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Les articles précédés d'un astérisque [*] ne se trouvent pas dans la dernière édition de la Biographie Universelle, et sont aussi omis dans le Supplément.

Les articles précédés de deux astérisques [*] concernent les hommes encore vivants.

* BAADEN - DURLACH (Marguerite DE), femme artiste allemande, vivait dans la seconde moitié du dix-huitième siècle. Elle grava des tableaux d'après Rembrandt et Schmidt. On voit au musée de Munich une reproduction de ce genre, datée, à la plume, du 10 février 1760, Oldenbourg.

Nagler, Neues Allgemeines Künstler-Lexicon.

*BAADER (Amélie), femme peintre allemande, née en 1763. Elle copia des tableaux de Rembrandt, Schmidt de Berlin et d'autres. Elle peignit aussi au pastel.

Nagler, Neues Allgemeines Künstler-Lexicon.

BAADER (Clément-Aloïs), conseiller bavarois, frère aîné du suivant, né le 8 avril 1762, mort le 23 mars 1838. Il s'est fait connaître par la publication d'un ouvrage bio-bibliographique, intitulé Gelehrtes Baiern (Bavière savante).

Conversations-Lexicon.

* BAADER ( François-Xavier DE), philosophe mystique allemand, né à Munich en 1765, mort dans cette ville le 23 mai 1841. Dans sa jeunesse, il était atteint de noctambulisme, maladie qui retarda le développement de ses facultés. Il étudia d'abord la médecine à Ingolstadt et à Vienne; puis il se rendit en 1788 à Freiberg, en Saxe, pour apprendre la minéralogie sous le célèbre professeur Werner. En 1798, le gouvernement bavarois le nomma inspecteur général des mines, et, après l'établissement de l'université de Munich, il obtint la chaire de la philosophie spéculative, qu'il garda jusqu'à sa mort. Dans ses livres et dans son enseignement il s'était proposé pour but l'alliance religieuse mystique des sciences naturelles, ou de la philosophie avec la théologie. Jacques Boehme fut le précurseur de ces doctrines. Les principaux ouvrages de

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B

Baader, écrits en allemand, ont pour titre : Éléments de physiologie; Hambourg, in-8°, 1797; Du carré de Pythagore dans la nature; Tubingue, 1799; - Eléments de la physique dynamique; Berlin, 1809: ces opuscules furent réimprimés dans les Philosophische Schriften (Écrits philosophiques), 2 vol. in-8°, Munich, 1831; - Revision des préceptes de l'école de Hegel, concernant le christianisme; Stuttgard, in-8°, 1836; Cours de dogmatique spéculative, 5 cahiers in-8°, Stuttgart et Munster, 1828-1838; le Catholicisme occidental et le catholicisme oriental; Leipzig, 1841, in-8° (ouvrage posthume).

H.

F. Hoffmann, Introduction à la doctrine spéculative de Fr. Baader (en allemand), Aschaffenbourg, 1835.

* BAADER (Jean), peintre bavarois, mort en 1779. Il se rendit en Italie avec le célèbre Knoller, et au retour peignit, pour plusieurs églises de son pays, des tableaux qui lui assignent un rang distingué parmi les peintres religieux.

Nagler, Neues Allgemeines Künstler-Lexicon.

* BAADER (Jean-Michel), peintre allemand, né en 1736. Il étudia à Paris en 1759, et revint en 1788 à Eichstadt sa ville natale, pour y exercer l'emploi de peintre de l'évêque de cette ville. Il peignit des tableaux d'intérieur et représenta aussi des sujets d'histoire, entre autres la Fille de Jephté.

Nagler, Neues Allgemeines Künstler-Lexicon.

BAADER (Joseph), ingénieur bavarois, frère de François-Xavier, né à Munich en 1763, mort dans sa ville natale le 20 novembre 1835. Il étudia d'abord la médecine, mais se livra ensuite exclusivement à la science de l'ingénieur, et perfectionna ses connaissances par de longs voyages en France et en Angleterre. Ses principaux écrits (en allemand) ont pour titres Théorie de

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la pompe foulante et aspirante; Baireuth, | leer, près de Halberstadt. Il eut pour maîtres 1797, in-4°; 2e édit., Hof, 1820; Conseils concernant le perfectionnement des machines hydrauliques employées dans les mines; Baireuth, 1800, in-4°; 2o édit., Hof, 1820; Nouveau système de locomotion; Munich, 1817; Huskisson et les chemins de fer; Munich, 1830. Conversations-Lexicon.

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BAADER (Joseph-François de Paule), decin allemand, né à Ratisbonne le 15 septembre 1733, mort en 1794. Il étudia successivement la théologie, la philosophie et la médecine. En 1759, il fut nommé physicien de la ville d'Amberg, et bientôt après attaché en qualité de médecin à la personne du duc Clément à Munich. En 1777, il obtint le titre de médecin de l'électeur Maximilien-Joseph III. On a de Baader : Dissertatio de Natura corporis humani viventis; Ingolstadt, 1757, in-4o; Ankündigung eines balsamischen Seifen-syrups als eines beinahe specifischen Mittels in Schleim-und Obstructions Krankheiten (Annonce d'un sirop savonneux balsamique, comme remède spécifique dans les maladies d'obstruction, etc.); Augsbourg, 1783, in-8°; trad. en français par l'auteur, Munich, 1784; - Purgirender Mandelsyrup für Kinder (Sirop d'amandes purgatif pour les enfants); Munich, 1789, in-8°; trad. en français par l'auteur, Munich, 1789, in-8°.

Biographie medicale.

*BAADER (Tobie), sculpteur bavarois, vivait dans la seconde moitié du dix-septième siècle. Il exécuta plusieurs œuvres pour les églises et les couvents de son pays. On remarque parmi ses sculptures: un Christ sur la croix avec la Mère de douleur ; · une Vierge avec l'enfant Jésus ; une autre Vierge, destinée à l'église de l'hôpital de Munich, et qui mit le sceau à la réputation de cet artiste.

Nagler, Neues Allgemeines Künstler-Lexicon. *BAAHDIN-MEUEMET-GEBET-AMEH, docteur persan, vivait probablement dans la seconde moitié du dix-septième siècle; il laissa la Somme d'Abbas, abrégé de droit civil et ecclésiastique, entrepris par ordre d'Abbas le Grand, Baahdin ne composa que les cinq premiers livres; le reste fut écrit par son disciple, sur le plan, la division et les arguments du maître.

Moréri, le Grand Dictionnaire historique. -- Richard et Girard, Bibliothèque sacrée.

* BAAK-HATTIGH (Jean), peintre flamand, vivait vers la seconde moitié du dix-septième siècle. Il peignit des paysages dans le genre de Polenburg; ses tableaux se rencontrent peu dans les musées. On voit à Saint-Hiobs-Gasthuis une œuvre de ce peintre datée de 1642, et qui mérite d'être remarquée. On en voit une autre dans la galerie d'un amateur de Rotterdam, M. Jacques Meyer.

Nagler, Neues Allgemeines Künstler-Lexicon.

BAAKE (Ferdinand ), pianiste et compositeur allemand, né le 15 avril 1800 à Hende

de piano et de composition Hummel et Fr. Schneider. Il remplit d'abord les fonctions d'organiste et de directeur du choeur à l'église principale de Halberstadt, et se fixa plus tard à Wolfenbüttel. On a de lui des chansons, rondeaux, sonates et walses, dont le catalogue se trouve dans Fétis.

Fétis, Biographie universelle des Musiciens.

*BAAL, roi de Tyr, mort l'an 592 avant J.-C. Il succéda à Ithobal, et fut détrôné par Nabuchodonosor. Après lui, les Tyriens furent gouvernés pendant quelques années par des juges dépendant des Assyriens.

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BAAN (Jacques DE), peintre hollandais, fils du suivant, né à la Haye en 1673, mort à Vienne en 1700. A dix-huit ans il peignait des portraits qui égalaient ceux de son père. Il suivit ensuite le roi Guillaume III en Angleterre, où il continua de peindre dans le même genre. Le portrait du duc de Glocester fut surtout remarqué. Plus tard Baan alla à Florence, où le grand-duc l'accueillit avec bienveillance, puis à Rome, où il s'appliqua à reproduire les œuvres des maîtres.

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BAAN (Jean DE), peintre hollandais, né à Hariem le 20 février 1633, mort à la Haye en 1702. Il peignit le portrait, et s'acquit dans ce genre une grande réputation. Il eut d'abord pour maître son oncle Piemans, peintre peu renommé, puis Jacob Backer, et s'attacha surtout à imiter Van Dyck, ayant fort peu de goût pour la manière de Rembrandt. En 1660, Baan vint à la Haye, où il fit les portraits du prince de Tarente, du comte de Horn et d'autres personnages considérables. Il se rendit ensuite en Angleterre où l'appelait le roi Charles II, qu'il peignit, ainsi que la reine Catherine de Portugal. L'envie qu'il avait déjà rencontrée sur son chemin, en Hollande, l'attendait aussi en Angleterre. Il revint alors dans son pays natal, où il peignit les de Witt (Corneille et Jean), qui laissèrent une si grande trace dans l'histoire des Pays-Bas. Leurs portraits donnèrent lieu à un de ces incidents qui caractérisent la populace de tous les temps. Après avoir massacré les deux frères de Witt, les meurtriers exigèrent de Baan les tableaux qui représentaient leurs victimes. On fouilla sa maison; mais il avait su mettre son œuvre en sûreté. La populace furieuse courut alors

à la maison de ville de Dordrecht, d'où elle arracha et mit en pièces un autre portrait de Jean de Witt, chef-d'œuvre de Baan. C'était un tableau de grandeur natureile, où l'infortuné grand pensionnaire paraissait assis sur un trophée d'armes, un bras appuyé sur la bouche d'un canon. Au-dessus du héros, voltigeaient des enfants qui le couronnaient de lauriers, et une Renommée publiant ses louanges; à gauche, une femme et des enfants vidaient aux pieds du magistrat hollandais une corne d'abondance; dans le lointain, on apercevait la prise de Chatham et l'incendie de plusieurs navires.

Le courage et le patriotisme du peintre des de Witt furent mis à une autre épreuve. En 1672, il fut invité par le duc de Luxembourg, gouverneur d'Utrecht, à venir peindre Louis XIV, qui se trouvait alors à Utrecht. Baan refusa, après en avoir référé au prince de Waldeck. Louis XIV sut apprécier ce refus; et, loin d'en témoigner du mécontentement, il chargea le comte d'Avaux, son ambassadeur en Hollande, de consulter l'artiste hollandais dans tous les achats à faire pour la France. Plus tard Baan, conseillé en cela par sa ferme, qui n'aimait pas l'étiquette des cours, refusa le titre de premier peintre de Frédéric-Guillaume, électeur de Brandebourg. A la cour de Frise, où il fut appelé ensuite, il peignit les princes et la princesse de Nassau, comme antérieurement il avait reproduit sur la toile un autre prince, le grand-duc de Toscane, qui avait fait placer dans sa galerie et parmi les tableaux des maîtres l'œuvre du peintre néerlandais. Ses succès dans le pays de Frise exposèrent Baan à des dangers sérieux, et c'est encore la main de l'envie qui tenta de le frapper. Un peintre frison conçut contre lui une telle haine, qu'il fit exprès le voyage de la Haye pour tuer l'artiste dont il était jaloux. Après avoir inutilement tenté de le frapper dans la rue à cause d'un chien qui accompagnait toujours Baan, le Frison se présenta chez son confrère, demandant à voir ses tableaux, et chercha, pendant qu'on les lui montrait, à frapper Baan, lorsqu'un ami de celui-ci survint assez à temps pour arrêter le bras de l'assassin, qui prit la fuite.

Dans une autre occasion, Baan n'échappa au poignard de ses ennemis qu'après avoir perdu. un doigt de la main droite. Pour prouver à ses envieux qu'il n'était point privé de la vue, comme its en répandaient le bruit, il fit encore, en 1692, le portrait du prince d'Anspach-Brandebourg. Celui du prince de Nassau-Ziegen, devenu la propriété du roi de Prusse, passe pour le chefd'œuvre de Baan. V. R.

Nagler, Neues Allgemeines Künstler-Lexicon. champs, Fies des Peintres.

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*BAANA, chef de brigands, vivait dans la première moitié du onzième siècle avant J.-C. En compagnie de Rechab son parent, il assassina Isboseth, fils de Saül, et, croyant plaire à David, lui porta la tête de la victime. David châtia les

meurtriers: il leur fit couper les pieds et les mains, et les fit pendre dans cet état près de la piscine d'Hébron.

Rois, liv. II, ch. IV. - ·Josèphe, Antiq., 1. VII, ch. II. -Moreri, le Grand Dictionnaire historique.

BAAR OU BAR (George-Louis DE). Voy. BAR.
BAARDT. Voy. BAART.

BAARLAND ou BARLAND ( Adrien VAN ), savant flamand, né en 1488, mort à Louvain en 1542. Il fit ses études à Gand sous le P. Schot, et enseigna le latin dans le collége de Busleiden de 1518 à 1520. De là, il se rendit en Angleterre avec Antoine, seigneur de Grimbergen, fils du prince de Bergen. Revenu à Louvain, Baarland professa la rhétorique à la place de Jean Paludanus. Il fit des élèves remarquables. Ses opuscules historiques et géographiques (de Urbibus inferioris Germaniæ; de Litteratis urbis Romæ principibus; de Ducibus Venetis; de Comitibus Hollandiæ; de Episcopis Ultrajectinis; Chronologia brevis ac historia ab orbe condito ad annum 1532; Chronicon ducum Brabantiæ) ont été imprimés à Cologne, chez Bernard Gualterus (Walther) en 1603, in-fol.

Val. André, Biblioth. Belgica. Le P. de la Rue, Geletterd Zeeland. Nicéron, Mémoires. Moréri, le Grand Dictionnaire historique.

BAARLAND OU BARLAND (Hubert VAN), médecin flamand, natif de Baarland en Zélande, vivait dans la première moitié du seizième siècle. Il exerça d'abord la médecine à Namur, et passa ensuite une partie de sa vie à Bâle auprès d'Érasme, qui fait de lui le plus grand éloge. On a de Baarland: Epistola medica de aquarum distillatarum facultatibus; Anvers, 1536; in-8°; Velitatio medica cum Arnoldo Nootsio, qua docetur non paucis abuti nos vulgo medicamentis simplicibus, ut capillo Veneris, xylaloe, xylobalsamo, spodio; Anvers, 1532, in-80 : c'est une réfutation d'Arnoud Noots, médecin de Louvain. L'auteur y établit que les médecins ne savent point se servir des simples, du capillaire notamment, et relève plusieurs erreurs d'Avicenne à ce sujet. Baarland a aussi traduit du grec en latin: Sancti Basilii oratio de agendis Deo gratiis et in Julittam martyrem; — De medicamentis paratu facilibus, de Galien; 1533.

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*BAARLAND (Michel VAN), poëte hollandais, vivait dans le dix-septième siècle. Il étudia le droit et devint secrétaire des États. On a de lui: De Uytmuntende Dorimena; Dordrecht, 1652, in-80; Mengeldichten; ibid., 1658, in-8°. Van der Aa, Biogr. Woordenboek van der Nederland. BAARSDORP. Voy. BAERSDORP.

* BAARSDORP (Marin-Corneille), prêtre première moitié du seizième siècle. Il embrassa néerlandais, fils d'un médecin, vivait dans la l'état ecclésiastique, fit un pèlerinage, et, au re

partibus; ibid., 1633, in-4°.

Adelung, Supplément à Jöcher, Allgemeines GelehrtenLexicon.

tour, devint directeur de l'hôpital Puterryken, | in-4°; Disp. gradualis de Mundo, ejusque fondé en 1525. Il laissa tous ses biens à cet hôpital, pour servir à l'entretien d'enfants pauvres qui pouvaient y être admis, instruits et exercés à une profession, à partir de l'âge de neuf ans. Moréri, le Grand Dictionnaire historique.

*BAART ou BAERT (Arnaud), jurisconsulte brabançon, né à Bruxelles en 1554, mort le 29 mai 1629. Il débuta par le barreau, et professa ensuite le droit à Douai. Plus tard, il revint à Bruxelles, où il exerça la magistrature et fit partie du conseil de Malines. La science de Baart était si profonde, qu'il savait, dit-on, par cœur les Pandectes et la plupart des autres lois romaines. Il laissa: Lectiones extraordinariæ Duaci habitæ ; des Remarques sur la Practica criminalis de Jacques de Bello-Visu.

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BAART OU BAARDT (Pierre), médecin et poëte natif de la Frise, vivait au dix-septième siècle. Il composa des poëmes latins et hollandais. On a de lui : Friesch Bœrepractica ( Pratique des laboureurs frisons). Ce poëme a été comparé aux Géorgiques de Virgile, au moins chez les Hollandais; De Friesche Triton (le Triton du pays de Frise), 1630, poëme; Deughdenspoor, ou Nebulo Nebulonum, poëme, 1645, in-8°.

Eloy, Dict. de la Med. - Marchand, Dict. Hist., t. II, p. 94. Adelung, Supplément à l'Allgemeines Gelehrten-Lexicon de Jöcher.

BAASA, roi d'Israël, fils d'Ahias, vivait dans la seconde moitié du dixième siècle avant J.-C. Il usurpa la couronne d'Israël, après avoir tué Nabad, fils de Jéroboam, et exterminé toute la race de ce prince; puis il déclara la guerre à Aza, roi de Juda, et se livra à toutes sortes de déréglements. Jéhu, qui vint, au nom du Seigneur, faire des remontrances à ce roi coupable, fut victime de sa mission: Baasa le fit mourir. Rois, III, 13.

*BAAT (Catherine), femme peintre suédoise. Elle ne se distingua pas moins par son savoir que par son talent pour la peinture. On a d'elle les Tables généalogiques de la noblesse de Suède, rédigées et peintes par Cath. Baat. Elle y releva les erreurs de J. Messenius sur le même sujet.

Chaudon et Delandine; Nouveau Dictionnaire historique.

BAAZ OU BAAZIUS ( Benoît ), littérateur suédois, frère de Jean Baazius, vivait au commencement du dix-septième siècle, et mourut en 1650. Il exerça divers emplois considérables, entre autres celui de gouverneur du château royal, à Stockholm. On a de lui: Oratio de geminis germanis sororibus, sobrietate et castitate; Upsal, 1629, in-4o; — Disp. de Definitione animæ in genere; Riga, 1632, in-4°; Disp. de principiis corporum naturalium | intrinsecus Resp. Erico Bergio; Dorpat, 1633,

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BAAZ (Jean), historien suédois, père du précédent, né en 1581, mort en 1640. Il était évêque de Vexio et a écrit: Inventorium ecclesiæ Sueco. rum; Lincoping, 1642;—Harmonia evangelica. Jöcher, Allgemeines Gelehrten-Lexicon.

*BAB (Jean), théologien arménien, mort vers la fin du neuvième siècle. Il étudia la théologie et l'histoire au monastère de Meirawank en Arménie, et s'acquit un grand renom comme savant. Il laissa manuscrits: Commentaire des quatre Évangiles;— Explication de l'Épitre de saint Paul aux Romains; Chronologie de l'histoire ecclésiastique, depuis la naissance de J.-C. jusqu'au temps de l'auteur : c'est une controverse en faveur du rit arménien. Chaudon et Delandine, Nouveau Dictionnaire historique.

BABA, imposteur turc, vivait dans la première moitié du treizième siècle. Il parut dans la ville d'Amassée en l'an 1240 de J.-C., et fit adopter à ses disciples cette profession de foi : « Il n'y a qu'un seul Dieu, et Baba est son envoyé. » Les mahométans tentèrent de s'emparer de Baba; mais il leur échappa, et leva une armée avec laquelle il soutint contre eux de nombreux engagements. Secondés par les Francs, les musulmans finirent par le mettre en déroute et disperser sa secte. Chaudon et Delandine, Nouveau Dictionnaire historique.

* BABA (Sudai-Abiwerdi ), poëte persan, natif d'Abiverd dans le Khorassan, vivait au quatorzième siècle. Il prit le nom de Sudai à l'occasion de son initiation à une secte qui vivait dans la contemplation de la Divinité. Il fut fort estimé des poëtes et des princes de son temps. Les ravages qu'une tribu tartare exerça dans la ville natale de Baba, lui firent adresser au sultan Shahkokh un poëme qui exprimait les doléances des habitants. Cette requête éloquente eut un entier succès: le sultan prit des mesures pour que ces malheurs ne pussent désormais se renouveler. Baba s'adressa aux autres princes ses contemporains, pour les arracher à la torpeur des sens. On répète encore en Perse et à la cour les bons mots du poëte. Ersch et Gruber, Allgemeine Encyclopædic. mer, Geschichte der schoenen Redekunst Persiens, p. 376.

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* BABA (Gabriel), abbé et théologien italien, natif de Venise, vivait dans la seconde moitié du dix-septième siècle. Il devint secrétaire du cardinal Bichi. Gabriel Baba laissa: Principi e Documenti della vita cristiana, tradotli del latino del card. Giov. Bona; Rome, 1676, 1677, in-12; - Discorso sopra l'esaltazione di papa Alessandro VIII; Rome, 1689; Vita del card. Lor. Brancati; Rome, 1699; la Statua equestre di Luigi XIV, scultura del Bernino, panegirico in rime; Rome, 1678, in-fol.; Bologne, 1679, in-12.

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