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narios dabit et jurabit se nescire consuetudines [ville; et si jurare] noluerit quinque solidos dabit dominis quatuor solidos, majori sex denarios, custodi sex denarios. — Pueri infra quatuor et decem annos, si reperti fuerint similiter, duodecim denarios solvant juxta dispositionem juratorum. — Si quis manus violentas [injecerit in juratu]m absque ictu armorum, centum solidos solvet quatuor libras dominis duobus solidis minus, percusso viginti solidos, majori duodecim denarios et aliis juratis duodecim denarios. Et si eum vulneraverit, ipse et sua erunt in dispositione dominorum. Similiter si juratus burgensem verberaverit, eo modo plectetur. Mulier que mulieri convicia dixerit, duorum vel duarum testimonio convicta, quinque solidos solvet: dominis quatuor solidos, majori sex denarios et cui convicia dixerit sex denarios; et si nummos solvere noluerit, lapides portabit ad processionem, die dominica, in camisia sua. - Et si viro dixerit convicia, testibus convicta, quinque solidos solvet. Et si vir mulieri convicia dixerit, quinque solidos solvet, simili modo dividendos. — Si quis extraneus infra metas ville venerit, pro quocumque forefacto, excepto furto et homicidio, securus suscipietur; et tamdiu ibi manebit, quoadusque ad locum sibi securum statuetur, et de furto et de homicidio licebit eum defendere, si voluerit. Si quis de furto per suspicionem accusatus fuerit, nec testimonio duorum legitimorum virorum se excusaverit, judicio aque se purgabit. Si quis de forefactis predictis emendacionem solvere nequiverit, id quod habet ab eo auferetur et per annum et diem a villa excludetur; et si post annum et diem redire voluerit, consideracione juratorum forefactum emendabit. Si armenta reperientur in vineis absque incursione, duo lecim denarios solvent; et in segetibus similiter pecus, sex denarios: dominis decem denarios de duodecim, custodi duos denarios ; de sex denariis, dominis quinque denarios, custodi unum denarium, et consideracione juratorum dampnum restaurabitur. - Alter alterius vadium accipere non poterit, nisi consensu majoris et juratorum; et si absque eorum consensu illud acceperit, decem solidos dabit : dominis octo solidos, majori duodecim denarios, juratis duodecim. Tabernario in domo sua tantummodo licebit de venali suo vadium accipere, sed extra domum non licebit. Preterea homines nostros et homines militum et hominum nostrorum in villa de communia nullo modo detinebunt. Si quid dispensacione majoris et juratorum et decem discretorum burgensium ad honorem et utilitatem ville statutum fuerit, stabile erit. Si quis vero contradixerit, duodecim denarios persolvet: dominis sex denarios, municioni ville sex denarios, et factum illorum ratum erit. Burgenses in exercitum nostrum ibunt, ita quod in ipsa die vel in crastino ad communiam revertentur, et nos dabimus procurationem majori et juratis pro placito generaliter in anno. singulis vicibus tres solidos. Et major et jurati, quamdiu in officiis suis remanebunt, de redditibus mansure unius et orti singuli liberi erunt et quieti. Hec omnia rata et inconcussa permanere volentes, tam presentis scripti pa

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trocinio quam sigillorum nostrorum attestacione confirmavimus. Hec enim omnia supradicta sacramento interposito tenere et observare promisimus. Ego Galcherus de Castellione et Elisabeth, uxor mea, et Radulfus, miles de Buciaco, et Balduinus, miles de Remis, et Theobaldus, miles de Nunziaco, et Petrus, prepositus Montis Gai, et Johannes, prepositus de Creciaco. Statuimus igitur et [veneratio]ne dominantis potestatis prohibemus ne quis huic nostre confirmationi contraire presumat, salvo in omnibus jure ecclesiastico te apostolice sedis auctoritate. Actum anno Verbi incarnati millesimo ducentesimo tertio.

Pour copie conforme :

L. VIRÉ.

SECTION D'ARCHÉOLOGIE.

RAPPORT SUR UNE COMMUNICATION DE M. AMÉ, correspondant du Cantal, relative aux menhirs de la montagne de Faillitou.

Malgré des hypothèses à perte de vue, on n'est pas encore parvenu à expliquer les alignements de pierres qui ont fait la célébrité de Carnac. C'est un monument qui se rapporte à des usages dont la notion nous fait absolument défaut. Il faut renoncer à l'interpréter d'une manière plausible avec le secours de nos réminiscences. S'il y a espoir de pénétrer jamais le mystère, ce n'est que par l'observation archéologique qu'on y sera conduit. Il importe done de signaler tout ce qui se présente avec un air de ressemblance sur d'autres points de notre territoire.

La communication de M. Amé a pour objet un monument de la commune de Thiézac (Cantal), qui est certainement à rapprocher de celui de Carnac. Ce sont aussi des alignements de pierres. Ils occupent le sommet d'un promontoire élevé de 200 mètres audessus de deux vallons étroits, à l'extrémité de la montagne de Faillitou. Ils sont plantés sur neuf lignes dans la direction du sud au nord, qui est celle du promontoire lui-même. Ils débordent le plateau, qui n'aurait pas été assez large pour contenir toutes les rangées: deux lignes descendent sur le versant oriental. Il y a beaucoup de vides causés par l'enlèvement des pierres. Le nombre de celles qui restent va de trois cents à trois cent cinquante. Elles varient pour la hauteur entre 4 et 2 mètres. Ce sont des trachytes qui n'ont pas leur gisement sur le lieu; elles ont dû être charriées d'une distance de 4 à 5 kilomètres. Leur éloignement respectif dans les alignements est de 7 mètres, tandis que l'intervalle entre chaque ligne est de 5 mètres. Les rangs s'arrêtent avant l'extrémité du promontoire, laissant libre une partie assez spacieuse, sur laquelle on voit une cellule sépulcrale bâtie en pierres brutes et en tumulus.

La cellule est carrée, avec un couloir de dégagement du côté de

l'est. Un bourrelet de terre d'un relief assez sensible atteste que tout cela fut caché autrefois sous un tumulus qu'on a détruit. M. Amé induit de là que le tumulus encore apparent fait la même fonction au-dessus d'une autre cellule, à la recherche de laquelle il ne lui a pas été possible de se livrer. Mais peu importe la conformation intérieure de ce tumulus. Il n'est pas douteux, d'après le monument qui l'avoisine, qu'il ne recèle une sépulture, et le fait intéressant qui ressort de la communication de notre correspondant, c'est que les alignements de la montagne de Faillitou sont subordonnés à des tombeaux. Dès lors, il est impossible de ne pas songer qu'à Carnac aussi les alignements se combinent avec l'immense tumulus de Saint-Michel, reconnu pour un tombeau par les antiquaires bretons qui l'ont fouillé récemment, et l'opinion qui attribue une signification funèbre aux menhirs alignés commence à prendre de la consis

tance.

J. QUICHERAT,

Membre du Comité.

ENVOI DE DIVERS DOCUMENTS ET DE MONUMENTS ÉPIGRAPHIQUES.

Nous avons eu déjà l'occasion de citer l'obituaire, commencé en 1510, que notre collègue, M. Dauvergne, a retrouvé au presbytère de Villeneuve-le-Comte. M. Dauvergne vient de nous en communiquer un extrait. On y voit figurer, en première ligne, l'obit du marguillier Pierre Anoyaulx, marchand laboureur, qui fit abattre et refaire de neuf le vieil clocher, ainsi que le constatait d'ailleurs son épitaphe sur parchemin mentionnée dans un de nos précédents rapports.

L'énumération d'un certain nombre d'objets à l'usage du culte, donnés à l'église par divers paroissiens dans le cours des xvir et xvi° siècles, ne nous a présenté aucun autre détail intéressant que l'indication d'un beau tableau représentant le Triomphe de la religion, offert, en 1714, par un sieur Lacoste, pour la décoration du maître-autel. Ce tableau avait-il en effet quelque mérite, et que peut-il être devenu ?

Nous avons classé à leur ordre quatre inscriptions des trois derniers siècles, dont M. Nozot nous a envoyé les copies et qui ne donnent lieu à aucune observation particulière : ce sont deux titres

de cloches, une épitaphe et une fondation. Dans sa notice sur la commune de Vrigne-aux-Bois, notre correspondant assure que l'église paroissiale, rebâtie en 1864, pouvait dater du vi11o ou du 1x siècle. Une pareille attribution ne nous paraît autorisée ni par la description, ni par le dessin de l'ancien édifice. L'autel principal, refait en 1680, était accompagné de trois statues en pierre, grandes comme nature et non sans valeur, représentant le Christ, saint Pierre et Charlemagne. Il était facile, sans doute, de les conserver; fa-t-on fait ?

M. Nozot nous transmet aussi quelques détails sur l'abbaye de Signy, fondée, en 1134, par saint Bernard. Les bâtiments conventuels étaient très-considérables. L'église, commencée vers 1240 et terminée dans les premières années du xiv° siècle, avait 270 pieds de longueur; un dôme très-élevé la surmoutait. Il ne reste plus que de vastes caves, et deux pans de murs avec leurs fenêtres. Une partie des livres et des manuscrits a été recueillie par la bibliothèque de Charleville.

M. le comte de Mellet a exploré à notre profit l'ancienne abbaye d'Hautvillers. Ce monastère, dont l'origine remonte à la fin du v siècle, donna neuf archevêques à l'église de Reims et vingt-deux abbés à diverses églises conventuelles. L'église d'Ilautvillers est moderne et sans caractère. Elle possède une châsse très-simple, contenant, dit-on, les restes de sainte Hélène, mère de Constantin. Le chœur est garni de quelques belles stalles, sculptées au commencement du xvin siècle. M. de Mellet a relevé, sur les dalles de la nef et du chœur, trente épitaphes très-courtes de religieux, dont quelques-uns ont laissé un souvenir honorable dans les annales de T'ordre de Saint-Benoît. Entre tous brille le nom justement célèbre de Dom Thierry Ruinart.

On peut citer aussi, mais à un autre titre, celui de Dom Pérignon, cellérier de l'abbaye pendant quarante-sept ans, qui apporta de notables perfectionnements à la fabrication des vins de Champagne. Un de nos collègues de la section d'histoire reconnaissait, il y a quelques années, dans la Revue des Sociétés satantes, le mérite des procédés mis en usage par l'habile religieux.

Enfin nous avons reçu de M. Morellet une inscription latine, ravée dans une chapelle de l'église Saint-Martin, à Colmar, qui apprend qu'en 1560 le sénat y fit transférer le font baptismal,

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