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une vie d'Améric Vespuce; Florence, 1745; un Specimen de la littérature florentine au quinzième siècle; Florence, 1747;- une Description de l'obélisque d'Auguste retrouvé au Champ-de-Mars; Rome, 1750;- un Catalogue des manuscrits grecs, latins et italiens de la bibliothèque Laurentine; Florence, 1764-1778;un grand nombre de notices sur des personnages importants dans l'histoire de l'Italie, et plusieurs éditions savantes. Quelques-uns de ses écrits ont trait à l'histoire de la musique : Dissertatio de saltationibus veterum ; De Vita et Scriptis Joan.-Bapt. Donii, patricii Florentini, etc.; Florence, 1755, in-fol.

Forkel, Allgemeine Geschichte der Musik. Meursias, t. V. - Giuguené, Histoire litteraire de l'Italie. * BANDINI (François), chroniqueur italien, natif de Sienne, mort en 1588. Il devint archevêque en 1529. On a de lui: Pii II commentarii sui temporis, a Jo. Gobelino compositi et a Franc. Bandino recogniti; Rome, 1584, in-4°, avec la continuation de Jacques Piccolomini; Francfort, 1614, in-fol.

Mazzuchelli, Scrittori d'Italia.

*BANDINI (Giovanni), sculpteur, né à Castello en Toscane, travaillait dans la seconde moitié du seizième siècle. Parmi ceux de ses ouvrages qui se voient à Florence, le plus estimé est la statue de l'Architecture, placée sur le tombeau de Michel-Ange à Santa-Croce. Il avait un talent tout particulier pour les portraits; il fit cinq fois ceux des grands-ducs Côme 1o et François Ier. E. B-N.

Baldinucci, Notizie dei Professori.- Orlandi, Abecedario Pittorico. Borghini, il Riposo.

BANDINI (Salluste), économiste italien, à Sienne le 10 avril 1677, mort en 1760. Son goût inné pour la science le détourna de la carrière militaire que lui avait choisie sa famille ; il s'appliqua à des études positives sur les causes qui rendaient insalubres les marais de Sienne, et il publia sur cette question un travail de la plus grande utilité, puisqu'il servit de guide à l'empereur François Ier et à son fils le grandduc Léopold dans l'assainissement de la Maremma de Sienne.

Éloges de Sallust. Bandini et Franc. Badi; Sienne, 1784. Catal. Bibl. Bunav., t. I, v. 11, p. 1059.

* BANDINO (Dominique), écrivain italien, né à Arezzo en 1340, mort à Bologne vers 1415. Il devint célèbre comme professeur d'éloquence à Bologne et à Padoue. Il a laissé un immense travail intitulé Fons Memorabilium universi, divisé en cinq parties, théologie, astronomie, traité des éléments, géologie et philosophie. Tiraboschi, Storia della litteratura Italiana.

* BANDITI (Pierre), poëte lyrique italien, mort en 1763. Il était natif de Rimini, et frère du cardinal Banditi, qui vivait encore en 1780. Ses poésies n'ont été imprimées qu'en partie, sous le titre : Saggio di Poesie; Ravenne, 1779, in-8°.

Mazzuchelli, Scrittori d'Italia.

*BANDOLE ( Antoine), jurisconsulte français, vivait dans la première moitié du dix-septième siècle. Il fut avocat au parlement de Provence. On a de lui: les Parallèles de JulesCésar et de Henri IV; Paris, 1609, in-4°, et Paris, 1625, in-4°; avec les Commentaires de César par Vigenère.

Lelong, Bibliothèque historique de la France, éd. Fontette, t. I, no 3,880; 11, 19,921 et 20,058; IV, S. 20,055.

*BANDONINA ou BLANDONIA, religieuse française, vivait vers le milieu du sixième siècle. Elle fut attachée au service de la reine Radegonde, femme de Clotaire Ier, avec laquelle elle embrassa la vie monastique. Elle continua la biographie de cette reine, commencée par Fortunat, évêque de Poitiers, mais interrompue par la mort du prélat.

Fabricius, Bibl. med. et inf. ætatis.

*BANDTKE (George-Samuel ), historien et bibliographe polonais, né à Lublin le 24 novembre 1768, mort le 11 juin 1835. Après avoir fait d'excellentes études à Breslau, il entra dans l'instruction publique, qu'il quitta assez tard pour tenter la carrière des lettres. On a de lui : Historisch-kritische Analecten zur Erläuterung der Geschichte des Ostens von Europa; Berlin, 1802 (Mélanges pour servir à l'histoire de l'Europe orientale); Breslau, 1802; - Dictionnaire polonais-allemand, 2 volumes, 1806;

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* BANDTKE (Jean-Vincent), jurisconsulte et légiste polonais, frère du précédent, né à Lublin en 1783, mort en 1851 à Varsovie. Avant 1830, il était professeur du droit romain et polonais à l'université de Varsovie, et notaire du royaume de Pologne. On a de lui, entre autres: De studio juris Polonici; Vratislaviæ, 1806;-Chronicon Martini, Galli, cum commentariis, etc.; Varsoviæ, 1812. - Jus Culmense; Varsoviæ, 1814. Jus Polonicum; Varsoviæ, 1841. MOROZEVITCH.

BANDURI (dom Anselme), bénédictin de la congrégation de Méléda, né à Raguse en Dalmatie en 1671, mort à Paris le 14 janvier 1743. Il vint en France en 1702, pour s'y perfectionner dans les sciences. Le grand-duc de Toscane, dont on a prétendu qu'il était le fils naturel, pourvut à tous ses besoins. L'Académie des inscriptions le reçut parmi ses membres en 1715, et, neuf ans après, le duc d'Orléans le choisit pour son bibliothécaire. Le savant de la Barre passe pour avoir été de moitié dans la composition des ouvrages de Banduri, dont l'un est intitulé Imperium

Orientale, etc. (l'Empire d'Orient, ou les antiquités de Constantinople); Paris, 1712, 2 vol. in-fol., faisant partie de la Collection Byzantine; et l'autre Numismata imperat. Rom., etc. (Médailles des empereurs romains depuis Trajan jusqu'aux Paléologues, avec une bibliothèque numismatique); Paris, 1718, 2 vol. in-fol. On doit joindre à cet ouvrage le Supplément, publié par Tanini, en 1 vol. in-fol.; Rome, 1791, avec figure. Banduri a placé en tête de ce livre, un des plus complets qui aient été composés sur les médailles de l'empire romain, le catalogue de tous les auteurs qui avaient jusqu'à lui traité de la numismatique. J.-A. Fabricius a fait réimprimer ce travail en le joignant à un Recueil de dissertations de plusieurs savants sur les médailles (en latin); Hambourg, 1719, in-4°. Peu de temps après son arrivée à l'abbaye de SaintGermain des Prés, il avait annoncé par un prospectus qu'il préparait des éditions d'ouvrages grecs; il y a toute apparence qu'il termina celles de Nicéphore et de Théodore de Mopsueste, formant 4 vol. in-fol.

Fréret, dans les Mémoires de l'Académie des Inscriptions, t. XVI, Hist., p. 348.- Bibliothecæ nummariæ, part. V, p. 1. — G. Stolle ad Heumannum, p. 304.

BANE (Claude DE). Voy. CABIAC. *BANEL (Pierre), général français, né à Lectoure (Gers) le 30 juillet 1766, tué à l'attaque du château de Cossaria en Piémont le 13 avril 1796. Soldat au 49° régiment d'infanterie, il quitta le service le 17 juillet 1789, et n'y rentra que le 20 juin 1792, avec le grade d'adjudant major du 2o bataillon du Gers. Nommé général de brigade en 1795, il continua de servir à l'armée des Pyrénées jusqu'au 6 novembre 1795, époque où il passa à l'armée d'Italie, sous les ordres d'Augereau. Le nom de Banel est inscrit sur les tables de bronze du palais de Versailles. A. S....Y.

Archives du ministère de la guerre. conquêtes, t. V.

Victoires et

BANER, BANIER ou BANNER (Jean), célèbre général suédois, né le 23 juin 1595, mort en décembre 1641. Il descendait d'une ancienne famille de la Suède, et reçut une éducation trèsdistinguée. Etant, dans son enfance, tombé d'un quatrième étage, dans le château de Horningsholm, sans s'être fait la moindre blessure, on en conclut qu'il devait être prédestiné à de grandes choses. En 1615 il entra au service, et se distingua, de 1626 à 1629, en Pologne et en Russie, par des faits d'armes éclatants; il fut nommé conseiller du royaume et général en 1630; en cette qualité, il accompagna Gustave-Adolphe en Allemagne, où, lors de l'assaut près de Nuremberg, dans le camp de Wallenstein, il fut grièvement blessé. En 1632, après la mort du roi, Baner obtint le commandement d'un corps d'armée, et devint la terreur des Impériaux. Nommé feld-maréchal et général en chef, pénétra en 1634 dans la Bohême, avec les Brandebourgeois et les Saxons; mais après la

bataille de Nordlingue, où le Brandebourg et la Saxe se détachèrent de la Suède, il se vit forcé de retourner en Thuringe. Cependant, dès 1635, il battit les Saxons près de Dotaitz, avança jusqu'à Naumbourg, et ne contribua pas peu à ranimer le courage des Suédois. Ce fut la bataille de Wittstock qui lui fit le plus d'honneur; elle eut lieu le 24 septembre 1636: il y battit complétement les Saxons, prit Torgau, et s'avança jusqu'à Leipzig; mais alors la fortune lui tourna le dos. Il eut toutefois le bonheur d'échapper à de grands dangers, et de se sauver en Pomeranie. Ce n'est que vers la fin de 1638 qu'il reçut des renforts de la Suède. Aussitôt il fit une nouvelle invasion dans la Saxe, y ravagea tout d'une manière effroyable, battit l'armée saxonne, le 4 avril 1639, près de Chemnitz, pénétra dans la Bohême, et s'y maintint jusqu'en 1640. Puis il dévasta encore une fois la Saxe, et battit Piccolomini près de Huxter. Mais le siége de Ratisbonne, dans l'hiver de 1641, ne réussit point. Baner se retira en Saxe, et mourut la même année à Halberstadt. Quelques-uns attribuent sa mort à un empoisonnement; mais elle s'explique assez par ses nombreuses fatigues et par ses excès dans la boisson. La Suède perdit en lui son général le plus expérimenté, et l'armée impériale son ennemi le plus redoutable.

Baner ne se déterminait, dans ses opérations militaires, que sur la vraisemblance du succès: habile à éviter le danger, il savait se soustraire à un ennemi dont il craignait la superiorité. Il se trouvait toujours à la tête des siens, et il sut maintenir constamment parmi eux une sévère discipline. Mais il fut fier et dur, trop adonné aux plaisirs de la table et de l'amour; et la manière barbare dont il ravagea la Saxe a laissé une tache sur sa mémoire. [ Enc. des g. du m.] Conversations-Lexicon.- Schiller, Guerre de Trente

uns.

BANES (Dominique), théologien espagnol, né à Valladolid en 1527, mort à Médina del Campo le 1er novembre 1604. Il étudia à Salamanque, entra dans l'ordre des Frères Prêcheurs, et enseigna la théologie à Avila, à Alcala de Henarès, à Valladolid et à Salamanque. On a de lui De Generatione et Corruptione, sive in Aristotelis eosdem libros commentaria et quxstiones; Salamanque, 1585, in-fol.; Cologne, 1614, in-4°; Relectio de merito et augmento charitatis; Salamanque, 1590, in-8°; In Aristotelis Dialecticam ; · Institutiones minoris dialecticx, hoc est summulæ ; Cologne, 1618, in-8°; - - Commentaria scholastica in primam partem Summæ S. Thomæ, nec non in secundam, etc.; Salamanque, 15841594; Venise, 1602, 3 voi. in-fol.; Douay, 16141616, 2 volumes in-fol.

Moréri, Dictionnaire historique. il Bazzi, Huom. illustri Domin., p. 304. — Alfonse Fernandez, de Script. Domin. N. Antonio, Bibl. hispana nova, — Lemire, Script. sac.

353

il en

BANFI *BANFI (Antoine), peintre italien contemporain. Il s'est particulièrement appliqué à la peinture historique. Parmi ses tableaux, est qui se font remarquer par l'imagination, même temps que par la facilité et la vigueur du pinceau; ses effets de tête méritent surtout l'éloge des connaisseurs.

Nagler, Neues Allgemeines Künstler-Lexicon.

en

* BANFI (Jérôme), peintre italien, natif de Milan, vivait dans la première moitié du dixhultième siècle. Il peignit des tableaux d'autel et d'histoire, que l'on voit encore dans quelques églises de Milan.

Nagler, Neues Allgemeines Künstler-Lexicon.

'BANFI ( Jules), célèbre luthiste italien, né dans la première moitié du dix-septième siècle, mort vers 1670. Il fut élevé chez son oncle Carlo-Francesco Banfi, qui lui apprit à jouer du luth. Dans une traversée pour aller en Espagne, il fut fait prisonnier par des corsaires de Tunis, avec tous les passagers; devenu esclave, il utilisa son talent sur le luth, dont il joua devant le bey. Le bey en fit son favori, et lui accorda plus de liberté. Banfi se mit à étudier la fortification des places et l'artillerie. Au bout de quelque temps, il obtint la permission de passer en Italie, et de là en Espagne. Le roi d'Espagne ayant entendu parler de ses connaissances militaires, lui offrit le grade de lieutenant général d'artillerie, s'il voulait prendre du service. Banfi accepta, sans cesser de s'occuper de musique et de composition. On a de lui: il Maestro di Ghitarra (dédié à Ferdinand II); Milan, 1653.

Argelati, Biblioth. Mediol., vol. II, p. 1887. - Forkel, Litt. der Musik. — Schilling, Lexicon der Tonkunst.

BANG ( Frédéric-Louis), médecin danois, né dans l'ile de Séeland le 4 janvier 1747, mort à Copenhague le 26 décembre 1820. Il visita la France et l'Allemagne pour se perfectionner dans ses études et devint, en 1782, professeur à l'université de Copenhague. Outre quelques écrits ascétiques, et quelques mémoires insérés dans les Actes de la Société de médecine de Copenhague, on a de lui: Selecta Diarii nosocomii Fridericiani Hafniensis; Copenhague, 1789, 2 vol. in-8°, traduit en allemand par Jugler, 1790,2 vol. in-8° : c'est un recueil d'observations cliniques faites à l'hôpital de Frédéric depuis 1782 jusqu'en 1787; - Praxis medica systematice exposita; Copenhague, 1789, 1 vol. in-8° : plus de vingt mille observations pratiques sont consignées dans cet ouvrage, dont la 2e édition a paru en 1818; il en existe une traduction allemande par Heinze; - Pharmacopa in usum nosocomii Fridericiani Hafniensis; Copenhague, 1788, in-8°.

Nyerup et Kraft, Almindeligt Litteratur-Lexicon. Rualff, Laudatio memoriam Fred. Ludov. Bangii commendans, Hafn., 1822, in-8°.

BANG (Jean), médecin danois, né le 1er août 1737, mort en 1808. Il fut docteur en médecine en 1774, et professeur d'anatomie à Copen

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hague en 1805. On a de lui: Disputatio de hominis proportione; Copenhague, 1762, in-4°; Theses obstetricia, 1764, in-8°; De partu secundo; 1765, in-4°; Tabula synoptica myologiæ, pars I, 1766; pars II, 1767; utilitate saltationis, pars I, 1769, in-4o. nutritione, 1770; Nervorum cervicalium anatome, Copenhague, 1770, in-8°. Nyerup, Almindeligt Litteratur-Lexicon.

De

De

* BANG (Jean-Otton), théologien danois, né le 19 septembre 1712 à Hillerod, mort en 1764. Il fut professeur de l'université de Copenhague. On a de lui: Disputatio Logicam esse limam Judicii; Copenhague, 1735, in-4°; in-4°; - Introductio in Ep. Judæ ; ibid., 1752, De tutissima explicatione Matth. ; ibid., 1738, in-4°.

Busching, Nachrichten von den Wissensch. in Danemark, 2o part., 275.

*BANG (Niel), théologien et historien danois, né le 3 août 1614, mort en 1676. Il devint évêque en 1663. On a de lui: Oratio de Historia, græce; 1638, in-4°.

Nyerup et Kraft, Almindeligt Litteratur-Lexicon.

*BANG (Niel-Frédéric), philologue danois, vivait dans la première moitié du dix-huitième siècle. Il voyagea dans les colonies danoises des Indes occidentales. On a de lui: Doctor Fausts historie, oversat af Tydsk (l'Histoire du docteur Faust, traduite de l'allemand); Copenhague, 1732; - Grammatica over det franske Sprog (Grammaire de la langue française); Copenhague, 1733; Italiensk Grammatik (Grammaire italienne); Copenhague, 1733. Nyerup et Kraft, Almindeligt Litteratur-Lexicon.

-

* BANG (Oluf-Lundt DE), jurisconsulte danois, vivait dans la seconde moitié du dix-huitième siècle. Il remplit diverses fonctions judiciaires, entre autres celle de vice-procureur général. Ses principaux ouvrages sont : Meditationes circa cautelas contractuum jure danico, 1754; Quæstiones juridicæ, 1755.

Nyerup et Kraft, Almindeligt Litteratur-Lexicon. *BANG (Oluf-Lundt), fils du précédent, médecin danois contemporain, natif de Copenhague. Il fut reçu docteur en médecine en 1813. On a de lui: De Remediorum incitantium et roborantium discrimine; Copenhague, 1810; Commentatio de fœtus in partu versione; ibid., 1813. Nyerup et Kraft, Almindeligt Litteratur-Lexicon. Callisen, Medic. Schriftsteller -Lexicon.

BANG OU BANGIUS (Pierre), théologien suédois, né à Helsinborg en 1633, mort en 1696. 11 professa pendant trente-deux ans la théologie à Abo, et fut fait évêque de Wybourg en 1696. On a de lui: Priscorum Sueo-Gothorum Ecclesia, seu Historia ecclesiastica de priscis Sueo-Gothicæ terræ colonis; Abo, 1675, in-4°; un Traité de chronologie sacrée, et plusieurs ouvrages en latin. Quensel (Conrad), Memoria Petri Bangii; Wyburg, 1696, in-4°.

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danois, né en 1600 dans l'île de Fionie, mort à BANG ou BANGIUS (Thomas), philologue

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Copenhague le 27 octobre 1661. Il étudia d'abord à Copenhague, puis dans quelques universités de l'Allemagne. En 1630 il fut nommé professeur d'hébreu à Copenhague, et en 1652 il échangea cette chaire contre celle de théologie. On cite parmi ses ouvrages: Observationum libri duo; Copenhague, 1640, in-8° : ce sont des remarques sur la Grammaire latine de Denys Jersin, à l'usage des écoles de Danemark et de Norwége; - Cœlum Orientis et prisci mundi triade exercitationum literariarum repræsentatum (1); Copenhague, 1657, in-4°; ouvrage reproduit sous ce titre : Exercitationes philologico-philosophicæ, quibus materia de Ortu et Progressu literarum ex intimis et genuinis suis principiis pertractatur; Cracovie, 1691 : l'auteur y recherche l'origine des lettres, des signes astronomiques, caractères cabalistiques, etc., et réfute les opinions de Teseo-Ambrosio, Duret, Gaffarel, etc.; Exercitationes glottologica octo, de Ortu linguarum, de Hieroglyphicis, de Litteris antediluvianis, 1634-1648;-Tropæum protevangelicum, 1649; - Exercitatio acroamatica de curis boni auditoris, 1650;

Hermes et Pan hebraicus; Copenhague, 1651, in-4°; - Exercitatio de Nephilimis contra Boulduchum, 1652, in-4°; Aurora Latinitatis in usum incipientium puerorum ; Copenhague, 1638; Oliva sacræ pacis repurgata; Copenhague, 1854, in-fol. Les deux derniers feuillets contiennent une liste des ouvrages imprimés ou inédits de l'auteur : les premiers sont au nombre de 25, les derniers de 14.

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Albert Bartholin, De Scriptis Danorum, Copenhague, 1666.- Konig, Biblioth. vetus et nova. — Morhof, Polyh. liter., c. I. 10. Crenius, Animadv. Philolog., Part. VIII. - Moller, Cimbria literata. David Clément, Bibliotheque curieuse, t. II, p. 403. Catal. Bibl. Bunav., t. I, vol. II, p. 1059.

*BANG (Charles-George), moraliste danois du seizième siècle. Après avoir étudié la philosophie dans son pays, il voyagea en Allemagne. On a de lui: Méλog έnaivetixòv in honorem Resurrectionis Christi; Wittemberg, 1596; - Oratio de Calumnia; ibid., in-4°; · Epitome Scientiæ moralis ex libris Ethicorum Aristotelis et aliis repetita; ibid., 1599, in-4°;

Compendium Scientix naturalis; ibid.,

in-4°.

-

Bartholin, De Scriptoribus Danorum. - Nyerup, Almindeligt Litteratur-Lexicon.

* BANGERT OU BANGERTUS (Henri), philologue et historien allemand, recteur de l'université de Lubeck, né le 20 mars 1610, mort le 30 juin 1665. On a de lui: Chronica Slavorum Helmoldi et Arnoldi; Lubeck, 1659, in-4°. Il a, pour cette édition, comparé le texte des deux précédentes avec quatre manuscrits; Oratio funebris Henrici Coleri; Lubeck (1644), in-4°. Sax, Onomasticon literarium, t. V. bliotheca mediæ et infimæ ætatis, t. III.

- Fabricius,

Bi

(1) L'avis au lecteur placé en tête du Cœlum Orientis est daté Die Concordiæ, qui auctori natalis.

*BANICHI (Barthélemy), auteur dramatique italien, natif de Rome, vivait dans la seconde moitié du dix-septième siècle. On a de lui il Figlio ribello, ovvero Davide dolente, opéra en prose; Milan, 1667, in-12; — li Tradimenti nel traditore, ovvero la vigilanza sopera l'inganno, opera scenica (en prose); 1671, in-12, et Bologne, 1688, in-12. Mazzuchelli, Scrittori d'Italia,

BANIER. Voy. BANER.

BANIER (Antoine), littérateur français, né à Dalet, village de l'Auvergne, le 2 novembre 1673, mort à Paris le 2 novembre 1741. Il étudia au college de Clermont, et vint fort jeune à Paris, où il eut bientôt dissipé ses ressources. Il prit alors la résolution de ne devoir qu'à lui-même sa subsistance. Il parvint d'abord à se procurer quelques élèves, et fut chargé de l'éducation des fils du président Dumetz. En 1713, il fut admis à l'Académie des inscriptions et belles-lettres comme associé, et en 1728 comme pensionnaire. On a de lui un ouvrage intitulé Explication historique des fables; 1711, en 2 vol. in-12. En 1715 il en donna une édition augmentée d'un troisième volume, et distribuée en vingt-cinq dialogues; troisième édition en 3 vol. in-4°, 1738. Banier rédigea aussi le troisième Voyage de Paul Lucas, et y inséra des traits d'une érudition très-étendue, dont on fit alors honneur au voyageur, qui en était incapable. Il publia, en retouchant le style, les voyages de C. Lebruyn, Paris, 1725, 5 vol. in-4°, et enrichit le texte de notes savantes, qui offrent un parallèle exact de la géographie ancienne et moderne. Il donna en 1725 une quatrième édition fort augmentée des Mélanges d'histoire et de littérature de dom Bonaventure Dargonne, chartreux, connu sous le nom emprunté de Vigneul-Marville. Il donna aussi une édition de l'Histoire poétique du P. Gautruche, 1738, in-12. On a aussi de Banier une Traduction des Métamorphoses d'Ovide, ouvrage magnifique, enrichi des gravures de Bernard Picart, dont la première édition parut en 1732, in-fol., et la dernière en 1807, 2 vol. in-8°. Enfin il travailla, de concert avec l'abbé Le Mascrier, à une édition des Cérémonies et coutumes religieuses de tous les peuples du monde; Paris, 1741, 7 vol. in-fol. Cette édition est beaucoup moins curieuse et moins recherchée que ceile de Hollande, que publia dans les années 1735 et 1737 J.-F. Bernard, et que Banier et Le Mascrier mutilèrent, sous le prétexte que la religion catholique avait été outragée par J.-F. Bernard.

Claude Gros de Roze, Eloge de l'abbé Banier, dans les Mémoires de l'Academie des inscriptions et belles-lettres, tom. XVI, Hist., p. 299.

*BANIÈRES (....), successivement abbé, avocat, géomètre, soldat, poëte, puis comédien, naquit à Toulouse d'une bonne famille, comme on disait alors, vers le commencement du dixhuitième siècle. Pour complaire à ses parents, qui le destinaient à l'état ecclésiastique, il entra, au sortir de ses classes, dans une congrégation ré

gulière, et s'y fit remarquer par d'heureuses dispositions pour la chaire; mais une vocation en apparence plus décidée le poussant vers le harreau, il échangea le petit collet contre la toque d'avocat. Il est difficile de s'expliquer comment un esprit aussi remuant fut entraîné vers les études calmes et réfléchies de la géométrie, pour lesquelles il abandonna celles du droit. On comprend mieux que, malgré des succès marqués, il ait délaissé les mathématiques pour essayer de la vie des camps. Essayer est bien le mot : car Banières, à peine incorporé dans un régiment de dragons, se sentit bientôt une aptitude nouvelle; il était devenu poëte. Le loisir des garnisons lui permit d'essayer, entre camarades, la représentation d'une tragédie de sa façon (la Mort de Jules-César), dont la réussite se trouva confirmée par le suffrage du parterre toulousain, devant lequel elle fut jouée plus tard. A Toulouse comme à la caserne, l'auteur lui-même remplissait le rôle principal. S'il avait suffi d'un simple caprice pour quitter la soutane ou la robe d'avocat, il n'en pouvait être de même lorsqu'il s'agissait de l'uniforme de dragon. Banières le comprit sans doute et se mit en règle avec ses supérieurs. On doit le penser en voyant les gentilshommes de la chambre du roi lui accorder un ordre de début à la Comédie française. En vertu de cet ordre, l'acteur toulousain (c'est ainsi que le désignait l'affiche) fit sa première apparition sur la scène de Paris le jeudi 9 juin 1729. Par une harangue modeste, il sut disposer favorablement le public et reçut, dans la première partie de son rôle (Mithridate) des encouragements flatteurs : « mais, dit le Mercure, il mit dans son jeu et sa déclamation, outre le feu et la vivacité de son pays, tant d'emportements et d'autres choses peu convenables à la majesté de la tragédie, que le spectateur, au lieu d'être attendri, fit plusieurs éclats de rire. » Un tel résultat eût atterré tout autre que Banières; mais lui, sans se déconcerter : « Messieurs, ditil aux rieurs, quelque humiliante que soit une leçon dans une première entreprise, j'ose vous inviter à venir voir samedi si j'en sais profiter. >> Un public nombreux répondit, par curiosité, à ce singulier appel : il n'eut pas lieu de s'en repentir. Cette seconde soirée fut presque complétement satisfaisante, et terminée par une seconde harangue du débutant. L'acteur toulousain devint à la mode il fallait l'avoir vu; il eut bientôt l'honneur de jouer à la cour le rôle de Cinna mais, n'éprouvant que des dégoûts et des tracasseries de la part de ceux dont il aspirait à devenir le camarade, Banières se retira sans attendre un congé qu'il prévoyait. Que devint-il après avoir quitté la Comédie française? Nous ne saurions le dire. Nous aimons à douter de la triste fin qu'on lui donne. On prétend que l'éclat semi-burlesque de ses débuts, et la notice du Mercure, éveillèrent l'attention de ses chefs qu'il avait abandonnés sans permission; que les

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lois militaires lui furent appliquées dans toute leur rigueur; que, malgré l'intervention de la Comédie française et probablement des gentilshommes signataires des ordres de début, le pauvre acteur toulousain fut passé par les armes. On ajoute (et ceci rend encore moins vraisemblable une pareille cruauté) que Banières était possesseur d'un congé en bonne forme, mais qu'il l'avait momentanément égaré. Ceux au nom desquels on le poursuivait ignoraient-ils donc qu'ils avaient autorisé son absence? Les aventures comico-tragiques de Banières ont servi de données à M. Alexandre Dumas pour un roman (Olympe de Clèves; Paris, 1852, 9 vol. in-8°), dont l'acteur toulousain est le héros. On a de ce dernier: Discours préliminaire sur la tragédie de Bélisaire; Paris, 1729, in-8°. Il ne paraît pas que cette tragédie, non plus que la Mort de Jules-César, ait jamais été imprimnée. J. RAVENEL.

Mercure de France, juin 1729, 1er volume. - Lemazurier, Galerie historique du Theatre-Français, t. II.

*BANIM (John), romancier irlandais, né en 1800, mort le 1er août 1842, à WindgapCottage, près Kilkenny. Il a exprimé les souffrances de son pays natal avec l'accent du désespoir, car il mourut lui-même de misère. On pourrait l'appeler le Jérémie de l'Irlande. Ses principaux ouvrages sont : Tales of the O'Hara Family; Londres, première partie, 1825; seconde partie, 1827; — the Battle of the Boyne, et the Croppies, 1828, scènes de la guerre civile d'Irlande en 1798;- the Denounced, 1830, qui retrace les persécutions exercées contre les catholiques après 1688; the Smuggler; Londres, 1831; the Mayor of Windyap, et Father-Connell, portraits peints d'après nature.

A. W.

BANISTER (Jean), violoniste anglais et directeur de la chapelle de Charles II, né dans la paroisse de Saint-Gilles (près Londres) vers 1630, mort le 3 octobre 1676. Son père lui enseigna les premiers principes de la musique; puis il vint en France pour s'y former. A son retour il fut nommé membre de la chapelle royale; mais il perdit cette place pour avoir dit devant le roi que le talent des Anglais sur le violon était inférieur à celui des Français. Il fonda alors une école de musique, à laquelle il donna le titre pompeux d'Académie. On a de lui l'opéra de Circé, représenté au théâtre de Dorset-Garden en 1676, et plusieurs morceaux composés pour le violon. Fetis, Biographie universelle des Musiciens.

* BANISTER (Jean) dit le Jeune, fils du précédent, né à Londres vers 1663, mort en 1725. Il apprit à jouer du violon sous la direction de son père, et devint violoniste au théâtre de Drury-Lane, place qu'il conserva jusqu'en 1720, époque où il fut remplacé par Carbonelli. On a de lui des caprices variés pour le violon, insérés dans la collection intitulée Division violin; et un Recueil de différents morceaux de musi

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