revernir. Elle resta quatre ou cinq jours travaillé à l'alléger d'une partic de sa carchez lui, de là elle passa chez le vernis-gaison. Des lentes ont été dressées sur la seur C'est Bray qui alla la chercher chez jetée du sud pour recevoir les marchancet ouvrier. dises qu'on retire de sa cale; on crain! que ce bâtinient n'ait éprouvé de grandes avaries dans les fortes secousses qu'il a essuyées pendant son long et terrible échonage. Mulnier, peintre en miniature, arrêté pour délit politique, a partagé la prison de quelques uns des accusés. Il a fait le portrait du perruquier Duval, mais il a remis ce portrait enveloppé dans un papier blanc. Un débat s'engage à l'occasion des mols latins écrits sur ce papier: Diligo excellentissimam mulierem Chavean, qui pourroient établir que Duval con noissoit la famille Chaveau. Madame Chaveau assure que ces mots ont été écrits par un sieur Torrès. mens. A Nantes, les maisons qui bordent le quai Napoléon ont été fortement endommagées. Des toits et des parties de toits sont emportés. La toiture d'une maison neuve, située en face du cimetière SaintJacques, a été enlevée dans son entier. La cathédrale de Saint Pierre a perdu une grande partie de ses vitraux et quelquesuns de ses plombs. Il y a eu de grands dommages dans presque toutes les églises : on cite surtout Saint-Similien, SaintLouis et Saint-Donation. A Angers, à Rennes, à Troyes, les ravages n'ont pas été moins grands. Le Breton parle du sinistre d'un bâtiment, le Robert-le-Diable, qui se seroit perdu près de Paimbeuf. -Deux navires américains, le FrancisDepau et Harries-et-J ssie, surpris par la tempête en vue de la ville du Havre, ont été sur le point de périr. Le dernier est heureusement parvenu à entrer dans le port sans dommages notables, mais le Francis-Depau a été moins heureux : il a été lancé à une demi-encablure de la jetée du sud-est, sur le terrible poulier qu'il vouloit éviter; il est resté là couché sur son côté de tribord; enfin la marée descendante l'a mis à sec, et l'on a Tous les navires qui arrivent au Havre rapportent avoir essuyé, depuis quelques jours, des temps affreux. La plupart d'entre eux ont eu leurs voiles enlevées par la tempête, et leurs panneaux enfoncés par les lames. Le trois-mâts l'Amiral-Hugon, capitaine Armanges, s'est totalement perdu à l'entrée de Granville. On n'a pu sauver que les chaînes et les ancres du navire. M. Laurent, gérant de la Gazette du Haut et Bas-Limousin. vient d'être condamné par le tribunal de police correctionnelle de Limoges, à un mois de pri sonet 500 fr. d'amende, en vertu de l'art. 11 de la loi du 9 septembre 1835, qui interdit l'annonce des souscriptions auprofit des condamnés politiques. - Il y a quelques jours un militaire de la garnison de Lyon a été assassiné. Les soupçons paroissent s'être portés sur un de ses camarades qui auroit commis le crime pour s'approprier une somme d'argent dont la victime étoit porteur. reine est presque entièrement composée gouvernement avec quelques légers char de députés favorables au ministère. gemens dans la rédaction. Samedi, à midi, réunion dans les bu reaux; à une heure, séance publique » Le 23, des troubles ont en lieu à Saragosse, par suite du jugement de trois carlistes qui avoient été condamnés à la | communication du gouvernement; raf déportation. Le peuple n'a pas trouvé ce jugement assez rigouređx; l'autorité a été forcée de le faire réviser; les trois carlistes ont été condamnés à mort et exécutés le 26. » Un ordre du jour de Cordova annonce à ses troupes la coopération de l'escadre anglaise contre les insurgés. » port de la commission des pétitions; vot de diverses lois d'intérêt local. LIBRAIRIE D'AD. LE CLERE ET Cie, RUREAU DE CE JOURNAL. Lorsqu'un pouvoir est obligé de subir MANUEL DU PÉNITENT, on CONDUIT la loi de la populace, les honnêtes gens, les hommes paisibles, doivent trembler. Aujourd'hui cette lie barbare demande les têtes des carlistes que la rigueur des lois n'avoit pu atteindre, et on a la lâcheté de les faire tomber; encouragée, elle demandera demain les têtes de ces juges timides. Voilà où aboutissent d'ordinaire les révolutions. POUR LA CONTRITION ET LA CONFESSION, ave les motifs de contrition, réduits en actes pour en faciliter la pratique, l'examen de conscience pour les Confessions générale au temps des Retraites, des Missions et du Jubilé, et un Abrégé de la Doctrine chré tienne, nouvelle édition, revue, corigé et augmentée, par M. l'abbé Louis de Sam bucy. 1 vol. in-18. Paris, 1834. 1 fr. 25 c. et 1 fr. 75 c. franc de port. DISCOURS POUR LA PREMIERE COM MUNION, composés d'après les anciennes traditions des Catéchismes de la Paroiss Saint-Sulpice de Paris, par le même. 1 vol in-8°. Paris, 1834. 2 fr., et 2 fr. 50 cent franc de port. LE MÊME, 1 vol. in-18. 1 fr. 50 c., et 2 f franc de port. Le Gérant, Adrien Le Clere. sep. 107 f. 75 sep.· 101 fr. 35 81 f. 65 BOURSE DE PARIS DU 1 AVRIL. R. d'Esp. 00 f. PARIS. IMPRIMERIE D'AD, LE CLERE ET C' paroît les Mardi, Jendi el Samedi. On peut s'abonner des 1" el 15 de chaque mois. ESSAI HISTORIQUE SUR L'IDENTITÉ MORALE DE LA LIBERTÉ AVEC LA RELIGION, PAR M. BARET, du diocèse de Périgueux Il y a bien long-temps que nous avons reçu ce volume, et nous avons bien différé à en rendre compte. La singularité du titre nous avoit donné quelque prévention, et l'immensité du plan de l'auteur nous avoit effrayé. Cependant on s'étonnoit de notre silence, et on nous avoit rappelé plusieurs fois que nous avions à parler du livre. D'autres journaux en avoient fait un grand éloge : la Dominicale entr'autres et la Gazette du Périgord avoient traité très-favorablement l'ouvrage. Nous nous reprochions donc de n'en pas penser tout-à-fait aussi bien, et nous avons ĉru qu'une lecture attentive dissiperoit nos préjugés. Avant tout, exposons le plan de l'auteur. L'Essai est partagé en quatre grandivisions, les temps sacrés, les taps fabuleux, les temps historiques et les temps chrétiens. Dans le premier chapitre, M. l'abbé Baret définit la liberté, et veut prouver que la religion a donné à la liberté son premier essor en rendant l'homme à lui-même. Le chapitre II, qui traite des temps fabuleux, renferme rois considérations; 1° la religion a é la base des premières constituions des empires, et a rendu l'homme à la société ; 2o la nation israelite fut le modèle des nations contemporaines; 3° parallèle entre la nation juive et les autres nations. Das le roisième chapitre, des temps historiques, l'auteur veut montrer que le retour à la religion fut chez tous les On voit par ce simple sommaire L'auteur paroît appeler temps bis- Tome LXXXIX. L'Ami de la Religion. 2 1 reine est presque entièrement composée gouvernement avec quelques légers chan de députés favorables au ministère. » Le 23, des troubles ont eu lieu à Saragosse, par suite du jugement de trois carlistes qui avoient été condamnés à la déportation. Le peuple n'a pas trouvé ce jugement assez rigouređx; l'autorité a été forcée de le faire réviser; les trois carlistes ont été condamnés à mort et exécutés le 26. » Un ordre du jour de Cordova annonce à ses troupes la coopération de l'escadre anglaise contre les insurgés. » Lorsqu'un pouvoir est obligé de subir la loi de la populace, les honnêtes gens, les hommes paisibles, doivent trembler. Aujourd'hui cette lie barbare demande les têtes des carlistes que la rigueur des lois n'avoit pu atteindre, et on a la làcheté de les faire tomber: encouragée, elle demandera demain les têtes de ces juges timides. Voilà où aboutissent d'ordinaire les révolutions. Le Morning Post assure que M. Mendizabal, afin de payer les intérêts de l'emprunt espagnol qui doivent échoir au mois de mai prochain. a fait des trai gemens dans la rédaction. Samedi, à midi, réunion dans les bu reaux; à une heure, séance publique communication du gouvernement; rap port de la commission des pétitions; vot de diverses lois d'intérêt local. LIBRAIRIE D'AD. LE CLERE ET cie, RUREAU DE CE JOURNAL. MANUEL DU PÉNITENT, on CONDUITI POUR LA CONTBITION ET LA CONFESSION, ave les motifs de contrition, réduits en actes pour en faciliter la pratique, l'examen de conscience pour les Confessions générales au temps des Retraites, des Missions et du Jubilé, et un Abrégé de la Doctrine chré tienne, nouvelle édition, revue, corrigée et augmentée, par M. l'abbé Louis de Sam bucy. 1 vol. in-18. Paris, 1834. 1 fr. 25 c. et i fr. 75 c. franc de port. DISCOURS POUR LA PREMIERE COMMUNION, composés d'après les anciennes traditions des Catéchismes de la Paroisse Saint-Sulpice de Paris, par le même. 1 vol. in-8°. Paris, 1834. 2 fr., et 2 fr. 50 cent franc de port. LE MÊME, vol. in-18. 1 fr. 50 c., et a f franc de port. tes sur les trésors de la Havane, de Le Gérant, Adrien Le Clere. de Porto-Ricco, de Manille, etc., et a envoyé ces effets à MM. A. R. Carbonell, pour les négocier sur la place de Londres. CHAMBRE DES DÉPUTÉS. (Présidence de M. Dupin.) Séance du 31 mars. M. de Golbéry dépose sur le bureau son rapport sur le projet de loi relatif à un crédit supplémentaire de 22,667 fr. 01 c. pour travaux de fascinage et d'endiguage du Rhin. L'ordre du jour est la discussion du projet de loi portant demande d'un crédit de 3 millions de francs sur l'exercice 1836, et cinq millions sur l'exercice 1837, pour les lacunes des routes royales. Après une discussion qui offre pen d'intérêt, la chambre adopte le projet du BOURSE DE PARIS DU 1 AVRIL. CINQ p. 010, j. du 22 sep. 107 f. 75 R. d'Esp. 00 f. Empr. r. d'Esp.cofo R. p. d'Esp. oof. o Empr. Belge. 105 tr Empr. d'Haïti. 400 Empr. grec... 00 00 PARIS. IMPRIMERIE D'AD, LE CLERE ET C' Quai des Augustins, n. 35. paroît les Mardi, Jendi el Samedi. On peut s'abonner des "el 15 de chaque mois. ESSAI HISTORIQUE AVEC LA RELIGION, PAR M. BARET, du diocèse de Périgueux Il y a bien long-temps que nous avons reçu ce volume, et nous avons bien différé à en rendre compte. La singularité du titre nous avoit donné quelque prévention, et l'immensité du plan de l'auteur nous avoit effrayé. Cependant on s'étonnoit de notre silence, et on nous avoit rappelé plusieurs fois que nous avions à parler du livre. D'autres journaux en avoient fait un grand éloge : la Dominicale entr'autres et la Gazelle du Périgord avoient traité très-favorablement l'ouvrage. Nous nous reprochions donc de n'en pas penser tout-à-fait aussi bien, et nous avons Tru qu'une lecture attentive dissiperoit nos préjugés. Avant tout, exposons le plan de l'auteur. 350 retour à la religion fut chez tous les On voit par ce simple sommaire L'Essai est partagé en quatre grandivisions, les temps sacrés, les aps fabuleux, les temps historipues et les temps chrétiens. Dans le premier chapitre, M. l'abbé Baret définit la liberté, et veut prouver que la religion a donné à la liberté son premier essor en rendant l'homme à lui-même. Le chapitre II, qui raite des temps fabuleux, renferme rois considérations; 1° la religion a é la base des premières constituions des empires, et a rendu l'homhe à la société ; 2o la nation israelite ht le modèle des nations contempoaines; 3° parallèle entre la nation Juive et les autres nations. Das le oisième chapitre, des temps histoiques, l'auteur veut montrer qué le Tome LXXXIX. L' Ami de la Religion. L'auteur paroît appeler temps bistoriques les temps depuis l'an 3,000 du monde jusqu'à Jésus-Christ. Il 2 1 |