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des signatures de tous les principaux propriétaires du département du Cher,qui appellent la plus sérieuse attention de la chambre sur la législation des douanes.

La chambre, four terminer la séance, adopte, au moyen d'un double scrutin, unc foule de projets de loid'intérêt local; elle englobe dans le premier tous les projets de loi relatifs à des changemens dans les limites de communes, el dans le second les projets concernant des impositions extraordinaires.

Séance du 4.

MM. Merlin et Jaubert déposent sur le burcau du président, des rapports sur des projets de loi d'intérêt local.

M. Fould dépose aussi sur le bureau le rapport sur un projet de loi portant demande de crédits supplémentaires.

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BOURSE DE PARIS DU 4 AVRIL.

101 ir. 35

CINO p. 70, j. du 22 sep. 107 f. 95
QUATRE p. 010 j. de sep.
TROIS p. ojo, j. de déc. 82 f. 00
Quatre 172 p. 0/0, j. de su t. 103 tr. vo
Act. de la Banque. 2250 1. 00
Empr. national, coní, oo
Rente de la Ville de Paris. 000 00
bl. de la Ville de Paris 1225 00
Emp. 1832, j. du 22 mars 000.00
Bons du Trésor. o opo

Quatre Can., 1227í. 50
Caisse Bypoth. 717fr.50
Emp., rom. 104 5. 0 0
R. de Napl 101' 20
Cories, oo tr. C10
R. d'Esp. 3 p. ok. ejo

R. d'Esp oo f. Empr.r.d'Esp.onfojo B. p. d'Esp. oof. 00 Empr. Belge. 105.r. Empr. d'Haiti. 4001. Empr. gree... GO OC.

M. le ministre de l'intérieur présente Le Gérant, Adrien Le Clerc. deux projets de loi d'intérêt local. M. Tavernier obtient un congé.

M. le ministre du commerce présente un projet portant demande d'un crédit supplémentaire de 100.000 fr. pour construction d'un bassin entre Saint-Malo et Saint-Servans.

M. le ministre des finances présente un projêt portant demande de l'établissement d'un impôt sur le sucre indigène, à partir du 1er août prochain. D'après ce projet, la régie des contributions indirec tes percevra 15 fr. par cent kilogrammes de sucre brut de betterave. Tout fabricant sera forcé de déclarer à la régie l'établissement de sa fabrique. Il sera forcé en outre de n'avoir qu'une porte dans sa fabrique, et de faire murer toutes les autres. I devra aussi rembourser au gouvernement les frais de surveillance qui ne pourront être au-dessous de deux mille francs, ni au dessus de trois mille, pour chaque année, selon l'étendue de son commerce. La lecture de ce projet soulève des murmures dans la chambre, et bientôt l'agitation devient telle que M. le président est obligé d'agiter plusieurs fois sa sonuette.

M. Ducos fait lecture de son rapport sur le projet donnant force de loi aux ordonnances de douanes rendues pendant l'intervalle de la session. La discussion de ce projetcst fixée à lundi.

M. Paixhans développe sa proposition sur les servitudes militaires.

La chambre prend en considération cette proposition.

PARIS.—IMPRIMERIE D'AD. LE CLERE ET C' Qual des Augustins, n. 35

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paroît les Mardi, Jeudi et Samedi.

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On peut s'abonner des 1" el 15 de chaque mois.!

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DISCUSSION
AU

PARLEMENT D'ANGLETERRE
SUR LES CHAPELLES ET LES ÉTABLISSEMENS

DES CATHOLIQUES.

510, dont 11 avoient été bâties dans le cours de cette même année. On compte, aujourd'hui, 8 colléges papistes, 52 séminaires, et un grand nombre de monastères et de couvens. On m'a assuré également que la majorité des sténographes pour les feuilles publiques sont des papistes irlandais.

» Le noble duc conclut en demandant, non-seulement un relevé des églises catholiques existant actuellement dans la érection, mais encore un tableau des étaGrande-Bretagne avec la date de leur blissemens monastiques d'hommes et de fenimes le nombre des élèves qui fréquentent les colléges papistes, en spécifiant ceux de ces derniers établissemens qui sont dirigés par des jésuites; et enfin, un relevé du nombre des catholiques romains en Angleterre, à la date de l'année 1799, avec le détail de leur accroissement successif jusqu'à aujourd'hui.

il est bon cependant que la chambre et tous les bons protestans connoissent à ce sujet le véritable état des choses. Ainsi, en supposant que nos renseignemeus soient exacts. il n'existoit, il y a 40 ans, dans la Grande-Bretagne, que 30 chapelles catho. Les protestans en Angleterre jet-liques romaines, et en 1835, on en comptoit tent toujours le cri d'alarme sur les progrès de la religion catholique. Point de papisme est encore le mot d'ordre d'un parti nombreux qui a ses réunions, ses écrivains, ses orateurs, ses missionnaires, ses colporteurs. Des prédicateurs ambulans vont de ville en ville échauffer le zèle des protestans contre les catholiques. Le centre de cette croisade est à Exeter-Hall; c'est de là que partent des écrits et des émissaires chargés de sonner le tocsin. Un ministre protestant, nommé M'Ghee, et un déserteur de l'Eglise catholique, appelé O'Sullivan, sont les principaux agens de cette espèce de club; ils parcourent toute l'Angleterre, semant les calomnies, propageant la discorde, armant uue partie de la population contre l'autre. De nobles pairs les secondent, et le cri d'alarme vient de retentir j: sque Le vicomte Melbourne. La motion dans la chambre haute. Nous donne-du noble duc ne me paroît exécutable que rons ici un aperçu d'une discussion sur un point, celui de savoir le nombre qui a eu lieu le 30 mars à la chambre exact des églises catholiques existant en des lords; nous suivrons le récit des Angleterre; quant aux autres, il me paroft impossible de lui donner satisfaction. journaux, après quoi nous ferons nos Ainsi, je ne vois aucun moyen de nous réflexions: assurer du nombre des catholiques romains existant en Angleterre en l'année 1799. Quant au personnel des établissemens monastiques d'hommes et de femmes, nous ne pouvons connoître que celui des moines, attendu qu'une disposi tion spéciale de l'acte d'émancipation des catholiques exige qu'il soit tenu un registre exact de tous les hommes qui entrent dans un couvent; mais je ne puis

Le duc de Newcastle présente sa motion ayant pour objet de demander un relevé des chapelles et églises catholiques romaines en Angleterre.

» On assure dit le noble lord, que le nombre des édifices consacrés au culte catholique s'est considérablement accru depuis un certain nombre d'années, et bien qu'un tel fait puisse paroître sans danger,

Tome LXXXIX. L'Ami de la Religion.

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consentir à ce qu'il soit fait des recher- | mens de charité, etc. Cela s'imprime à Londres, chez Keating, et nous ne doutons pas que le courtois et loyal libraire ne se fit un plaisir d'offrir son petit volume au noble lord, tant les catholiques cherchent l'ombre et le mystère. Dans les mèmes vues, nous présenterons ici un petit extrait de ce que contient le Directory de 1836..

ches sur le nombre des colléges catholiques, car ce seroit porter atteinte au grand principe de la liberté religieuse. De graves inconvéniens pourroient en outre résuiter de toutes ces enquêtes: ce seroit vonloir établir une espèce d'inquisition protestante, et agir en opposition directe au principe fondamental du protestantisme, qui déclare que l'homme n'a pas le droit de rechercher et de juger les opinions religieuses de ses semblables. Par toutes ces considérations, je prie le noble duc de renoncer à la dernière partie de

sa motion.

Le duc de Newcastle déclare qu'il ne croit pas devoir accéder au désir du ministre, et qu'il n'est pas du tout persuadé de l'impossibilité de faire droit à ses demandes. J'insiste sur l'accomplissement de ma motion, dit-il, parce que chaque jour la religion catholique fait dans ce pays des progrès inquiétans. Ainsi, j'ai appris tont récemment qu'il s'étoit établi deux couvens, très-nombreux à Saint-Léonard et à flusting, et on n'ignore pas qu'il existe à Stoney - Hurst un établissement considé rable de jésuites.

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Plusieurs pairs engagent le duc de Newcastle à renoncer à sa proposition; enfin, après une discussion ultérieure, le

duc consent à restreindre sa motion à la

demande d'un relevé des églises catholi

ques établies en Angleterre, avec la date de leur érection, en y ajoutant cette restriction Autant qu'un pareil relevé sera possible..

tée.

La motion ainsi amendée est adop

Nous sommes surpris que le duc de Newcastle ait cru avoir besoin de tant de recherches pour éclai: cir ses doutes et dissiper ses craintes. Il auroit su à quoi s'en tenir sur ce qui l'effraie, s'il eût seulement ouvert l'imprimé qui paroît tous les ans, sous le titre de Laity's Directory. On y trouve l'état des pettes atholiques, la liste des table des communautés,

Le tableau des chapelles et des missionnaires catholiques en Angleterre pour 1836, porte 25 chapelles et 45 prêtres à Londres ou dans les environs. Le nombre des chapelles dans le reste de l'Angleterre est de 391. H y en a 6 dans la principanté de Galles. C'est en tout pour toute l'Angleterre 422 chapelles, dont 32 sont soutenues par souscription. A Londres, à Liverpool, à Manchester et dans quelques autres lieux, deux ou trois missionnaires sont attachés ordinairement à chaque chapelle; mais ailleurs il n'y a qu'un missionnaire par chapelle, et même un missionnaire déssert souvent plusieurs congrégations. Tout compensé, le nombre des prêtres est à peu près égal à celui des Guernesey, 1 à Jersey et 1 dans l'île chapelles. Il y a en outre 2 prêtres à

de Man.

Les évêques vicaires apostoliques sont MM. Bramston, à Londres ; Walsh, à Wolverhampton, pour le district du Milieu; Penswich, à Liverpool, pour le district du Nord, et Baines, près Bath, pour le district de l'Ouest. MM. Bramston et Penswich ont des coadjuteurs, qui sont MM. Griffiths et Briggs.

L'état des chapelles et du clergé en Ecosse est le même que l'année précédente; il y a 54 congrégations et 57 prètres.

Il est mort en 1835 onze ecclésiasdesoles, des établisse-tiques ou religieux. Un d'eux est

ROYA

M. Clément Fisher, jeune prêtre, qui | lége Saint-Edmond à Douai est pour l'éducation des jennes ecclésiastiques et des laïques. Les Bénédictins anglais tiennent aussi un collège à Douai. On compte encore en Angleterre 6 écoles tenues par des prêtres, et une quinzaine d'écoles catholiques.

accompagnoit l'évêque M. Polding,
dans son voyage en Australasie. Six
ecclésiastiques français sont morts
l'année dernière en Angleterre; ce
sont MM. Romain Dessaux, du dio-
cèse d'Evreux, mort le 7 janvier, à
78 ans; Pierre l'Huillier, mort le
25 janvier, à 75 ans; N. Mugot, du
diocèse de Paris, mort au mois d'août,
à 54 ans (celui-ci est mort à Paris);
François-Marie du Coudray, mort le
18 septembre à Jersey, à l'age de
69 ans, Adrien Gremare et Gabriel
Yver, du diocèse de Bayeux. Onze
religieuses sont mortes dans le même |
espace de temps; l'une d'elles paroît
être française ; c'est Anne - Rosalie de
Giblot, bénédictine, sous le nom de
sainte Radegonde, morte le 3 juillet,
à l'âge de 70 ans, dans le couvent du

L'Angleterre a plusieurs communautés religieuses de femmes. Les unes tiennent des écoles, les autres n'en tiennent pas. Celles-ci sont les Brigitines, venues de Lisbonne, dans le comté de Stafford ; les pauvres Clarisses, venues d'Aire; les Carmélites d'Anvers, celles du Lier; les Bénédictines venues de Paris; les Dames de la Visitation ; les Dominicaines de Bruxelles; les Carmélites de Canford qui se sont retirées à Torigny. Dix autres communautés tiennent des écoles pour les jeunes personnes à Hammersmith, près Loudres, et en Il existe à Londres onze écoles de différens comtés. Sur le continent, il charité pour les catholiques, et quatre y a des communautés anglaises qui sociétés de charité pour les pauvres et ont des pensionnats; telles sont à les malades. Les écoles de charité Ypres les Bénédictines irlandaises, à sont toutes sous l'inspection et la sur- Paris les Anglaises de la rue des Fosveillance d'ecclésiastiques. Il y a éga- | sés-Saint-Victor, à Boulogne les Urlement des écoles de charité à Bir-sulines et les Annonciades, et à Arras ningham, à Cobridge, à Norwich, à les Bénédictines du Saint-Sacrement. Liverpool, à Manchester, à Carlisle ; ces écoles sont aussi sous l'inspection des missionnaires de ces villes.

Mont-Orell.

On voit par-là qu'on avoit grossi le danger au duc de Newcastle. Il n'y a point 510 chapelles dans la GrandeLes quatre districts ont des colléges Bretagne, mais seulement 476. Il n'y pour l'éducation des jeunes ecclésias- a point 52 séminaires, on en compte tiques; savoir, le collége de Saint-à peine que 5 ou 6; il faut avouer Edmond pour le district de Londres ; qu'on avoit aussi trop exagéré au le collége d'Ushaw pour le district du noble lord. Quant au grand nombre Nord; le collége d'Oscott pour le dis- de monastères et de couvens, il faut trict du Milieu, et le collège Saint- aussi beaucoup en rabattre; une Pierre, près Bath, pour le district de vingtaine de inaisons religieuses ue l'Ouest. Il y a en outre le collège des menacent probablement pas l'AngleJésuites à Stonyhurst; celui d'Ample- terre d'un ébranlement total. Enfin forth près York; celui de Saint-Gré-ce qui est assez plaisant, ce sont goire près Bath; le collége allemand les sténographes papistes qui efde Broadway; tous ces colleges sont fraient aussi le noble duc. Nous somdirigés par des ecclésiastiques. Le col-mes un peu de l'avis de l'illustre

chambre, qui a trouvé ces craintes! ridicules, et qui s'est permis d'en rire.

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NOUVELLES ECCLÉSIASTIQUES. Il est donc probable que l'enquête PARIS.-La maladie de M. l'évêque sollicitée le duc ne sera pas diffi- de Gap a eu l'issue que par l'on ne redoucile à faire, et qu'elle n'aura pas de toit que trop. Le prélat est mort le 27 résultat. mars, à 5 heures du matin, après 30 premiers momens il avoit jugé sa maheures d'une douce agonie. Dès les ladie mortelle, et a montré constamment un calme et une résignation adinirables. Il disoit aux ecclésiastiques qui entouroient son lit: Travaillez, messieurs; il fait bon mourir quand on a bien travaillé. C'est dans ces pieux sentimens qu'il a fini sa carrière, après avoir reçu tous les secours de la religion. Les obsèques du vénérable évêque ont eu lieu le 29, au milieu d'un grand concours. Toutes les autorités civiles et militaires ont assisté à la cérémonie, et chacun payoit son tribut de regrets à la mémoire du pieux prélat, dont nous essaierons de faire connoître les vertus et les services..

A cette occasion nous parlerons d'une lettre que M. Murray, archevêque catholique de Dublin, a adressée le 12 octobre dernier aux protestans de la Grande-Bretagne. Cette lettre, qui a été publiée dans plusieurs journaux, est une réponse aux déclamations et aux attaques de MM. M'Ghee et O'Sullivan. Ceux-ci s'étoient avisés de sommer dans les feuilles publiques les évêques d'Irlande de se rendre à Londres pour s'y défendre dans une nombreuse réunion contre les accusations ou les reproches qu'on pourroit leur intenter. Mais que diroit-on, reprend le docteur Murray, si les évêques d'Irlande ou moi, nous allions sommer l'évèque anglican de Londres ou ses collègues de quitter l'Angleterre et d'aller à Dublin ou à Cork répondre dans une assemblée de catholiques aux objections qu'on pourroit leur faire? Ce défi ne paroîtroit-il pas ridicule à tout le monde?

C'est ainsi que le vénérable archevêque rétorque les coups que les détracteurs de la religion catholique vouloient lui porter. Il montre combien il y a de partialité et de passion dans les déclamations de M'Ghee et O'Sullivan. Il démasque ces deux hommes, éclaircit des doctrines et des faits qu'ils vouloient obscurcir, et venge notre croyance et nos pratiques d'injustes imputations. Cet:e lettre, o le prélat tient le langage le plus digne, le plus judicieux et le plus modéré, finit par un appel à la loyauté et à la bonne foi des honnêtes protestans de la Grande-Bretagne.

Le jeudi 7, à une heure précise, il y aura une assemblée de charité dans l'église de l'Assomption, en faveur des pauvres du 1er arrondissement. M. l'abbé Grivel prononcera le discours, et M. l'Archevêque donnera le salut. La quête sera faite par mesdames la marquise de Marmier, la comtesse de Graville, la comtesse Friant et madame Cottenet.

M. l'abbé de Ravignan, qu'une indisposition grave avoit forcé d'interrompre ses prédications à SaintThomas - d'Aquin, les à reprises le jour de Pàque. Son sujet étoit la divinité de Notre-Seigneur; l'orateur l'a traité avec une grande force de raisonnement et avec un rare mérite de style. L'église étoit entièreinent pleine, et beaucoup de personnes n'ont pu y entrer. M. de Ravi, nan terminera sa station le dimanche de Quasimodo.

Le 4 de ce mois, trois missionnai

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