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P.

nil medio evo) que la légende du Virgile magicien est non pas napolitaine d'origine populaire, mais purement littéraire). - 179. BRAGA, O cancioneiro portuguez da Vaticano e suas relações com outros Cancioneiros dos séculos XIII e XIV (suite et fin de cette intéressante étude critique). P. 191. STIMMING, Die Syntax des Commines (bon travail). P. 222. PAZ Y MELIA, libro de cetreria de Evangelista y una Profecia del mismo conpologo, variantes, notas y glosario (textes jusqu'à ce jour inédits). P. 247. SCHELER, Li piere Theophilus' (texte en grande partie inédit, conservé dans un ms. de Turin sous le titre, plus exact, de Une proiere Nostre Dame, et dans un ms. de Bruxelles) - P. 259. AURACHER, Der sogenannte poitevinische Pseudo-Turpin, nach den Handschriften mitgetheilt (reproduction de l'un des ms. de la version saintongeaise de la chronique de Turpin, avec les variantes de l'autre ms). P. 337. MÉLANGES. I. Zur Litteraturgeschichte 1 MALL, Noch einmal Marie de Compiegne und das « Evangile aux femmes» (établit que l'Evangile aux femmes est une satire anonyme souvent remaniée et interpolée en dernier lieu par Jehan Durpain; et que l'auteur n'a rien à voir avec Marie de Compiègne). — 2. P. 357. WEBER, Zu den legenden der Vie des Peres « (Note additionnelle au mémoire publié par l'auteur sous le titre de Vie des anciens Pères dans ses Handschriftlichen Studien aus dem gebiete romanischer Litteratur des Mittelalters. ») - 3. P. 365. KÖHLER, Ueber die von F. Zambrini herausgegebenen Dodici conti morali d'Anoninso Senese (dérivent de contes français). II. Zur Handschriftenkunde. - P. 375. Monaci, Il libro Reale (table dressée par Colecci, retrouvée et publiée par E. Monaci d'une chansonnier aujourd'hui perdu). III. Handschriftliches. P. 381. PIO RAYNA, Intorno a due canzonigemelle di materia cavalleresca (étudie deux chansons, l'une de Pucci, l'autre qu'il attribue à Pucci, et qui sont imitées du Chevalier à l'espée).2. P. 387. STERSGEL, Studius über die provenzalischen Liederhss. 1. Etude sur le chansonnier de Copenhague (texte publié, longue note corrigeant diverses erreurs commises par Bartsch dans son Grundriss) IV. Textkritisches. 1. P. 397. FOERSTER Zur altfranzosischen Uebersetzung der Isidorschen Synonyma (corrections à un texte publié par M. Bonnardot). 2. P. 402. MUSSAFIA, Zum afr. Gottfried von Monmouth (critique très-approfondie et sévère du Brut de Munich, publié par MM. Hoffmann et Vollmöller.) - V. Etymologisches. 1. P. 414. Hermann RÖNSCH Romanische Etymologien (peu intéressant). 2. P. 421. N. CAïx. Voci nate della fusione di due tensi (étude curieuse d'étymologies populaires formées par voie de composition). - 3. SUCHIER Franzosische etymologien (Chaeles, cheles de quid velles; dîner de discinare, de discus; espieu, espier, espiel, espieil, espiet, espié; fleur, de fleur-flatorem; gale, c. a. d. bombance, du moyen néerlandais wale; gier, gières, ore, anuit, rapportés à de ha re, ha re, na nocte; herlot, de heraut; orprès de oripelargus, seri de serenus; tref, du vieil anglais träf ;) -Recensionen und anzeigen. Guastalla. Canti popolari del circandario si Modica (Liebrecht très-favorable). Carolina Michaelis, Studien für romanischer Wortschopfung (Vollmöller: très-élogieux). DEMATTIO, Morfologia italiana (Buchkoltz: simple résumé de Diez) SRARBI, El refranero general español (A Morel-Fatio graves critiques). Theophilo BRAGA, Antologia portugueza (Will. Storck: article favorable; importantes observations). KÖLBING, La chanson de Roland (Suchier: quelques observations. Cp. Revue Critique, 1877, no 38, art. 182). A. de MONTAIGLON et James de ROTHSCHILD, Recueil de poésies françoises des xv et xvi° siècles, Band x et x1. (Ulbrich). — Fritz NEUMANN, Die germanischen elemente in der provinzalischen und franzosichen Sprache (Otto Behagel).

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REVUE CRITIQUE

D'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE

RECUEIL HEBDOMADAIRE PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION

DE MM. M. BRÉAL, G. MONOD, G. PARIS

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ERNEST LEROUX, ÉDITEUR

LIBRAIRE DE LA SOCIÉTÉ ASIATIQUE

DE L'ÉCOLE DES LANGUES ORIENTALES VIVANTES, ETC.
28, RUE BONAPARTE, 28

Adresser toutes les communications à M. A. CHUQUET (Au bureau de la Revue: 28, rue Bonaparte, 28).

ANNONCES

ERNEST LEROUX, ÉDITEUR

OUVRAGES DE M. O. DELEPIERRE

Histoire littéraire des fous. In-8, perc.

. 6 fr. 25

Macaronéana andra, overum. Nouveaux mélanges de littérature macaronique. In-8, rel. anglaise.

13 fr. 25

Analyse des travaux de la Société des Philobiblon de Londres. In-8, rel. anglaise. 13 fr. 25 Supercheries littéraires pastiches, suppositions d'auteur dans les lettres et dans les arts. Un beau vol. in-8. . . 17 fr. 50 Essai historique et bibliographique sur les rébus. In-8, cart. fig. 4 fr. 50 Tableau de la littérature du centon, chez les anciens et chez les modernes. 2 beaux vol. in-8, cart. Prix. . . 26 fr. 25

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L'Enfer, essai philosophique et hrstorique sur les légendes de la vie future. In-8, cart. 7 fr. o

The Academy, no 310, 13 avril 1878: RICHTHOFEN, China, Ergebnisse eigener Reisen u. darauf gegründeter Studien. I Band. Berlin, Reimer. 1877. (Yule: très-bon). - BEESLY, Catiline, Clodius a. Tiberius. London, Chapman a. Hall. (Capes: bon recueil de conférences; Catilina est représenté comme le leader du parti populaire, poussé aux résolutions extrêmes par l'oligarchie et à jamais flétri par les discours de Cicéron qui n'était que le souple instrument des nobles; Clodius est un politique sérieux, et non un fameux débauché, mais il voulut se venger de Cicéron et de ceux qui l'avaient raillé; Tibère, comme l'ont, au reste, prétendu Stahr et Freytag, a été diffamé par l'aristocratie romaine, dont Tacite épouse les rancunes et les haines, etc.) — R. SMITH, Answer to the form of libel now before the free church presbitery of Aberdeen. Edinburgh, Douglas. 1878. (Cheyne défense modérée et acceptable). Modern hungarian poetry. (Butler.)- RANKE, Friedrich der Grosse, Friedrich Wilhelm der Vierte, zwei Biographien. Leipzig, Duncker u. Humblot. 1878. (Strachey: 2° article; en ce qui concerne l'empereur Guillaume, Ranke insiste sur son éducation, sur le mouvement de 1848, sur la politique de neutralité en 1854; Ranke voit dans cette neutralité la cause des victoires de la Prusse.) Zanichelli, à Bologne, un livre intitulé : Francesco Albergati, commeNotes and news. (Masi va publier chez diografo del secolo xvIII, suoi amici ed i suoi tempi.) — The archæological explorations of the Tiber bed (Barnabei).

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The Athenæum, 13 avril 1878, n° 2633: The life and remains of John Martin. — EYRE, Sketches of Russian life and customs, made during a visit in 1876-7. London, Remington. (Grand enthousiasme pour Moscou, tableaux intéressants.)- STEVENS, the Bibles in the Caxton Exhibition or a bibliographical description of nearly one thousand representative Bibles in various languages, chronologically arranged from the first Bible printed by Gutenberg in 1450-1456 to the last Bible printed at the Oxford University Press, the 30th June 1877. With an introduc tion of the history of printing. London, Stevens. GILLMORE, the grea thirst land, a ride through Natal, Orange Free State, Transvaal a. Kalahari Desert. London, Cassell, Petter a. Galpin. (Fort détaillé et instruc tif.) ROSSETTI, lives of famous poets. London, Moxon. (Bon: biographies des écrivains anglais depuis Chaucer jusqu'à Langfellow). MOFFAT, the economy of consumption, an omitted chapter in politica economy. London, Kegan Paul; HAMILTON, Money a. value. London, Macmillan. Our Library Table. (ANUNDORAM BOROOAH, Practical en glish-sanskrit Dictionary, vol. I. London, Trübner.)- Literary Gossip (annonce: LONGFELLOW, Keramos and other poems; VAN LAUN, a History of literary Exiles in England; mort du comte Bandissen (sic, lisez BAU DISSIN), traducteur de Molière, ami de Tieck et de Schlegel, qu'il aida traduire Shakspeare; édition du Comus de Milton par MM. RANKING publication à S.-Pétersbourg de l'Istoricheskaya Bibliotéka; etc.).

-

Literarische Centralblatt, n° 15, 13 avril 1878: RIGGENBACH U. ORELLI des Flavius Josephus Schrift gegen Apion, aus dem Nachlass v. MüL LER. Basel, Bahnmaier, 1877. (Edition d'un texte précieux pour l'his toire des commencements du christianisme; le commentaire est très-dé veloppé, parfois diffus livre nécessaire.) - KRONES, Handbuch de Geschichte Esterreichs. 3 B. 15-21 Lief. Berlin, Grieben, 1878. (Bon quelques erreurs.) - HERQUET, Juan Fernandez de Heredia, Grossmeis ter des Johanniterordens. (1377-1396.) Mühlhausen i. Th. Foerster 1878. (Ouvrage excellent sur un grand-maître des chevaliers de l'ordr de S.-Jean qui fut aussi un homme d'Etat, prit part à tous les évén

D'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE

N° 17

27 Avril

1878

Sommaire : 84. SOURY, Jésus et les Évangiles. 85. VIAN, Histoire de Montesquieu, sa vie et ses œuvres. 86. AICHNER, Manuel de droit ecclésiastique.

Académie des Inscriptions.

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Jésus et les Évangiles, par Jules SOURY. I vol. in-18 de 190 p. Paris, 1878, Charpentier. Prix : 3 fr. 5o.

Le

corps de ce très-mince volume se compose de six études dont l'occasion ou, si l'on veut, le point de départ, est le travail récemment pué par M. Renan sur les Evangiles, qui forme le tome Ve de son histoire des Origines du Christianisme. M. Soury passe en revue les principaux points d'histoire littéraire traités par M. Renan. Sur la question spéciale de l'origine des trois premiers évangiles, il adopte, tout en a corrigeant, l'opinion de ce savant. Pour M. S., comme pour les critiques autorisés qui ont récemment étudié la valeur respective de ces documents, les seuls qui nous renseignent sur la personne du réformateur galiléen, l'Evangile selon Marc est celui qui mérite le plus de confiance. Cet écrit, toutefois, ne nous est pas parvenu sous sa forme originale. Tel qu'il est, il nous permet de construire, non pas une vie de Jésus, mais les principaux traits de son caractère et de son action, ou, sous une autre forme, il reproduit avec sincérité le tableau que la première génération chrétienne se faisait du prophète de Nazareth. « M. Renan, dit M. S., a eu le tort, selon nous, de présenter cet évangile comme l'œuvre mmédiate du compagnon de Pierre. La vivacité des souvenirs, la vérité des détails, la justesse du trait, qui assurent à ce livre une place tout à fait à part dans la littérature évangélique, s'expliquent naturellement par le caractère des documents, du Proto-Marc en particulier, sur lequel a travaillé l'auteur... » Nous nous associons à ce jugement. L'école de Tubingue, qui nous a livré la clef de l'histoire apostolique, en découFrant la gravité et la vraie nature du conflit entre judéo-chrétiens et pacano-chrétiens, entre les douze apôtres et saint Paul, qui déchira l'élise naissante, avait fait fausse route sur la question dite synoptique ou des trois premiers évangiles. Elle avait rayé le quatrième, l'évangile selon int Jean, de la liste des documents historiques relatifs à la personne de Jesus, et elle avait bien fait; mais elle avait cru voir dans Marc un rétamé, un abrégé du premier et du troisième évangile, de Matthieu et de Luc; elle avait inventé le Marcus epitomator. Cette erreur n'a pas peu

Nouvelle série, V.

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contribué à jeter l'incertitude sur le véritable caractère de la révolution religieuse attachée au nom de Jésus, caractère que Marc est seul à exprimer avec exactitude et que Matthieu et Luc ont déjà singulièrement altéré, bien que le premier nous ait transmis une incomparable collection d'effata de Jésus, courtes sentences ou allocutions plus développées. C'est là, après un soigneux examen, après épuration, la seconde des sources pour la connaissance du personnage extraordinaire qui a donné son nom à notre société.

M. S. n'a pas résisté au désir de nous donner, lui aussi, un portrait de Jésus, d'indiquer, tout au moins, les principales phases de l'action du réformateur de Nazareth. Il est d'abord frappé du relief avec lequel Marc fait ressortir en Jésus le faiseur de miracles, le thaumaturge; il se plaît à l'accuser davantage encore. Les anciens exégètes avaient déjà été frappés de ce fait : « Jésus, disaient-ils en leur jargon théologique, apparaît dans ce livre comme le lion de la tribu de Juda ». Nous estimons toutefois que M. S. a forcé la note.

M. S. expose très-bien que Jésus ne s'est pas tout d'abord donné comme Messie, mais simplement comme prophète, continuateur de la prédication de Jean-Baptiste. Il se déclara Messie pour la première fois dans un entretien avec ses disciples sur la route de Césarée de Philippe (Marc, viu, 27-30). M. S. rappelle, quoique avec une exagération visible, que Jésus était fermement attaché à sa religion et la pratiquait avec une grande exactitude. Il fait ressortir la violence de ses imprécations contre les pharisiens et contre ceux qui restaient sourds à son appel. Ce qui le frappe surtout, ce sont les événements des derniers jours, de la crise finale qui eut pour théâtre Jérusalem. Il y relève particulièrement la scène fameuse où Jésus chasse les mar chands du temple. En joignant à ces traits quelques détails secondaires, M. S. y puise les éléments d'une appréciation qui se fait jour ça et là dans le livre, qu'une introduction spéciale est destinée à mettre en lumière et qu'une préface tapageuse fait enfin ressortir avec un singulier acharnement. Voici cette appréciation dans les termes mêmes qui ouvrent le livre : <«< Après le dieu et l'homme, le malade. » Et un peu plus loin : « Jésus paraît ici pour la première fois comme un malade dont on a essayé de suivre le développement du mal. »>

La thèse de M. S. « repose sur trois ordres de faits attestés par le plus anciens et les plus vénérables témoignages de la vie de Jésus. » Le premier, c'est que Jésus, dominé par l'idée fixe qu'il était envoyé pou annoncer le Messie, quitte sa famille et sa ville natale et, suivi par quel ques pêcheurs, parcourt les bourgs de Galilée en annonçant l'avènemen prochain du royaume de Dieu. Second ordre de faits: Jésus en vien peu à peu à croire que lui-même est le Messie. M. S. voit dans cett remarquable transformation, que nous admettons ainsi que lui, la mar que de « l'évanouissement progressif de la conscience de la personna lité, » et un second pas dans la voie de la démence. Mais voici le mo

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