Meuse. In-18 jésus, 556 p. et planche. Bar-le-Duc, impr. Mme Laguerre.

299. Histoire générale de l'Église depuis sa création jusqu'à nos jours; par l'abbé J. E. Darras. Tomes I et II. In-8°, 1506 p. Paris, Vivès.

300. Histoire de saint François de Borgia, duc de Candie, 3 général de la Compagnie de Jésus; par J. M. S. Daurignac. Grand in-18, 396 p. Paris, A. Bray.

301. Histoire du département des Deux-Sèvres sous la Constituante, la Législative, la Convention et le Directoire; par Jules Richard, avocat. Première période, du 7 juin 1790 au 19 mars 1800. In-8°, 507 p. Niort, Favre et C. (5 fr.)

302.- Histoire religieuse de la Bigorre ; par G. Bascle de Lagrèze, conseiller à la cour impériale de Pau. In-12, 427 p. Paris, L. Hachette. (4 fr.)

303.

Histoire des négociations commerciales et maritimes du règne de Louis XIV, considérées dans leurs rapports avec la politique générale; par P. de Ségur-Dupeyron. In-8°, 11-529 p. Paris, B. Duprat.

304. - Histoire ecclésiastique et civile de Verdun, avec le Pouillé, la carte du diocèse et le plan de la ville en 1745; par N. Roussel, chanoine de la collégiale de Sainte-Madeleine de la même ville. Edition revue et annotée par une société d'ecclésiastiques et d'hommes de lettres, augmentée du Pouillé, des lieux réunis, en 1823, à l'ancien diocèse. T. I. Grand in-8°, xxiv-448 pag. Bar-le-Duc, ContantLaguerre.

305. Histoire populaire de Villefranche, capitale du Beaujolais, depuis sa fondation, en 1212, jusqu'à nos jours; par M. J. Hippolyte Laplate, secrétaire de la mairie de Villefranche. T. I. In-8°, 473 p. Villefranche, impr. Pinet.

306. — Inventaire-sommaire des archives départementales antérieures à 1790, rédigé par M. Lemaire, archiviste. Seine-et-Marne. Archives civiles. Séries A à E. Tome I. In-4°, 515 p. Paris, impr. et lib. P. Dupont.

307. Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790; rédigé par M. Rossignol, archiviste. Côtes-d'Or. Archives civiles. Série B. Chambre des comptes de Bourgogne. Nos 1 à 3632. T. I. In-4°, 444 p. Paris, P. Dupont.

Collection des inventaires-sommaires des Archives départementales antérieures à 1790.

308. Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1690, rédigé par M. Raymond, archiviste des Basses-Pyrénées. Archives civiles, série B, no 1 à 4537. Tome Ier. In-4°, 12-400 pages. Paris, impr. et libr. Paul Dupont.

Ce volume, l'un des premiers d'une collection d'inventaires qui aura grand intérêt et sur laquelle nous avons déjà plus d'une fois appelé l'attention de nos lecteurs, contient la première partie des archives civiles des Basses-Pyrénées. Deux pages ont suffi à l'analyse de la série A, qui a reçu pour titre dans la classification générale des archives: Actes du pouvoir souverain, Domaine public, Apanages, Famille royale. La série B des archives de Pau, qui comprend les anciennes juridictions, est placée sous la dénomination générale de Parlement de Navarre, et les subdivisions de ce fonds qui sont analysées dans le volume que nous avons sous les yeux sont les suivantes: 1o la Cour Majoure, ou la cour du Vicomte, qui fut le tribunal supérieur du Béarn, et qui était composée du seigneur du Béarn, des évêques de Lescar et d'Oloron et des douze barons du Béarn; elle disparut vers 1490, n'ayant laissé qu'un seul registre; ceux de ses arrêts que ne contient pas ce registre sont disséminés dans des registres de notaires qui sont conservés dans la série E des archives de Pau; 2o le conseil souverain de Béarn, qui fut institué en 1520, et qui recevait les appels des sénéchaussées du Béarn; ses registres ont été détruits par un incendie en 1716; 3o la chambre des comptes de Pau, établie en 1520, dont le ressort comprit d'abord toutes les provinces appartenant au roi de Navarre; 40 la chambre des comptes de Nérac, détachée en 1527 de la chambre des comptes de Pau; 5o les deux chambres des comptes réunies en 1624; 6o la maîtrise des eaux et forêts de Pau, établie en 1738; 7o la monnaie de Pau ; 80 la cour de Licharre, juridiction qui avait pour ressort le pays de Soule, c'est-à-dire une partie de l'arrondissement de Mauléon, et qui a porté au moyen âge le nom de Cort deu noguer de Licharre, parce que les juges rendaient leurs sentences sous un noyer.

Préparé avec le soin et l'intelligence qu'apporte à tous ses travaux d'archiviste M. Raymond, cet inventaire met en lumière les plus curieuses indications que contiennent les pièces sur les coutumes, les costumes, le prix des denrées, les personnages, etc.

309.

Journal et mémoires de Mathieu Marais, avocat au Parlement de Paris, sur la Régence et le règne de

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Louis XV (1715-1737), publiés pour la première fois d'après le manuscrit de la Bibliothèque impériale, avec une introduction et des notes, par M. de Lescure. Tome I. In-8°, 504 p. Paris, F. Didot fils, frères et Cie.

Mathieu Marais naquit en 1665, fut reçu avocat en 1688, trois mois avant la naissance de l'avocat Barbier, et mourut en 1737. Il fut l'ami de Bayle, prépara plusieurs articles pour son Dictionnaire historique, et lui communiqua sur ses contemporains des renseignements qui, par malheur, ne furent pas toujours mis à profit; il est regrettable, pour citer un exemple, que Bayle n'ait point fait usage des notes que Marais lui avait envoyées sur La Bruyère. Une histoire de La Fontaine, une vie de Bayle, des notes sur les conversations qu'il eut avec Boileau, une longue correspondance avec le président Bouhier, quelques lettres adressées à Mme de Mérigniac, quelques articles de journaux, et enfin les Mémoires que publie M. de Lescure, tels sont les titres littéraires de Mathieu Marais. & Depuis quarante ans, écrivait l'abbé d'Olivet au président Bouhier en lui annonçant la mort de leur ami commun, il mourait d'envie d'être de l'Académie. J'ai parlé de lui vingt fois en plein consistoire, nos quarante n'ont jamais voulu y entendre; la plupart ne le connaissaient pas seulement de nom. Et cependant, ajoutait-il, la véríté est qu'il valait mieux que plusieurs de ceux qui servent à remplir notre superbe liste. » L'abbé d'Olivet ne dit rien de trop. M. de Lescure parle de Marais avec une estime plus chaleureuse, et l'on peut voir, dans la longue et minutieuse introduction où il a mis habilement en relief tous les détails qu'il a rassemblés sur sa vie, avec quel sentiment de bienveillance il a étudié et jugé l'auteur qu'il édite. Ne l'a-t-il pas un pen surfait? Plus lettré que Barbier, Marais n'est pas immoral comme lui, soit; mais, pour mieux grandir l'un, M. de Lescure n'a-t-il pas trop abaissé l'autre? Du moins Marais a-t-il cette supériorité sur Barbier, et c'est celle qu'il importe le plus de constater ici, que son Journal nous offre, pour l'histoire de la Régence, une source d'informations beaucoup plus abondante que celui de son confrère.

On sait que les Mémoires de Barbier s'étendent de 1718 à 1763. Ce n'est que de 1715 à 1737, date de sa mort, que Marais a recueilli les nouvelles qui défrayaient les conversations de chaque jour. Ses Mémoires forment trois volumes. M. Taschereau a inséré, dans la Revue rétrospective (2o série, tomes VII à X), des extraits du second et du troisième. Le premier, que l'on avait longtemps cru perdu, et qui est celui que vient de publier M. de Lescure, est entièrement inédit. Il commence avec le règne de Louis XV, au 1er septembre 1715 et s'arrête au 1er novembre 1720. Les notes qui accompagnent le texte du volume que nous annonçons le complètent, rendent les recherches faciles et témoignent de la parfaite connaissance qu'a l'éditeur de tous les détails de l'Histoire du dix-huitième siècle. Dès qu'elle sera terminée, nous reviendrons sur cette publication, dédiée par M. de Lescure à la Société de l'Histoire de France. « Je déclare, dit-il à la fin de l'introduction, dédier ce livre, que je voudrais voir plus digne d'elle, à cette grande Société de l'histoire de France, dont je m'honore de faire partie, et qui compte les années par des services. Je le place respectueusement sous les auspices

de cette illustre et féconde association où je voudrais voir arriver, comme une pacifique invasion, pour y renforcer l'élite intellectuelle de la France, la multitude intelligente elle-même, avide de prendre part à cette dernière croisade des temps modernes, entreprise pour défendre contre l'ignorance et l'oubli le tombeau sacré des ancêtres et la religion du passé. Je la prie d'accepter cet hommage dans la personne de son digne président, un des chefs de cette armée de rénovateurs historiques, de glorificateurs nationaux, qui a pris pour drapeau l'honneur de la patrie et du siècle, et pour arme une lampe allumée. »

310.- La Dynastie mérovingienne (420-752); par Philippe de Montenon. Grand in-18, xxiv-260 p. Paris, librairie Gauguet. 311. L'Art dans ses diverses branches, ou l'architecture, la sculpture, la peinture, la fonte, la ferronnerie, etc., chez tous les peuples et à toutes les époques jusqu'en 1789; par Jules Gailhabaud; d'après les travaux des principaux architectes et artistes, reproduits par les plus habiles graveurs et chromolithographes. 1 partie. Livraisons 1re à 35. In-4o, 36 p. et 70 pl. Paris, 13, rue de Tournon.

(Cet ouvrage se composera d'une suite de volumes ou de séries formées de 36 livraisons. Il sera publié par livraisons, et chacune d'elles renfermera deux épreuves d'un format grand in-4o, tirées sur des planches gravées sur acier, ou une seule épreuve, même format, en impression chromolithographique. - Chaque volume aura sa table des matières qui classifiera les monographies publiées, et celles-ci seront reprises et refondues dans la table des années suivantes. historiques et archéologiques, parfois ornées de gravures sur bois, accompagneront la dernière livraison de chaque volume ou série.)

- Des notices

312. - L'Auvergne depuis l'ère gallique jusqu'au xvII° siècle; par M. André Imberdis, président-doyen de chambre à la cour impériale d'Alger. In-8°, 528 pag. Paris, impr. impériale; libr. L. Hachette et Co.

313. Le Génie de la révolution; par Ch. L. Chassin. T. 1. Les Electeurs de 1789, d'après les brochures, les cahiers et les procès-verbaux manuscrits. In-8°, xxiv-496 p. Paris, Pagnerre. (3 fr. 50 c.)

314. Les Monuments de l'histoire de France, catalogue grades productions de la sculpture, de la peinture et de la vure relatives à l'histoire de France et des Français; par

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SOCIÉTÉ DE L'HISTOIRE DE FRANCE.

M. Hennin. T. 10. 1589-1610. In-8°, 449 p. Paris, Delion.

315. L'Église Saint-Jean de Dijon; par M. l'abbé Bougaud, chanoine honoraire du diocèse de Dijon. In-8°, 84 p. Dijon. imp. Rabutot.

316. Les Quinze-Vingts, notes et documents recueillis par feu l'abbé J. H. R. Prompsault, chapelain de cette maison de 1829 à 1855, coordonnés, rédigés et édités par son frère M. l'abbé J. L. Prompsault. In-8°. 158 p. Paris, Sarlit, Dumoulin. (5 fr.)

317. Lettre à M. Valentin Smith, président du comité d'histoire et d'archéologie de l'Académie de Lyon, sur une inscription bilingue trouvée à Genay (Ain); par M. C. Guigue, ancien élève de l'Ecole des chartes. In-8°, 14 pag. et pl. Lyon, impr. Vingtrinier.

318. Parlement (le) à Pontoise en 1720, journal rédigé par un cordelier du couvent de cette ville, et publié, pour la première fois, par Arthur Demarsy. In-8°, 23 p. Paris, Dumoulin.

319. Portraits des membres du parlement de Paris et des maîtres des requêtes vers le milieu du xvII siècle, auxquels on a joint un armorial et des notes biographiques, publiés et annotés par A. Duleau. In-8°, 94 p. Paris, Dumoulin.

320. Quelques pages des Commentaires de César, par A Sarrette, chef de bataillon au 92o. Avec cartes et plans. In-8°, 272 p. Paris, libr. Corréard.

321.. Recherches historiques sur le canton de Ribécourt, arrondissement de Compiègne (Oise); par M. Léon Mazière. In-8°. Noyon, Andrieux-Duru.