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L'auteur est connu par ses dissertations sur Robert le Fort et l'abbé Hugues de Tours; il publie aujourd'hui la 1e partie d'une histoire des Capétiens; quelques inexactitudes; trop de confiance accordée à des documents suspects; au demeurant, fort bon travail qu'il faudra toujours consulter). ZEZSCHWITZ, der Kaisertraum des Mittelalters in seinen religiösen Motiven. Leipzig, Hinrichs. (Patriotisme chaud.) - WOHL WILL, ist Galilei gefoltert worden? Leipzig, Duncker u. Humblot. M. 4. (L'au teur, six ans avant Gebler, prouvait la fausseté des documents des 25 et 26 février 1616, en même temps que Gherardi. Il démontre aujourd'hui avec sa sagacité ordinaire que le Vatican a falsifié les actes, et que si Galilée ne fut pas torturé, ce qu'on ne peut encore décider, il fut conduit au lieu de torture et de nouveau interrogé « sous l'impression de la territio »). Voigt, über die leges regiæ, Leipzig, Hirzel. (t méthodique et consciencieux.) - LUDERS, wider H. Reuleaux." Kiel, Homann. (H. R. On sait que M. R. a publié, après l'exposition de Philadelphie, un rapport très-défavorable à l'industrie allemande; M. L. combat le rapport de M. R. dans ce « pamphlet » injuste et violent.) - TURRETTINI ET METCHNIKOFF, l'extrême Orient. Recueil de linguistique, d'ethnographie et d'histoire. re livraison. Juin 1877. Genf, Menz. (G. v. d. G. Bonne publication, quoique sujette aux critiques.)

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HOLZWEISSIG, Wahrheit und Irrthum der localistischen Casustheorie. Leipzig, Teubner, 1877. M. 1. 80. (Bg. Trop étendu et trop hypothétique.) HERWERDEN, Plutarchea et Luciania cum nova Marciani codicis collatione. Trajecti ad Rhenum, Beijers. (B. Bonnes corrections, quoique déjà proposées pour la plupart par les savants allemands.) MANARAKI, Neugriechischer Parnass oder Sammlung der ausgezeichneteren Werke der neueren Dichter Griechenlands. Original und Uebersetzung. Heft I. Athen, Antoniades. (W. W. Bonne traduction d'un Grec, qui sait parfaitement l'allemand.) - SCHULTZE, die Katakomben von San Gennaro dei Poveri in Neapel. Iena, Costenoble. (Bu. Bon, malgré quelques fautes. Cp. Revue critique, 1877, no 48.) — HEYDEMANN, Zeus im Gigantenkampf. Halle, Niemeyer. (N. 'Intéressant; concerne la peinture des vases.)

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Deutsche Rundschau. Janvier 1878: OTTO ROQUETTE: Im Hause der Väter, Novelle. F. KAPP. Der Deutsch-amerikanische Buchhandel. (Etude intéressante sur la librairie allemande et le rôle important qu'elle a joué dans l'histoire de l'émigration allemande en Amérique). — J. VON HARTMANN, Militärische Nothwendigheit und Humanität. (L'auteur est un général de cavalerie; les guerres sont inévitables, mais elles sont désormais plus rapides; il faut laisser ses droits à l'«< humanité », mais ne pas oublier qu'il ne règne à la guerre d'autre loi que celle de la « nécessité militaire ».) RUDOLPH SOHM, Die Stellung der Frau im deutschen Recht. (Fort bon: étude fondée sur les documents; la femme allemande est au moyen-âge maîtresse dans le domaine des mœurs, et sujette dans le domaine du droit; elle n'est maîtresse que par la libre volonté de l'homme.) - PAUL GÜSSFELDT, Die Loango-Küste. (M. Güssfeldt était à la tête de l'expédition du Loango, organisée par l'Afrikanische Gesellschaft (1873-75). Récit instructif et émouvant.) - H. von BRANDT, Berlin im October und November 1848. (Extrait des mémoires inédits du général d'infanterie H. von Brandt; l'article renferme de nombreux et intéressants détails sur le ministère de Pfuel; l'auteur représente Pfuel comme un homme sans énergie, indolent et dormant aux séances de la chambre; récit animé de la chute de Pfuel et de l'avènement du ministère Brandenburg; Brandt est mêlé à toutes les scènes qu'il raconte.) Berliner Chronik - Literarische Rundschau. (Zeller's Vorträge und Abhandlungen, Heinrich Kruse's Mädchen von Byzanz.)

REVUE CRITIQUE

D'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE

RECUEIL HEBDOMADAIRE PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION

DE MM. C. DE LA BERGE, M. BRÉAL, G. MONOD, G. PARIS

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ERNEST LEROUX, ÉDITEUR

LIBRAIRE DE LA SOCIÉTÉ ASIATIQUE

DE L'ÉCOLE DES LANGUES ORIENTALES VIVANTES, ETC.
28, RUE BONAPARTE, 28

Adresser toutes les communications à M. A. CHUQUET (Au bureau de la Revue : 28, rue Bonaparte, 28).

ANNONCES

ERNEST LEROUX, ÉDITEUR

Recherches archéo

logiques sur les

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Ce volume fait partie de la Bibliothèque orientale elzévirienne.

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The Athenæum. N° 2623, 2 février 1878: Major F. MAC NAIR, Perak and the Malays: « Sarong » and « kris ». (Fort bon ouvrage). FRED BARRY, Masters in English Theology: being the King's College Lectures for 1877, London, Murray; The Classic Preachers of the English Church lectures delivered at St. James's Church in 1877, with an Introduction by J.-E. KEMPE. (Ne font que désappointer le lecteur.) -F. JACOX, Shakspeare. Diversions. Second Series. From Dogberry fo Hamlet. Daldy, Isbister and Co. (Donne prise à maintes critiques.) DE VILLIERS, The Signature of Gutenberg. Kerby and Endean. (Bonne étude sur Gutenberg et sur un document sorti de ses presses.) L'EsTRANGE, History of English Humour, with an Introduction upon Ancient Humour, 2 vols. Hurst and Blackett. (Mauvais livre, jugements malheureux sur les plus grands humoristes anglais.)- Novels of the Week. Notice nécrol. sur Doran. The English Dialect Society. (Publiera cette année « a Glossary of Cumberland Words and Phrases, by Mr William Dickinson; a Leicestershire Glossary, by Evans; English Plant Names; etc.) EUGÈNE VIOLLET-LE-DUC, Mont-Blanc. Transl. by Bucknall. Sampson Low and Co. (Bon et original.) The Excavations at Olympia. (J. Schubring: résumé des fouilles; 200 inscriptions, 587 objets en marbre, etc, en 2 ans.) The Excavations at Mycence. (Découvertes répétées).

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Literarisches Centralblatt, n° 4, 26 janvier 1878: SADOWSKI, Die Handelsstrassen der Griechen und Römer durch das Flussgebiet der Oder, Weichsel, des Dniepr und Niemen an das Gestade des baltischen Meeres. Mit einer Vorrede u. Einleitung des Uebersetzers A. COHN. (Mit 2 Karten u. 3 lith. Taff.) Iena, Costenoble, 1877. M. 7, 20. (K. L. Bon travail d'un savant polonais; la traduction allemande est défectueuse).WERUNSKY, Italienische Politik. Papst Innocenz VI und König Karl IV in den Jahren 1353-1354. Wien, Braumüller, 1878. (Hb. bon.) SCHULER-LIBLOY, Aus der Türken und Jesuitenzeit vor und nach dem Jahre 1600. Historische Darstellungen, zumal Fürsten und Volksgeschichte in den Karpathenländern. Berlin, Grieben, 1877. (Travail recommandable.) MESTORF, Die vaterländischen Alterthümer Schleswig-Holsteins. Ansprache an unsere Landsleute. Hamburg, Meissner, 1877. M. 1. (Il est regrettable que l'on répande parmi le peuple, au nom du ministère des cultes, de pareilles «< expectorations >>> sur la période de bronze.) ISAACSOHN, Das preussische Beamtenthum im siebzehnten Jahrhundert; Geschichte des preuss. Beamtenthums vom Anfang des 15. Jahrh. bis auf die Gegenwart. Berlin, Puttkammer und Mühlbrecht. (Plein de renseignements et fort soigné.) WIESER, Der Portulan des Infanten und nachmaligen Königs Philipp II von Spanien. (In der Sammlung des Herrn Fr. Spitzer in Paris.) Wien, Gerold's S. 1876. (Montre que ce « Portulan » a été dessiné à Venise par le Génois Agnese en 1548, à l'époque où l'infant Philippe se rendait en Allemagne par l'Italie; indique les cartes dont s'est servi Agnese.) HUNFALVY, Ethnographie von Ungarn. Ins Deutsche übertr. von SCHWICKER, Budapest, 1877. Leipzig, Haessel, M. 9. (Travail impartial très-consciencieux, qui termine la discussion séculaire sur l'origine des Magyares). -LOEBELL, Quæstiones de perfecti homerici forma et usu. Leipzig, Hinrichs, 1877. (Bon, parfois obscur.) LÜCKING, Die ältesten franzözischen Mundarten. Berlin, Weidmann, 1877. M. 7. (W. F. Bon, donne naturellement prise à de nombreuses crítiques, mais indispensable aux romanistes.) HAHN, Sagwissenschaftliche Studien. Iena, Mauke. 1876. (Manque de critique.) IMHOOF-BLUMER, Griechische Münzen in dem königl. Münzkabinet im Haag und in anderen Sammlungen. Berlin, Weidmann, 1876. M. 4. (Bu. Excellent ouvrage.)

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Sommaire : 27. BÜCHELER, Lame de plomb osque.

28. ROGET, Le peuple de Genève depuis la Réforme jusqu'à l'Escalade. 29. REISSEISSEN, Chronique strasbourgeoise (1667-1710), p. p. Reuss. 30. KAEHLER, Le Grand-Electeur. 32. GRIESEBACH, La littérature allemande VARIÉTÉS: Une lettre inédite du chevalier d'Eon, Académie

31. ERDMANN, Les Drames de Klinger.

depuis 1770.
des Inscriptions.

27. — Oskische Bleitafel, von Franz BüCHELER. Francfort-sur-le-Mein, 1877. Sauerlænder, 77 p. in-8°. Avec une planche lithographiée.

Les fouilles entreprises dans le cours des dernières années, soit par le gouvernement italien, soit par l'initiative de quelques particuliers, ont mis au jour de nouvelles inscriptions osques. Celle qui vient d'être éditée a été trouvée dans la nécropole de l'ancienne Capoue, en un tombeau, et elle a été acquise par M. Frédéric de Duhn, qui en a fait présent à M. Franz Bücheler. Elle consistait en une lame de plomb roulée sur elle-même et fortement endommagée par un de ses bouts. M. B., en la › déroulant, l'a fait tomber en un certain nombre de morceaux; mais la place qu'ils doivent occuper est, paraît-il, facile à reconnaître. M. B. nous donne une lithographie de l'inscription dont il garantit l'exactitude, sauf sur quelques points qu'il mentionne dans son commentaire. Nous aurions préféré une reproduction où la main de l'homme n'eût point passé mais peut-être l'état du monument ne le permettait-il pas.

Par son aspect, cette lame de plomb en rappelle une autre pareille trouvée dans un tombeau à Capoue en 1857 et contenant une exécration en langue osque. On connaît cette superstition antique, pratiquée par les Grecs comme par les Romains, dont les preuves se sont multipliées en ces derniers temps pour se venger d'un ennemi, on dévouait son nom aux divinités infernales, on lui souhaitait avec ou sans conditions toute sorte de malheurs, et l'on confiait cette devotio à un tombeau. A Cnide, dans le sanctuaire de Demeter, M. Newton a trouvé des tablettes de ce genre (v. l'article de Wachsmuth, Rheinisches Museum, XVIII, p. 560 et XXIV, p. 474) ; d'autres ont été publiées depuis par M. Koumanoudes. Enfin, M. Wordsworth, dans ses Specimens of early latin, p. 230, a réuni des exemples de dirae latines. M. Duhn, d'après les apparences extérieures, avait pensé que la nouvelle tablette appartenait à la même catégorie. M. B. adopte tout à fait cette idée et la traduction qu'il nous donne est conçue en ce sens.

Nouvelle série, V.

L'inscription se compose de douze lignes; le commencement des lignes est conservé, mais la fin manque, et il est difficile de dire combien il est perdu à chaque ligne. Il y a, en outre, des déchirures et des parties effacées. L'écriture, d'aspect archaïque, va de droite à gauche; M. B. suppose que le monument date de la première moitié du second siècle av. J.-C. Les lettres sont celles de l'alphabet osque, sauf la voyelle (1) qui manque. Les mots sont quelquefois séparés par le signe :, mais ce signe, d'ailleurs difficile à reconnaître sur le plomb qui est rayé et usé, manque le plus souvent.

M. B. donne une traduction et un commentaire détaillé, d'où il résulterait que cette inscription émane d'une femme nommée Vibia, qui voue aux divinités infernales un personnage appelé Pakuius Kluvatius, qui lui a enlevé un objet qui lui était cher; M. B. suppose que c'est sa fille, sa première née. Au cas où il ne la rendrait pas, il est livré aux Valaimas puklum, sortes d'Euménides italiotes, ainsi qu'à Cérès vengeresse (Keri arentikai) et à la puissance du tombeau (ulas leginei). Il est voué à toute sorte de supplices: kaispatar « cædatur », krustatar « cruentetur». Ou si ces supplices sont différés, qu'il ne puisse ni manger, ni diminuer sa faim (nip putiiad edum nip menvum limu) par aucun des moyens dont se servent les hommes vivants (pai humuns bivus karanter). Qu'il soit livré à la consomption (turumiiad). Quant à Vibia, quel que soit le malheureux sort auquel Pakuius Kluvatius aura été livré, il n'en devra résulter pour elle aucun mal.

Il faut toujours remercier celui qui publie, pour la première fois, un texte difficile, et qui ne craint pas de proposer une explication, si chancelante qu'elle soit. On voit plus d'une fois, aux longs circuits accomplis par M. B., qu'il n'est guère satisfait de ce qu'il propose, et qu'il aimerait mieux présenter quelque chose de meilleur. Le texte dont il est l'éditeur, doit compter parmi les plus obscurs de l'épigraphie osque, soit à cause de la rédaction en elle-même, soit surtout à cause des nombreuses lacunes. Grâce aux connaissances variées qu'il possède, M. B. a trouvé moyen de rendre son commentaire instructif, en y parlant de beaucoup d'autres textes. Mais il faut avouer qu'il n'a guère jeté de lumière sur celui que le sort a mis en sa possession; après avoir lu les soixante-seize pages qu'il lui consacre, nous ne sommes pas encore sûr qu'il ait exactement vu le sujet. Les étymologies de M. B. nous paraissent trop au service d'une idée préconçue. La Cérès vengeresse est tirée de l'expression keri arentikai; en effet, Hésychius donne cette glose: Apáva Eptvúct Maxedóves. Les Valaimas puklu, ces Euménides samnites, signifieraient littéralement, s'il faut en croire M. B., « les filles du bon heur »; en effet, valaima, que M. B. rapproche d'un mot de la table de Bantia, serait un superlatif tiré du verbe valere, et puclum serait un mot de même famille que puer, pupus, pullus. La « puissance du sépulcre » ou ulas leginei correspondrait au latin ollae lex. Le passif kaispatar, « qu'il soit tué », est tiré du verbe cædere par l'intermédiaire du

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