°; 1656, in-4°.

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Son frère, Lambert VAN BAERLE, a laissé un commentaire sur le Timon de Lucien et la Théogonie d'Hésiode.

Corvinus, Oraison funèbre de G. Baerle.

De

BAERLE (Melchior VAN), oncle des précé dents, littérateur hollandais, natif d'Anvers, vivait dans la seconde moitié du seizième siècle. Il périt en tombant dans un puits. On a de lui : Brabantiados, libri V, carmine heroico, et Antverpia Encomium, 1562, in-8°; Diis gentium libri elegic.;ibid., 1562, in-8°; Bucolica, et Raptus Ganymedis; ibid., 1572, et dans les Delicia Poetarum Belg., t. Ier, p. 212-229; Oratio de vitæ humanæ felicitate, avec un poëme De rerum humanarum Vicissitudine, ad Casparum Barlæum fratrem; ibid. (Plantin); 1566, in-8°; · De Miseriis vitæ humanæ, 1566.

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Adelung, Suppl. à Jöcher, Allgem. Gelehrten-Lexicon. *BAERMANN (Henri), célèbre clarinettiste allemand, né à Potsdam le 14 février 1784, mort vers 1840. On a de lui : Œuvres 24, 27 et 28; Leipzig (Breitkopf et Haertel); - des airs variés avec orchestre, œuvres 12, 20, 21 et 29; Bonn et Paris; des fantaisies et des sonates avec orchestre, œuvres 26 et 31; · Des quintettis pour clarinette, deux violons, alto et violoncelle, œuvres 19, 22 et 23; Leipzig; - des quatuors pour clarinette, violon, alto et basse, œuvres 18 et 25; Leipzig.

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Fétis, Biographie universelle des Musiciens.

* BAERMANN ( Charles ), frère du précédent, premier bassoniste de la chapelle du roi de Prusse. On a de lui: un travail sur la Nature et les Propriétés du basson, sur son usage comme instrument de solo et d'orchestre, qui a paru dans la Gazette musicale de Leipzig (ann. 22o, col. 601).

Fétis, Biographie universelle des Musiciens.

BAERSDORP (Corneille VAN ), médecin hollandais, né à Baersdorp, village de la Zélande, vers le commencement du seizième siècle; mort à Bruges le 24 novembre 1565. Il devint premier médecin, conseiller et chambellan de Charles-Quint. On a de lui: De Arthritidis præservatione et curatione; Francofurti, 1592, in-8°;

Methodus universæ artis medicæ, formulis expressa ex Galeni traditionibus, qua scopi omnes curantibus necessarii demonstrantur, in quinque partes disserta; Bruges, 1538, in-fol., 5 vol.

Biographie médicale.

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BAERT (Alexandre-Balthasar-François de Paule, baron DE), géographe, né à Dunkerque vers 1750, mort à Paris le 23 mars 1825. H voyagea en Russie, en Angleterre et en Espagne. Envoyé en 1791 à l'Assemblée législative, il s'efforça vainement de sauver Louis XVI. Après le 10 août 1792, il se réfugia au fond du Jura chez un ami, et reparut après le 9 thermidor. De 1815 à 1816, 'il siégea à la chambre des députés. On a de Baert: Mémoires historiques et géographiques sur les pays situés entre la mer Noire et la mer Caspienne; Paris, 1799, 1 vol. in-4° publié sous le voile de l'anonyme; on y trouve l'Extrait d'un voyage

entrepris en 1784 dans la partie de la Russie qu'avoisine la mer Caspienne; - Tableau de la Grande-Bretagne, de l'Irlande et des possessions anglaises dans les quatre parties du monde, 4 vol. in-8° avec fig. et cartes; Paris, 1800, ouvrage souvent consulté par Napoléon. On lui attribue aussi un ouvrage anonyme, le Consommateur, in-8°; Paris, 1802.

Quérard, la France littéraire.

BAERT ou BAERTIUS (François), jésuite flamand, né en 1651 à Ypres, mort le 27 octobre 1719. I visita les bibliothèques d'Allemagne, particulièrement celles de Prague et de Vienne, pour y puiser des documents utiles à l'histoire ecclésiastique. Il aida le P. Papebroch à la rédaction des Acta Sanctorum (mois de mai'et de juin, 15 vol. in-fol.), et a publié un Commentaire plein d'érudition sur la vie de saint Basile le Grand.

Guill. Cuypers (Cuperius), l'éloge de Baert dans le tome II de Juillet (Act. Sanct. ).

BAERT (Philippe ), généalogiste belge, vivait dans la seconde moitié du dix-huitième siècle. Il était bibliothécaire du marquis de Chastelar. On a de lui: Supplément au nobiliaire des Pays-Bas et de Bourgogne; 2o édit., Louvain, 1772, in-12; - le vrai supplément aux deux volumes de ce nobiliaire ; id., 1774, in-12; nouvelle édition publiée par le major de Holleber; Essai historique et critique sur une ancienne ville et forteresse saxonne nommée Sigisburg, située dans le comté de la Marck, laquelle fut détruite au treizième siècle; 1803, in-8°; · De comitibus Bruxellensibus (en manuscrit). Quérard, la France littéraire.

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* BAERTLING (Pierre-Conrad), théologien allemand, né le 24 novembre 1680, mort en 1734. Ses études faites, il voyagea en Allemagne, en Hollande, et se fit remarquer par ses connaissances théologiques. Il laissa: Zeit und Ewigkeit, oder die gegenwärtige und zukünftige Welt, in allerhand zufalligen moralischen Andachten, nach Anleitung einiger Schriftsteller (le Temps et l'Éternité, ou le Monde présent et à venir, considéré sous plusieurs aspects et d'après différents auteurs); Brunswick, 1735, in-4o, œuvre posthume.

Adelung, Suppl. à Jöcher, Allgem. Gelehrten-Lexicon.

*BAERWALD (Frédéric-Henri). Il a paru en 1833, sous ce nom, une brochure de quatre feuilles, qui a pour titre : les plus Nouvelles inventions et les derniers perfectionnements des instruments de musique, etc.; Quedlinbourg et Leipsick, God. Basse, 1833, in-8°, 3 planches contenant 77 figures.

avec

Fétis, Biographie universelle des Musiciens. BETON (Baitwv), géomètre grec, attaché au service d'Alexandre le Grand vers 334 av. J.-C. Il était chargé de mesurer les distances des marches de l'armée macédonienne en Asie. De son ouvrage intitulé Σταθμοὶ τῆς Ἀλεξάνδρου πορείας | (les Stations de la marche d'Alexandre), il ne reste que des fragments.

Athénée, X, p. 422. Pline, H. N., VI, 17, § 21, 19, § 22. Solin, 85. — Müller, Fragmenta Histor. græcor, dans la Bibliothèque gréco-latine de M. A. Firmin Didot.

* BAES OU BASIUS (Jean), juriste hollandais, né en 1548 à Leuwarden, mort en 1596. Il professa le droit et séjourna quelque temps en France ainsi qu'en Angleterre. Il a écrit : Paradoxarum disputationum juris civilis lib. IV; Bale, 1575, in-folio.

G. de Wal, De claris. Frisiæ jurec.

*BAEZA (Balthazar), théologien espagnol, originaire du Portugal, mort en 1638. Il devint prédicateur du roi d'Espagne. On a de lui: Commentaria in canticum Mosis; in canticum Ezechia; in canticum Jesaiæ; in epistolam Jacobi apostoli.

Nic. Antonio, Biblioth. hispana nova.1

BAEZA (Diego DE), théologien et prédicateur espagnol, né en 1582 à Ponferrada dans la Galice, mort à Valladolid en 1647. Il entra dans l'ordre de Saint-Ignace, et se fit de bonne heure connaître comme prédicateur. On a de lui: Commentarii morales in Historiam evangelicam; Paris et Lyon, 11 vol. in-fol., et un recueil de sermons, in-4°.

Ribadeneira, Biblioth. Soc. Jesu.

* BAEZA (Gaspard DE), jurisconsulte et traducteur espagnol, vivait dans la première moitié du seizième siècle. On a de lui une traduction en espagnol de Paul Jove, et divers ouvrages de droit.

Mariana, Hist. hisp. Nicolas Antonio, Biblioth. hispana nova. Moréri, Dictionnaire historique. BAFARULL (Thomas), théologien espagnol, de l'ordre de Saint-Dominique, vivait dans la seconde moitié du dix-septième siècle. On a de lui: Nuovas Indias del Rosario.

Nic. Antonio, Biblioth. hispana nova. - Échard, Scriptor. ordinis Prædicat.

BAFFA OU BAFFI ( Françoise), femme poëte, vivait à Venise vers 1545: Ses vers, comme ceux de la plupart des poëtes italiens, sont épars dans différents recueils. Elle a composé un grand nombre de sonnets, dont la meilleure partie parut dans Giolito, Madrigali del cav. Luigi Cassola; Venise, 1554, in-8°, et dans Domenichi Rime diverse; 1549.

Mazzuchelli, Scrittori d'Italia.

BAFFA OU BAFFI (Nicolas), helléniste napolitain, vivait au dix-huitième siècle. Quand les Français entrèrent dans Naples, il prit part à la révolte générale que leur vue excita. Après la rentrée du roi dans sa capitale, Basfi sut condamné à mort.

Chaudon, Dictionaire historique.

* BAFFI ( Barthélemy), théologien italien, mort à Milan entre 1577 et 1580. A l'âge de trente-trois ans, il prit l'habit de capucin, devint professeur à Pavie, et assista au concile de Trente. On de lui: Orat. de Religione, ejusque Præfecto diligendo; Bologne, 1559, in-4°; · De Nobilitate urbis Mediolani; Bologne, 1562, in-4°; - De admirabili Dei Providentia erga Romanum populum; Milan,

1562, in-4°; Orat. ad PP. concilii Trid. habita; Brescia, 1563, in-4°; et dans Concil. de Labbe, 14 part. De Felicitate urbis Florentiæ; Bologne, 1565, in-4o; — Orat. ad populum Romanum in comitiis generalibus habita; Milan, 1565, in-4°; — Orat. de admirabili Charitate divina; ibid., 1569, in-4°; Orationum variarum, vol. I; Brescia, 1570; Orat. de S. S. Theologiæ præstantia; Pavie, in-4°.

Mazzuchelli, Scrittori d'Italia.

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* BAFFI (Jean-Baptiste), médecin et poëte italien, natif de Pérouse, mort en 1596. Il fut premier professeur de médecine dans sa ville natale, et devint membre de l'Académie des Insensati. On a de lui: Oratio de rei medicæ Majestate, discours prononcé à l'Académie dont il était membre; Pérouse, 1593, in-4°; Oratio de hominis Præstantia, autre discours dans la même assemblée; Pérouse, 1593, in-4°; des Poésies, dans le recueil de L. Sancedo, Venise, 1614, in-12. Libellus de non usu astrologiæ in medicina; - de Sustentanda valetudine adversus podagram; — de Aquis et de Morbis oculorum;- de Febribus. Ces derniers ouvrages furent écrits vers l'époque de la mort de l'auteur.

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Biographie médicale. Jöcher, Allgemeines Gelehrten-Lexicon. · Oldoin, Athenæum Ligusticum. BAFFIN (William), célèbre pilote anglais, né vers 1584; tué au mois de mai 1622, au siége d'Ormus. Il accompagna, dans leurs navigations, Hudson, Thomas Button, les capitaines Gibbins, James Hall, et Robert Bileth. On trouve dans Purchas, Pilgrimages, t. III, liv. 4, le journal de la campagne que Baffin fit en 1612 avec James Hall. En 1615 et 1616, il fit ses dernières expéditions au pôle arctique pour trouver un passage qui devait conduire par le nord de l'Amérique dans la mer de la Chine. Ses cartes ont été perdues. On a supposé que les terres qu'il avait vues étaient jointes à la côte occidentale du Groënland, et formaient cette vaste baie qui dans toutes les mappemondes porte le nom de baie de Baffin. Ce pilote a le premier observé la plus grande déclinaison de l'aiguille aimantée (56° du nord au sud). On a de lui quelques déterminations de longitude par la culmination de la lune, et une lettre adressée à John Wostenholme, dans laquelle il dit positivement « qu'il n'y a pas de passage au nord du détroit de Davis, ni espoir d'en trouver. » Baffin périt pendant le siége d'Ormus, ville du golfe Persique, qui fut prise par les Anglais le 23 mai 1622.

Penny Cyclopædia.

BAFFO, surnommée Safiïé (la Pare), sultane favorite d'Amurath III, native de Venise, vivait dans la seconde moitié du seizième siècle. La vie de cette chrétienne, devenue toute-puissante en Orient, offre des particularités qui ne sont pas dénuées d'intérêt. Prise par des corsaires sur un vaisseau vénitien qui la transportait à Corfou

fit

avec Baffo son père, elle fut donnée à Amurathi III, qui conçut pour elle une passion que justifiait au reste la beauté et, selon toute apparence, le caractère de la jeune Vénitienne. Si plus tard elle eut des rivales, elle conserva toujours sur le cœur et l'esprit du sultan une influence évidente. Ses ennemis (et elle en eut un grand nombre) l'accusèrent de recourir à des moyens surnaturels pour captiver ainsi Amurath; et ce monarque, qui ne brillait guère par la force du caractère, donner la question aux femmes qui servaient Baffo, pour avoir le secret de son empire sur lui. Ce sauvage procédé fut inutile: les femmes de la sultane ne révélèrent rien, parce qu'elles ne savaient rien; et Amurath lui-même, ayant reconnu le ridicule de son accusation, rendit à Baffo toute sa tendresse. Cependant elle ne devint pas impératrice, et redemanda en vain à Amurath sa liberté. A la mort d'Amurath, Baffo gouverna de Inême son fils Mahomet III; mais en 1603, sous Achmet III, elle fut reléguée dans le vieux sérail, et l'on n'entendit plus dès lors parler d'elle. V. R. Chaudon et De

Dictionnaire des Femmes célèbres. landine, Nouveau Dictionnaire historique. BAFFO (George), poête vénitien, mort en 1768. Doué par la nature d'un génie gracieux et facile, il n'a su obtenir que la triste gloire d'être le rimeur le plus licencieux de son temps. Ses poésies, écrites en langage vénitien, ont été publiées à Venise sous le titre de Cosmopoli, 4 vol. in-8°, 1787. Ses compatriotes vantent l'originalité Je ses pensées, relevées par un style élégant et naïf; la naïveté, du reste, est à peine un mérite chez un poëte qui écrivait dans le dialecte de Venise, si caressant, si doux, si enfantin. Une singularité bien digné de remarque, c'est que Baffo était aussi réservé dans la conversation que libre dans ses vers, et que jamais un mot inconvenant ne trahissait, dans ses discours, le poëte licencieux.

La sultane favorite d'Amurath III (Voy. l'article précédent) était de la famille de ce poëte. Tipaldo, Biografia degli Italiani illustri.

BAFFUS, BAFFO ou BAFFI (Lucullus), médecin, philosophe et poëte italien, natif de Pérouse, mort le 16 mars 1634. Il professa la médecine à Pérouse, et fut membre de l'Académie des Insensati. Il ne laissa que des poésies. On a de lui: De antiquitate Perugia, poëme; — la Fama nel nascimiento del gran principe li Toscana; Venise, 1590, in-4°.

Son fils, mort le 25 juin 1644, publia in remarquable discours sur les antiquités de Pérouse, et un autre à la louange de la même ville. Il fit le panégyrique du roi de France Louis XIII. On a en outre de lui: il Coro delle Muse; Pérouse. Oldoin, Athenæum Ligusticum. Biographie medi*BAFOR (Balthazar DE), conseiller d'État allemand, né vers le milieu du seizième siècle, mort à Varsovie en 1620. Il était dans la confidence des empereurs Rodolphe, Mathias et Fer

cale.

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