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lui: Componimenti recitati in una letteraria Adunanza, édités par Baitelli; Brescia, 1746; Remarques sur les Tre Lettere dell' antico Stato de Cenomani; Brescia, 1745.

Memorie intorno all' antico Stato de' Cenomani. Mazzuchelli, Scrittori d'Italia. — Adelung, Supplément a Jöcher, Allgemeines Gelehrten-Lexicon.

BAITELLI (Giulia ). Voy. FENAROLI.

* BAITHE OU BEITHE ( Étienne), botaniste et théologien hongrois, vivait dans la seconde moitié du seizième siècle. Il fut, en 1582, prédicateur protestant au château de Gissing, appartenant au comte Batthiani. C'est à Baithe que le célèbre botaniste Clusius (L'Écluse) dut la communication de quelques plantes rares de la Hongrie. On a de Baithe : A Keresztyéni tudomaniak rövidsummaia (Court résumé de la doctrine chrétienne), 1582, in-8°; - Mikeppen

a Reresztseget Ur vatsorajat; Gissing, 1582; -Nomenclator stirpium Pannonicus, dans Clusius, Historia stirpium rariorum Pannoniæ, 1583, et dans Czwittinger, Specim. Hungar. Litterar.; 1583; Fuves könyo, füveknek es faknak nevekrök; Nemet-Ujvar, 1595, in-4° : c'est la description d'un herbier en langue hongroise (ouvrage très-rare); Magyar Postilla, ou Sermon pour chaque dimanche; Carmen congratulatorium Steph. Pathag, etc., 1592; — Encomium ubiquisticum contra Brentianos; Gissing, 1597, in-8°.

H. Horanyi, Memor. Hungar. Wesprem, Biogr. Medic. Hungar. — Adelung, Supplément à Jöcher, Allgemeines Gelehrten-Lexicon.

BAITHOSUS, Juif, fondateur, avec son disciple Sadoc, de la secte des sadducéens, qui portait aussi dans l'origine le nom de baithosiens. Ce sectaire niait la vie éternelle et la résurrection. Voy. SADOC.

Chaudon et Delandine, Nouveau Dictionnaire historique.

*BAITTIE (Guillaume), médecin anglais du dix-huitième siècle. On a de lui: A treatise on madness; Londres, 1757; Aphorismi de cognoscendis et curandis morbis nonnulli; Londres, 1762.

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Carrère, Bibl. de la Médecine. — Adelung, Supplé ment à Jöcher, Allgemeines Gelehrten-Lexicon.

*BAITZ (Jean-André-Hartman ), constructeur d'orgues, né en Hollande, mort en 1770. Il construisit plusieurs orgues, entre autres celui de Zierikzée, de seize pieds, à quarante-six jeux ouverts, trois claviers à la main, un de pédale, et neuf soufflets; celui de Benschop, à un seul clavier; celui de la grande église de Groningue, en 1755; celui des Mennonites d'Utrecht (1765); celui de Wenden, en 1768; celui de Yssellsein, celui de l'église française de Heusden; et celui de Tilburg.

Fetis, Biographie universelle des Musiciens.

*BAITZ DE COLOMBIER (Aude DE), général français, né en 1610, mort au mois de décembre 1657. Il fit ses premières armes dans le régiment de Lyonnais en 1630, sous le mar

quis de Toiras, dans le Montferrat. En 1635, il retourna en Italie avec son régiment, et resta sur le théâtre de la guerre jusqu'en 1640, époque à laquelle eut lieu le siége et la prise de Turin. En 1641, il servit sous le comte de la MotheHoudancourt en Catalogne, où il assista à la prise de Vals, au siége de Tarragone, et à l'assaut de Tamarit. Après avoir contribué au succès de l'affaire du 7 novembre, à l'issue de laquelle les Catalans abandonnèrent le siége d'Alménas qu'ils tenaient étroitement bloqué, Baitz se distingua de nouveau aux combats des 19 janvier, 24 et 31 mars 1642, où les Espagnols furent battus. Au combat du 19, il fut blessé d'un coup de mousquet. A peine sa blessure étaitelle cicatrisée, qu'il rejoignit son régiment, avec lequel il se trouva à la journée de Lérida en 1644, au siége de Roses én 1645, et à la prisc de Porto-Longone en 1646. Il servit de nouveau en Italie, où il obtint le grade de maréchal de camp le 23 avril 1649, et celui de lieutenant général le 8 octobre 1656. Il mourut l'année suivante, à l'âge de quarante-sept ans.

A. A.

Dépôt de la guerre. Mémoires du temps. BAIUS (Michel), nom latinisé de De Bay, théologien belge, naquit en 1513 au village de Melin, près d'Ath, dans la province de Hainaut, et mourut le 16 septembre 1589. Doué d'une intelligence vive et profonde, que révèle un portrait que l'on a de lui, il se laissa aller au mouvement qui à son époque entraînait tous les penseurs. Charles-Quint, en 1551, lui donna une chaire d'Écriture sainte à l'université de Louvain. Bientôt Baius, nommé chancelier de cette université, conservateur de ses priviléges, inquisiteur général, mérita l'attention de Philippe II: il fut désigné pour représenter l'université de Louvain au concile de Trente. C'est à cette époque qu'il publia ses doctrines sur le libre arbitre et la grâce, empreintes de fatalisme et renouvelées de Pélage. Les doctrines de Baius, blâmées d'abord par quelques docteurs de l'université de Louvain, furent déférées à la faculté de théologie de Paris par quelques dominicains français. La Faculté censura en 1560 dix-huit articles, et, sept années après, le pape lui-même, Pie V, lança contre soixante-seize propositions de Baius une bulle que le cardinal de Grandvelle fit présenter à l'université de Louvain par son vicaire général Morillon. Baius se soumit; mais, en 1569, le docteur l'emportant sur le prêtre, il publia une seconde apologie de ses doctrines. En 1579, Grégoire XIII, à l'exemple de Pie V, lança contre ce livre une nouvelle bulle. Cette fois, Baius fit une rétractation publique de ses doctrines; et si, au fond de sa conscience, il continua de les tenir pour vraies, au moins il cessa de le dire. Il mourut bientôt après, à l'âge de soixante-seize ans. Ce qui donne à Baius une certaine célébrité, c'est que ses doctrines devaient être recueillies plus tard par Jansenius, dans son livre de

l'Augustinus, et qu'il était dans leur destinée, sous le nom de jansénisme, d'agiter le monde pendant quatre-vingts ans.

Les œuvres de Baius ont été imprimées par les soins de Gerberon, à Cologne, en 1696, in-4°.

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manière du Bajardo est solide, facile et gracieuse; on trouve dans ses ouvrages de la douceur, une grande pureté de contours, de la vivacité de coloris, et une parfaite entente des effets d'ombre et de lumière. E. B-N.

G. J. Soprani, Vite de Pittori, Scultori ed Architetti GeVal. André, Bibl. Belgica. novesi, 1874. Bayle, Dict. historique. Lanzi, Storia della Pittura. Baldi- Swertius, Athena Belgicæ. - Mireus, Elogia illus- nucci, Notizie dei professori. Ticozzi, Dizionario trium Belgii Scriptorum. dei Pittori. Orlandi, Abecedario Pittorico.

BAIUS (Jacques), théologien belge, neveu du précédent, et mort en 1614, a laissé : De Eucharistia sacramento et de sacrificio missæ ; Louvain, 1605, in-8°; — Institutionum Christianæ religionis libri III; Cologne, 1620, in-fol, Val. Andre, Bibl. Belgica.

BAIZE (Noël-Philippe), prêtre de la Doctrine chrétienne, né à Paris le 28 octobre 1672, mort dans sa ville natale le 4 janvier 1746. Il fut directeur de la maison de Saint-Charles, rue des Fossés-Saint-Victor, et rédigea le catalogue de la bibliothèque de cette maison, catalogue (22 vol. in-fol.) qui se trouve aujourd'hui à la bibliothèque de l'Arsenal. Outre ce catalogue, on a de lui: l'éloge du P. le Sémelier, inséré dans le Mercure de juillet 1725; quelques articles dans le supplément de Moréri, et une histoire abrégée de la congrégation de la Doctrine chrétienne et de ses généraux dans le t. VII de la Gallia christiana, avec des pièces à la fin du volume..

Le P. Devisme, Éloge historique du P. Baize dans le Mercure de France, juin 1748.

* BAJACCA (Jean-Baptiste), biographe et jurisconsulte italien, natif de Côme, vivait dans la première moitié du dix-septième siècle. I remplit l'emploi de secrétaire du cardinal Caglia, à Rome. On a de lui: la Vita del cavalier Gio.Bat. Marini; Rome, 1625, 1635, in-12. Mazzuchelli, Scrittori d'Italia. Adelung, Supplément à Jöcher, Allgemeines Gelehrten-Lexicon. ment, Bibl, curieuse.

*BAJARDI (André). Voy. BAIARDI. Mazzuchelli, Scrittori d'Italia.

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Clé

* BAJARDI ( Octave-Antoine ). Voy. BAIARDI. 'BAJARDO (Giovanni- Battista), peintre italien, né à Gênes, mort jeune en 1657. Issu de parents pauvres, il était parvenu presque seul, par l'étude des tableaux des derniers maîtres, à se former un talent qui donnait les plus grandes espérances, et qui déjà lui avait procuré une assez belle fortune, quand il fut enlevé par la terrible peste de 1657. Ses ouvrages sont nombreux à Gênes : les principaux sont les fresques du cloître de Saint-Augustin; le tableau du maitre-autel de l'ancienne église des Jésuites, Saint Jérôme et saint Xavier; le plafond de la chapelle des Reliques, dans l'église du Jésus di Granarolo de' Minimi; et surtout deux fresques malheureusement fort endommagées, sous le portique de l'église Saint-Pierre. Ces dernières sont d'un beau style, surtout le Christ reçu au ciel par son Père, en présence de plusieurs saints. La voûte est ornée de jolies arabesques. La

*BAJAT (Simon et Michel), deux frères chevaliers espagnols, vivaient dans la seconde moitié du douzième siècle. Ils vinrent en Hongrie avec Constance d'Aragon, fille d'Alfonse II, et femme d'Émerich ou Henri de Hongrie. C'est d'eux que descendent les familles de Martinsdorf et de Güwengen, dont la dernière se distingua particulièrement dans les annales de la Hongrie.

Engel, Gesch. des ungr. Reichs., I, 275. — Adelung, Supplément à Jöcher, Allgemeines Gelehrten-Lexicon.

BAJAZETH ou BAJAZID. Deux princes de ce nom ont occupé le trône des Ottomans : le premier est le plus célèbre; le second, fils du sultan Mahomet ou Mohammed II, régna trente ans, de 1481 à 1512, et mourut de poison après avoir été détrôné. Le prince BAJAZETH, qui fait le sujet de la tragédie de Racine, était fils d'Ahmed Ier, et devint victime, en 1635, d'une intrigue tramée par les femmes du sérail en l'absence du sultan.

BAJAZET Ier, sultan des Othomans, fils d'Amourath ou Mourad Ier, né l'an de l'hégire 748 (de J.-C. 1347), mort l'an de l'hégire 806 (1403 de J.-C.). Il monta sur le trône en 792 (de J.-C. 1389), après la mort de son père, tué à Kossova, dans une affaire contre les Serviens. Son premier acte fut de faire étrangler son frère puîné, qui voulait lui disputer le pouvoir; ensuite il commença ces étonnantes conquêtes qui le firent surnommer Ilderim (la Foudre). A cette époque où l'empire des Seldjoukides n'existait plus, il s'était élevé sur ses débris plusieurs petites principautés indépendantes que Bajazet voulut réunir à ses États; elles formaient une espèce d'heptarchie consistant alors dans les États des princes de Sourakhân, d'Aïdin et de Mentechâ, qui possédaient toutes les côtes de l'Anatolie, et dans ceux des princes de Germian et de Caramanie, dans l'intérieur de l'Asie Mineure. Un autre Bajazid, surnommé Konturum, c'est-à-dire le Boiteux ou le Perclus, régnait sur les bords de la mer Noire; et la famille d'Osman occupait les sandjaks actuels de Khodja, Ili, Khodavendiar et Sultan-Oeghi. La deuxième année de son règne, Ildirim en sou-. mit une partie; et, bien qu'il eût épousé la fille du prince de Germian (l'an de l'hégire 783, de J.-C. 1381), il n'en fit pas moins son beau-père prisonnier, et le dépouilla de ses États. La conquête de la Caramanie fut plus difficile. Timourtasch, général de Bajazet, fut pris après quelques succès, pendant que le sultan était allé châtier Étienne, prince de Moldavie, qui, cédant aux instigations de Koruturum, s'était

emparé de la Valachie et de la Bessarabie. A la nouvelle de la captivité de Timourtasch, Bajazet revint rapidement en Caramanie, la soumit tout entière, s'avança même encore à l'est vers Sivas, Tokak et Kaissariyé, marcha ensuite vers la mer Noire contre Kouturum, s'empara de Salonique et de fenichehr (de l'hégire 796, après J.-C. 1393), assiégea Constantinople, et força l'empereur Manuel à accorder aux Turcs un faubourg, une mosquée, et un juge de leur nation. Avant de s'éloigner, il fit construire sur le canal, au lieu où il est le plus étroit, le château de Guieldche ou Anatoli-Vissar; puis il alla gagner en Hongrie la célèbre bataille de Nicopolis (de l'hégire 799, l'an de J.-C. 1396, le 28 septembre), et revint aussitôt après en Orient, pour ajouter à ses États la Grèce et la Morée. On a cru que l'empereur de Constantinople, effrayé de la rapidité des conquêtes de Bajazet, avait appelé contre lui Timour et ses armées. La prise de Sivas, qui appartenait au sultan Bourhanedin, avait déjà éveillé les craintes du Tatar; mais ce n'est point là encore la véritable cause de cette guerre, qui ne se termina que par la captivité de Bajazet.

panégyriste de Timour, ne laissent aucun doute à cet égard. Hatesi, Mirkhond, Khondémir, sont également muets sur ce point. Bajazet fit de louables efforts pour réformer la justice, et rendre les juges un peu moins corruptibles. Ce fut aussi lui qui introduisit dans le cérémonial de la cour ottomane les habits de gala (khalaat) dont se revêtent les émirs, et qui sont plus connus sous le nom de kaftans. Ce prince portait toujours son turban à l'ancienne mode, était de taille petite et ronde, avait le teint coloré, les yeux bleus, la barbe brune, et un grand nez. Les auteurs orientaux le comparaient à un lion. Il avait bati, pendant ses quatorze ans de règne, un grand nombre de mosquées, entre autres une à Andrinople et une autre à Broussa. Ces deux villes, situées l'une en Europe, l'autre en Asie, étaient alors les résidences ordinaires des princes ottomans. [M. de LA NOURRAIS, dans l'Enc. des g. du m.]

Hammer, Histoire des Ottomans.

BAJAZET II, fils de Mahomet II, succéda à son père en 1481, et mourut l'an de l'hégire 918 (1512 de J.-C.). Il eut d'abord à combattre Dzem ou Zizim, son frère cadet, qui se réfugia à Rome où il périt misérablement. (Voy. ALEXANDRE VI et ZIZIM). Il soumit la Bosnie et la Croatie (1481-1483), et étendit ses conquêtes jusqu'aux embouchures du Danube et du Dniéper. Il tourna ensuite ses armes du côté de l'Anatolie et de la Syrie, tombées alors au pouvoir de Caid-Bey, soudan des Mameluks d'Égypte; mais cette entre

Le prince Ahmed-Dchelaïr, fils du sultan Obéïs, et Kara-loussovf, fils de Kara-Mohammed-Beg, prince de la dynastie Kara-Koyounli, c'est-à-dire de la Téte-Noire, dépouillés de leurs États, s'étaient retirés auprès de Barkok, sultan d'Égypte; mais, comme ils craignaient que celui-ci, qui avait fait périr les ambassadeurs de Timour, ne les livråt entre ses mains pour obtenir son par-prise n'eut aucun succès. Après avoir enlevé et don, ils se sauvèrent auprès de Bajazet qui les perdu plusieurs places, il fut battu deux fois, et accueillit avec bonté, et même donna la sœur de obligé d'accepter la paix. Toujours agité du désir Dchelair en mariage à son fils Mustapha-Thelebi de conquérir, il tomba sur l'Albanie, qu'il pilla (de l'hégire 802, l'an de J.-C. 1399). Sur ces et ravagea entièrement. Il arma ensuite par iner entrefaites, Bajazet s'empara de la ville d'Erfen- et par terre contre les Vénitiens, sous prétexte dskhân; le prince qui y gouvernait s'enfuit chez de secourir Louis Sforce, duc de Milan, et il Timour, qui avait alors aussi dans son camp les s'empara, dans la Morée, des villes de Lépante, princes dépouillés de Saroukhân, d'Aidin, de de Coron, de Modon. Ses progrès rapides effrayéMentechâ et de Caramanie. Timour demanda à rent les Vénitiens, et les forcèrent à demander Bajazet de lui livrer Dchelaïr et Kara-loussouf : la paix. Différentes révoltes dans l'intérieur de celui-ci ayant refusé, et plusieurs ambassades ses États l'occupèrent plus que les guerres ayant été sans succès, les deux conquérants en étrangères, et la dernière lui fit perdre l'emvinrent aux mains dans une plaine près d'An- pire. Les janissaires, gagnés par son fils Sélim, gora, capitale de l'ancienne Galatie (de l'hégire l'obligèrent de lui céder le trône. Ce fils rebelle, 804, après J.-C. 16 juin 1401), dans les lieux pour mieux s'assurer la couronne, fit empoisonmêmes où Pompée défit autrefois Mithridate. ner son père en 1512 par son médecin, qui était Mohammed et Moussa, fils de Bajazet, s'enfui- un juif. La réparation des murs de Constantinorent les premiers, et entraînèrent par leur exem- ple, et des édifices superbes, sont des monuple la désertion des Tatars auxiliaires. Le sul- ments de la magnificence de Bajazet. La lecture tan fut fait prisonnier, et mourut deux ans des livres d'Averroès le détourna des affaires, après dans le camp du vainqueur, à Aschkehr, sans lui inspirer un caractère plus doux et plus d'une maladie inflammatoire. Il est inexact de humain. Dès le commencement de son règne, il dire que Bajazet se soit fait mourir lui-même. fit assassiner, ou, selon quelques auteurs, assasPendant sa captivité, Timour le traita toujours sina lui-même dans un festin le pacha Acomat, avec bonté, et l'histoire de la cage de fer est son général, à la bravoure duquel il était reune pure invention des écrivains modernes. devable de son trône. [Enc. des g. du m.] Le témoignage de Seadeddin et de ses prédé Hammer, Histoire de l'empire ottoman. cesseurs Mola-Edris et Nechri, ainsi que le si- BAJAZET, fils d'Ahmed, Ier et de la sultane lence de l'historien persan Chereffedin de Jezd, I Koisens, mourut étranglé l'an de l'hégire 1044

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BAJAZET, sultan, fils de Soliman Ier et de Roxelane, mort l'an de l'hégire 966 (1559 de J.-C.). Dans la suite d'une guerre suscitée contre son frère aîné Sélim, Bajazet fut vaincu, se retira à la cour du roi de Perse, et y fut étranglé par ordre de Soliman 1er.

Hammer, Histoire de l'empire ottoman. quie, dans l'Univers pittoresque.

La Tur

*BAJOLE (Jean), jésuite français, natif de Condom, mort à Béziers le 31 mai 1650. Il n'est connu que par une Histoire sacrée d'Aquitaine; Cahors, 1644, in-4°; ouvrage qui n'est rien moins qu'historique. Les contes pieux y abondent.

Chaudon et Delandine, Nouveau Dictionnaire historique.

BAJON, médecin naturaliste français, mort vers la fin du dix-huitième siècle. En 1763, il fut envoyé comme chirurgien major à la Guyane, où il resta douze ans. Pendant son séjour à Cayenne, il adressa plusieurs notes d'histoire naturelle à Daubenton, qui le fit nommer correspondant de l'Académie des sciences. Il rapporta de son voyage beaucoup de plantes et d'animaux, et publia ses observations sous le titre : Mémoires pour servir à l'histoire de Cayenne et de la Guyane française, dans lesquels on fait connaître la nature du climat de cette contrée,etc.; Paris, 1777-1778, 2 vol. in-8°, fig.; traduit en allemand; Erfurth, 1780-1784, 2 vol. in-8°. Bajon a en outre publié plusieurs articles dans le Journal de Médecine et dans le Journal de Physique. Buffon a fait usage de son Mémoire sur le tapir. On ignore la date précise de la naissance et de la mort de Bajon.

Feller, Dictionnaire historique, nouvelle édition par M. Weiss.

* BAJTAI (Antoine), jurisconsulte hongrois, né le 14 décembre 1717, mort en 1775. Il étudia à Rome, vint à Paris, visita les principales villes de l'Europe, revint en Hongrie d'où il était originaire, et y enseigna la philosophie expérimentale. En 1749 il adressa aux états assemblés une harangue qui euttant de succès, qu'il fut nommé professeur d'histoire et d'antiquités à l'Académie de Lichtenstein à Vienne. Chargé d'enseigner l'histoire à l'archiduc, depuis empereur Joseph, Bajtai composa à cette occasion une Histoire secrète de la Hongrie, restée manuscrite. Les services de Bajtai lui valurent plusieurs récompenses honorifiques: il fut créé évêque, prévôt du collége des prêtres de Saint-Martin de Presbourg, et baron. Il laissa: Discours solennel adressé aux états de Hongrie, à l'occasion de la pose de la première pierre du château d'Ofen; Ofen, 1749; Breslau, 1756; Specimen rationis in historicis institutionibus susceptæ ; Vienne, 1750, in-4°.

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Allgemeines Hist.-Lexicon.

BAKER (....), voyageur anglais, mort en 1580. Il partit en 1563 pour la côte de la Guinée, où il resta quelque temps. A son retour en Angleterre, il essuya de telles calomnies, qu'il résolut de s'expatrier tout à fait. Baker se mit alors au service d'une compagnie, et se rembarqua ( c'était pendant la guerre entre la France et l'Angleterre). Après une traversée heureuse, il aborda sur les côtes de Guinée, et descendit à terre, dans le dessein d'avoir avec les nègres des relations de commerce. Un orage épouvantable l'empecha de remonter sur son vaisseau et d'aller retrouver ses compagnons. Ceux-ci, ne le voyant plus revenir, résolurent de retourner en Angleterre. Baker fut alors exposé à la faim, et au danger d'être dévoré par les animaux féroces. Ayant réussi à se rembarquer après une nuit horrible, il se retrouva le lendemain en présence des nègres, qui heureusement n'en voulaient qu'aux Portugais, et lui donnèrent même des vivres. Quelque temps après, il fut recueilli sur un vaisseau français, qui le traita en prisonnier de guerre. Baker racheta sa liberté et revint en Angleterre, où il mourut. On a de lui: Relations du voyage sur les côtes de Guinée, en 1563. Préface de l'ouvrage de Baker.

BAKER (David ou Augustin), bénédictin et jurisconsulte anglais, né en 1575 à Abergavenni, près de Montmouth, mort à Londres en 1641. Il étudia à Oxford, et s'appliqua d'abord à l'étude du droit. Au rapport de Wood, Baker, d'abord incrédule jusqu'à l'athéisme, se convertit ensuite à une foi si vive, qu'il alla en Italie et entra dans l'ordre de Saint-Benoit, où il remplaça son prénom de David par celui d'Augustin. Il revint en Angleterre en qualité de missionnaire.

Baker a fait d'immenses recherches, restées inédites, sur l'histoire de son ordre et sur l'histoire ecclésiastique de l'Angleterre. Ces documents ont servi à Reyner et à Cressy, qui n'ont fait que les classer dans l'Apostolat des bénédictins et dans l'Histoire de l'Église d'Angleterre.

Biographia Britannica. nienses.

Wood, Athena Oro

* BAKER ( David Erskine), biographe anglais, mort vers 1770. Il était de la famille de l'auteur du Robinson, Daniel de Foë. La vocation littéraire de Baker l'emporta sur tous les efforts qu'on fit pour qu'il embrassât la carrière industrielle. Retiré à Édimbourg, il y publia en 1763 une pièce de théâtre intitulée: the Muse

of Ossian, qui eut peu de succès. Baker prit part aussi à la Biographie dramatique, 1764.

Rose, New Biographical Dictionary.

*BAKER (Geoffroy), moine et historien anglais, vivait dans la première moitié du quatorzième siècle. On a de lui une Histoire des rois Édouard Ier et Édouard II, traduite en latin du français de Thomas de la More, à la prière de ce dernier.

Tanner, Hist. des Angl. Saxons. — Rose, New Biographical Dictionary.

*BAKER (George), médecin anglais, vivait dans la seconde moitié du seizième siècle. On a de lui: the Natures and properties of quicksilver, 1575, dans Clowes, de Morbo gallico; Book of Destillations, containing several excellent remedies of destilled waters; Londres, 1576, in-4°, et 1599.

Adelung, Suppl. à Jöcher, Allgem. Gelehrten-Lexicon. * BAKER ( Guillaume), imprimeur anglais, né en 1742, mort en 1785. Il était fils d'un maître d'école. On a de lui: Peregrinations of the mind by the Rationalist, in-12, 1770;- Theses græcæ et latinæ select., in-8°; Remarks on the english language; in-8°, 1774. Rose, New Biographical Dictionary. *BAKER (H...), écrivain anglais, vivait dans la première moitié du dix-huitième siècle. On a de lui: Medulla Poetarum romanorum, or the most beautiful and instructive passages of the roman Poetes; Londres, 1737, in-8°.

Adelung, Suppl. å Jöcher, Allgem. Gelehrten-Lexicon. *BAKER (Henri), naturaliste anglais, né à Londres vers le commencement du dix-huitième siècle, mort dans sa ville natale le 25 novembre 1774. Il se livra d'abord à la poésie et à l'éducation des sourds-muets, puis il s'adonna à l'étude de la nature. Ses recherches philosophiques sur la cristallisation lui valurent en 1744 la médaille d'or, prix fondé par Cowpley. Les résultats de ces recherches sont consignés dans son ouvrage intitulé the Microscope made easy; Londres, 1743, in-8°, traduit en français sous le titre de Microscope mis à la portée de tout le monde, par le père Pezenas, 1754, in-8°, et dans Employment for the microscope, Londres, deuxième édition, 1764. Ses poésies ont été publiées en 1725 et 1726. On a encore de lui beaucoup de mémoires dans les Transactions philosophiques, no 457-497. Il légua à la Société royale de Londres 100 liv. sterling, applicables à une chaire d'anatomie ou de chimie. Biographia Britannica.

BAKER (Humphry), mathématicien anglais du seizième siècle. Il vivait à Londres au temps de la reine Élisabeth. On a de lui: the Well Spring of Sciences. C'est un traité d'arithmétique, devenu populaire; Londres, 1562 et 1687, in-12; - Rules and Documents (Règles et Documents), relatifs à l'usage des almanachs, traduit du français, in-4°; Londres,

1587.

Penny Cyclopedia.

*BAKER (Jean), amiral anglais, mort le 10 novembre 1716. Capitaine de vaisseau en 1692, il accompagna sir George Rook, chargé d'escorter la flotte de Smyrne. Sous la reine Anne, Baker se distingua dans l'expédition dirigée contre Cadix. Il prit part à la campagne navale qui fut marquée par la prise de Gibraltar et la victoire remportée sur la flotte française de Malaga. En 1716, il s'acquitta avec succès de la mission de renouveler les traités d'alliance de l'Angleterre avec les États barbaresques, traités dans lesquels il fit comprendre les Minorquins. Baker a son monument dans l'abbaye de Westminster. Rose, New Biographical Dictionary.

* BAKER (John), chancelier anglais, mort en 1558. En 1526, il accompagna l'évêque de SaintAsaph dans son ambassade en Danemark. A son retour, il devint membre de la chambre des communes, et fut nommé successivement speaker attorney général, membre du conseil privé, et chancelier de l'échiquier. Sous Édouard VI, Baker fut un de ceux qui refusèrent de signer le bill qui devait exclure du trône les deux sœurs du roi.

Rose, New Biographical Dictionary.

*BAKER (Richard), poëte anglais, né dans le comté de Kent en 1568, mort le 18 février 1645. Après avoir été créé chevalier en 1603 par Jacques Ier, et nommé en 1620 premier shérif du comté d'Oxford, il fut réduit à la pauvreté, et mourut dans la prison pour dettes,,pour avoir cautionné des parents de sa femme. On a de lui entre autres ouvrages: Cato variegatus, mis en vers, 1636; Theatrum redivivum, en réponse à l'Histriomastix de Prynne, in-8°;

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Cronicle of the Kings of England, 1653. Wood, Athena Oxonienses.

* BAKER (Robert), médecin anglais, vivait dans la seconde moitié du dix-septième siècle. On a de lui Cursus osteologicus, being a compleat doctrine of the bones; Londres, 1699, in-8°.

Carrère, Bibliothèque de la Médecine. - Adelung, Supplément à Jöcher, Allgemeines Gelehrten-Lexicon.

BAKER (Thomas), mathématicien anglais, né vers 1625 à Ilton, dans le Sommersetshire, mort en 1690. Il était vicaire de Bishop's-Nymmet, dans le Dewonshire. On a de lui: the Geometrical Key, or the gate of Equations unlocked; or a New Discovery of the construction of the equations, etc.; Londres, 1684, in-4°.

Biographia Britannica.

BAKER (Thomas), antiquaire anglais, né en 1656, mort en 1740. Il étudia à Cambridge, et y remplit bientôt l'emploi d'aide (fellow), qu'il perdit par suite de son refus de serment à George Ier. Baker se livra dès lors à l'enseignement privé, et s'appliqua avec ardeur à l'étude de l'antiquité. On a de lui : Reflexions upon Learning, wherein is shown the insufficiency thereof in its several particulars, in order

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